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park hyun ki - tell the world i'll survive
Invité
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park hyun ki - tell the world i'll survive | Jeu 1 Oct - 17:25 Citer EditerSupprimer Park Hyun Ki
algophobia_
this is the price of war and we've paid with time.
#ATTENTIF | #ANXIEUX | #CRÉATIF | #RÉSERVÉ | #FRANC |
#STUDIEUX | #ÉMOTIF | #ORGANISÉ | #DÉFAITISTE | #PRUDENT |
NOM : park. PRÉNOM : hyun ki. "force de vie" à ce qu'il paraît...lui ça le fait bien rire. ÂGE : 23 ans. ORIGINES : la corée du sud uniquement. NATIONALITÉ : sud-coréen. CLASSE SOCIALE : ni aisé ni pauvre, il a toujours fait partie de cette classe dite "moyenne". aujourd'hui il aide ses parents financièrement dès qu'il en a l'occasion car il a toujours été très proche d'eux. ORIENTATION SEXUELLE : ça fait un moment qu'il ne s'est plus posé la question. CURSUS UNIVERSITAIRE : arts plastiques quatrième année (M1). MÉTIER : il lui arrive de faire des ménages (au moins il peut nettoyer et garder ses gants sans que ça pose de problèmes et tout en gagnant de l'argent). Code du règlement : baymax toujours ? TU VEUX T'INVESTIR? : mon âme etmoncorps appartient aux panthères, graou !
“ Rumour has it : il serait mysophobe (vrai ; il est même extrêmement mysophobe. malade, sa vie est complètement gangrenée par sa phobie des bactéries en tout genre. il désinfecte toujours tout ce qu'il est amené à toucher, dès que possible. il se lave les mains à outrance, sans tenir compte des irritations et des blessures qui se multiplient. un véritable maniaque pathologique qui pourtant se persuade qu'il va très bien). + il s'immergerait dans ses cours pour avoir à interagir le moins possible avec le monde extérieur (vrai ; s'il est devenu aussi studieux c'est avant tout pour ne pas avoir à se mêler aux autres. en travaillant le plus possible, il ne s'expose ni au jugement des autres ni à leurs tentatives maladroites pour paraître avenants et sympathiques. il est tout simplement mal à l'aise en société et préfère de loin étudier pour éviter ce malaise). + sa maladie l'empêcherait de sortir avec quelqu'un (vrai ; il a déjà du mal à se faire des amis et à nouer une complicité avec quelqu'un, alors un contact aussi intime...avant que son obsession ne se déclenche vraiment il a eu deux/trois relations. mais aujourd'hui plus rien. il a peur d'être jugé d'une part, et d'autres blocages viennent s'ajouter à cette situation déjà compliquée). + il porterait des gants en permanence (vrai et faux ; il porte bien des gants tout le long de la journée mais il les enlève pour se coucher. ses gants lui permettent de se « préserver » des microbes du quotidien mais aussi de dissimuler les blessures dues à ses lavages de mains trop fréquents). + la seule chose qu'il arriverait à toucher naturellement est un crayon lorsqu'il s'agit de dessiner (faux ; lorsqu'il porte ses gants il arrive à toucher les objets du quotidien sans que ce ne soit trop invivable, même s'il demeure anxieux lorsqu'il le fait). + sa plus grande angoisse est d'être touché (vrai ; il est effrayé par le toucher encore plus que par tout le reste et le moindre contact le plonge facilement dans une crise de panique. par ailleurs il lui arrive d'être mal à l'aise rien que lorsqu'on le frôle. pour lui c'est le moment ou les microbes sont le plus facilement transmissibles). + il rêverait de devenir artiste (faux ; ce n'est pas vraiment son rêve même s'il aime dessiner depuis toujours et qu'il est plutôt épanoui dans ses études en arts plastiques). + il adorerait les hôpitaux car ce sont des endroits que l'on garde toujours propres et assainis (faux ; depuis qu'il s'y est souvent rendu alors que sa mère était en longue convalescence il n'a plus vraiment envie de remettre les pieds dans un hôpital. c'est un lieu aussi anxiogène que tabou pour lui).
