NOM : Ishii PRÉNOM : Kōbei ÂGE : 28ans ORIGINES : japonais et coréen NATIONALITÉ : japonaise CLASSE SOCIALE : aisée. ORIENTATION SEXUELLE :les femmes, et seulement les femmesCURSUS UNIVERSITAIRE : phd de criminologie MÉTIER : officiellement aucun, officieusement yakuza  Code du règlement : baymax TU VEUX T'INVESTIR? : aucun intérêt pour lui.

“ Rumour has it :il serait le fils d'un yakuza appartenant aux yamaguchi-gumi + il aurait l'intégralité du dos taouté.+ il souffrirait d'un trouble dissociatif de la personnalité  + ne se rappellerait pas de son enfance ou du moins avant ses 8ans + aurait subis des abus durant son enfance + il rit parfois sans raisons apparentes + il fume beaucoup (trop) + il aurait des pertes de mémoire et ne se souviendrait pas de ce qu'il aurait pu faire + il est persuadé qu'il n'est pas seul dans sa tête + il lui arrive d'avoir peur de lui-même + une part de lui voudrait quitter les yakuza pour vivre une vie "normale", l'autre part est loyal aux yamaguchi-gumi + il aurait fait sa première victime à l'âge de quinze ans mais aurait torturé des ennemis bien plus tôt + il lui arrive fréquemment de se faire giffler par des femmes sans même comprendre pourquoi + il se serait mis à la boxe thai pour extérioriser sa colère + il est rare de le voir sans une égratignure + il aurait du mal à parler aux femmes autrement qu'il ne parle aux hommes, la distinction des sexes c'est pas son truc sauf lorsqu'il s'agit de copuler + il aurait peur des sous-sols et des placards + il serait préférable de ne pas s'adresser à lui lorsqu'il est en colère + il serait myope sans ses lentilles de contact

“ Caractère :kobei est un yakuza et a donc était élevé tel quel. il n'est pas un psychopathe comme nombreux pourrait le penser. il est juste loyal et obéissant. ce qui signifie qu'il ne s'opposera jamais à sa famille, bien trop reconnaissant envers celle-ci. il connait la souffrance et a appris à en faire abstraction, c'est ainsi qu'il fut entraîné, à souffrir en silence. caractériellement parlant, c'est un homme très intelligent, préférant ne pas trop se dévoiler à autrui par principe mais surtout pour protéger les siens. comme tout pseudo "gangster", le jeune japonais est quelqu'un de relativement sadique, il a toujours apprécié cette peur décelable dans le regard d'autrui, oui, il aime ce sentir supérieur, dominé ses adversaires. son égo est grand, après tout autrui n'a rien fait pour empêcher cela. les femmes sont faibles, préférant se fier à l'apparence plutôt qu'au caractère, superficielles et tellement faciles. combien de fois s'est-il amusé à leur promettre la lune alors que tout ce qu'il leur donnait n'était qu'une infime poignée de poussière. il n'est pas hautain, disons qu'il n'offre son respect qu'aux personnes qu'il juge le mériter. très caractérielle sûrement trop, il a tendance à s'accaparer tout ce qu'il désire autant les objets que les personnes. cependant il peut arriver qu'il perde la face, qu'il se radoucisse, qu'il prenne peur, peur de lui même, de ce qu'il fait, ce qu'il a fait. il appelle cette personnalité kohei, le faible, le peureux, le gamin. il se pense narcissique lorsque son psychologue le pense attend d'un trouble dissociatif de la personnalité. kohei est bien trop gentil, bien trop attentionné mais surtout kohei se pose bien trop de questions, sur sa vie, sur son future et bien entendu sur son passé. heureusement il ne fait son apparition que très rarement, laissant le plus souvent le contrôle à kobei, le seul et l'unique.

“ Once upon a time : << There are so many hidden things inside of me, it made me change so much.It put me to sleep, it tied my hands and feet, it trapped me in a dark room. The pieces of lost time , the memories of love that I threw away. They have been deleted and thrown away, only the outer shells remain. Without knowing anything, I just shouted. I just have that memory. My heart that was cold as ice, it will be forgotten after I sleep. I want to escape from this pain that chains me down, someone wake me up.From my soul that is filled with scars. >>

