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Urakawa Rei - I'm alive.
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Urakawa Rei - I'm alive. | Lun 19 Oct - 21:35 Citer EditerSupprimer
Urakawa Rei
from hero to zero
IDENTITY CARD |
Il parait que... Il a été champion du monde de taekwondo junior lorsqu'il avait 16 ans - Il avait été sélectionné pour les championnat Olympiques de 2008 - Il a été victime d'un gros accident de la circulation lorsqu'il avait 19 ans - Il a deux tatouages sur la jambe droite qui cache les cicatrices laissés par l'accident - Il a développé une addiction à la morphine et ses dérivés dès sa sortie d'hôpital - Durant son hospitalisation, il avait donné le nom d'une femme à sa pompe à morphine, seule une jolie fille pouvait faire autant de bien - Son père est persuadé que son accident était un coup monté pour ne pas le voir aller aux J.O, Rei ne sais pas s'il doit y croire - Son père ayant sombré dans la parano, il ne parle plus à ce dernier. Il reste en contact avec sa mère et sa petite sœur, mais leur ment sur ses occupations - Certains jours, la douleur dans sa jambe est telle qu'il ne peux pas se lever ou marcher sans canne - Il a fait quelques mois de prison après avoir déclenché des incendies sur le campus de l'université de la Yonsei - Il possédait deux motos qu'il a revendu pour payer des dettes, elles lui manquent beaucoup - A défaut de pouvoir participer à des courses de motos, il participe à des courses de drift en utilisant les voitures qu'on accepte de lui prêter, il laisse ces mêmes personnes parier pour ou contre lui | Dis nous qui tu es ! Moi, si on vous demande j'ai toujours l'air d'aller bien. Et d'ailleurs si vous veniez à me poser la question, je vous dirais que oui, je vais toujours bien. De toute façon, je n'ai pas le droit d'aller mal, j'ai de la chance, je suis en vie. Alors oui, vous me verrez souvent sourire, dire des conneries, et avoir ma dose d'humour piquant voir grinçant. Ça c'est la façade, celle que j'ai mis des années à construire, et elle était presque inviolable parce que je voulais cacher le reste. Mais depuis un moment, les murs que j'ai bâtis tremblent et s’effritent dangereusement. Ce que je voulais cacher se révèle. Je cache des cicatrices ancrées dans ma chair sous des vêtements et des tatouages. Mais il y en a tellement, la tâche est longue. Les cicatrices de mon âme, elles, sont étouffés à coup de codéïne, tradamol, vicodine et méthadone. J'ai toute une collection d'anti-douleurs depuis mon accident, et je les consomme comme on mangerait des smarties. Ma dépendance joue sur ma personnalité et cette dépendance s'accentue pour des substances plus dures et moins légales. Autant je peux parfois aller relativement bien, autant il y a des jours où je suis lunatique, exécrable, agressif... Je souffre de ne plus être ce que j'ai été : un ancien sportif de haut niveau, un champion, quelqu'un de brillant. Je suis juste un homme qui a tout perdu. Les médailles, le sport à haut niveau, la passion... Je me sens vide, j'ai perdu ce pourquoi j'avais du talent, et un amour dévorant. A défaut, je vis chaque jour en me forçant à me lever, en essayant de ne pas boiter, en faisant comme si aujourd'hui ça pouvait aller. Pour ressentir le plaisir des compétitions et cette montée d'adrénaline, je passe ma vie à la mettre en danger, à essayer toutes les attractions à sensations possibles, à sauter en parachute, à rouler à une vitesse folle sur ma moto... Mais rien ne vaut ce que je ressentais quand j'étais un champion, quand je faisais ce que j'aimais : gagner. Aux yeux des gens je passe pour une tête brûlée, au yeux des psy je souffre du syndrome du survivant. En réalité, je suis juste un homme qui essaye de se souvenir de ce que c'est que vivre, car à part à quelques rares occasions, j'ai oublié ce que c'était d'être heureux et épanoui. |
Lena C'est moi Simba c'est moi le roi !
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It's my life...
et là une petite citation...
