▲ Life is like a chocolate box.
« C’est mon Shûûûûûûûûûûji-kun. Je ne pouvais pas rêver de meilleur frère. Douze ans qu’on s’en met plein la gueule, qu’on s’insulte, qu’on essaie de montrer qui est la pire, oui LA, entre nous deux… Elle est tarée cette folle. Et le pire de tout, c’est qu’elle se tape des meufs super bonnes. Oui, comme moi, mais, il n’est pas question de parler de moi, même si je pourrais, vous ne le savez que trop bien. Shûji est quelqu’un d’excessif, quelqu’un qui a besoin de s’exprimer, et le plus ouvertement sera le mieux. Il aime claquer du fric pour lui, pour les autres, il aime parler à ne plus s’arrêter, il aime, ou plutôt jouit en critiquant autrui. Cristina Cordula n’est qu’une petite joueuse à côté de mon frère. Épuisant. Il est épuisant. J’ai l’impression que jamais il ne se vide de sa batterie. Déterminé, il fera tout pour avoir ce qu’il veut, il a toujours tout eu, des fois je me dis même qu’il ne réalise pas vraiment ce qu’il a, mais, je m’y suis fait, c’est peut-être la seule différence entre nous, et encore. Il aime aimer, faire aimer, faire sourire, et puis, il aime avoir la vedette.
En somme, c’est quelqu’un de détestable parce que c’est ce que beaucoup rêvent d’être, et c’est un fait, puisque moi-même je le déteste. Mais je l’aime plus que ce que je le déteste, alors, aimez-le aussi. »
- Sa majesté Syuhei Long, du royaume du rocking chair.

▲ Let's talk about Love.
« Shû… je ne m’attendais pas à tomber sur quelqu’un comme lui, encore moins dans les petites ruelles de Barcelone. Déjà, il était bridé, de deux il était habillé en rose, et puis, il avait une aura qui aux premiers abords, ne criait que « haïssez moi ». Je ne suis pas quelqu’un de la haute, je ne suis pas quelqu’un d’intégré dans la société, mais, pendant les six mois qu’il a été avec moi, il m’a fait sentir telle une princesse. Je n’étais qu’une prostituée moi, je n’étais absolument rien, mais, il a réussi à me réconcilier avec ma personne. Si Shûji promet la lune, c’est qu’il la décrochera pour vous. Il était mon meilleur ami, mon meilleur amant, et mon premier et seul amour. Siempre te querré. »
- Perséphone (une ancienne version).

▲ Ne jamais dire jamais.
« Jamais, ô grand jamais je n’aurais pensé le faire. L’idée même ne me tentait pas, non pas que je sois homophobe, j’ai plein d’amis gays, mais moi ? gay ? Il me voulait. Moi et personne d’autre. Et un « non » ne l’arrête pas. Il m’a eu, ou plutôt, il m'a possédé. J’ai aimé un homme, et, à chaque fois qu’il revient à Hong Kong, je ne peux que l’aimer à nouveau. C’est quelqu’un qui a besoin d’être protégé, chéri, recadré parfois. C’est quelqu’un qui ne vous fera voir que lui, et il ne vous en donnera pas le choix. Dis moi, tu ne comptes plus revenir ? »
- Aiden.

"Père dit que je suis né le 8 mars 1988 dans une clinique privée de Ginza. Ma mère m'a à peine regardé, elle ne voulait pas s'attacher à moi. Père lui, m'a prit dans ses bras et, à partir de ce jour, m'a chéri comme sa plus belle richesse. Je n'ai donc pas grandit avec ma mère et je dois vous l'avouer, ce n'est pas quelque chose qui est facile à vivre. 

Depuis toujours, je ne vis que dans un cocon doré. J'obtiens tout ce que je veux, tout ce que je demandes. Je suis un roi, un prince et peu importe ce que je ferais, je resterais intouchables. J'ai toujours été dans les plus grandes écoles, les plus réputés, les plus chères. J'ai étudié à l'étranger également, six mois en France, six mois à LA, six mois en Espagne, une année à Hong Kong et plusieurs mois, par-ci, par-là en Chine et en Corée. Les langues sont une de mes passions et Père a mit un point d'honneur à ce que je sois polyglotte, ce à quoi je me suis tenu.

