NOM : Kim, nom de famille très populaire dans ce pays. PRÉNOM : Jin Kyung. ÂGE & DATE DE NAISSANCE : Le 03 août à Séoul, il y a plus de vingt deux ans désormais. ORIGINES : J'ai des origines japonaises du côté de ma mère. Il m'arrive de faire un séjour là-bas pour voir ma famille maternelle. On reste relativement proche. Ce n'est pas bien compliqué vu que c'est le pays voisin. NATIONALITÉ : 100% coréennes. Je suis un KIM bon sang !  CLASSE SOCIALE : Aisée. Je ne suis pas le plus riche mais je suis loin d'être pauvre. Ma mère est institutrice et ses revenus sont assez faibles comparés à ceux de mon père. Il possède une société de transport coréenne. ORIENTATION SEXUELLE : Je n'aime pas contredire la nature, alors oui, les femmes, c'est mon domaine - du moins quand elles le veulent - . CURSUS UNIVERSITAIRE : Je suis un scientifique puisque je suis les cours de chimie (6ème année). MÉTIER : Co-gérant d'une boutique de skate, SB RIDE. Code du règlement : baymax.
TU VEUX T'INVESTIR? : sango

“ Rumour has it : Il aurait fait de la chirurgie esthétique (v, et non pas pour un côté superficiel. Après une vilaine chute vers ses 17 ans, lors de son activité favorite c'est-à-dire le parkour, il a eu une cicatrice très importante sur le dos, il a profité du talent des chirurgiens pour diminuer la visibilité de ce mauvais souvenir) + il a déjà fait une demande en mariage (v, quand il avait quatre ans et c'était une bague en réglisse, déjà très à l'avance pour son âge) + il aurait pris des antidépresseurs après sa grave blessure + son opération  (f, le jeune homme était déprimé mais pas à ce point. Après, il prenait une série de cachets pour calmer la douleur, la rééducation n'ayant rien arrangé de son côté) +  bourré, il est très collant et il montre son amour à tout le monde (v, ses potes peuvent le confirmer) + il est sorti avec beaucoup de filles mais a seulement perdu sa virginité à 18 ans (v, le jeune homme met beaucoup de temps à s'attacher et il ne voulait pas tout foirer avec une fille sans importance) +  il serait destiné à reprendre la boîte de son père (ni vrai, ni faux. Bizarrement, la question ne s'est jamais posée car Kyung est vraiment libre dans ses choix)+ avec sa franchise légendaire, il aurait atterri dans des situations très délicates (f, il a surtout reçu une bonne centaine de paires de claques depuis sa naissance).

“ Caractère : Si parfois j'ai l'impression d'avoir gagné en maturité, beaucoup d'éléments pourraient remettre en question cette pensée. Je ne donne pas de crédit aux gamineries, aux critiques ridicules mais alors ? Est-ce que c'est suffisant pour me qualifier de cette manière ? Jamais de la vie. Prenons un exemple. Tout le monde sait à quel point j'aime le risque. J'ai conscience de ce dernier et pourtant, je fonce la tête baissée. Et lorsqu'on me donne des conseils pour ma sécurité, je préfère tout ignorer comme un gamin désinvolte. Pourquoi ? Cette adrénaline me donne une sensation d’accomplissement. En fait, j’ai du mal à trouver les mots pour qualifier ce que je ressens : quand je saute d’un immeuble à un autre, quand mes doigts attrapent ma planche à une certaine hauteur avant de retomber à vive allure. J’aime les sensations extrêmes.

J'essaye souvent de dépasser cette envie de jouer avec le feu, de canaliser ces émotions depuis plusieurs années maintenant. Mais souvent, je me retrouve bien frustré. Alors je tente d'oublier cette pseudo addiction avec d’autres activités.

Depuis que je suis gamin, j'ai toujours aimé bouger et en grandissant, toute cette situation s'est confirmée. J'aime faire quelque chose de mes journées et peu importe son importance. Le football, les amis mais également la boutique de skateboard. Même quand les activités ne me plaisent pas vraiment, je ne refuse jamais ! Surtout quand mes amis sont dans le coup. Il faut dire que je suis ultra bon délire ! Et plus on est de fous, plus on rit pas vrai ?