“ Rumour has it : il serait mysophobe (vrai ; il est même extrêmement mysophobe. malade, sa vie est complètement gangrenée par sa phobie des bactéries en tout genre. il désinfecte toujours tout ce qu'il est amené à toucher, dès que possible. il se lave les mains à outrance, sans tenir compte des irritations et des blessures qui se multiplient. un véritable maniaque pathologique qui pourtant se persuade qu'il va très bien). + il s'immergerait dans ses cours pour avoir à interagir le moins possible avec le monde extérieur (vrai ; s'il est devenu aussi studieux c'est avant tout pour ne pas avoir à se mêler aux autres. en travaillant le plus possible, il ne s'expose ni au jugement des autres ni à leurs tentatives maladroites pour paraître avenants et sympathiques. il est tout simplement mal à l'aise en société et préfère de loin étudier pour éviter ce malaise). + sa maladie l'empêcherait de sortir avec quelqu'un (vrai ; il a déjà du mal à se faire des amis et à nouer une complicité avec quelqu'un, alors un contact aussi intime...avant que son obsession ne se déclenche vraiment il a eu deux/trois relations. mais aujourd'hui plus rien. il a peur d'être jugé d'une part, et d'autres blocages viennent s'ajouter à cette situation déjà compliquée). + il porterait des gants en permanence (vrai et faux ; il porte bien des gants tout le long de la journée mais il les enlève pour se coucher. ses gants lui permettent de se « préserver » des microbes du quotidien mais aussi de dissimuler les blessures dues à ses lavages de mains trop fréquents). + la seule chose qu'il arriverait à toucher naturellement est un crayon lorsqu'il s'agit de dessiner (faux ; lorsqu'il porte ses gants il arrive à toucher les objets du quotidien sans que ce ne soit trop invivable, même s'il demeure anxieux lorsqu'il le fait). + sa plus grande angoisse est d'être touché (vrai ; il est effrayé par le toucher encore plus que par tout le reste et le moindre contact le plonge facilement dans une crise de panique. par ailleurs il lui arrive d'être mal à l'aise rien que lorsqu'on le frôle. pour lui c'est le moment ou les microbes sont le plus facilement transmissibles). + il rêverait de devenir artiste (faux ; ce n'est pas vraiment son rêve même s'il aime dessiner depuis toujours et qu'il est plutôt épanoui dans ses études en arts plastiques). + il adorerait les hôpitaux car ce sont des endroits que l'on garde toujours propres et assainis (faux ; depuis qu'il s'y est souvent rendu alors que sa mère était en longue convalescence il n'a plus vraiment envie de remettre les pieds dans un hôpital. c'est un lieu aussi anxiogène que tabou pour lui).
“ Caractère : Qu'on se le dise Hyunki est quelqu'un de résolument attentif. Même s'il n'est pas l'être le plus à l'aise socialement parlant, il ne laisse quand-même jamais tomber les personnes qu'il apprécie quand elles ont besoin d'aide ou simplement qu'on les écoute. Puis c'est toujours bien plus facile de se concentrer sur les problèmes des autres que sur les siens. C'est une manière, que l'on veut constructive, d'échapper à la réalité pour un court laps de temps. Si les autres vont bien alors ça ne peut qu'aller aussi n'est-ce pas ? C'est en tout cas la manière dont le jeune homme s'oblige à penser. Même si ça n’apaise en rien son tempérament anxieux. Rassurer les autres sans pourtant parvenir à se rassurer soi-même n'a rien d'une solution. Les crises de panique se multiplient, se rajoutant à la simple peur de vivre car le monde paraît dangereux. L'angoisse ne s'arrête jamais de pourchasser Hyunki et les trois quarts du temps il se laisse dévorer par elle, impuissant. Cet aspect de sa personnalité l'a conduit à se renfermer énormément sur lui-même depuis l'adolescence. Il intériorise ses émotions un maximum. Il est très réservé. Mais il ne s'en plaint même pas car tout ça lui semble logique. Qui voudrait connaître la vie et les déboires du gars bizarre là-bas dans le coin ? Personne. Donc aucun besoin d'en parler. Ce serait plus inutile qu'autre chose. Certes c'est une vision très défaitiste de la vie, mais c'est comme ça qu'évolue l'étudiant. Il est perdu quelque-part entre la fatalité presque noire dont il fait preuve et la prudence avec laquelle il s'astreint à vivre. Rien de bien gai. Les seuls moments durant lesquels il s'échappe vraiment sont ceux liés aux cours. Étudiant en arts plastiques, il a choisi cette voie par réel attrait pour ce qu'elle propose. Un esprit créatif dans un cerveau « malade ». Pourtant c'est cette créativité qui bien souvent le pousse à ne pas tout envoyer bouler, à avancer. Il se raccroche à elle et aux études pour ne pas se sentir encore plus en marge de la société ou sombrer totalement. Studieux et organisé, travailler lui permet de canaliser du mieux qu'il peut sa trop forte émotivité. Mieux vaut plancher sur un potentiel avenir que de passer sa vie à pleurer n'est-ce pas ? Même si il faut croire que les larmes et l'amertume font partie du package dont il a hérité. Il se sent faible mais cette existence à fleur de peau il ne l'a pas choisi et il se sent incapable de s'en débarrasser. Son émotivité est l'un des trucs le plus authentique qui lui reste. Un aspect de lui qui existe depuis toujours. Tout comme sa franchise. Que ce soit lorsqu'il parle de lui ou des autres, il n’aseptise pas sa pensée et ne mâche pas ses mots. De toute façon qu'aurait-il à perdre ? Pas grand-chose. Il se dit qu'il lui reste au moins ça de libre-arbitre quand il y a tant d'autres choses sur lesquelles il n'a aucun contrôle.
