PDanny est le genre de personne qui surprend aux premiers abords. Un visage enfantin, un corps de bimbo, une attitude de pétasse, le tout avec le cerveau d’Einstein. Elle a deux préoccupations principales dans la vie, étudier et s’amuser. Etonnant, non ? D’une part, elle veut avoir le meilleur avenir possible mais elle veut aussi profiter de la vie au maximum. Son comportement choque souvent, elle aime se faire remarquer et faire scandale. C’est comme ça qu’elle fonctionne, si on ne parle pas d’elle après l’une de ses apparitions, elle n’est pas satisfaite. Même si elle est devenue plus sociable que lorsqu’elle était jeune, elle préfère garder son cercle d’amis le plus restreint possible. En réalité, elle a du mal à faire confiance aux gens et préfère s’entourer de personnes « fiables ». Enfin, « fiables », il n’est pas rare qu’elle et ses amies se fassent des coup de pute mais c’est comme ça que fonctionne le monde des filles de toute manière. Elle aime constamment oser de nouvelles choses, la routine l’agace.C’est d’ailleurs pour cela qu’elle préfère rester célibataire plutôt que de se « poser » avec quelqu’un . De toute manière, aucun mâle n’est assez bien pour elle ; Danny se considère comme spéciale et elle attend donc quelqu’un d’aussi spécial, génial, extraordinaire que sa magnifique personne. Si elle pouvait sortir avec elle-même, croyez-moi, elle le ferait. Son sport préféré ? le shopping. Cliché, me direz-vous. Seulement, elle n’aime pas seulement faire du shopping. Elle est accro au shopping, genre littéralement, genre elle est suivi par un psy pour cette addiction mais rien n’y fait, si elle ne sort pas sa carte bleue au moins une fois par semaine, elle se sent mal (pour de vrai, elle a des syndrome du type mal de ventre, nausées, fièvre, stress). Danny est prête à tout pour arriver à ses fins, même si elle doit pour cela utiliser des moyens amoraux ou multiplier les coups bas. Rien ni personne ne peut l’arrêter quand elle a une idée en tête, elle a TOUJOURS TOUT ce qu’elle veut quand elle le veut. Sinon, elle pique une crise et à ce moment là, le pire peut arriver.

YOU SHOUD KNOW THAT :

- Elle se lève tous les jours à 6h50 pour faire son petit footing matinal sans quoi elle n’est pas réveillée et en forme pour la journée.
- Très maniaque, ses vêtements sont rangés par couleur, ses dvd par ordre alphabétique et presque tout chez elle est étiqueté.
- Sa boisson favorite est le smoothie kiwi/mangue qu’elle se prépare tous les matins avant d’aller à la fac.
- Pour se faire de l’argent, elle crée de fausses cartes d’identité avec ses potes et les vend aux étudiants de la fac. Bien sûr, tout cela demeure TOP SECRET.
- Personne ne le sait mais son père à bloquer ses comptes et elle emprunte un peu partout pour pouvoir se permettre d’acheter ses vêtements de luxe.
- Une de ses passions est de relooker les gens. Surtout les gens qui s’habillent mal, parce que ça lui fait trop mal aux yeux et que comment ça, elle fait des BA en même temps.
- Le doyen et le principal adjoint sont ses oncles. Et elle aime tellement faire des conneries pour les mettre dans l’embarras.
- Elle prend chaque matin 1 heure pour se maquiller et 1 heures et demi pour s’habiller.
- Elle possède deux voitures : une Jeep blanche et une Bentley rouge. Elle aime les voitures de luxe.
- Elle a aussi son permis de moto.
- Son idéal masculin est Leonardo Di Caprio.

