My heart is my biggest enemy sometimes, I love hard and it’s not always easy
• De la passion, c’est ce qu’il faut à Na Rae pour avancer. Dans tout ce qu’elle fait, il lui faut cette petite étincelle qui s’éveille en elle pour l’intéresser, la piquer de curiosité. Sans cela, elle se désintéresse très rapidement et ne survole que superficiellement ce qu’elle fait.  Cela devient même gênant car son côté paresseux arrive au galop et impossible de lui faire faire quoique ce soit.
Mais lorsqu’une chose lui plaît, Na Rae s’arme de persévérance et de volonté pour réussir ce qu’elle fait. Que ce soit ses études ou ses entraînements, Na Rae pousse les limites jusqu’à atteindre son objectif.
La jeune coréenne est une jeune femme protectrice mais possessive, non seulement envers les personnes qu’elle aime mais également les objets, vêtements, animaux de compagnie. Elle rechigne à partager et ce, depuis sa plus tendre enfance. Le partage, un peu c’est bien mais quand on a tout partagé pendant dix-huit années de sa vie, l’égoïsme ça semble plutôt jouissif.
Le pire ennemi de la demoiselle est l’ennui. C’est dans les moments d’ennui qu’elle devient téméraire et fait les choses les plus irréfléchies et souvent stupide se disant que peut-être, quelque chose d’intéressant se passera.

I just learned how to use my heart less
• Na Rae n’accorde pas facilement sa confiance, il lui faut du temps pour s’ouvrir aux autres et enfin parler d’elle-même. Son amitié ne semble pas aisée à acquérir, Na Rae se contentant d’aborder que des sujets superficiels avant de chercher de la profondeur mais une fois qu’elle accorde son amitié, Na Rae se révèle être une amie fidèle, même si cela ne semble pas tous les jours faciles, elle promet que ça tiendra.
Seulement, comme toute bonne chose qu’il est difficile d’obtenir, une fois perdue, elle ne reviendra pas et cela vaut pour Na Rae. Elle n’accepte pas les trahisons et piques de ce genre et une fois que ça arrive, la demoiselle ne pardonne pas et l’amitié et confiance ne sont plus d’actualités. Cela peut paraître radical mais pour Na Rae, l’amitié c’est précieux et elle s’en retrouve blessée.
La brunette ne l’avouera jamais d’elle-même mais lorsqu’elle est blessée, elle ne le dira pas, elle ne montrera pas ce qu’elle ressent. Elle préfère gérer ses problèmes seule plutôt que de demander de l’aide. C’est stupide mais c’est Na Rae. Elle n’aime pas pleurer ou demander de l’aide alors elle apparaît comme une personne forte mais soyons honnête, ce n’est qu’une façade. C’est son côté secret, son côté qui fait qu’elle ne révèlera que ce qu’elle veut sur elle-même, vous ne la verrez jamais raconter sa vie à la petite mamie à l’arrêt de bus.
Si elle n’aime pas parler d’elle-même, elle ne refuse pas pour autant à ce que les autres lui racontent la leur mais quand cela ne l’intéresse pas, Rae ne s’en cache pas, elle ne prêtera pas attention à ce qu’on lui dit, ou sera complètement indifférente, s’occupant s’occuper très rapidement d’autre chose.

ne croit pas en la religion ♮ rêve de devenir astro-physicienne ♮ le mot ‘famille’ n’a pas grande signification pour elle ♮ très sportive, elle pratique l’athlétisme à haut niveau ainsi que le taekwondo et le baseball ♮ a toujours refusé de voir ses parents ♮ est une débrouillarde ♮ a les pieds sur terre, la tête dans les étoiles ♮ a la manie de tapoter du pied quand elle est stressée ♮est un espoir de l'athlétisme coréen

Tu fixes le ciel bleu pétrole en imaginant les petits points blancs qui devraient s’y trouver mais que la lumière de la ville t’empêche de voir. Tu fermes les yeux, essayant d’imaginer ces étoiles invisibles.
Peut-être qu’il n’y avait pas un univers mais plusieurs et que dans l’un d’eux, tu ne serais pas née dans une prison où ta mère avait refusé de te regardé alors que toi, tu avais les yeux grands ouverts, avides de découvrir ce nouveau monde qui t’entourait. À peine née, que déjà on t’arrachait aux bras si rassurant de ta mère pour te placer dans les mains des services sociaux. Tu es vite partie en famille d’accueil jusqu’à tes cinq ans où on ne pouvait plus s’occuper de toi alors retour à la case départ. Petite, t’avais l’impression d’être une nomade, jamais au même endroit trop longtemps, tu ne savais pas où tu allais être le lendemain. Mais très vite, les aller-retours ont pesé et tu avais plus l’impression d’être un objet que personne ne voulait. Tu savais que tes amis du foyer, tu allais les revoir, t’avais l’impression d’avoir un ticket aller-retour impérissable sur ta vie et tout ce que tu voulais, c’était partir très loin. Alors tu t’es mise à courir, littéralement, tu courrais jusqu’à ce que tu tombes par terre et que tes poumons te brûlent et c’est vite devenu une part de toi-même. Ton professeur au collège t’as vite repéré et t’as aidé et depuis, tu cours, plus pour les mêmes raisons mais la motivation est restée la même. Tu avais l’impression qu’il n’y avait que ça de stable dans ta vie complètement bancale. Tes familles, tes amis, rien ne duraient, ils ne faisaient parti de ta vie que pour un court instant. Plus tu grandissais et plus tu en apprenais plus sur toi-même. Tu avais appris que tes parents étaient impliquaient dans des trafics de drogue, que le reste de ta famille les avait renié et que personne n’est venu te réclamer à ta naissance parce que tu étais le rejeton de deux bons à rien. Plus tu en apprenais sur tes origines et plus tu te démenais pour t’en défaire, pour te prouver que tu pouvais faire mieux et que rien de tout ça ne te définissais. Tu travaillais dur à l’école, tu travaillais dur sur la piste d’athlétisme et très vite, tu trouvais ta voie dans les études et tu intéressais de plus en plus de monde grâce à tes compétences athlétiques. Tu ne te laissais pas déstabiliser par les évènements impromptus que la vie aime te balancer en pleine gueule sans prévenir et te voilà à la fin du lycée parmi les meilleurs de ta promo.
Tu ouvrais les yeux à nouveau et soupiras. Peut-être que ta vie n’avait pas si mal fini après tout. Tu avais réussi à obtenir une bourse pour poursuivre tes études il y a maintenant deux ans et tu étais une étoile montante de l’athlétisme, peut-être que tu avais réussi à rendre à la vie la claque qu’elle t’avait donné à ta naissance
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