NOM : kwon. PRÉNOM : calvin. ÂGE : 23 ans. ORIGINES : sud-coréen. NATIONALITÉ : naturalisé américain. CLASSE SOCIALE : c'est la hass. ORIENTATION SEXUELLE : hétérosexuel. CURSUS UNIVERSITAIRE : économie & gestion 3ème année. MÉTIER : DJ. Code du règlement : baymax qu'est ce qui t'arrive ? . TU VEUX T'INVESTIR? : ALL BLACK #teamJeongal

    “ Rumour has it : il parlerai mieux anglais que coréen (v) + on dit qu'il serait en situation illégale en corée du sud (f) + il parait que son père l'a foutu dehors, c'est pour ça qu'il est venu en corée (f) + il serait homophobe (v&f, il ne va pas tabasser un homo sans aucune raison) + sa mère a quitté son père pour une femme, il la tient responsable de la destruction de sa famille (v) + il est fils unique (f, il a une soeur jumelle mais n'en parle jamais) + il est kleptomane (f, il vole pour survivre et subvenir à ses besoins) + il en fouterai pas une en cours (v, et pourtant ses résultats sont excellents).

“ Caractère :

Calvin est plus communément appelé Monsieur Jemenfoutiste. Il se moque de tout, de tout le monde et ce, même lorsqu’il s’agit d’autorité – sauf avec son père. Il tient par ailleurs son mauvais caractère de ce dernier. Il est borné et même lorsqu’il a tord, il a raison, sachez-le, il est donc inutile de se battre. D’ailleurs, si vous venez lui chercher des noises pour X ou Y raison, sachez qu’il ne vous répondra sûrement pas. Il faut un long moment avant de l’énerver et autant vous dire qu’il n’hésitera pas à dégainer ses poings dans ces cas là. Il n’est pas bagarreur, ces moments arrivent très rarement.

Il n’est pas non plus le genre de type à avoir une tonne d’ami. C’est un gars assez mystérieux qui vient et repars des cours sans un mot, à peine remarqué. A le voir, on pourrait penser qu’il est ce genre de type qui n’en branle pas une. En effet mais ses résultats sont excellents. Il n’est pas associable pour autant si vous lui adressez la parole, il vous répondra. Si c’est lui qui fait le premier pas, attention, vos bijoux et votre portefeuille sont déjà dans sa poche. Malgré tout, si vous avez la chance d’avoir eu l’occasion de faire ami-ami avec lui, sachez qu’il est un ami loyal, attachant et amusant.

Par le biais de son histoire, Calvin a la particularité d’apprécier que très peu, pas du tout les personnes homosexuelles. Bon, il ne va pas venir les frapper ou les insulter comme ça sans raison valable, il reste humain et pas con tout de même. Néanmoins, il ne mâchera sûrement pas ses mots si il vient à parler de ce sujet et il ne cachera pas une expression de dégoût si un couple du même sexe se galochent à côté de lui. Il est possible que dans son entourage proche certains le soient, il n’est pas opposé à cette sexualité. Juste ça le dégoûte, ça l’agace et lui rappelle bien de mauvais souvenirs, c’est tout.

“ Once upon a time :

« Tu iras étudier là bas et puis c’est tout ! Je ne te laisse pas le choix, Calvin, majeur et vacciné ou non ! » S’élevait la voix autoritaire de mon père. Plus aucune négociation n’est possible, je l’entends très distinctement au timbre sombre de sa voix devenue plus rauque encore par le tabac. Je lève mon regard vers lui, lentement et de cet arrogant qui ne me quitte jamais. Un soupire agacé et d’énervement franchit mes lèvres alors que je me lève pour quitter brusquement la pièce. Je déteste lorsqu’il fait ça. Je déteste lorsqu’il me donne des ordres qu’il me rappelle encore une fois qu’il sera toujours au dessus de moi, peu importe quel caractère de merde j’ai bien pu développer. Je déteste lorsqu’il veut me sauver du pétrin, me faire remonter à cheval alors que lui au sol, l’a laissé partir depuis plus longtemps. Cette manière qu’il a d’agir pour que je ne suive pas son exemple alors que tout ce que je souhaite, c’est devenir comme lui Je déteste lorsqu’il veut m’offrir le meilleur alors qu’on n’a pas un rond comme si m’envoyer dans cette université ferait de moi quelqu’un exceptionnel. Je le hais lorsqu’à force de réflexion, je me rends compte qu’il a peut-être raison.

Le sujet de cette discussion si mouvement est un départ pour une université. Un sujet banal en soit pour un jeune homme vivant sur le sol américain et âgé de plus de 18 ans. Néanmoins, c’est davantage complexe. Alors que le continent américain regorge de mille et une université, il a fallut que mon père en choisisse une en Corée du Sud. Pourquoi ? Me diriez-vous. Parce que qu’il parait qu’il faut être proche de ses origines et que à son goût, je n’y ai pas vécu assez longtemps pour connaitre là d’où je viens. En effet, bien que je sois né en Corée du Sud je n’y ai passé que trois ans de ma vie puisque dès cet âge, nous avons déménagé aux Etats-Unis. Mon père par passion et vocation pour le tatouage a décidé de prendre le large afin de faire connaitre son art au delà de l’océan. Je crois qu’après réflexion, il aurait dû s’abstenir. Alors que ma vie était des plus banales, planant dans le bonheur avec mes parents et ma sœur jumelle tout prit un tournant à 180 degrés. En effet, j’avais quinze ans lorsque ma vie familiale explosa littéralement. Ma mère bien trop conquise par cette liberté que lui offraient les Etats-Unis quitta subitement mon père pour faire sa vie avec … une autre femme. Papa fut brisé, anéanti par cette nouvelle qui tombait telle une bombe. Puis comme une fleur, elle demandait une garde partagée. Jamais. Bien trop marqué par la détresse de mon paternel, je marquais bien vite ma prise de position : je ne voulais plus jamais voir ma mère que je tenais pour responsable. Ma sœur jumelle prit le parti inverse, trouvant mon père beaucoup trop exécrable. Les choses furent vite faites : Ma sœur partit avec ma mère puis je restais avec mon père. Plus jamais je ne les aient revues, plus jamais nous n’en avons parlé.

J’ai alors passé le reste de ma vie dans les quartiers miteux de New York. Une vie dont je ne me plaignais pas et que j’aimais malgré tout ce que l’on pourrait croire. Le vol et la revente de ces objets étaient devenus une banalité ; mon père bien que doué ne pouvait pas tout financer. Bien qu’intelligent, je quittais le système scolaire dès que je le pus, préférant vivre plutôt que survivre. Je ne suis pas un délinquant mais peut-être pas si loin.

Me voilà aujourd’hui dans cet amphithéâtre de Yonsei que je côtoie depuis bientôt trois ans. Sincèrement, je n’affectionne pas particulièrement ce pays dont je suis pourtant originaire néanmoins. Mes amis me manque, rien n’est pareil ici mais pourtant on s’y fait. Certaines habitudes n’ont pas changé comme le vol, la revente et la galère financière. Il faut croire que cela à un  effet rassurant sur moi.