En tout cas, je fais preuve d'une véritable loyauté envers mes proches mais aussi d'honnêteté. En fait, ils doivent supporter mes piques incessants à longueur de journée. Certains ont du mal à se tourner vers moi car ils ont peur d'entendre la pure vérité, celle qui nous blesse souvent… Mais à quoi ils s'attendent ? Si mon pote merde, je ne vais pas non plus le féliciter. Je veux bien être mignon mais mentir ne les aidera pas ! Et une fierté, ça peut se soigner.
Malgré tout, je reste un garçon assez sensible et savoir que mes mots peuvent être mal interprétés m'affecteraient beaucoup, au fond, surtout que ce geste est censé être positif pour eux...

Cette histoire de franchise se mélange à un autre de mes traits de caractère qu'est l'impulsivité. J'ai du mal à me contenir dans certaines circonstances mais ne vous inquiétez pas, je ne suis pas bagarreur. Je ne pourrais même pas faire du mal à une mouche sauf si on s'attaque aux mauvaises personnes. J'ai reçu une bonne éducation: respectueux, poli, souriant...

“ Once upon a time : Gamin, j'étais un garçon qu'on pouvait considérer comme hyperactif. Le mot n'était sûrement pas  le terme à employer puisque je n'étais atteint d'aucune maladie. Je profitais juste de mon enfance à fond. J'étais très bavard à l'école et j’avais comme un ver au cul et ce, depuis la maternelle. Impossible pour moi de rester sur place, d’attendre sagement alors que ma mère se chargeait de remplir le chariot. Face à un tel comportement aussi insupportable, ma mère, institutrice a tenté d’y remédier très vite. Si certains parents auraient poussé leurs gamins à courir dans un coin du jardin, les miens ont préféré se servir de leur argent pour m’inscrire dans plusieurs clubs. Mais quelle idée de m'inscrire dans un club de musique ! Je poussais tout le monde à bout car en plus de mon énergie, j’avais un sacré souffle ! Je ne voulais pas rester coincé dans une salle avec une flûte à la main. Ma mère étant du milieu a donc finalement retrouvé la raison en m'inscrivant dans un club de karaté, enfin d'arts martiaux en réalité. Le paradis ! En plus, le professeur était un vrai prodige et il nous enseignait plusieurs sports de combat en même temps. Bon, pour des gosses comme nous, il était difficile de retenir tous les mouvements mais j'étais heureux lorsque j’assénais des légers coups à mes adversaires. On pourrait me qualifier d'excité mais depuis, j'ai réussi à me calmer. J'ai testé une multitude de sports après cela. Avec les copains, à Séoul, on jouait souvent au football tandis que mes visites au Japon m'ont permis de découvrir le skate. En effet, mon cousin traînait souvent dans les skates park et finalement, j'avais fini par prendre sa mauvaise habitude.

Parlons-en du Japon. Là-bas, j’ai mes plus beaux souvenirs comme un des plus mauvais. Mes visites étaient au moins au nombre de quatre. Je m’y rendais pour voir ma famille, lors des vacances scolaires. Souvent entraîné partout par mon cousin, je me suis fait quelques amis dans le pays nippon. A cette époque-là, j’étais encore jeune mais bon sang, qu’est-ce qu’on s’éclatait ! Il suffisait d’une simple planche pour y parvenir… Parvenir au bonheur ! On revenait les genoux ensanglantés parce que nous étions encore de simples débutants. Toutefois, alors que j’étais pressé de retourner en vacances chez mon oncle, j’ai fini par apprendre son décès à la place. Les circonstances de sa mort ont été passées sous silence pendant de longs mois. Mes parents ne souhaitaient pas m’informer de l’affaire car bon sang… La violence familiale ne peut toucher que les autres, pas vrai ? Et dire que je n’avais rien remarqué. Et dire que je n’avais jamais vu une seule marque de coup sur le corps de mon cousin, ni sur le mien. Une histoire horrible qui m’a poussé à couper les ponts avec mes connaissances au Japon, y compris Moeko. S’il m’arrive de parler de mon accident de parkour – ah ah ce n’est pas un mauvais jeu de mot -, cette anecdote est relativement peu connue des autres.  Je n’en parle quasiment jamais mais ce n’est pas par oubli mais par besoin. Cependant, je garde toujours un bracelet autour du poignet pour témoigner de mon affection envers mon cousin, parti trop tôt.