La famille Yoon n’a jamais été une famille soudée, où règne l’amour et toutes les niaiserais du genre et ce, tout simplement à cause d’une seule chose : L’ A R G E N T. On parle d’une famille qui serait prête à s’entre-tuer –littéralement- pour le partage de l’héritage, fruit du travail acharné de Yoon Se Ho, PDG d’une des plus grandes chaînes d’hôtel du monde. Cet homme, riiiiiiche mais peu aimé avait eu la mauvaise idée d’enfanter 5 enfants tous aussi égoïstes et vénaux les uns que les autres. A sa mort, les termes du partage de l’héritage étaient tellement vagues que chacun se battait pour avoir sa part, de telle sorte que la famille a vite éclatée à cause des coup bas, trahisons, jalousies et vengeances.
Le père de Yoon Daeun avait succédé à Yoon Seho, se plaçant ainsi à la tête d’un empire évalué à 18 milliards de $. Rien que ça ! Il n’a jamais été un père affectueux, trop absorbé par son travail, mais il se souciait de sa fille sans lui montrer. Il a toujours voulu avoir un garçon ; lui et sa femme ont essayé plusieurs fois d’avoir un autre enfant, en vain. Souvent seule, Danny était une enfant sage, calme et isolée. Beaucoup la pensait muette ou folle et de ce fait, elle n’avait pas d’amis du tout. La solitude lui plaisait. Au lieu de jouer avec ses camarades, elle grimpait tout en haut du sycomore en face de chez elle et elle admirait le paysage. De là haut, elle pouvait voir presque toute la ville et cette vue était tellement spectaculaire qu’elle suffisait à la combler. Depuis toujours, Daeun a un certain don pour apprendre facilement et surtout pour comprendre les choses sans qu’on les lui répète plusieurs fois. Alors que ses camarades essayaient vainement de comprendre un problème de maths, pour Danny, c’était un pur plaisir de le résoudre. Vous imaginez bien la tête à claque, première de la classe, admirée par les profs et détestée par les élèves.
«  T’es moche, t’es laide. Tu ne voudrais pas mourir, histoire qu’on se débarrasse de toi ? Sal déchet humain, tu dégoutes tout le monde ! » Un rire strident accompagna ses paroles cruelle, tandis que ses amis ricanaient sadiquement tout en lançant des œufs sur leur pauvre victime. Un jour ordinaire pour Daeun. Parce qu’elle était intelligente, qu’elle s’habillait mal, ne parlait pas ou presque pas, qu’elle n’avait pas d’amis et portait un appareil dentaire immonde, elle était la risée de ses camarades. Tout avait commencé par des blagues douteuses qui se sont transformées en insultes blessantes, en coups morales puis en coups physiques. Des coups que la jeune Daeun n’arrivait pas à encaisser malgré sa bitch face permanente. Elle ne pleurait pas. Pas devant eux en tout cas, pleurer en public lui semblait être une humiliation supplémentaire et elle refusait de leur donner cette satisfaction. C’est le soir en rentrant chez elle qu’elle se laissait finalement aller. A force d’humiliations publics, de coups bas et de méchancetés, Daeun, qui avait déjà peur du contact avec les autres s’isolait complétement. Elle ne souriait plus, ne riait plus, ne mangeait plus et au final, elle qui aimait tant aller à l’école ne voulait plus sortir de son lit.
Déprimée, l’enfant –car c’est ce qu’elle était- fut admise en soin psychiatrique pendant 1 an et demi. Malheureusement, certaines blessures empêchent d’avancer, Daeun n’arrivait pas à oublier la peur qu’elle ressentait en allant à l’école chaque jour. Sa dernière année de primaire ainsi que ses années collèges lui furent donc enseignés à domicile pour qu’elle puisse se remettre petit à petit. Pendant ce temps, elle s’ouvrait difficilement au monde extérieur, toujours avec la peur d’être rejetée ; ses parents l’avaient inscrite à plusieurs activités : dessin, danse, théâtre et football. Ils s’inquiétaient tellement en la voyant aussi isolée et triste et ne voulaient pas que leur unique fille reste malheureuse toute sa vie.
Se faire des amis était difficile mais étrangement agréable. Elle apprenait à se confier aux autres, exprimer ce qu’elle ressentait et même parler de tout et n’importe quoi : c’était quelque chose d’inédit pour elle. C’est dans son club de théâtre qu’elle avait rencontré son premier coup de foudre amoureux. On l’appelait « Crash » et personne ne connaissait son vrai prénom. Il était mystérieux, beau et tellement attirant que toutes les filles étaient folles de lui. C’était aussi le cas de Daeun qui ne pouvait pas s’empêcher de l’admirer et de tout simplement craquer sur lui. L’amour, elle ne connaissait pas du tout. Elle n’avait jamais été amoureuse auparavant, tout simplement parce que les garçons qu’elle connaissait étaient tous des imbéciles qui s’amusaient à l’humilier et à la rabaisser de la pire des façons. Depuis sa sortie de l’hôpital, elle voulait devenir encore plus forte pour qu’on ne l’écrase plus et désormais, elle voulait devenir assez visible pour que Crash daigne la regarder. Evidemment, elle n’osait pas lui parler. Vous n’allez pas demander à une timide terrorisée par ses camarades de confier ses sentiments à la personne qui lui plait. Sa mère ne comprenait pas pourquoi elle tenait tant à se maquiller et à s’acheter de nouveaux vêtements. Elle voulait plaire ; se plaire à soi-même, aux autres et surtout à Crash.
Et un jour Crash lui parla enfin.
«  J’organise une fête, ça t’dirait de venir ? »
Elle se retenait de crier de joie suite à sa proposition mais elle était tellement contente qu’un gros sourire se forma sur ses lèvres «  Trooop. Enfin, j’veux dire oui, bien sûr. Compte sur moi ! »
Toutes ses économies passèrent dans l’achat d’une robe rouge qui se voulait sexy et d’une paire de talons vertigineux – ses premiers. Sa mère était heureuse de voir sa fille commencer à se comporter comme une « ado normale ». Le jour de la fête, malheureusement, l’entrée lui fut refusée mais elle ne pouvait pas rester sur un échec, surtout après avoir fait tous ses efforts. C’est pendant qu’elle cherchait un plan pour pouvoir entrer qu’elle rencontra deux filles qui deviendront plus tard ses meilleurs amies : Lee Nao Mi et Lee Sun Mi, deux autres recalées qui étaient aussi ploucs et impopulaires qu’elles. Qui se ressemblent, s’assemblent. S’être fait rejetées plusieurs fois à cette fête avait été pour nos trois donzelles un choc telle qu’elles ont fait un pacte pour changer radicalement, devenir elles aussi des filles populaires, respectées et aimées. Pas si évident que ça, surtout pour Daeun mais au final, il se pourrait bien qu’elle soit devenue la pire des trois. Après un relooking total, un changement de comportement radical et une nouvelle attitude, Daeun commençait à devenir Danny.

