NOM : Lee PRÉNOM : Kyu Ji ÂGE : 25 ans. ORIGINES : Coréenne. NATIONALITÉ : Coréen. CLASSE SOCIALE : Modeste/Pauvre. ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuel. CURSUS UNIVERSITAIRE : Médecine. MÉTIER : Barman. Code du règlement : Baymax et j'ai galéré >.<. TU VEUX T'INVESTIR? : ouiii

“ Rumour has it : Il a la phobie du vide (v, il refuse de monter sur un balcon ou dans un ascenseur de verre) + Il a déjà couché avec un homme et une femme (f) + Il couche avec tout ce qui bouge (f) + Il a honte de sa famille (f mais il rêve de leur offrir une vie meilleure) + Il a été persécuté à l’école (v) + C'est un dieu de la danse (v) + Il devient une tout autre personne avec ses amis (v, il devient adorable, bavard et même drôle avec les personnes qu'il aime) + Il est capable de tout sous le coup de la colère (v, même s'il est très rarement en colère)

“ Caractère : Sa maîtresse de primaire: "Lee Kyu Ji ? Bien sur que je me rappelle de lui. Il avait beau être toujours très discret et dans son coin, il était difficile de ne pas le voir en vérité. Il dégageait une aura de gentillesse impossible à ignorer. Et puis c’était un petit génie. Qu'il fasse des études de médecine ne me surprends absolument pas. Il est né pour ça."

Son professeur de danse: "Pour Kyu Ji, la danse, c'est un échappatoire. Jamais je ne l'ai vu aussi bien danser que les jours où il arrivait en colère ou amer face à la souffrance qu'il endurait.  Il lançait ses affaires dans un coin, allumais la musique et sa façon de bouger devenait incroyable. La fluidité, le geste, la sensualité et la force qui se dégage de lui, je ne les ai jamais revu nulle part ailleurs. Pas dans une seule personne en tout cas. Dommage qu'il ne puisse plus venir autant. Mais je comprends, les études sont importants pour lui."

Un camarade de classe au collège: "Hein, Lee Kyu qui ? Ah lui! C’était un naze. Il ne disait jamais rien sauf quand on l'interrogeait. Et toujours pour dire la bonne réponse. Il agaçait tout le monde et il faisait pitié avec ses fringues de pauvre. Ça nous arrivait de le bousculer dans les couloirs et de l'insulte mais Hey ! Vous auriez fait pareil. Ce gars pousse aussi, avec sa tête d'intello et son charisme de moule. En dehors de ça, il était pas intéressant ce gars. Com-ple-te-ment insipide."

La voisine de ses parents: "Le petit Lee ? Un drôle d'enfant. Quand on le voyait à l’extérieur, il parlait peu voir pas du tout. Mais un jour en passant chez eux, j'ai découvert un enfant joyeux et bavard comme une fille! Ça m'a surprise voyez vous. Le contraste entre les deux est vraiment impressionnant. C'est ce qui me pousse à dire que cette enfant est bien plus complexe qu'on ne l'imagine."

Maman de Kyu Ji : "Je n'ai jamais compris pourquoi mon fils était rejeté par les autres. A la maison il est tellement adorable et plein de vie.*soupir* Je suppose que sa timidité maladive y est pour quelque chose. Si on avait eu les moyens financiers, on l'aurait envoyé voir un docteur. Mais il n'a pas eu cette chance. J’espère que cela ne l’empêchera pas de devenir l'homme brillant qu'il mérite d’être."

“ Once upon a time :

Le 9 mars 1990, Lee Kyu Ji vint au monde. Sa venue est accueillit par des cris de joie, des pleurs. On se tombe dans les bras et on remercie Dieu du cadeau qu'il vient de nous faire. Car après moult fausses couches et bébés morts nés, voir apparaître un enfant en pleine santé, cela relève de la bénédiction. Un magnifique petit garçon qui plus est. A la maison, la vie tourne tout autour de lui. Chaque geste, chaque blablatage puis, par la suite, chaque parole est scruté par les parents et les grands parents. Tout le monde vit sous le même toit, un toit assez peu solide. On est loin des familles riches et oisif. Chez les Lee, le travail a de la valeur et chaque centime compte. Surtout lorsqu'on a désormais un enfant a nourrir et, surtout, a éduquer. Les trois quart de l'argent gagné par la famille est mise de côté pour pouvoir payer l’école à Kyu Ji.

