Joo Hee ? Elle est secrètement aussi folle que son frère mais jamais elle ne vous le montrera. Le regard des autres est insupportable sur elle lorsqu'il est négatif ou méprisant. Elle ne veut pas susciter la peine ou de la moquerie. Elle a ce besoin absolue qu'on l'envie et qu'on lui prouve que l'on a besoin d'elle, qu'elle est importante parce qu'elle s'est fait toute seule.  Elle aime être cet élément important au sein d'un groupe. Il lui ai nécessaire de se prouver à elle même autant qu'aux autres qu'elle est quelqu'un de bien. Par ailleurs, son caractère est bien trempé malgré ses apparences de filles sages : Elle peut aller envoyer bouler et faire chialer des gros durs si ils la cherchent trop. Jusqu'à aujourd'hui, elle n'a jamais encore été jusqu'aux mains mais Dieu sait que cela pourrait peut-être arrive un jour tant elle est incontrôlable. Aussi têtu qu'une mule, autant discuter avec un mur si vous tentez de la contredire: Elle ne lâchera rien. Cependant, malgré ses côtés de grandes gueules et cette fierté qui ne la quitte pas, elle reste quelqu'un de sympathique drôle, de polie et plutôt sociable. Le cœur sur la main, elle sera la première à vous venir en aide dès que vous serez dans le besoin mais attention à ne pas trop en profiter. Plutôt optimiste, elle garde néanmoins une légère blessure dû au départ de ses parents dont elle n'a jamais parlé à personne, lui rappelant que ce qui ne tue pas, rend plus fort et que malgré ça, elle a réussit tout de même sa vie. Chez elle, la déprime n'est pas bien logée. La seule chose qui pourrait lui porter préjudice est le fait qu'elle est beaucoup trop sensible et qu'elle ne supporte absolument pas qu'on s'en prenne à son frère, se réservant le droit ultime et unique d'être la seule à pouvoir maltraité ce gros nul idiot et stupide.

Moi mon histoire c'est que j'suis née dans une rose, j'ai été élevé par une sorcière pis j'ai rencontré le prince charmant avec qui j'me mariée et j'ai eu beaucoup d'enfant. Fin, game over, salut.
Non j'déconne. Ma vie est moins rose, elle est plutôt multicolore avec un milliards de feux d'artifices en arrière plan. Je suis née de l'union et de l'amour de mes parents, oui d'ici là tout est plutôt banal. J'étais tranquille, aucun nuage à l'horizon, vivant de biberons et pots frais, jusqu'à ce que un an après l'autre mioche vienne au monde pour tout gâcher. Au début quand je l'ai vu, je suis certaine d'avoir cru cru à une grosse blague avec sa tête énorme. Eh oui, dès l'enfance mon petit frère était destiné à être un gros moche. Pauvre t'chiot gamin, mes parents ont misés toute la beauté pour moi. I'm sorry. Non plus sérieusement : Aussi longtemps que je me souvienne, avec ce nouveau petit frère appelé Ji Bok - dit Bokaka - nous nous sommes toujours chamaillé. Lancé de jouets, morsures, tirages de cheveux, tout y passait. Je ne suis pas sûre d'avoir vécu un moment de paix ou de répit avec lui dans les parages. Si ce n'était pas moi, c'était lui qui venait me cherchait et vice versa. Il n'y avait aucune règle chez nous, on se battait autant qu'on le voulait, quand on le voulait, où on le voulait. Nos parents avaient tristement lâchés l'affaire depuis bien longtemps. C'est vrai que dans le genre chiant, on était les roi level 999 avec une épée en or et tout ce qui va avec mais disons que jusque là tout allait plutôt "bien".

Puis un jour au réveil, sans crier garde, notre mère est partie. Sans un mot, sans une carte, laissant seulement derrière elle un vide. Je ne me souviens plus combien de temps a bien pu durer ma triste: Une semaine? Un jour ? Une heure? J'étais jeune et je ne crois pas avoir bien compris ce qui se passait. Papa n'en savez rien non plus mais ce qui était certains c'est que quelques semaines plus tard, c'est lui qui partait. Cette fois, la pillule eut bien du mal à passer. Je me retrouvais alors seule au domicile à devoir m'occuper de l'autre gros tas d'morve. Je crois qu'au début, je regrettais le départ de mes parents puisque livrés à nous même et étant l'aîné, j'avais le devoir de m'occuper d'absolument de tout. Comme si supporter le Bokal n'était pas suffisant ? Ce tournant serré de ma vie me forçait à mûrir beaucoup trop rapidement. Je rentrais des cours, je m'occupais de la maison et de l'autre crotte de nez ambulante, puis je m'affairais à mes études. Collège, lycée, tout au long de mes années scolaires j'étais plutôt bonne élève. Il fallait de bonnes notes pour avoir un travail bien payé ce qui amènerait une tonne d'argent. Et puis, je vous avouerai que ça me faisait plutôt plaisir de narguer et prouvait aux autres que je n'étais pas comme mon frère avec mes notes parfaites comparées aux siennes.

Finalement, je suis entrée à l'université dans un cursus art du spectacle pour réaliser mon rêve: Devenir actrice et jouer dans un marvel.  Par miracle, alors que ce dernier voulait tout abandonner, quitter toutes études, je suis parvenue à persuader l'autre moche à rejoindre la faculté mais dans une autre section, évidemment. Attendez, manquerez plus que je me le coltine pendant les cours tiens ! J'eus cru faire un véritable arrêt cardiaque en me rendant compte qu'il m'avait écouté, lui qui n'écoute jamais le moindre son sortant de ma bouche. Je ne suis pas certaine que par cela il cesse d'être abruti un jour mais je peux désormais vous affirmer que Dieu existe vraiment et que ce jour devrait être inscrit sur le calendrier comme une fête nationale !