“ Once upon a time :
I – THE KID THAT HAS GROWN UP SURROUNDED BY SICKNESS
Aujourd'hui je me rends à l'hôpital, encore. C'est déjà la troisième fois cette semaine. Oh pas d'inquiétude, ce n'est pas pour moi. C'est ma mère qui reçoit actuellement divers soins et traitements à l'hôpital. Quel connard ce cancer. Les médecins disent qu'elle pourrait s'en sortir comme y rester. C'est ce que papa m'a répété. Moi je ne saisis pas très bien ce que ça veut dire. Tout ça c'est du langage de grands et moi je n'ai que dix ans. Trop jeune pour essayer de donner du sens aux choses quand je sais qu'elle sont tristes. De toute manière on m'a vite fait comprendre que je suis impuissant face à cette situation. Seul l'hôpital peut aider maman tandis que moi je dois me contenter d'attendre patiemment. Tout ce que je peux faire pour elle se résume à lui rendre fréquemment visite et à lui communiquer tout mon amour. Moi je veux bien mais je me demande combien de temps encore ça va durer. Je veux juste que tout s'améliore, qu'elle sorte enfin de ce maudit lit aux draps immaculés pour rentrer à la maison avec nous. Mais rien de tout ça n'a l'air sur le point d'arriver. Ça fait déjà deux mois que maman ne quitte plus le bâtiment que pour de brèves promenades dans le parc. Ils disent qu'ils peuvent encore la sauver mais qu'elle doit rester en observation continue malgré tout. Est-ce que ça veut dire que sa vie ne tient qu'à un fil ? Je ne sais pas exactement ce que ça signifie mais j'ai déjà entendu cette expression quelque-part. Je crois que c'était à la télé et que la dame du journal télévisé parlait de quelqu'un de malade. Un peu comme maman. Je crois bien que la vie qui tient qu'à un fil c'est quand tout peut basculer d'une seconde à l'autre. Quand tout peut se mettre à aller très mal. Alors ça ne doit pas être complètement ça parce que papa lui me dit de ne pas perdre espoir. Mais ça aussi c'est très abstrait pour moi. Tout ce que je veux c'est que maman me prenne de nouveau dans ses bras et retrouve le sourire. J'en ai marre de son teint couleur craie et de ces cernes gigantesques qui lui mangent presque tout le visage. Même ses yeux ont perdu l'éclat que j'aime tant...Je soupire et me saisis fébrilement de la main de papa. Je n'aime jamais ce moment ou nous devons entrer dans l'hôpital. Celui ou nous croisons tous ces gens en blouse blanche ainsi que des malades. Ça me rappelle que l'endroit dans lequel on est n'est pas gai du tout. C'est la triste réalité qui me frappe de plein fouet encore et encore. Et à ce constat succède l'angoisse. Oui j'ai peur pour maman, même si je n'en parle pas, même si je ne comprends pas toujours tout. Évidemment que je sais que les choses ne vont pas aussi bien que ce que papa voudrait me faire croire avec son sourire éclatant. Je suis jeune mais pas ignorant. Je serre encore plus fort sa main avec la mienne qui paraît si petite entre ses grands doigts. Ça sent fort le désinfectant. Tellement fort. Partout. Ces relents de propreté, que l'on devine bien trop extrême pour être naturelle, inondent nos sens à chaque tournant. Je n'arrive même pas à savoir si j'aime ce parfum ou pas. Le désinfectant je l'associe aux microbes. Et pourtant il est ce qui nous en préserve. J'en ai tellement marre de cet endroit bizarre. Moi tout ce que je veux c'est voir maman. Lui sourire, tenter de la rassurer. Avec ces mots d'enfant et ces gestes maladroits qui me caractérisent. Je crois que ça fait partie de ces choses qui la rattachent à la réalité. C'est par la simplicité et la candeur de mon soutien que je lui donne envie de continuer à se battre. Puis à ça s'ajoute l'amour de papa, bien évidemment. Nous passons à côté d'une femme assise sur un brancard. Elle tremble un peu et son regard est fiévreux. Une quinte de toux la secoue violemment et elle porte instinctivement ses mains à sa bouche. Quand elle les éloigne l'horreur a totalement envahi ses prunelles claires. Elles sont couvertes de sang. L'infirmière qui jusque-là poussait diligemment le brancard vient se poster face à elle pour l'aider à se calmer et à reprendre une respiration normale. Aussi normale que peut l'être celle d'une femme d'âge mur en phase terminale d'un cancer des poumons. Puis elle lui essuie la bouche et s'empare d'un produit incolore pour lui désinfecter les mains. Le sacro-saint désinfectant, encore. A croire que l'utiliser permet d'effacer, même si juste pour un instant, l'oppressante menace de la maladie. Mes yeux quittent enfin la femme qui s'éloigne en roulant pour se poser sur une porte blanche. Tout en haut à gauche une plaque avec le numéro de chambre. Un peu plus-bas un papier accroché sur lequel se trouve griffonné le nom de ma mère. Encore une après-midi noyé dans la maladie. L'intensification de cette plongée dans ce monde obscur.
