I CAN'T FEEL MY FACE WHEN I'M WITH YOU BUT I LOVE IT× Ton enfance n’a été qu’un chantier, entre chaos et bonheur, tu as jonglé entre ses deux sentiments durant plusieurs années. Tes parents ont divorcés alors que tu n’avais que cinq ans, ta mère avait un penchant pour les femelles comme disait ton paternel, lorsque la fin de leur union fut annoncée, tu as malheureusement dû vivre avec ton père. Sous des allures de dictature, tu as grandi jusqu’au début de ton adolescence sous les coups de ceinture et fourchette, en passant par les attouchements à répétition avant de finalement te déclaré auprès de ta mère, qui après une longue bataille face au juge des enfants, a réussie à retrouver ta garde. C’est dès lors tes onze ans que tu intégras le foyer familial que ta mère c’était construit après le divorce. Désormais en couple avec une femme, tu n’avais rien à redire sur la sexualité de ta mère, tu as donc accepté cela sans broncher ni avec trop de difficultés. Malgré quelques séquelles, tu as quand même su reprendre une vie normale, ainsi qu’une scolarité plutôt seine bien que mouvementé à son tour quelques années plus tard. Bon élève, tu as su attiré l’attention grâce à tes résultats bien plus qu’avantageux, cependant, tu n’en restais pas moins quelqu’un de modeste et tu as donc laissé passer divers compliments, avant de finalement prendre la grosse tête et te nommant par la suite « Roi Percy ». Petit à petit, tu as su prendre en assurance, prenant le dessus sur tes camarades, tu as pris le rôle d’un dictateur, persécuteur même auprès de ces derniers. Tu étais craint par beaucoup, à tel point que certains d’entre eux pouvaient te manger dans la main par simple peur d’avoir des représailles. C’est lors de cette même année que tu as découvert ton homosexualité. Les filles te courraient après, mais au diable les vagins, ce sont tous les mêmes, « allons cueillir un bouquet de coquelicot », eux sont tous différent à leurs manières, comme tu le disais si bien. Tu t’es donc laisser guidé jusqu’aux toilettes de l’établissement scolaire dans lequel tu étudiais, forçant l’un de tes camarades à te faire une fellation. Tu étais sans pitié, tout comme aujourd’hui d’ailleurs, cependant une douceur a pris part dans ta vie. Alors que tu n’avais que quinze ans, ta mère vint à t’annoncer la venue de ta jeune cousine au sein de cette famille. De nature froide et distante, tu as donc accueillis difficilement cette jeune fille, plutôt casse-cou, malgré toi. Ce n’est que l’année d’après que les choses ont réellement changés, t’attachant à cette jeune demoiselle au caractère explosif et tendre à la fois, tu l’as prise sous ton aile, apprenant alors à ce moment-là son orphelinat, comprenant ainsi la raison qui avait poussé ta mère à la prendre sous le même toit que toi. Les années passaient, la jeune fille portant le nom d’Ellie te suivait partout où il te prenait l’envie de déposer un pied. Te suivant pour tes études, pour les quatre cent coups, elle était toujours là. Ce n’est que lorsque tu as débuté ta carrière de mannequin, à l’âge de vingt-et-un ans, que tu as décidé d’en faire ta petite amie, elle qui n’était encore âgé que de seize ans à l’époque. Votre relation a été tenue secrète durant plusieurs années, deux plus précisément. L’inceste a toujours été mal vu, et ça quelques soit le pays, cependant, lorsque tu devais être en déplacement pour tes shootings, elle venait à te suivre et c’est de cette façon qu’elle t’a appartenue. A seize ans, elle perdait sa belle part d’innocence dans tes bras. Tu as été son premier amour et malgré tous les obstacles rencontrés durant votre relation, votre complicité n’a jamais été touchée. Après votre rupture, elle est restée la jeune femme sur qui tu devais veiller, la protéger, cependant, en agissant ainsi, c’est toi que tu n’as pas protégé. Tout en discrétion, tu as sombré dans les bras de l’être le plus démoniaque qu’il soit, Satan. Depuis des années, il était là, à t’observer et attendre le moment opportun pour t’emmener jusqu’à lui. A l’âge de vingt-trois ans, tu as finis par mettre les pieds dans un clan de la mafia. Meurtres, tortures, agressions, drogues, trafics. C’était devenu ton quotidien, secrètement du moins, ton métier fixe à cette époque-là c’était tatoueur, mais personnes ne savaient que ce n’était qu’une couverture pour ne pas attirer les soupçons.  Tu as finalement repris tes études, cela dit, ton statut de délinquant t’as suivit jusqu’à l’enceinte de l’établissement. Des « on dit » ont étés distribués de bouche en bouche, mais tu n’as jamais baissé les bras. Un an après ta rupture avec Ellie, tu as finalement su te remettre sur pied, sentimentalement parlant. Il était plus jeune, plus innocent, mais surtout, il incarnait tout d’un ange. C’était ta part de lumière, ton véritable amour, tu aurais pu crever pour lui et d’ailleurs, aujourd’hui encore, tu gardes une belle cicatrice au creux de ta main gauche, souvenir de son sauvetage. Tu l’as aimé comme jamais tu ne l’avais fait jusqu’à présent et au final, tout a fini par merder. La fin de votre couple est venue sans même que tu n’en prennes réellement conscience, tu as mal agis, mais tu as regretté que trop tard. Il n’était plus là, c’était finit. A ce moment-là, tu as jugé que plus rien n’avait d’importance, pas même ta vie. Tu as sombré, en pleine chute libre, la drogue a refait une partie intégrante de ta vie, l’alcool également, ainsi que le sexe, que tu pratiques sans cesse, espérant attraper l’une de ses bonnes vieilles maladies. Tu cherches la grande faucheuse, tu la provoque sans cesse, cependant on a fini par te punir, de deux façons. La première étant que tu as été retrouvé pour tous les crimes que tu as commis, tu as donc été arrêter, juger, puis incarcérer, laissant ainsi ta jeune cousine, livrée à elle-même. Le début de la fin sonnait à l’âge de vingt-quatre ans. Il y a quelques mois, alors que tu passais une simple visite médicale, on t’a diagnostiqué un cancer des testicules. Forcé de sortir de prison pour te faire soigner, tu as profité de cet évènement pour réclamer une réduction de peine, afin de compte, tu as finis par être libre après avoir reçu les divers soins pour le cancer. Cette maladie une fois terrassé, tu as pu retrouver la liberté, malgré la conditionnelle. Ton métier de tatoueur et mannequin désormais derrière toi, tu ne tatoue que chez toi, pour les proches, principalement. Ta mère t’aillant léguer sa boite lgtb portant le nom de BABYLON, tu es donc aujourd’hui gérant de l’établissement pendant que madame se dore la pilule sur une île. Suite à ce nouveau titre et cette nouvelle vie, tu as repris tes études, ainsi que tes vieilles habitudes. Drogues, alcool, sexe, mafia. Tout ça ne t’a jamais quitté. Alors que certains te croyais mort, ou encore en taule, tu refais ton comeback de façon explosive, dealant à même l’établissement, te baladant sans aucune crainte avec un couteau sur toi, tu n’as peur de rien ni personne. Ta vie n’a été que chaos et demain encore, elle le restera. Tu aimes provoquer la grande faucheuse, tu l’attends, patiemment.