NOM : Seok. PRÉNOM : Heun Bae. ÂGE : 27 ans en 12/15. ORIGINES : Coréenne. NATIONALITÉ : Coréenne. CLASSE SOCIALE : Aisée. ORIENTATION SEXUELLE : Bisexuel caché. Explication: Étant d'une famille de militaires, mâles misogynes oblige et très porté sur les boobs, il va certainement pas bousiller sa réputation chez les Seok, pour une histoire de cul. Il ne le montre pas, mais il est bel et bien bi. Tous les croient hétéro, et il se plait à entretenir cette image. CURSUS UNIVERSITAIRE : Il entame sa9ème et dernière année en Médecine, Double Spé Médecine Urgentiste et Toxicologie. Sachant qu'il a fait de sa 1ère à la 7e à Yonsei, puis la 8ème par correspondance dans un hopital militaire, pendant une année d'armée, pour compléter une thèse en cours et son cursus, pour enfin revenir ici pour sa 9 ème année à venir et boucler son cursus.  MÉTIER : Bosse à temps partiel comme interne aux urgences. Code du règlement : code ok ♥ TU VEUX T'INVESTIR? : si possible oui?

“ Rumour has it : ▷ ON DIT  ◁
Que son année à l'armée dans le médical lui a déglingué quelque chose et qu'il ne fait pas que recoudre des bobos + Que sa soeur est morte d'une overdose après avoir trop baisé (s'il trouve le mec qui raconte ça, il le bute) +Qu'il dort avec un énorme ours en peluche noir d'environ un mètre de long, et qu'il trouve carrément plus confortable qu'un oreiller + Que si on le réveille brutalement, on se mange un mur, et pas que le mur d'ailleurs, mais on va censurer cette partie n'est-ce pas?  + Qu'il devient super docile quand on lui présente de la bonne bouffe et qu'on le caresse dans le sens du poil + Qu'il est allergique au kiwi, aux bananes, et aux moules. On déconne pas, c'est pas une rumeur ça, testez pas, il gonfle! +Qu'il est très manuel mais le cérébral, si ça devient abstrait comme les maths, il préférerait finir avec sa bite et son couteau sur une ile au loin qu'il en serait carrément plus content.

“ Caractère : Attends. Attends, c'est lui qui va me recoudre là? Non non... Il va m'tuer oui. Vous voyez le mec là-bas, l'espèce de grand brute à la main grande comme ta figure? Qui calme le petit vieux aux urgences parce qu'il braille trop, rien qu'en le menaçant de son gros index? Et qui vient ensuite vous voir avec un gentil sourire, alors que t'as vu qu'il a presque tué le vieux sur place, si si , il te sourit. ouais en fait non, tu veux pas qu'il te recouse celui-là. Pas grave, tu garderas une putain de cicatrice, mais Hulk t'auras pas la cuisse! Quoi que Hulk est quand même moins canon, mais ... voilà! Il a l'air de pas déconner. Et tu vois son sourire disparaître et oh l'aiguille! oh le fil! oh le désinfectant! Oh sa mère que ça fait mal, tu l'avais dit il va te tuer. J'veux pas y alleeeeeer! Voilà comment on a tendance à voir Heunbae au premier coup. Clair qu'il a pas une carrure de crevette et que tu te rends compte qu'il faut pas le faire chier cent ans, peu importe le lieu, l'heure et la raison. Et pourtant, c'est un sacré bon en médecine, tout sauf violent, qui semble pris d'une mega évolution durant les soins, pour ensuite régresser dans la vie de tous les jours et redevenir le gros con rustre et renfermé qu'il est. Un problème avec ça? Il s'en fout. Il s'en fout un peu de tout en fait. C'est le mec qui ne se prend pas la tête. Tu l'emmerdes, il te toise et tu prends une claque ou bien il te pousse sans un regard, parce que t'es sur le chemin et qu'il a autre chose à faire qu'à écouter tes conneries. Qu'il y a plus important dans le monde que