II – YOU'RE SO DAMN WEIRD
Je ne peux pas faire ça. Je n'y arrive tout simplement pas. Je sais bien que pour les gens « normaux » il ne s'agit que d'une simple boule de bowling, mais pour moi c'est un nid à bactéries absolument répugnant. Il est hors de question que je pose ma main là-dessus et encore plus que je mette mes doigts dans ces trous qui ont du en accueillir des milliers d'autres avant moi. Ça me fait trop peur. C'est tout simplement hors de question. Je vais me contenter de les regarder jouer en applaudissant de temps à autre pour faire semblant de m'intéresser à la partie en cours et de ne pas être dégoûté de ne pas pouvoir y participer à cause de ce putain de blocage psychologique. Quelle idée de toute manière d'accepter une sortie comme le bowling...Mais je voulais juste me fondre dans la masse pour une fois. Je voulais sortir avec mes amis, les derniers rares qu'il me reste et qui supportent mon inconstance ainsi que mon intolérance microbienne quasi totale. Je ne sais pas comment ils font pour rester proches de moi. Puis ils s'obstinent à me répéter que ça va passer, que de toute façon ce n'est qu'une phase, que je n'étais pas comme ça avant alors il n'y a aucune raison que ça dure. Mais moi j'ai beaucoup de mal à y croire. Tout ça m'est tombé dessus presque du jour au lendemain mais je crois que désormais c'est plutôt bien ancré en moi. Je crois même que plus le temps passe et plus ça a tendance à prendre de l'ampleur. Avant je pouvais boire un verre de soda avec mes amis au bowling même si je ne jouais pas. Mais depuis tout à l'heure je fixe obstinément celui-que la serveuse m'a apporté il y a environ une demie heure. Je suis persuadé de voir l'emprunte de ses doigts sur le transparent du verre. Et je ne peux pas m'empêcher de me dire qu'il y a forcément des bactéries qui sont en train de se propager partout ou elle l'a touché. Alors je ne bois pas. Je ne suis pas cinglé vous savez. Je ne m'attendais à rien de tout ça. Mais comme je le disais ça m'est tombé dessus sans que je ne puisse rien faire. Résurgence de tout ce temps passé auprès de ma mère à l'hôpital dans une atmosphère si propre et si viciée à la fois. Même si elle s'en est finalement sortie indemne, faut croire que psychologiquement ce n'est pas le cas pour moi. Je ne me souviens plus vraiment de quand ma tolérance aux microbes s'est considérablement dégradée mais je crois que c'est suite à mon séjour à l'hôpital de l'année dernière. Ouais, ça fait près d'un an que je suis comme ça maintenant. Triste constat...Ce jour là j'ai été admis à l'hôpital suite à une chute de skate. Je m'en suis sorti avec une côte brisée mais je suis resté deux jours en observation. Il faut croire que deux jours ont été suffisant pour que les fantômes du passé viennent me hanter et déclenchent progressivement ce truc en moi. Tout a pris un sens nouveau. Le désinfectant, le lavage des mains, les objets du quotidien sur lesquels on ne voit rien « en réalité » mais qui depuis me paraissent tous infectés par pleins de trucs divers et variés. Je crois bien que je suis malade. Mon médecin traitant a appelé ça la « mysophobie » lorsque j'ai osé lui en parler pour la première fois. Il m'a aussi dit que dans mon cas c'était une sorte de choc post-traumatique à retardement, et que ça passerait sûrement. Sauf que ça fait quatre mois qu'il m'a dit ça et les choses ne font qu'empirer. Je me retrouve à être cet ado' de quinze ans socialement bizarre parce que dans l'angoisse de tout toucher. Sans compter l'angoisse extrême que m'inspirer le toucher ou l'effleurement venant des autres. Tout à l'heure une amie a voulu me donner le menu des boissons. Non seulement je n'ai pas réussi à le prendre en mains mais ses doigts ont frôlé ma paume, provoquant en moi une sensation se rapprochant presque de la douleur physique. Je crois que plus cause perdue que moi tu meurs. Je me suis quand-même forcé à commander une boisson, de tête, un truc que j'aime. Mais comme je disais je n'y ai pas touché. Je soupire et applaudis suite au strike que vient de réussir mon pote. Sortez-moi de là. Tout ça est tellement étrange.