L'enfant ne prend pas conscience des sacrifices de sa famille. Pour lui la vie est belle dans la petite maison au bord de la mer. Il a ses parents et ses grands parents, qui le couvre d'amour et d'attention, et la petite plage où il passe des heures à courir, la tête dans son imagination. Pendant les six premières années de sa vie, il ne sort que rarement de ce cocon. Résultat, lorsque des étrangers pénètre dans son monde, il ne parle pas, baisse la tête et attend que ça passe. Cette bulle de douceur et de naïveté a aussi une conséquence bénéfique. Kyu Ji ne se rend pas compte de la pauvreté dans lequel il évolue. Pour lui, la situation est normal et rien ne le dérange.

Mais les choses vont rapidement changer. A 6 ans, sa maman lui explique qu'il doit passer ses journées dans un endroit rempli d'enfants et que, là bas, il apprendra plein de choses utiles pour la vie et qu'il se fera plein d'amis. Kyu Ji est septique. Lui veut rester ici avec son petit bonheur et ses courses sur la plage. Mais en bon garçon, le lendemain, il prend le sac pleins d'affaires plus ou moins neuves et monte sur le scooter rouillé mais rigolo de son papa. Kyu Ji l'aime bien ce scooter. Il fait des bruits marrants et il adore le vent dans ses cheveux quand papa accélère un peu. Sur le chemin, Kyu Ji se dit que, si ça se trouve, il va bien s'amuser aussi, dans cette endroit. Et puis il n'a jamais vu d'enfant de son age.

Il faut parcourir 15 km en scooter pour arriver dans la « grande ville ». Ce n'est qu'une ville de campagne mais, pour Kyu Ji, qui n'a connu que son minuscule village, c'est juste immense. Mais aussi effrayant. Son père slalome entre les voitures qui ne font pas attention à eux. Puis il finit par s’arrêter devant un bâtiment où s'engouffre tous les enfants de la région. Son père l'accompagne jusqu'à sa classe et le laisse aux mains de son institutrice, qui fond rapidement pour la petite bouille perdu de l'enfant. Puis le père repart sur son scooter, sans savoir dans quel enfer il a laissé son fils.

Car c'est bien le mot le plus approprier pour Kyu Ji. Il ne s’intègre pas aux autres enfants. Trop timide, il préfère écouter la maîtresse qui lui apprend une multitude de chose. Si il n'y avait que cela, Kyu Ji aurait pu s'y faire. Mais les enfants de l’école en avait décidé autrement. Tout un groupe avait pris Kyu Ji en grippe. Parce qu'il était timide et qu'il ne parlait pas ou peu. Parce que pour eux, il faisait pitié avec ses affaires d'occasions. Alors ils l’embêtait. Ils rigolaient de lui le matin quand il arrivait sur le scooter moisi de son père. Et progressivement, Kyu Ji comprit la situation précaire de ses parents. Ce scooter, si rigolo, était désormais une honte pour lui. Il arrivait à l’école tête baissé, pour pas voir les sourires moqueurs de ses camarades. Plus les années passaient, plus les choses s'aggravaient. De simples moqueries, on passait a des bousculades, parfois légère parfois plus violente. On saccageait ses affaires, on l'insultait, lui et sa famille.

