NOM : Bang PRÉNOM : San ÂGE : 21 ans ORIGINES : chinoiseNATIONALITÉ : coréenne CLASSE SOCIALE : moyenneORIENTATION SEXUELLE : hétérosexuel CURSUS UNIVERSITAIRE : Beaux ArtsMÉTIER : vendeur dans un disquaire Code du règlement : baymax TU VEUX T'INVESTIR? : oui

“ Rumour has it : Il est doué pour dessiner des comics + il voue une passion au beurre de cacahuette + il est capable de mettre son poing dans sa bouche + il possède 4 tatouages, un dans le creux de la nuque du côté gauche, un au poignet gauche, un à l'avant bras droit et à l'aine + sous son tatouage au poignet gauche il cache ses cicatrices + il a la lèvre inférieure percée + il adore les pâtes au fromage + il dessine plus qu'il n'écrit en cours + il joue de la guitare + il joue du piano + il a un groupe de musique + il est chanteur + il est passionné de rock + son chien mange ses chaussettes + il a déjà volé un disque + il a fait une tentative de suicide + il ne regarde que des séries télés US + il est fan des marvel et DC Comics + il pense que Catwoman est la femme idéale

“ Caractère : Je suis têtu ! Pas la peine de le nier quand j'ai une idée en tête je ne l'ai pas ailleurs. Outre ce gros défaut, je reste quand même quelqu'un d'ouvert. Je suis peut-être borné mais pas con ! J'aime  discuter, partager de bons moments avec mes potes. Je ris beaucoup, je passe mon temps à raconter des blagues ou profiter de mes amis. Je ne suis pas proche de ma famille. Surement à cause de mon côté créatif et rêveur. Je suis le portrait craché de ma mère, ce qui déplait à mon propre père et rappelle de douloureux souvenir à mon frère. Je n'ai pas d'égo surdimensionné, je pense même que mon grand frère est meilleur que moi. Je n'ai acune prétention, si ce n'est que je me débrouille plutôt bien en musique et en dessin. Je suis passionné, je suis capable de rester des heures sur un croquis ou un accord si j'estime qu'il n'est pas à la hauteur de mes attentes. Je suis observateur et très imaginatif. Je suis quelqu'un d'attentif et de tranquille. Je ne me prends pas la tête et croque la vie à pleine dents !

“ Once upon a time :San ?! San, allez-y parlez nous de vous.

De moi ? Je jette un regard dans sa direction… son calepin sur les genoux, il porte sa main doucement à son menton avant de pencher la tête en avant. Peut-être tente-t-il de m’amadouer avec ses yeux bienveillants ? Je détourne le visage, avale ma salive en me laissant glisser sur ma chaise inconfortable.

Il veut que je parle de moi… comme tous les autres ici. Mais à quoi bon ? Je ne sais pas ce qu’ils attendent. Que me donneront-ils en récompense ? De la compassion ? de la force pour je ne sais quel combat qui ne m’attend pas ? j’aimerais leur dire que si je suis ici c’est parce que j’ai commis une erreur. Que j’ai dérapé, une simple tâche sur un tissu encore trop neuf. Mais comment leur faire comprendre ? Personne ne me croirait… ils se diraient « le pauvre, il minimise son geste parce-qu’il est complètement perdu. Aidons-le ! Nous serons là pour lui ».

Personne ne comprendrait pourquoi j’ai finis ici à cette réunion de « jeunes en détresse ». C’est vrai, j’ai une vie casi parfaite. Un père militaire, un peu trop sévère et réservé, un frère qui a suivis la même voie et qui me regarde toujours de cet air insolent. Je crois qu’il ne saisit pas pourquoi lui et moi faisons partis de la même famille. Si il voulait que je lui dise quelque chose, je lui dirais surement que je me pose la même question depuis quelques années déjà. Je ne suis pas malheureux, j’ai vécu dans un milieu stricte, certes, mais je n’ai jamais pleuré pour avoir ce que je voulais. Je ne suis pas un enfant pourri gâté non plus. Mon père engagé dans son boulot ne m’a surement pas accordé autant de temps qu’à mon grand frère, de dix ans mon ainé. Tous les deux se comprennent, savent ce que vit l’autre, les difficultés comme les bons moments. Je n’ai pas voulus suivre cette voie…

San ?! Tu fais de la musique, ton père m’a dit ? Parle nous en !

Si je joue de la musique ? Bien sur que j’en joue, mais je n’ai pas le fol espoir de me voir un jour devenir un chanteur hors pair. Mon rêve à moi ? Je n’en sais rien, la seule chose dont je suis certain c’est que mon père ne veut pas que je joue les guignol sur scène. « trouve toi un métier qui en vaut la peine » m’a-t-il dit avant de franchir la porte de la cuisine. Il n’aime pas quand je parle de ça, parce-que ça lui rappelle « elle ». Elle ? Je ne vous en ai pas parlé. Il s’agit de ma mère. Une femme.. une femme que je ne connais pas. J’avais cinq ans quand elle est partie de la maison avec un musicien. En réalité il s’agissait du guitariste qui l’accompagnait sur scène et avec qui elle enregistrait un morceau à ce moment là. Mon père déteste tout ce qui se rapporte de près ou de loin à cette mystérieuse étrangère. Alors évidement, jouer de la musique comme elle le faisait, c’était surement le pire des scénarios qu’il pouvait imaginer pour moi.

Pas la peine de me plaindre, hormis le fait qu’il n’aime pas ça et que je ne pourrais jamais en faire mon métier, il ne m’a jamais interdit de vivre mon « hobby » comme il le disait si bien. Je ne suis pas triste, c’est normal non ? Chaque enfant doit obéir à ses parents, alors pourquoi pas moi ? Il a comprit que je ne suivrais jamais ses pas, je ne suis pas comme mon frère et certainement pas comme lui.

L’université est dans trois ans… je ne pourrais pas m’inscrire dans une école de musique comme j’en aurais voulus, mais j’aurais le droit aux Beaux Arts. C’est déjà ça, n’est ce pas ? Oh, il n’était pas heureux non plus, mais « c’est toujours mieux que rien ». Voilà ses mots exacts quand j’ai émis l’idée de suivre mes études. Alors quoi ? Pourquoi est-ce que j’ai fais ça ? Pourquoi je me suis senti si soudainement perdu au point de sentir cette lame fraîche sur ma peau encore vierge ? Je n’en sais rien… un dérapage, comme je l’ai dis. Un geste idiot que n’importe quel adolescent aurait fait… Mon psychologue dit que ça vient de ma mère. Que tout est sa faute, que son absence me pèse et que je suis incapable de l’avouer. Est-ce que c’est vrai ? Franchement.. je ne pense pas… Ce n’est rien, une erreur. Depuis ce jour, je me sens toujours bien, enfin sauf quand je me retrouve ici face à ces gens que je ne connais pas et que je devrais cotoyer jusqu’à durée indéterminée. Jusqu’à ce qu’on me juge apte à revenir dans la « réalité ».

Mais j’ai les pieds bien encré sur terre… Peut-être finiront-ils par comprendre que je ne suis qu’un ado comme les autres. J’ai essayé de nouvelles choses… qui n’a jamais fait aucune bêtise dans sa vie ? Je n’ai rien à dire… Je me redresse, lève les yeux vers ce psy que je déteste et balance avec une franchise déconcertante :

« Et si on parlait de Jun Ah qui a balancé sa boisson hyper protéinée dans les toilettes ce matin ? »