III – TRYNG TO LIVE THAT DIFFICULT LIFE
Je ferme le robinet pour le quatrième fois depuis un quart d'heure. Je soupire tandis que ma main ne quitte pas le bouton. J'hésite encore à le rallumer. Une dernière fois. Je me dis toujours que c'est la dernière fois. Pourtant à chaque fois que j'entreprends de me laver les mains j'ai l'impression que ça dure un million d'années. Enfin je pense tout simplement que c'est le cas. Je ne suis jamais satisfait. Même après le passage du jet à plusieurs reprises j'ai toujours l'impression d'être sale. Comme si je pouvais visualiser la crasse et les microbes grouillant sur mes mains. Ces mains blessées par tant de lavages. J'ai l'impression que les bactéries les recouvrent entièrement. Puis je sens arriver la crise d'angoisse accompagnée de la respiration qui s'accélère et de petits picotements qui parcourent tout mon corps. C'est ce qui me pousse à rouvrir le robinet encore et encore jusqu'à l'épuisement mental. Ou en tout cas jusqu'à ce que je sois presque satisfait, car il n'y a que presque. Totalement n'existe pas, ou plus, lorsqu'on est comme moi. Je me mords les lèvres pour m'empêcher de pleurer. Je contiens mes larmes. Des larmes d'exhaustion mais aussi d'angoisse et de dégoût de moi-même. Des larmes de douleur physique également, bien qu'elles soient complètement insensées. Comprenez, je sais bien que tout ça se joue dans ma tête mais je ne peux rien faire pour l'empêcher. C'est plus fort que moi. A l'arrivée mon trouble est toujours le vainqueur. Je lutte pour ne pas actionner le bouton une fois encore et enfile doucement mes gants posés sur une serviette (désinfectée au préalable) au bord de l'évier. Oui, des gants. J'en porte quasiment tout le temps. Sauf pour dormir évidemment. Et encore, parfois lorsque j'angoisse trop le soir j'hésite à les garder. Je sais que c'est le comble de la bizarrerie mais c'est la seule alternative que j'ai trouvé pour ne pas passer ma vie enfermé loin du monde a ressasser mes idées noires. Quand je porte mes gants j'arrive plus ou moins à faire les quelques actions typiques que la vie d'étudiant me demande d'accomplir comme tenir un stylo, porter un plateau repas ou ouvrir une porte. Ça n'est pas moins irritant juste plus...supportable. Je ne sais même pas comment je tiens, sincèrement. Ça fait plus de trois ans maintenant que je me perds dans les cours pour oublier cette connerie de truc qui me ronge. Je suppose que ça marche bien sur le plan scolaire. Par contre du côté de tout le reste c'est pas vraiment la joie. Bon, disons qu'au moins j'ai essayé de faire un effort en intégrant une fraternité il y a quelques temps. J'ai essayé de faire un effort parce que j'ai conscience que mon état ne fera que s'aggraver si je ne m'assure pas de me socialiser un minimum pour ne pas perdre la tête. Mais ça ne veut pas forcément dire que j'y arrive bien.
Je termine d'ajuster mes gants et m'empare de mon sac de cours. Je me sens comme un monstre bizarre et couvert de saleté en tout genre. Allez, une journée de plus.