Sinon... Que dire d'autres, oui, je suis passionné de mode, comme vous avez sans doute pu vous en rendre compte. Depuis petit, j'habille mes poupées, je fais de la couture, du dessin. Je sais  que je devrais reprendre Shiseido lorsque mon père ne pourra plus être à sa tête et voudra prendre sa retraite mais pour l'instant je construis mon petit empire en tant que créateur de ma propre marque : Heartless Diva. Mon nom est de plus en plus connu dans le milieu et j'en suis ravi. Je ne suis pas quelqu'un de commun et je pourrais faire des miracles, des choses merveilleuses, sans vouloir me venter.

Mon histoire? Oh oui, c'est vrai. Et bien, que dire de plus mis à part que j'ai toujours tout eut... Oh, à mes 14 ans, Père m'a annoncé une grande nouvelle, il allait se marier. Je n'ai rien vu venir, je l'admets. Au départ, je n'étais pas trop pour. Vous comprenez, je ne voulais pas passer au second plan. J'admets m'être inquiété pour rien, Père m'aime toujours autant et en plus il m'a ramené un frère. Syuhei a débarqué dans ma vie comme un cheveux sur la soupe. Je pensais être le seul dans mon genre, contre tous. Excentrique et passionné. Seulement, mon petit frère, mon double, m'a prouvé le contraire à la seconde même où il a passé la porte de notre appartement. Il portait un pantalon noir et une chemise blanche parfaitement repassé, il avait l'air tellement engoncé dans ses vêtements, tellement mal à l'aise. J'avais déjà ma machine à coudre et tout ce dont on avait besoin pour rendre sa tenue parfaite dans ma chambre, et après 5 minutes, nous avons cédé. Je me souviens que sa mère, cette mère que j'ai appris être également la mienne, revenue après des années comme si  rien n'était arrivé, n'était pas très heureuse de voir ce qu'on avait fait de ces vêtements dans lesquels elle avait sans doute mit toute ses économies. C'était étrange, de m'entendre si bien avec un petit frère que je n'avais jamais connu, et d'être si distant avec cette mère qui m'avait mit au monde, que j'avais tant voulu rencontrer.

Après ça, je ne crois pas avoir eut un seul moment de solitude. Syuhei a toujours été là pour moi. Nous sommes comme chien et chat, comme les deux doigts de la main. Je n'aurais jamais cru dire ça de quelqu'un mais je pense sincèrement qu'il est mon âme sœur. Le seul qui pourra toujours me remonter le moral et contre qui je ne pourrais jamais rester en colère. Ma vie sans Syuhei n'aurait plus aucun sens, et peu importe toute les insultes que l'on pourra se dire, il restera sans doute la personne que j'aime le plus. Il est la seule personne en qui j'ai entièrement confiance et que je suivrait les yeux fermés. Il est la rencontre de ma vie bien plus que ma mère n'ait pu l'être.

Si je suis venu en Corée du Sud en premier lieu, c'était pour intégrer cette école si réputée, Père était ravi car ainsi je pourrais également m'occuper des affaires étrangères de Shiseido mais en vérité  je suis en surtout venu en Corée pour y lancer ma marque.
Seulement j'ai désormais un autre objectif, en effet, la célèbre Fuji TV m'a choisit pour être le représentant de son dortoir. Je suis japonais, je sais parler en public et suis également héritier d'une des plus grandes compagnies du pays du soleil levant alors autant pousser jusqu'à me faire président des Wonsungi. J'aime ma faculté, tellement que je continue mes études alors que je pourrais les arrêter. J'ai toujours voulu avoir un rôle à jouer alors je me suis battu pour être nommer à la tête des élus de Fuji TV et j'ai finalement réussi il y a trois ans de cela. C'est un rôle que je prends très à coeur et je tiens à ce que tous le monde soit irréprochable. Nous ne représentons pas n'importe qui, nous représentons le Japon et sa grandeur, son divertissement et sa culture. La curiosité n'est pas qu'un défaut et je vais les guider sur la voie de la réussite, j'en fais la promesse tout comme j'ai promis de protéger Syuhei et Perséphone envers et contre tous. Tout comme j'ai promis à Père de l'écraser tant je serais meilleur que lui. Je vais briller, en tant que président, en tant que créateur, en tant qu'artiste et que personne. Je brille déjà. Je suis Ashida Shûji et rien ni personne ne peut se mettre en travers de mon chemin.