la tête de tes ongles, la couleur de la culotte de ta mère -quoi que. Oh oui le pervers, tiens vas y file ta maman-, ou si ton pote t'a volé ta nana. Il te dirait que c'est une garce au risque de te vexer et que t'as rien à regretter. Est-ce qu'il a peur de faire mal en étant franc ? Toutes les vérités sont bonnes à dire pour lui, même celles qui font mal. Il ne supporte pas les mensonges, et pourtant il sait très bien mentir ? La pitié ? Connait pas. La gentillesse plus que le minimum, tromper d'adresse. Ici, c'est du granit brut comme on dit, la pierre trouvée sur un chemin pourri mais qui ne se brisera jamais. Un coup, il tient, deux coups, il tient, trois coups ? T'es mort. Toujours bien réfléchir à ce qu'on fait avec lui, parce que même s'il parle peu, les actes sont eux bien présents. Que l'autre soit bavard ne pose pas de problème du moment que son cerveau est sous le seuil de saturation. Autrement, il se lève et se casse. Discrêt, calme, il a toujours été le mec à l'arrière qui s'enfile un gateau pendant que les autres se foutent sur la gueule, comme si c'était un divertissement. Pourquoi se fatiguer pour un problème qui n'est pas le sien ? Egoiste ? Absolument pas, vous seriez même surpris, mais comme il dit « moins tu fous les pieds dans la merde, moins t'auras à te laver. » Et franchement , il déteste être sali par les conneries des autres. Le mêler à vos problèmes à son insu ? Votre plus gros problème sera lui après ça. Des histoires de cœurs qui ne tiennent pas la route, on finit souvent par l'éjecter de la relation. Pas assez là, trop distant ; trop brutal, trop imprévisible... C'est pas le genre de mec romantique qui amène une nana au restaurant. Il lui faudrait même un mode d'emploi, il sait davantage se servir d'un scalpel ou d'un flingue que d'une capote ou de la galanterie. -oui capote et galanterie à coté, quoi, faut pas?-  Ses habitudes ? Clopes, café, alcool de temps à autre mais jamais à se ruiner la gueule, drogue idem. Il ne repousse pas le plaisir de la chair pour être poli, et c'est un insupportable adepte des défis. Brutal aussi si on le provoque ou qu'on le fout en rogne, il refuse l'autorité des autres, sauf des prof, de ses supérieurs ou de son père, et seulement si c'est légitime et logique, sinon, il ne se gène pas pour imposer son opinion. Faire pleurer quelqu'un ? Où est le problème ? Serieux, les chialeuses, les capricieuses, les nana qui se prennent pour Kill bill, les poufs et autres princesses, à part être bonne à … hum... ça l'énerve. Il choque ? Il aime peut-être ça. Ça le fait sourire, alors forcément quand on le connait et qu'on le voit arriver dans le couloir des urgences, on a juste envie de se casser en priant pour qu'il ne vous poursuive pas. Outre ça ? Bah il est cool non ?
Un peu de coté positif? C'est pas un monstre! Il aime la bonne bouffe, les cheveux (quoi?), l'eau.... un vrai poisson, et le silence (comme quand t'es mort ou juste avant?) celui ou le vent souffle et qu'on pense être seul au monde... (jusqu'à ce qu'un mec arrive en braillant comme un cochon et que cette paix absolue le quitte), les massages (oh purée...) , il sait faire des câlins (comme un bœuf, mais il sait et essaie si la situation est critique) , il a appris à frapper sans casser une porte si on lui répond pas. Il a appris aussi à se servir d'un téléphone portable, et à ne pas décrocher au lieu de justement décrocher et d'insulter la personne à qui il ne veut pas parler. On avait dit du positif? C'est pas positif ça?