En parallèle, certaines familles coréennes ont réussi à nous envier.  Suite à cette affaire, mon père a toujours essayé d’être présent pour nous. Cependant, elle ne pouvait plus rythmer notre vie, constamment. Ainsi, j’ai dû reprendre les choses en mains : ma vie, mes études. Tout. Si j’ai fini par réussir à aller de l’avant,  d’autres ne semblaient pas vouloir grandir dans la tête. En effet, le fait que ma mère soit enseignante dans mon établissement scolaire a déclenché pas mal de rumeurs : favoritisme, soupçons de tricherie. Bref, c’était un comble sachant que j'ai toujours eu des facilités pour apprendre – sans solliciter son aide -, finissant toujours dans les premiers de la classe. La jalousie fait dire beaucoup de choses complètement infondées. Mais peu importe, à cet âge, on n'est pas très intelligent. C'était également mon cas... D'ailleurs, vers mes quinze ans, j'ai commencé à me passionner pour un autre sport: le parkour. Ce n’est pas l’activité la plus populaire au monde et pourtant, j’ai réussi à rencontrer plusieurs personnes grâce à celle-ci. Un entraînement très lourd pour commencer à prendre des risques. Heureusement, j’avais déjà quelques capacités grâce à la série de sports que j’avais pratiquée juste avant. Ainsi, j’ai fini par fonder une petite équipe afin de profiter de l’expérience un peu plus ! De plus, avec les prises de risques, il était préférable d’être bien accompagné. Malheureusement, j’ai pris au goût au danger. A cette sensation incomparable de rien avoir sous ses pieds pendant quelques secondes. Savoir que je pourrais rater ma réception car je m’étais montré trop gourmand. Beaucoup de personnes ont d’ailleurs pu voir les vidéos sur Internet, où mes collègues et moi montraient nos expériences et nos talents. Ces petits témoignages ont inquiété mes proches une multitude de fois. Des réprimandes, des conseils que j’ignorais. Clairement, je voulais être égoïste, me montrer désinvolte pour m’exercer encore et encore ! Si je me retrouvais avec une cheville cassée, tant pis. Je reprendrais le parkour après ma guérison. Et puis pourquoi je devrais penser forcément de manière négative ? Rien ne pouvait nous arrêter. Nous, les rois des sauts et de la hauteur. Je me montrais même assez arrogant à cette période. Parce que c’était un kiff ! Un kiff que les mauviettes ne pouvaient pas comprendre… Et finalement, ces mêmes personnes-là ont dû me rejoindre à l’hôpital. Lors d’un entraînement, j’ai raté ma réception qui aurait pu engager mon pronostic vital. Le bâtiment était assez haut et malheureusement, j'ai atterri au mauvais endroit. Mon coéquipier a donc vite appelé les urgences. Et j'ai alors subi quelques séquelles, qui restent toujours gravés en moi. D'ailleurs, après mon opération, une cicatrice immonde avait recouvert le bas du dos, près du système nerveux. - qui est devenu à peine visible grâce à la chirurgie - J'aurais pu finir paralysé, atterrir dans un fauteuil roulant. Les médecins m'ont considéré comme chanceux mais à mes yeux, je ne l'étais pas... Après tout, pendant plusieurs mois, je n'avais rien pu faire. Je fus quelque peu déconnecté du monde même. Heureusement, certaines personnes m’ont cajolé au point de redevenir un jeune homme souriant et très déconneur. Il faut dire qu’on faisait paniquer tout le service avec un ami. Mais soit, après diverses rééducations très intenses, j'ai recommencé à faire l'idiot – car il est impossible de chasser le naturel.. -, ne faisant pas preuve de maturité. Néanmoins, j’ai quand même limité mon cas puisque je me suis seulement contenté du skate et du football.

Mais, ce n’était sans compter les retrouvailles entre les membres de l’ancien team de parkour. De mes nouvelles rencontres avec des gens qui ne cessent me rappeler ce passé, ce côté casse-cou en moi qui s’est juste reposé pendant quelques années.

Evidemment, ce n'est pas la seule facette de ma personnalité. J'ai un avenir à préparer, un rêve à accomplir (celui de devenir professeur) et j'ai également une boutique à gérer, des gens à protéger. Aish. La vie, c'est du boulot.