En toute honnêteté je ne me souviens pas bien de ce qu'il s'est passé. Juste du choc violent de la carrosserie contre mon côté droit, de la douleur intense de mes os qui cédaient sous la violence du choc, et du bruit sourd qu'à fait mon corps en tombant au sol. Pour le reste, c'est le noir total. Le coma. Une semaine pour être exact. Le peu de choses qui troublaient ce sommeil sans rêve étaient les bruits stridents des machines, les pleurs de ma mère et de ma petite sœur, et la voix en colère de mon père. Et puis la douleur. La douleur dans tout mon côté droit, mais surtout ma jambe. Heureusement que je dormais, car je crois que j'aurais passé des jours entiers à hurler à la mort.
A mon réveil, je fus obligé de constater que j'avais eu de la chance vu l'accident. J'avais été heurté par une voiture qui roulait à une vitesse folle. Je sortais de l'entraînement en vue des prochains jeux olympiques, mon sac sur l'épaule, j'étais motivé, prêt à en découdre avec mes rivaux, avec la vie. Et tout comme mon pauvre corps, ma carrière de champion avait été fauchée avec cette voiture. J'avais la jambe et la hanche complètement broyées. Je ne me souviens plus exactement du nombre de vis qui tiennent mes os entre eux. Je sais juste qu'à cause de leur présence dans ma chair je ne peux plus pratiquer de sport intense, et encore moins de combats. Les seules médailles qu'il me reste sont les cicatrices que je dois aux opérations qui m'ont soit disant sauvé. Mon tibia, ma cuisse, ma hanche et mes reins ont de beaux trophées que je couvre doucement mais sûrement d'encre. Comme si ne plus les voir m'aiderait à surmonter le vide qu'ont laissé le Taekwondo à haut niveau et la compétition dans ma vie.
Oui, le Taekwondo était toute ma vie. J'ai commencé à trois ans, juste pour m'apprendre la discipline et la rigueur disait mon père. Et puis c'est devenu tout ce que j'aimais. Les entraînements ont prit le pas sur mes études, sur ma vie sociale. Je m’entraînais plusieurs heures par jour, tous les jours. A 12 ans j'ai remporté mon premier titre national, j'étais tellement fier et gonflé à bloc. Les années ont passé et je raflais tous les prix, régionaux, nationaux, de l'Asie et enfin titre suprême. A mes 16 ans j'ai été sacré champion du monde junior. J'étais un champion du monde. Les lycées sportifs et facs sportives se seraient prostitués pour me compter parmi leur recrus, et mon avenir était tellement brillant que je pouvais faire la fine bouche et imposer mes conditions. J'ai continué à exceller jusqu'à être sélectionné pour les jeux olympiques. Rêve de gosse, putain de rêve de gosse même. J'avais 19 ans, et j'étais prêt à gagner, je me défonçais au dojo tous les jours.
Jusqu'à ce jour tragique. J'ai tout perdu en une fraction de seconde. J'en veux à la terre entière et surtout à moi. Est-ce que les choses auraient été différentes si je n'avais pas porté mon casque ? Si j'avais regardé autour de moi avant de traverser ? Bien sûr que oui... Allongé sur mon lit d'hôpital pendant des mois, j'ai eu le temps de cogiter et de nourrir cette haine envers moi-même à la perfection. Et puis j'avais mal, bordel, ce que je détestais avoir mal. Alors je demandais de la morphine, ou de la codéine, et on m'en donnait parce que visiblement après je me sentais mieux... La rééducation a commencé, presque un an après l'accident, et j'ai encore mis un an à marcher sans boiter. J'ai vraiment cru que j'allais finir handicapé, mais je me suis tellement acharné que j'ai réussi, je marche, sans boiter, enfin la plupart du temps.