“ Once upon a time : LISTEN

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Rangers aux pieds, son treillis toucha le pierre... L'effritant du bout de ses doigts déjà bien entamés par la vie, ses yeux sombres se plantèrent sur l'inscription. « Seok Euna Lei... 1991-2013. » Chaque famille avait son drame, son déboire ultime, ses larmes, sa torpeur inéluctable. Pour la sienne, c'était celle qui reposait là, partie à tout juste vingt deux ans... Le vide, le silence, plus aucun rire dans cette baraque où le père ne voulait plus remettre les pieds, une mère qui s'était rendu malade d'avoir perdu son trésor, et un grand frêre qui depuis ce jour s'était juré de retrouver l'enfoiré qui avait précipité son sang dans un bordel sans nom. C'est dingue ce qu'un petit bout de joie, un cœur, peut tenir dans les cieux tout un tas de personnes qui s'en foutent limite à ce moment là... et quand il disparaît... on se casse tous la gueule. On peut s'en foutre, c'est vrai, mais on se ment. C'est tellement plus facile. Heunbae avait essayer. Comme tout le monde. Le moment où on y croit pas, que les autorités doivent se tromper, puis le moment de la douleur, du choc, de la colère, de l'envie de meurtre, de la dénégation, toujours la dénégation. Cette salope qui vous colle aux bask avec un smile jusqu'aux orteils et son petit sous-entendu : j't'ai bien baisé toi l'incassable. Tu la sens la douleur ? » … Il a longtemps nié, persuadé que c'était pas sa sœur, allant jusqu'à insulter la police qu'il s'était planté sur son ADN, que c'était un putain de complot, et que cette fille qu'il avait vu à la morgue, était trop défigurée pour être reconnue. Qu'il n'avait aucune preuve... la vie est une catin endimanchée, tout le monde le sait. Tu vois une porte ouverte, elle se referme sur tes doigts. Tu viens avec une luciole, elle met une gobelet noir dessus. Et c'est terminé. Qu'est-ce que t'es con Heun... Bien sûr que c'était elle. Bien sûr que les flics ne s'étaient pas plantés. Et il le savait au fond de lui, il l'avait toujours su. Pas le temps de lui avoir dit pardon pour la dernière engueulade, pas le temps de lui dire que son dernier petit copain finalement il était pas si mal. Pas le temps de se poser pour la regarder dormir et lui dire qu'il l'aime cette petite rebelle... plus le temps... maintenant elle dort pour toujours. Il se frotte son crâne rasé et se relève... enfonçant ses mains dans ses poches. L'armée lui a au moins permis de ne tuer personne, mais maintenant qu'il est revenu sur le terrain civil, il n'a pas oublié. Maigre consolation inutile... Il n'oubliera jamais... A bientôt petite sœur... Il tourne les talons après être resté là trop longtemps. Dix minutes, vingt, quarante, peut-être une heure, il ne sait plus, et s'en fout. Il croise une petite vieille qui fait la moitié de sa taille et peut-être la moitié de son poids et se dit que bientôt, cette bonne femme là sera la voisine de sa sœurette. Deux, bientôt trois ans qu'elle n'est plus, elle et son maquillage exubérant qui rendait fou son frère, elle et ses jupes trop courtes, elle et ses cuites dont il venait la tirer après avoir bu plus qu'elle, à la différence que lui, il tient l'alcool. La vérité, c'est qu'aussi proche soit-on des autres, famille ou non, on ne peut pas contrôler ce qu'ils sont. Plus on essaie et plus ils font le contraire quand vous avez le dos tourné...et certains actes sont tellement durs à encaisser. La culpabilité... C'est un fait établi, l'humain est con, provocateur, se détruit et aime ça... puis il meurt. Il ne survit pas à sa propre connerie, une règle parmi tant d'autres. Darwin avait oublié cette règle dans l'évolution des espèces. Les singes sont moins cons, ils ne sautent pas des arbres s'il y a de l'eau dessous... ils tombent par accident tout au plus...

Euna Lei n'était pas tombée par accident... Elle voulait être forte, elle voulait être belle, elle voulait être connue, elle voulait être partout... elle a fini morte, laide, et oubliée de tous... nulle part. A quoi jouez-vous tous...? Vous n'êtes qu'un ramassis de cons de bipèdes que pensait constamment Heunbae, et puis il a arrêté de penser. Encore une chose inutile à faire, et on n'a qu'une vie. Certains sont nés pour subir, d'autres pour sauver, d'autres pour se battre, d'autres pour faire chier... et si certains avaient tout ça en même temps ? S'enfonçant lentement dans l'allée arrière du cimetière de Séoul, le futur médecin remonte le col de son cuir sur une joue abîmée d'un dernier accrochage, se calant une clope dans la bouche. Nicotine, son amante de l'angoisse. De la solitude. De l'amertume. Heun, c'est le mec qui te croise mais qui te considère à peine, pensant à autre chose, le regard froid et la