cupid humans. × Un léger soupir, puis, un sentiment désagréable traversait l'esprit du jeune homme, caché, là, derrière ce simple buisson d'une manière peu convenable. Allait-il vraiment réussir à réaliser cette action sans le moindre problème ? Allait-il à nouveau devoir essuyer un échec sans qu'il ne puisse y faire quoi que ce soit ? Il n'avait aucunement le droit de doute de ses compétences en cet instant. Il était bel et bien trop tard pour lui, il ne pouvait en aucun cas se permettre de revenir en arrière. Le tout avait déjà été lancée et il était le point culminant face à la réussite de celle-ci. Au travers d'un court instant d'hésitation, il se osait penser à ses actions passées. Malheureusement pour lui, c'était le moment d'agir. Déterminé et quelque peu requinqué, il osait se redresser, l'air de rien. Frottant rapidement ses vêtements afin d'ôter les moindres résidus de poussières contre ceux-ci avant que son corps ne puisse heurter "naïvement" celui du jeune homme en question qui se trouvait, à présent, face à elle. le fruit du destin ? aucunement. Plutôt un calcul fortement analysé par un simple passage récurent au sein de cette ruelle, afin de rendre cette action possible et réalisable.


Qui suis-je ? Où vais-je ?


Un simple cahier préalablement ouvert immaculé de multiples écritures noirâtres se trouvaient face au jeune homme. Jeune homme qui paraissait bien songeur en cet instant présent. à la suite de chaque retour au sein de son appartement, il s'octroyait un travail personnel sur sa propre personne. Avait-il toujours fait les bons choix sur sa propre vie ? Hésitant. Il débutait ses écrits, une sorte de confession réfléchie sur ses actes passés. Non, il ne dénigrait pas son passé. Il se contentait simplement de faire abstraction de celui-ci, nuance.

Vingt-six ans. Vingt-six années que je me contente d'errer en ce monde sans réellement faire quelque chose de ma propre vie. Tout du moins, avant que je soit parvenu à entrer au sein de cette simple boutique. Je ne peux aucunement nier le fait qu'elle puisse m'apporter tout ce que j'avais désiré obtenir au travers de mon adolescence. Adolescence qui fut, en soit, des plus chaotiques. Je m'excuse encore, jours après jour, auprès de mes parents face à mon comportement immature. Favorisant, à l'évidence, un parcours des plus étranges, je me retrouvais plus souvent à l'extérieur au sein des ruelles et des postes de police qu'au sein de ma chambre, face à un cahier afin de réaliser des études approfondies. Impossible. Impensable. Jeux en tous genre et balades nocturnes était mon quotidien. l'ignorance et la naïveté en tout point. J'osais, parfois, me renier moi-même lorsque je daignais repenser à cela, mais à présent, je me contente d'en rire. Après tout, les "yankee's" ont toujours eu une forte popularité au pays du soleil levant. Alors, pourquoi pas en Corée du sud ? Je ne pouvais qu'en être fière, à l'époque. Ceci persistait d'ailleurs lorsque mes propres géniteurs osèrent me pousser à rejoindre cette école bondée des gamins tous plus friqués les uns que les autres. Après tout, ils pensaient bien faire. L'école ? Très peu pour moi. Et ce, malgré les quelconques élèves abordables au sein de la filière en informatique. Filière à laquelle j'avais osé assister à uniquement une quinzaine de cours avant de prendre la poudre d'escampette. Amusant, pour moi, mais bien moins pour mes géniteurs qui ne manquaient pas de laisser mes propres affaires sur le pas de la porte.

Ironie du sort ? Simple retour mortel du karma ? Je suppose que je l'avais amplement mérité. À dix-huit ans, j'avais bel et bien été jeté de ma propre maison en guise de réponse face à ces multiples actions démesurées.

Un énième soupir traversait la barrière des lippes du jeune homme. Observant ses écrits, il se rendit compte qu'il semblait s'être emballé sans avoir réellement pu faire quelque chose face à cela. Son esprit le dictait, le menait jusqu'à ces multiples confessions qui ne cessaient de noircir ces pages blanches immaculées.

Enfin. Bien heureusement pour moi, elle était là. Elle sera toujours là, je suppose.

Merci.

Vulgairement, cette page blanche trouva refuge au creux de sa main. Ayant pris soin d'arracher celle-ci avant qu'il ne puisse le jeter hors de sa portée, il se relevait d'un pas décidé jusqu'à la salle de bains. " yun jae, pitoyable, tu es bel et bien pitoyable. " ; frappant à de multiples reprises ses joues, celles-ci prirent une douce couleur rosée avant qu'une vague de fraîcheur ne puisse travers son échine. Son visage trouvant refuge sous le simple jet d'eau du lavabo, il souhaitait s'offrir un léger remontant. ou, simplement, animer son esprit d'une bien meilleure conscience afin de cesser ses déboires psychologiques.

c'est donc, suite à un énième passage que le jeune homme osait clore ces écrits d'un simple geste. Reposant ce simple cahier à sa place initiale, il ne souhaitait en aucun cas continuer cela, et ce, malgré ce qu'il pouvait bien lui rester sur le cœur. " Demain est un autre jour. " ; ceci étant dit, sa connexion lancée, il ne manquait pas de signifier son retour sur ce jeu de plateforme qu'il affectionnait tant afin de bloquer son esprit sur la seule et unique chose qui comptait en cet instant : détruire le meilleur de la guilde afin de prendre sa place.