I – THE KID THAT HAS GROWN UP SURROUNDED BY SICKNESS
Aujourd'hui je me rends à l'hôpital, encore. C'est déjà la troisième fois cette semaine. Oh pas d'inquiétude, ce n'est pas pour moi. C'est ma mère qui reçoit actuellement divers soins et traitements à l'hôpital. Quel connard ce cancer. Les médecins disent qu'elle pourrait s'en sortir comme y rester. C'est ce que papa m'a répété. Moi je ne saisis pas très bien ce que ça veut dire. Tout ça c'est du langage de grands et moi je n'ai que dix ans. Trop jeune pour essayer de donner du sens aux choses quand je sais qu'elle sont tristes. De toute manière on m'a vite fait comprendre que je suis impuissant face à cette situation. Seul l'hôpital peut aider maman tandis que moi je dois me contenter d'attendre patiemment. Tout ce que je peux faire pour elle se résume à lui rendre fréquemment visite et à lui communiquer tout mon amour. Moi je veux bien mais je me demande combien de temps encore ça va durer. Je veux juste que tout s'améliore, qu'elle sorte enfin de ce maudit lit aux draps immaculés pour rentrer à la maison avec nous. Mais rien de tout ça n'a l'air sur le point d'arriver. Ça fait déjà deux mois que maman ne quitte plus le bâtiment que pour de brèves promenades dans le parc. Ils disent qu'ils peuvent encore la sauver mais qu'elle doit rester en observation continue malgré tout. Est-ce que ça veut dire que sa vie ne tient qu'à un fil ? Je ne sais pas exactement ce que ça signifie mais j'ai déjà entendu cette expression quelque-part. Je crois que c'était à la télé et que la dame du journal télévisé parlait de quelqu'un de malade. Un peu comme maman. Je crois bien que la vie qui tient qu'à un fil c'est quand tout peut basculer d'une seconde à l'autre. Quand tout peut se mettre à aller très mal. Alors ça ne doit pas être complètement ça parce que papa lui me dit de ne pas perdre espoir. Mais ça aussi c'est très abstrait pour moi. Tout ce que je veux c'est que maman me prenne de nouveau dans ses bras et retrouve le sourire. J'en ai marre de son teint couleur craie et de ces cernes gigantesques qui lui mangent presque tout le visage. Même ses yeux ont perdu l'éclat que j'aime tant...Je soupire et me saisis fébrilement de la main de papa. Je n'aime jamais ce moment ou nous devons entrer dans l'hôpital. Celui ou nous croisons tous ces gens en blouse blanche ainsi que des malades. Ça me rappelle que l'endroit dans lequel on est n'est pas gai du tout. C'est la triste réalité qui me frappe de plein fouet encore et encore. Et à ce constat succède l'angoisse. Oui j'ai peur pour maman, même si je n'en parle pas, même si je ne comprends pas toujours tout. Évidemment que je sais que les choses ne vont pas aussi bien que ce que papa voudrait me faire croire avec son sourire éclatant. Je suis jeune mais pas ignorant. Je serre encore plus fort sa main avec la mienne qui paraît si petite entre ses grands doigts. Ça sent fort le désinfectant. Tellement fort. Partout. Ces relents de propreté, que l'on devine bien trop extrême pour être naturelle, inondent nos sens à chaque tournant. Je n'arrive même pas à savoir si j'aime ce parfum ou pas. Le désinfectant je l'associe aux microbes. Et pourtant il est ce qui nous en préserve. J'en ai tellement marre de cet endroit bizarre. Moi tout ce que je veux c'est voir maman. Lui sourire, tenter de la rassurer. Avec ces mots d'enfant et ces gestes maladroits qui me caractérisent. Je crois que ça fait partie de ces choses qui la rattachent à la réalité. C'est par la simplicité et la candeur de mon soutien que je lui donne envie de continuer à se battre. Puis à ça s'ajoute l'amour de papa, bien évidemment. Nous passons à côté d'une femme assise sur un brancard. Elle tremble un peu et son regard est fiévreux. Une quinte de toux la secoue violemment et elle porte instinctivement ses mains à sa bouche. Quand elle les éloigne l'horreur a totalement envahi ses prunelles claires. Elles sont couvertes de sang. L'infirmière qui jusque-là poussait diligemment le brancard vient se poster face à elle pour l'aider à se calmer et à reprendre une respiration normale. Aussi normale que peut l'être celle d'une femme d'âge mur en phase terminale d'un cancer des poumons. Puis elle lui essuie la bouche et s'empare d'un produit incolore pour lui désinfecter les mains. Le sacro-saint désinfectant, encore. A croire que l'utiliser permet d'effacer, même si juste pour un instant, l'oppressante menace de la maladie. Mes yeux quittent enfin la femme qui s'éloigne en roulant pour se poser sur une porte blanche. Tout en haut à gauche une plaque avec le numéro de chambre. Un peu plus-bas un papier accroché sur lequel se trouve griffonné le nom de ma mère. Encore une après-midi noyé dans la maladie. L'intensification de cette plongée dans ce monde obscur.
