NOM : Kim PRÉNOM : Kyuwoon. ÂGE : 23ans. ORIGINES : coréennes. NATIONALITÉ : coréenne CLASSE SOCIALE : A la limite de la pauvreté ORIENTATION SEXUELLE : Bisexuel (avec une préférence pour les femmes) CURSUS UNIVERSITAIRE : Commerce, communication (intl) -5e année MÉTIER : /// Code du règlement : Baymax(?) TU VEUX T'INVESTIR? : Ofc oui.

    “ Rumour has it : Enfant lunatique, les on-dit  ne lui rendent pas hommage. Vous entendrez certaines personnes parler d’une kekette facile chez lui, ou d’autres préféreront utiliser du vocabulaire moins vulgaire et diront qu’il embrasse la débauche avec ardeur. Trouver une fille qu’il ne connait pas dans son lit n’est pas un cas rare. Cependant, étant un félin au lit, il n’en reste pas moins que ces bêtes-là l’effraient.
Quelqu’un qui aurait fouillé son ordinateur aurait annoncé à plusieurs groupes d’amis qu’il y avait beaucoup de vidéos pornographiques.
Il a aussi cette fâcheuse habitude de se maquiller, qui n’arrange en rien les ragots autour de lui. Il serait très poussé envers l’homosexualité à ce qu’il parait. De plus, d’autres l’attaquent sur le fait qu’il se la joue gosse de riche mais qu’il n’est qu’un pauvre sorti tout droit de la banlieue de la capitale. Beaucoup de choses d’autres se disent sur lui, il aurait un tatouage près de son entre-jambe ou encore un piercing là où tout le monde pense. Mais après tout ce ne sont que des rumeurs.

“ Caractère : Un sourire étira les lèvres du jeune homme. Cela faisait maintenant plusieurs minutes qu’il s’observait dans ce miroir. Plusieurs minutes qui lui servaient à examiner attentivement son physique. Pourquoi laisser un défaut quand on peut être parfait ? Ce ne sont que des détails diriez-vous, mais pour Kyuwoon c’est très important. Son physique est important et il y fera autant attention qu’une princesse blonde. Mais ne vous imaginez pas cette blonde sans cervelle car, contrairement à la plupart des filles superficielles, Kyuwoon arrive à penser. Cela n’arrive pas souvent, il vous l’avouerait lui-même, mais lorsque la situation le demande, il peut vous impressionner – des doutes restent justifiés tout de même.
Le jeune homme enleva du bout des doigts un cheveu qui trainait sur son épaule avant d’hocher la tête, content de ce qu’il voit. Tous types de style lui iraient. Avec un corps maigre comme le sien tout lui seyait à la perfection. Et parfois, il n’avait pas peur de s’aventurer dans des styles bien étranges. Aussi étranges que son caractère.

Kyuwoon n’est pas quelqu’un que l’on qualifierait de coincé. Au contraire. Il a une grande bouche et c’est bien pour l’utiliser. Aussi vulgaire qu’il puisse être, il n’aura aucune gêne pour vous dire ce qu’il pense. Il est bien au courant que, parfois, il vaut mieux rester silencieux, ne pas blesser les gens autour de lui car il n’aimerait pas être blessé lui-même. Etant un poil trop susceptible, c’est quelque chose qu’il essayait de tenir. Mais parfois il parle. Il parle sans réfléchir et pourrait se mettre la honte à lui-même sans s’en rendre compte.

La débauche est sa meilleure amie – ou presque. L’alcool, la drogue – A petite dose – il connait déjà. Les aventures d’une nuit aussi. Il ne s’attache pas. En aucun cas. S’attacher est une preuve de faiblesse. S’attacher veut dire que l’on a besoin de quelqu’un pour survivre or, ce n’est pas le cas du coréen. Il a toujours vécu seul alors ce n’était pas un humain lambda qui allait changer cette habitude. De plus, il serait prêt à mentir pour retrouver une fille dans son lit. Un chanteur, un acteur, un astronaute, il a tout fait. Avec plusieurs verres d’alcools, ça passe toujours comme une lettre à la poste.

Mais le sourire disparu. Le miroir sembla soudainement triste. Et surtout vide. Comme si toutes les couleurs chaudes du tableau s’étaient écoulées pour ne laisser que le noir du fond de toile. Toute cette extravagance et son côté extraverti n’est qu’une façade. Une carapace pour se protéger. Mais ça, jamais il ne vous le dira. Il oublie parfois lui-même. Parce qu’il n’est personne sans cette personnalité, il a entièrement crée son personnage pour vivre. Et surtout, survivre.

“ Once upon a time : Fermez les yeux. Visionnez un jeune garçon, propre sur lui, vivant dans une grande maison typée occidentale. La mèche de cheveu correctement placée derrière son oreille, il dégageait une aura de jeune maitre. Fils d’une famille riche, né avec une cuillère argent dans la bouche, il avait tout pour lui. Les gens le reconnaissaient, l’enviaient et il adorait ça. Observez bien cette belle vie d’enfant gâté. Car cette vie-là est celle dont rêvait Kyuwoon depuis tout petit.