Après ça, rester au Japon était trop dur, j'avais l'impression d'avoir déçu ma famille, et mon pays même car cette année là, nous avons perdu les J.O... J'ai décidé de retourner sur la terre des origines. Ma mère est ce que l'on appelle une Zainichi. J'ai voulu aller en Corée, voir ce que c'était, et changer d'air. Mon coréen n'était pas parfait, mais il fallait que je parte, que je fuis. Je suis en Corée depuis 6 ans, et je me suis jeté sur la nouveauté que représentait Digital City et sur ce qu'elle pourrait m'apporter. J'enchaîne les petits boulots pour subsister à mes besoins, mais surtout à mes médicaments. Les médecins m'avaient dit de ne pratiquer que des sports doux, et de me ménager. Ils ne me connaissent pas, il est impossible pour moi d'entièrement abandonner le taekwondo. Mon niveau a chuté violemment, mais je continue de m'entraîner plusieurs fois par semaine, et je donne des cours. Évidemment ma jambe et ma hanche me font savoir qu'elles ne sont pas d'accord. Alors je les fais taire avec de la codéine ou de la morphine. Mais certains jours, la douleur est tellement intense je peux à peine marcher et même les cachets n'y peuvent plus rien. La souffrance à l'état pur, mais il est impensable pour moi de ralentir, de me comporter comme un homme diminué.
Fort est de constater que rien ne vaut la vie que j'avais avant, la compétition me manque, être un champion... Mais une pilule et le manque redevient supportable. C'est drôle au fond, mon père m'avait appelé Rei pour que je sois un exemple à suivre, mais en réalité je ne suis qu'un zéro.
A mon réveil, je fus obligé de constater que j'avais eu de la chance vu l'accident. J'avais été heurté par une voiture qui roulait à une vitesse folle. Je sortais de l'entraînement en vue des prochains jeux olympiques, mon sac sur l'épaule, j'étais motivé, prêt à en découdre avec mes rivaux, avec la vie. Et tout comme mon pauvre corps, ma carrière de champion avait été fauchée avec cette voiture. J'avais la jambe et la hanche complètement broyées. Je ne me souviens plus exactement du nombre de vis qui tiennent mes os entre eux. Je sais juste qu'à cause de leur présence dans ma chair je ne peux plus pratiquer de sport intense, et encore moins de combats. Les seules médailles qu'il me reste sont les cicatrices que je dois aux opérations qui m'ont soit disant sauvé. Mon tibia, ma cuisse, ma hanche et mes reins ont de beaux trophées que je couvre doucement mais sûrement d'encre. Comme si ne plus les voir m'aiderait à surmonter le vide qu'ont laissé le Taekwondo à haut niveau et la compétition dans ma vie.
Oui, le Taekwondo était toute ma vie. J'ai commencé à trois ans, juste pour m'apprendre la discipline et la rigueur disait mon père. Et puis c'est devenu tout ce que j'aimais. Les entraînements ont prit le pas sur mes études, sur ma vie sociale. Je m’entraînais plusieurs heures par jour, tous les jours. A 12 ans j'ai remporté mon premier titre national, j'étais tellement fier et gonflé à bloc. Les années ont passé et je raflais tous les prix, régionaux, nationaux, de l'Asie et enfin titre suprême. A mes 16 ans j'ai été sacré champion du monde junior. J'étais un champion du monde. Les lycées sportifs et facs sportives se seraient prostitués pour me compter parmi leur recrus, et mon avenir était tellement brillant que je pouvais faire la fine bouche et imposer mes conditions. J'ai continué à exceller jusqu'à être sélectionné pour les jeux olympiques. Rêve de gosse, putain de rêve de gosse même. J'avais 19 ans, et j'étais prêt à gagner, je me défonçais au dojo tous les jours.
Jusqu'à ce jour tragique. J'ai tout perdu en une fraction de seconde. J'en veux à la terre entière et surtout à moi. Est-ce que les choses auraient été différentes si je n'avais pas porté mon casque ? Si j'avais regardé autour de moi avant de traverser ? Bien sûr que oui... Allongé sur mon lit d'hôpital pendant des mois, j'ai eu le temps de cogiter et de nourrir cette haine envers moi-même à la perfection. Et puis j'avais mal, bordel, ce que je détestais avoir mal. Alors je demandais de la morphine, ou de la codéine, et on m'en donnait parce que visiblement après je me sentais mieux... La rééducation a commencé, presque un an après l'accident, et j'ai encore mis un an à marcher sans boiter. J'ai vraiment cru que j'allais finir handicapé, mais je me suis tellement acharné que j'ai réussi, je marche, sans boiter, enfin la plupart du temps.