II – YOU'RE SO DAMN WEIRD
Je ne peux pas faire ça. Je n'y arrive tout simplement pas. Je sais bien que pour les gens « normaux » il ne s'agit que d'une simple boule de bowling, mais pour moi c'est un nid à bactéries absolument répugnant. Il est hors de question que je pose ma main là-dessus et encore plus que je mette mes doigts dans ces trous qui ont du en accueillir des milliers d'autres avant moi. Ça me fait trop peur. C'est tout simplement hors de question. Je vais me contenter de les regarder jouer en applaudissant de temps à autre pour faire semblant de m'intéresser à la partie en cours et de ne pas être dégoûté de ne pas pouvoir y participer à cause de ce putain de blocage psychologique. Quelle idée de toute manière d'accepter une sortie comme le bowling...Mais je voulais juste me fondre dans la masse pour une fois. Je voulais sortir avec mes amis, les derniers rares qu'il me reste et qui supportent mon inconstance ainsi que mon intolérance microbienne quasi totale. Je ne sais pas comment ils font pour rester proches de moi. Puis ils s'obstinent à me répéter que ça va passer, que de toute façon ce n'est qu'une phase, que je n'étais pas comme ça avant alors il n'y a aucune raison que ça dure. Mais moi j'ai beaucoup de mal à y croire. Tout ça m'est tombé dessus presque du jour au lendemain mais je crois que désormais c'est plutôt bien ancré en moi. Je crois même que plus le temps passe et plus ça a tendance à prendre de l'ampleur. Avant je pouvais boire un verre de soda avec mes amis au bowling même si je ne jouais pas. Mais depuis tout à l'heure je fixe obstinément celui-que la serveuse m'a apporté il y a environ une demie heure. Je suis persuadé de voir l'emprunte de ses doigts sur le transparent du verre. Et je ne peux pas m'empêcher de me dire qu'il y a forcément des bactéries qui sont en train de se propager partout ou elle l'a touché. Alors je ne bois pas. Je ne suis pas cinglé vous savez. Je ne m'attendais à rien de tout ça. Mais comme je le disais ça m'est tombé dessus sans que je ne puisse rien faire. Résurgence de tout ce temps passé auprès de ma mère à l'hôpital dans une atmosphère si propre et si viciée à la fois. Même si elle s'en est finalement sortie indemne, faut croire que psychologiquement ce n'est pas le cas pour moi. Je ne me souviens plus vraiment de quand ma tolérance aux microbes s'est considérablement dégradée mais je crois que c'est suite à mon séjour à l'hôpital de l'année dernière. Ouais, ça fait près d'un an que je suis comme ça maintenant. Triste constat...Ce jour là j'ai été admis à l'hôpital suite à une chute de skate. Je m'en suis sorti avec une côte brisée mais je suis resté deux jours en observation. Il faut croire que deux jours ont été suffisant pour que les fantômes du passé viennent me hanter et déclenchent progressivement ce truc en moi. Tout a pris un sens nouveau. Le désinfectant, le lavage des mains, les objets du quotidien sur lesquels on ne voit rien « en réalité » mais qui depuis me paraissent tous infectés par pleins de trucs divers et variés. Je crois bien que je suis malade. Mon médecin traitant a appelé ça la « mysophobie » lorsque j'ai osé lui en parler pour la première fois. Il m'a aussi dit que dans mon cas c'était une sorte de choc post-traumatique à retardement, et que ça passerait sûrement. Sauf que ça fait quatre mois qu'il m'a dit ça et les choses ne font qu'empirer. Je me retrouve à être cet ado' de quinze ans socialement bizarre parce que dans l'angoisse de tout toucher. Sans compter l'angoisse extrême que m'inspirer le toucher ou l'effleurement venant des autres. Tout à l'heure une amie a voulu me donner le menu des boissons. Non seulement je n'ai pas réussi à le prendre en mains mais ses doigts ont frôlé ma paume, provoquant en moi une sensation se rapprochant presque de la douleur physique. Je crois que plus cause perdue que moi tu meurs. Je me suis quand-même forcé à commander une boisson, de tête, un truc que j'aime. Mais comme je disais je n'y ai pas touché. Je soupire et applaudis suite au strike que vient de réussir mon pote. Sortez-moi de là. Tout ça est tellement étrange.
III – TRYNG TO LIVE THAT DIFFICULT LIFE
Je ferme le robinet pour le quatrième fois depuis un quart d'heure. Je soupire tandis que ma main ne quitte pas le bouton. J'hésite encore à le rallumer. Une dernière fois. Je me dis toujours que c'est la dernière fois. Pourtant à chaque fois que j'entreprends de me laver les mains j'ai l'impression que ça dure un million d'années. Enfin je pense tout simplement que c'est le cas. Je ne suis jamais satisfait. Même après le passage du jet à plusieurs reprises j'ai toujours l'impression d'être sale. Comme si je pouvais visualiser la crasse et les microbes grouillant sur mes mains. Ces mains blessées par tant de lavages. J'ai l'impression que les bactéries les recouvrent entièrement. Puis je sens arriver la crise d'angoisse accompagnée de la respiration qui s'accélère et de petits picotements qui parcourent tout mon corps. C'est ce qui me pousse à rouvrir le robinet encore et encore jusqu'à l'épuisement