Kyu Ji prenait sur lui tout le temps. Jamais ses parents ne furent au courant. Un soir, lors de sa première année au collège, il craqua et se cacha dans une ruelle, prés de l’école. Son père devait avoir du retard et l'acharnement avait été important aujourd'hui. Alors il se cacha dans cette ruelle et pleura, laissa déverser toute la tristesse qu'il gardait en lui. Son corps était secoué de sanglots intarissable. Il n'entendit même pas une porte s'ouvrir et un homme sortir pour fumer sa clope. Celui ci remarqua immédiatement l'ado, accroupi et tremblant. Il regarda aux alentours pour voir si il y avait quelqu'un mais non. Alors il s’avança vers Kyu Ji et lui posa délicatement la main sur l’épaule. Il sursauta et releva la tête, le visage rouge et ravagé par les larmes, vers la personne. L'homme lui demanda si son chagrin était grand. Kyu Ji répondit oui de la tête. Alors l'homme lui attrapa le poignet et le releva. Il le fit entrer dans le bâtiment. Celui ci était remplis de musiques étouffées et des adultes comme des enfants se baladaient dans les couloirs en riant ou en discutant. Certains lui jetèrent des regards surprit, sûrement pour son état. Puis ils pénétrèrent dans une petite salle à part des autres. Là, l'homme lâcha son poignet et se dirigea vers la sono dernier cri pour l'allumer. Une musique entraînante se fit entendre et l'inconnu  lui dit de se lâcher, de laisser son corps prendre le dessus et d’extérioriser ses sentiments.  

D'abord septique, Kyu Ji consentit et ferma les yeux. Il laissa la musique l'envahir alors qu'il repensait à toute la souffrance qu'on lui faisait endurer. Son visage laissa échapper un rictus de colère et soudain, son corps de mis en mouvement. Ses geste étaient incontrôlé mais il s'en fichait. Là maintenant tout de suite, il voulait juste crier sa colère avec des gestes. Cela dura une, deux puis trois chansons, pendant lequel l'homme le regarda. L'ado n'avait pas de technique mais, sa puissance et sa grâce, malgré la violence de ses gestes, était plutôt remarquable. Il sourit et se dit qu'il pourrait proposer des cours à ce presque jeune homme. Mais lorsque Kyu Ji eu fini, l'inconnu remarqua ses habits, vieux et défraîchi, manifestement de mauvaises qualités. Il su alors qu'il n'aurait pas les moyens de se payer des cours dans cette académie ni nulle part ailleurs. Alors il lui proposa de venir tous les soirs pour se vider la tête, sans en parler à ses supérieurs. Il ne pouvait laisser filer un talent pareil. Car il avait du talent, c’était certain.

Voila ainsi comment se passait son collège et son lycée. Le jour, il allait à l’école et continuait de subir le harcèlement de ses camarades. Et le soir, en attendant son père, il allait danser dans la salle, sous les yeux de M.Kim qui lui enseignait quelques techniques mais qui se plaisait à laisser Kyu Ji danser en freestyle. Mais un soir, son père était arrivé plus tôt devant la sortie, attendant son fils. Kyu Ji s’inquiéta et lui demanda se qui se passait. Cinq minutes plus tard, ils étaient à l’hôpital de la ville. Sa grand mère avait fait une mauvaise chute et son père avait appeler une ancienne connaissance, médecin, qui lui devait un service. Celui ci avait alors prit en charge la vieille dame. Kyu Ji était dans sa chambre quand ce docteur pénétra dans la chambre pour ausculter la vieille dame. Une fois fini, Kyu Ji, inquiet pour sa grand mère, prit le médecin à part dans le couloir. Cette discussion fut crucial pour lui qui su, à partir de ce moment là, qu'il deviendrai médecin à son tour. Cela poussa Kyu Ji a travailler encore plus, rendant ces notes excellente dans tous les domaine. Lors de sa dernière année de lycée, il postula dans la célèbre fac de Yonsei. On se moque de lui, disant qu'il ne pourrait jamais payer ses études. Mais les gens se trompent. Les notes de Kyu Ji aux examens sont tellement bonnes qu'on lui accorde une bourse dans la fac de son choix. Kyu Ji fait alors sa valise, prêt à rendre son destin, et celui de sa famille, plus heureux. Avant de partir, il fait un dernier tour sur sa plage adoré, ainsi qu'une visite à celui qu'il considère comme son professeur de danse. Il promet d'ailleurs à monsieur Kim de continuer à danser. Dans le train qui l’emmène à Seoul, Kyu Ji sait que sa vie est en train de changer. Et peut-être même cela va t-il LE changer ?