Etant né dans une famille qui vivait à la limite de la pauvreté, il n’avait pas la joie de se voir avec le dernier objet à la mode dans la cour de l’école. Il n’était qu’un élève lambda. Un coréen qui ferait ses études, apprendrait un métier, entrerait dans une grande entreprise, si la chance lui souriait. Il se marierait, aurait des enfants et mourrait seul car sa femme ne le supporterait pas. En bref, la vie de beaucoup de coréens – minus le divorce – qui ne font rien pour changer cette triste routine. Il détestait ce chemin déjà tracé pour lui, ce système scolaire qui ne faisait que leur cracher des connaissances à la gueule sans leur apprendre à les utiliser. Il souhaitait autre chose. Quelque chose de fort et excitant.

A la maison, il était seul. Sa mère enchainait le plus de boulots possible pour avoir un peu d’argent de côté, même à la fin du mois. Il fallait épargner pour payer les grandes études de leur enfant unique. Une université dans la capitale sud-coréenne n’était pas donnée. Et son père, il était parti dans son bureau miteux depuis le crépuscule. Il se tuait au travail tout comme sa chère génitrice. Alors rapidement, Kyuwoon apprit à faire à manger seul – faire bouillir de l’eau et y jeter des nouilles instantanées n’était pas très compliqué après tout – à faire le ménage seul, à travailler seul. A vivre seul. Et ce, dès le plus jeune âge. A la maison ce n’était pas la joie, et à l’école non plus. Il était l’enfant pauvre. Le mal-aimé de sa famille. Celui qui ne valait pas la peine d’être chéri. Ça faisait mal, son cœur se brisait un peu plus chaque jour. Il n’avait pas d’ami non plus. Seul. S’il fallait un seul mot pour décrire son enfance, c’était bien celui-là. Il ne pouvait pas non plus échapper aux maltraitances de la part des élèves plus âgés. C’était courant, en primaire et au collège, de faire s’agenouiller les plus jeunes pour leur montrer à quel point le rôle de sunbae/hoobae était important. Mais être hoobae n’était pas drôle. Ne dis pas un mot, fais ce que l’on te demande et accepte la punition quand il le faut. C’était tout. Tout le monde était au courant de ces actions dans les écoles mais personne ne disait rien. Les professeurs fermaient les yeux et continuaient leurs cours comme si ce n’était qu’un détail dont on pouvait se passer.

Kyuwoon se sentait alors abandonné et seul. Il y avait des jours où il ne se sentait même plus comme un humain. Alors il prenait une lame et vérifiait parfois si du sang continuait de couler dans ses veines. Jamais les poignets. C’était bien trop dangereux et il voulait juste vérifier, sans aucune pensée suicidaire dans la tête. Il était enfant, il ne comprenait pas.

C’était à son entrée au lycée qu’il se mit à boire, trouvant les bars qui ne demandaient aucune pièce d’identité. Parfois, il se contentait des épiceries ouvertes vingt-quatre heures sur vingt-quatre, achetant à bas prix ces fameuses bouteilles vertes. Mais si la boisson n’était pas assez, il réussit à se procurer de l’herbe à fumer, grâce à un étranger qui vivait dans un certain quartier nommé Itaewon. A petite dose, il ne fallait pas non plus qu’il en devienne accro au point où il ne se contrôlait plus.
Il se lamentait sur son sort, en voulait au karma et à ses ainés à l’école. Il en voulait aussi à ses parents mais se calma bien vite quand il comprit que c’était de par leur absence qu’il y avait de quoi manger le soir, quand il rentrait chez lui après une journée de cours interminables. Il aimait ses parents, tout comme ils l’aimaient. Ce n’était pas une de ces familles complètement détruites, non. C’était juste que leur façon d’exprimer leur amour qui était différente.

Il comprit alors qu’il fallait que cette solitude change.
Dès sa deuxième année au lycée, il changea complètement, prenant un virage à cent-quatre-vingt degrés. Il laissa ses cheveux pousser, en changea la couleur et créa un personnage qui allait protéger son être faible. Plus jamais on ne lui marcherait sur les pieds, plus jamais on l’ignorerait. Il devint rapidement populaire dans son école, pour être celui qui tient tête aux troisièmes années, et sa réputation grimpa en flèche. Il était devenu important, il était devenu quelqu’un dont les gens se souviendraient. Mais à la fin de sa scolarité, il comprit qu’il avait un nouveau défi à relever. L’université. Il avait travaillé dur pour entrer dans l’une des trois meilleures universités de la capitale et ce, malgré son côté fêtard. Rares étaient les nuits où il dormait plus de deux heures. Mais il avait réussi et c’était en voyant la fierté dans le regard de ses parents qu’il fut vraiment heureux. Sauf que le problème de l’argent était toujours là. Qui disait très bonne université, disait aussi beaucoup de monnaie.
Il aurait voulu prendre une carrière dans l’art, pour le rêveur qu’il garde en lui, mais il choisit des études de commerce, se disant qu’ainsi il pourra monter sa grande entreprise qui deviendrait une de ces grandes firmes transnationales et enfin rembourser tout l’argent qu’il devait à ses parents et les remercier de toute l’aide qu’ils lui ont apportée.