Il fait noir, il a froid et faim, très faim. il ne sait plus depuis combien de temps il se cache ici, pour tout dire, il ne sait même plus où il est. il frissonne, renifle légèrement, un rat se glisse entre ses jambes comme pour essayer de se réchauffer et le jeune garçon ne bouge pas d'un poil. il n'en a pas peur, ce n'est rien en comparaison de lui. il s'est accoutumé à l'odeur, nauséabonde certes mais plus rassurante que celle du sous-sol. il ne le trouvera pas ici, jamais. dehors, il entends des bruits de fracas, comme si l'on éclatait une bouteille contre un mur, des hurlements, des insultes. il se recroqueville contre ses jambes nus, il n'est pas très vêtus, c'est sûrement la raison pour laquelle il a tant froid. du bout des doigts, il vient caresser l'animal blottit contre lui, comme pour se rassurer. le bruit s'intensifie, il distingue clairement plusieurs voix, plusieurs coups. une bagarre, comme il est fréquent d'en trouver dans les rues de tokyo, tard le soir. alors il tente de ralentir sa respiration, ne pas se faire remarquer. un coup de feu, il lâche un léger hoquet de surprise puis se mord la lève inférieure, tremblant de plus belle. quelques minutes passent. sans un bruit. puis le couvercle de la benne à ordure s'ouvre violemment. il lèvre la tête, clignant des yeux face à la lumière que dégage les lampadaires de la ruelle. il ne voit presque rien. depuis combien de temps n'a t-il pas vu la lumière ?  boss, ya un gamin là dedans. on le soulève sans aucune délicatesse, il n'est de toute manière pas bien lourd. merde il pue sa mère. il essaie de distinguer les personnes qui se trouvent dans la ruelle, mais rien ne semble bien clair. un corps semble allongé au sol, immobile tâché de rouge. un groupe d'hommes l'encercle, celui qui le tient grimace de manière exagéré comme écœuré par l'être qu'il possède dans les bras.on l'emmène avec nous. une voix forte, nette. un homme se dégage de la pénombre, une balafre saillante sur la joue gauche. son regard sévère est posé sur le petit garçon. il n'y a aucune raison derrière ses paroles, il en a juste décidé ainsi.

il essuie le revers de son couteau contre son jean, le regard noir; un sourire sadique figé sur ses lèvres. il n'a que seize ans, il n'est pas bien vieux. kobei ou kohei suivant la personnalité qu'il adopte est la fierté des yamaguchi-gumi, le petit rejeton, celui trouvé dans une benne à ordure. l'exemple même de la loyauté et de l'obéissance. il n'a jamais dis non, il ne refuse jamais rien même pas les tâches les plus ingrates. il faut bien que quelqu'un fasse le sale boulot. il sait qu'il ne sera pas un larbin, il n'est pas formé pour faire le sale boulot du moins ce n'est que pour le moment, le temps qu'il mûrisse, qu'il apprenne, qu'il comprenne. il n'a aucun souvenir et c'est bien mieux pour tout le monde. il n'a pas d'attache si ce n'est que son clan. kobei est un soldat, un membre des yamaguchi-gumi, un fils.

il a vite grandis, il a rapidement fait ses preuves. il était intelligent et suffisamment loyal pour ne pas trahir sa famille. il n'avait jamais songé au fait d'infiltrer les forces de l'ordre pour mieux contrôler le business de sa famille et pourtant l'idée lui semblait extrêmement intelligente. il quitta le japon l'année de ses 19ans, quittant sa famille pour rejoindre une partie de celle-ci expatriée en Corée du Sud, là où il serait utile. l'influence des yamaguchi ne pouvant à présent plus se satisfaire du Japon lui-même. trafic de drogues et prostitués, c'était le commerce qu'il allait devoir protéger coûte que coûte et ce même si cela signifiait qu'il allait devoir étudier bien plus que n'importe quel mafieux ne le souhaiterait. ses années d'études en Corée du Sud firent ressortir un part de lui qu'il ne connaissait guère, plus douce, plus sérieux, plus conciliant, moins violent. et pourtant il lui arrivait parfois de perdre le contrôle de sa personne, de redevenir violent, dominant, moqueur et sadique.

il a à présent ving huit ans, un étudiant studieux au sein de yonsei, surprenant de part ses connaissances en matière de criminologie. tout aussi surprenant en matière du contrôle de sa personne, il manipule, il laisse paraître. il est juste tout autant qu'il est mauvais. un mafieux infiltré. pourtant il a appris à se poser des questions, sur son passé, sur le pourquoi il faisait partis des yamaguchi-gumi. il s'est remis en question. mais la part d'ombre de lui même n'a de cesse de refaire son apparition, à chaque fois qu'il doit se charger d'une mission, à chaque fois qu'un client n'a pas payé, qu'une prostitué s'est enfuie ou qu'une dealer a tenté de les plumer. il est trop loyal pour se rebiffer, trop reconnaissant surtout. parce que sans eux, il ne serait que ce gosse, lâche et apeurée que seule l'obscurité d'une benne à ordure avait su rassuré.