parole courte. C'est celui qui a appris à fermer sa gueule depuis petit, à observer, à apprendre et à ne pas considérer autrui pour ce qu'il veut montrer mais plutôt pour ce qu'il cache. C'était ça où le paternel se montrait plus que réticent à la qualité de personnalité de son fils. Chez les Seok, l'erreur était proscrite. On apprenait, on respectait. Les règles, l'honneur, la droiture envers les aînés, et on ne prenait pas plus de plus place que l'on devait. Militaire de père en fils, des murs entiers de la propriété étaient recouverts d'exploits, de distinctions, d'histoire d'aïeuls, qui devaient faire la fierté d'un patrimoine familial sans borne. Un patrimoine qui commençait à décliner avec la modernité et ses vieux représentants qui tiraient la gueule, surtout depuis l'assassinat de la petit. Un assassinat... ? Qui sait. Au bout d'un an, d'autres enquêtes étaient visiblement plus urgentes et la môme était passé à la trappe. Heun Bae avait saturé et avait finalement cédé au paternel. Après un service militaire de six mois dans l'année de ses 21 ans, il y était retourné pendant un an. Ne pas réfléchir, se rendre plus fort, plus performant, respecter un quotidien strict et avancer. Voilà. Médecin dans son groupement, en plus du suivi de ses études par correspondance de cette huitième année où il entamait une thèse et un approfondissement en urgentiste... quoi de mieux que d'aller recoudre les mecs sur le terrain... Mais la Corée, c'est pas un pique nique en Guyane... Froide, grise, les traditions parfois infernales, des codes douteux, des pratiques tout autant moins qualifiables, Heun Bae en vit des saloperies bien cachées. Il vit les plus jeunes bizutés, des soldats prisonniers se faire exploser, et il devait les maintenir en vie. Qui a dit que la Corée respectait les droits de l'homme dans les tunnels obscurs de l'armée. Toute Nation a ses secrets, même les plus brillantes... Tout n'était pas obligé de se savoir... Ses yeux s'étaient fermés. Son cœur avec. L'humain était une belle saloperie... Un fléau, pire que la vie elle-même. Égoïste, infecte, cruel... C'était marqué à vie qu'il revint parmi les siens pour entamer une neuvième année en médecine, une année qui clôturerait son cursus et il serait pour de bon , médecin. Lui qui pensait fuir la réalité en y allant, l'avait pris en pleine gueule.


Et pourtant, il sort de ce cimetière, traînant son treillis noir, et ses crampons sur le trottoir foulé par monsieur tout le monde. Il était comme eux. Quand on le croise, on se dit juste que c'est un clopeur, qui a pas la gueule du mec qu'on fait chier. Certaines se disent : putain, il est canon. D'autres pensent que c'est le genre à taper sur sa mère ou sa sœur vu la tronche pas catholique qu'il se paie, d'autres hésitent à l'embaucher pour faire la sécurité. Certains pensent qu'il baise quand il veut vu son physique, d'autres qu'il baise pas assez vu son regard souvent vide. Certains hésitent à lui parler, alors que les putes ou les dealers, eux n'hésitent pas. Pourtant, c'est un mec comme les autres. Il rentre chez sa mère tous les soirs, une mère un peu épuisée par la vie, mais toujours souriante, même à après avoir perdu son petit trésor. Il lui ramène ses résultats exprès pour qu'elle se sente utile et fière du seul enfant qu'il lui reste et aurait voulu qu'il soit là pour sauver sa sœur. Ouais. Lui aussi. Il mange avec elle, comme tous les gosses, veillent sur elle comme tous les fils, se paient des fous rires sur le chat qui maravent le chien du voisin, et oublie même qu'on fout pas du blanc avec du rouge dans la machine à laver. Il ouvre la fenêtre pour fumer, dort à poil comme la plupart des mecs, boit pour oublier aussi ce qui n'est pas si rare, mais jamais quand il bosse le lendemain. C'est le mec qui ne loupe jamais ses examens, qui te file une clope et n'attends pas de merci. C'est celui qui te met une baffe quand t'as fait une connerie, mais s'il t'aime bien, il te demande quand même si ça va, vérifiant que ta tête à pas voler sur le trottoir d'en face. C'est aussi celui qui se souvient que son enfance, c'était pas super, mais qu'il y a carrément pire. Celui qui évite de trop croiser un père absent, un père qui a fait passer l'armée avant lui et qui a un grade qui fout la nausée. Au final, Heun Bae, c'est juste un mec à qui la vie a mis un peu trop de claque, mais qui ne semble s'affaisser sous aucun coup. C'est celui qui se marre d'une connerie stupide et qui mate les pornos autant que les matchs de baseball. Un quotidien classique, un étudiant promis à un avenir plus soft et peut-être à quelqu'un, mais ça aussi, il y pense pas. A chaque jour suffit sa peine, et les plaisirs les plus simples sont les meilleurs. Carpe diem.