«  Mais t’as quoi dans l’cerveau ? T’es vraiment stupide, ma parole. Dire que t’es censée être intelligente, pourquoi tu te fais passer pour une conne comme ça ? Dis ! » Danny leva les yeux au ciel, cela faisait la deuxième fois de la semaine qu’elle se faisait réprimander par son oncle A.K.A le doyen de la fac. «  Calme toi, tonton, c’est rien ! J’étais juste un peu … bourrée » « Un peu ? Mais Danny, t’as couru en sous-vêtements dans toute la fac, tu as uriné sur ma statut en m’insultant de « con facho » et toi et tes amies, vous avez déroulé 100 rouleaux de papier toilettes un peu partout. Et tu dis avoir été « un peu » bourrée ? Non ma fille, t’étais carrément défoncée ! Et ne pense pas que cette fois, tu vas t’en sortir ! » C’était le même discours à chaque fois et chaque fois, elle savait très bien qu’elle allait s’en sortir, il lui suffisait de faire référence à son passé. «  Mais, tonton. Tu sais, moi, je fais ça juste pour pouvoir m’intégrer. J’ai … j’ai… rappelle toi ce qu’on m’a fait subir. Tu crois que … que c’était facile, peut-être ? » Discours convaincant, suivie de larmes abondantes qui semblent sincères et l’affaire était dans la poche.

Danny est comme un scotch double face. D’un côté, elle est l’élève presque trop modèle, très intelligente et douée, qui ne manque pas de faire des remarques pertinences en cours. Ses notes sont toujours excellentes et certains se demandent même si elle ne couche pas avec ses profs pour réussir autant. Des haterz, rien de plus, elle n’est pas du genre à se salir de la sorte. Quand il s’agit des cours, elle est réglo. Evidemment, son avenir compte beaucoup pour elle et elle espère être la nouvelle Steve Jobs dans un futur proche. Contrairement à d’autres, elle n’est pas studieuse pour plaire à ses parents, ça, elle a arrêter de le faire il y a bien longtemps. Depuis le divorce de ses parents, son père qui était toujours absent est devenu quasi inexistant. Il ne l’appelle que lorsqu’il lit dans la presse les nouvelles de ses derniers déboires et il passe son temps à la réprimander.  C’est peut-être d’ailleurs pour cela qu’elle aime tant faire parler d’elle, c’est le seul moyen pour elle de communiquer avec son père (qu’elle appelle par son prénom pour bien lui faire comprendre à quel point il l’énerve). Quand à sa mère, elle a refait sa vie avec un autre homme, riche lui aussi pour ne pas changer et elle a aujourd’hui deux enfants avec lui. Même si elle fait toujours passer sa fille avant tout et l’aime énormément, Daeun sent qu’elle ne fait plus partie de sa vie. Et elle déteste ça. Raison de plus pour elle de se faire remarquer, de l’inquiéter juste pour qu’elle sente que sa mère veille la protéger.
Mais si Daeun aime autant faire la fête et s’amuser, c’est surtout pour rattraper le temps perdu et profiter de la vie. Elle refuse de redevenir la Daeun faible et asociable qu’elle était, du haut de ses louboutins, elle compte bien dominer la fac.