mental. Ou en tout cas jusqu'à ce que je sois presque satisfait, car il n'y a que presque. Totalement n'existe pas, ou plus, lorsqu'on est comme moi. Je me mords les lèvres pour m'empêcher de pleurer. Je contiens mes larmes. Des larmes d'exhaustion mais aussi d'angoisse et de dégoût de moi-même. Des larmes de douleur physique également, bien qu'elles soient complètement insensées. Comprenez, je sais bien que tout ça se joue dans ma tête mais je ne peux rien faire pour l'empêcher. C'est plus fort que moi. A l'arrivée mon trouble est toujours le vainqueur. Je lutte pour ne pas actionner le bouton une fois encore et enfile doucement mes gants posés sur une serviette (désinfectée au préalable) au bord de l'évier. Oui, des gants. J'en porte quasiment tout le temps. Sauf pour dormir évidemment. Et encore, parfois lorsque j'angoisse trop le soir j'hésite à les garder. Je sais que c'est le comble de la bizarrerie mais c'est la seule alternative que j'ai trouvé pour ne pas passer ma vie enfermé loin du monde a ressasser mes idées noires. Quand je porte mes gants j'arrive plus ou moins à faire les quelques actions typiques que la vie d'étudiant me demande d'accomplir comme tenir un stylo, porter un plateau repas ou ouvrir une porte. Ça n'est pas moins irritant juste plus...supportable. Je ne sais même pas comment je tiens, sincèrement. Ça fait plus de trois ans maintenant que je me perds dans les cours pour oublier cette connerie de truc qui me ronge. Je suppose que ça marche bien sur le plan scolaire. Par contre du côté de tout le reste c'est pas vraiment la joie. Bon, disons qu'au moins j'ai essayé de faire un effort en intégrant une fraternité il y a quelques temps. J'ai essayé de faire un effort parce que j'ai conscience que mon état ne fera que s'aggraver si je ne m'assure pas de me socialiser un minimum pour ne pas perdre la tête. Mais ça ne veut pas forcément dire que j'y arrive bien.
Je termine d'ajuster mes gants et m'empare de mon sac de cours. Je me sens comme un monstre bizarre et couvert de saleté en tout genre. Allez, une journée de plus.
SOUQUEZ LES ARTIMUSES
bon bah c'est encore haewon qui vient faire chier le monde () mais cette fois-ci en changeant de DC. comme d'hab' je vous aime d'amour...je crois prenez soin de moi !
“ Help from my friend : un coup de main pour le bottin plz, remplis le code ci-dessous et essaye de ne pas gaffer keupin.
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▲▼KANG MINHYUK (CNBLUE) ✎ park hyun ki
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Re: park hyun ki - tell the world i'll survive | Jeu 1 Oct - 17:29 Citer EditerSupprimer
moietreamoureusedetoi
courage pour la suite de ta fiche
C'est du propre tout ça hehe
Ton perso va assurer *_*
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C'est du propre tout ça hehe
Ton perso va assurer *_*
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Re: park hyun ki - tell the world i'll survive | Jeu 1 Oct - 18:16 Citer EditerSupprimer
oooouh jolie monsieur !!! welcome back ma belle ♥
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Re: park hyun ki - tell the world i'll survive | Jeu 1 Oct - 18:20 Citer EditerSupprimer
Hello Hello ! ~
Ahhhhh il est trop mignon sur tes gifs Bon choix de vava, ton perso promet déjà déjà, surtout avec son mysophobie !
Fighting pour ta fiche
Ahhhhh il est trop mignon sur tes gifs Bon choix de vava, ton perso promet déjà déjà, surtout avec son mysophobie !
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Re: park hyun ki - tell the world i'll survive | Jeu 1 Oct - 18:26 Citer EditerSupprimer
cet avatar trop sexy azy ça m'émoustille tout ça
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Re: park hyun ki - tell the world i'll survive | Jeu 1 Oct - 23:55 Citer EditerSupprimer
re-bienvenue la toute belle
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Re: park hyun ki - tell the world i'll survive | Ven 2 Oct - 0:15 Citer EditerSupprimer
AW MINHYEOK
rebienvenue avec ce cutiepie
je viendrais te demander un lien parce que bon, les cnblue et moi c'est une grande histoire d'amour déjà, puis parce que voilà c'est comme ça !
courage avec le reste de ta fiche
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je viendrais te demander un lien parce que bon, les cnblue et moi c'est une grande histoire d'amour déjà, puis parce que voilà c'est comme ça !
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Re: park hyun ki - tell the world i'll survive | Ven 2 Oct - 0:18 Citer EditerSupprimer
C'est scandaleux que je ne sois pas encore passé
J'adore ce nouveau perso, hâte d'en lire plus
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Re: park hyun ki - tell the world i'll survive | Ven 2 Oct - 1:06 Citer EditerSupprimer
comment tu m'as fait un trop faux espoir
j'ai vu la tete du du frere de minri, j'ai cru que le pv avait ete pris
Bon je vais changer la tete alors
Rebienvenue et fighting pour ta fiche
j'ai vu la tete du du frere de minri, j'ai cru que le pv avait ete pris
Bon je vais changer la tete alors
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