Après ça, rester au Japon était trop dur, j'avais l'impression d'avoir déçu ma famille, et mon pays même car cette année là, nous avons perdu les J.O... J'ai décidé de retourner sur la terre des origines. Ma mère est ce que l'on appelle une Zainichi. J'ai voulu aller en Corée, voir ce que c'était, et changer d'air. Mon coréen n'était pas parfait, mais il fallait que je parte, que je fuis. Je suis en Corée depuis 6 ans, et je me suis jeté sur la nouveauté que représentait Digital City et sur ce qu'elle pourrait m'apporter. J'enchaîne les petits boulots pour subsister à mes besoins, mais surtout à mes médicaments. Les médecins m'avaient dit de ne pratiquer que des sports doux, et de me ménager. Ils ne me connaissent pas, il est impossible pour moi d'entièrement abandonner le taekwondo. Mon niveau a chuté violemment, mais je continue de m'entraîner plusieurs fois par semaine, et je donne des cours. Évidemment ma jambe et ma hanche me font savoir qu'elles ne sont pas d'accord. Alors je les fais taire avec de la codéine ou de la morphine. Mais certains jours, la douleur est tellement intense je peux à peine marcher et même les cachets n'y peuvent plus rien. La souffrance à l'état pur, mais il est impensable pour moi de ralentir, de me comporter comme un homme diminué.
Fort est de constater que rien ne vaut la vie que j'avais avant, la compétition me manque, être un champion... Mais une pilule et le manque redevient supportable. C'est drôle au fond, mon père m'avait appelé Rei pour que je sois un exemple à suivre, mais en réalité je ne suis qu'un zéro.
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Re: Urakawa Rei - I'm alive. | Lun 19 Oct - 21:41 Citer EditerSupprimer
PREUMS !!!
mouhahaha faible ♥
j'adore !
mouhahaha faible ♥
j'adore !
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Re: Urakawa Rei - I'm alive. | Lun 19 Oct - 21:43 Citer EditerSupprimer
Hello Hello ! ~
T'es belle aussi en homme ma belle, à croquer même
Il me tarde de voir ce que va donner ton dc !
Fiiighting pour ta fiche
T'es belle aussi en homme ma belle, à croquer même
Il me tarde de voir ce que va donner ton dc !
Fiiighting pour ta fiche
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Re: Urakawa Rei - I'm alive. | Lun 19 Oct - 21:58 Citer EditerSupprimer
Un avatar de Lily Black.
Ça ne pouvait qu'être une personne que je connaissais.
Bingo.
Welcome again LENAAANANA
Ça ne pouvait qu'être une personne que je connaissais.
Bingo.
Welcome again LENAAANANA
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Re: Urakawa Rei - I'm alive. | Lun 19 Oct - 22:07 Citer EditerSupprimer
Ninis Même pas tu m'as aidé à pas craquer :(
So Ra Contente de te plaire hehe
Kazuya j'aime bien être un beau gosse :D
Nanou Hehe c'est à dire qu'elle m'a tellement fournit xDD et oui je suis faible :(
So Ra Contente de te plaire hehe
Kazuya j'aime bien être un beau gosse :D
Nanou Hehe c'est à dire qu'elle m'a tellement fournit xDD et oui je suis faible :(
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Re: Urakawa Rei - I'm alive. | Lun 19 Oct - 22:10 Citer EditerSupprimer
Tu es un être faible et sans soutient MAIS JE SUIS CONTENTE DE TE REVOIR AVEC CE NOUVEAU COMPTE
Enjaille toi ma Lena et très bon choix de vava
Have fun
Enjaille toi ma Lena et très bon choix de vava
Have fun
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Re: Urakawa Rei - I'm alive. | Lun 19 Oct - 22:11 Citer EditerSupprimer
YOO SEUNG HO Très bon choix de vava !
Dès que tu auras fini ta fiche, je viendrais te voir avec Byeol, on aura pleins de choses à se dire En attendant, bon courage pour ta fiche
Dès que tu auras fini ta fiche, je viendrais te voir avec Byeol, on aura pleins de choses à se dire En attendant, bon courage pour ta fiche
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Re: Urakawa Rei - I'm alive. | Lun 19 Oct - 22:59 Citer EditerSupprimer
t'es la plus belle/beau
t'as fait le meilleur choix possible, je suis trop impatiente de lire ce que tu vas nous poindre
t'as fait le meilleur choix possible, je suis trop impatiente de lire ce que tu vas nous poindre
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