NOM : Bang PRÉNOM : Shiki ÂGE : 24 ans ORIGINES : Coréén-Japonais NATIONALITÉ : T’es bouché ou KEWA :oo : CLASSE SOCIALE : Merdique ORIENTATION SEXUELLE : hétéro babe, les boobs c’est pour la life CURSUS UNIVERSITAIRE : Master en mathématiques, informatique, technoMÉTIER : Justicier masqué Code du règlement : code ok TU VEUX T'INVESTIR? : MONKEY x2

“ Rumour has it : Il n’a jamais couché avec une nana…..oh oui, il a eu l’occasion une fois mais, il a tellement stressé qu’il a prétexté avoir besoin de prendre une douche et il s’est échappé par la fenêtre. (v) + Il a déjà bu la tasse sous la douche (F. Enfaite, c’était dans le bain. L’con s’entraînait à la plongée sous-marine) + Il n’a jamais porté de slip, ça gratte (f. Enfin, ça gratte, sûr mais il porte que des calcifs à l’effigie des super héros marvel) + Il n’a pas la main verte, même qu’il a fait crever un cactus (v. Mais depuis, il s’est rattrapé en cultivant des pieds de tomates dans des pots) + Il a une grande gueule mais, une fois qu’il faut utiliser les poings……bah y a plus personne (ça, c’est uniquement la journée, car la nuit, depuis quelques mois, il se transforme en super-justicier masqué,…mais il est loin d’avoir la même classe que Batman..T.T ) + On raconte qu’il a beaucoup changé depuis son arrivée en Corée (v. Avant, il vivait à la Nouvelle-Orléans et n’était pas très fréquentable. Rien de bien méchant. Juste un p’tit voyou qui piqué de la bouffe en super-marché parce que selon-lui, et son porte-feuille, c’était trop cher et il c’est fait expulser de son appartement par sa proprio’) + Il n’est pas rare qu’il se mette à chouiner lorsqu’il a l’impression de se faire engueuler (v. C’est très courant, même)+ Agit à l’instinct, écoutant ses « tripes » avant d’agir (v. bah ouai, le cerveau, c’est trop haut, bon dieu !)+Le pauvre n’a aucune transition lorsqu’il parle et comme le bougre communique un peu trop………on s’perd souvent (v. Le pire, c’est qu’lui-même s’y perd parfois alors accrochez-vous les neurones parce’que ça va s’couer !)

“ Caractère :

Bang Shiki
Tel : xxx xxx xxx
Adresse : Bientôt SDF




Objet : Demande des bonnes grâces de ma chère et tendre proprio’

Madame,

Je suis pauvre, mais ça, vous l’savez déjà. Oh non, non, non, je vous vois déjà lever les yeux au ciel mais, s’il-vous-plait, garder vos jolis yeux sur la lettre que j’me suis fait ch*er à écrire.

Etudiant en dernière année de licence en Maintenance d’Installation Robotisée, je suis un passionné. Ça ne veut, bien entendu, pas dire que je vais en cours tout le temps car, comme mon papy le disait si bien « P’tit fils, on apprend mieux par soi-même ! ». Oui, mon papy, c’était comme le camembert, quand y en a plus……bah y en a plus et on pleure. C’est comme avec les DS, ces trucs-là ! Bien sûr, vous êtes vieille maintenant (Sorry, je suis parfois un peu trop franc et direct haha) donc vous ne devez plus vous souvenir du moment durant lequel, on reçoit la copie vierge à remplir ?
D’abord : On pleure
Ensuite : On pleure
Après : On dort un peu (parce qu’il faut bien reposer un peu les neurones)
Et en dernier (à 30 minutes de la fin) : On répond aux questions.
Et vous savez quoi ? Bah, ma moyenne n’a jamais été en dessous de 16. Oui, je bosse un minimum

Cela dit, excusez-moi, je m’égare. On me dit tout le temps que je parle beaucoup mais ce n’est rien. Tout ça pour dire que……comment pourrais-je faire pour aller en cours et fabriquer des choses si je n’ai plus de maison ? Okay, vous voulez m’expulser de l’appart parce que je ne paye pas mes factures mais savez-vous que c’est cher ? Voyons, feriez-vous la même chose si nous étions en guerre ? Oui, nous ne sommes pas en guerre mais c’est pas grave, l’intention est là. De toute façon, par votre faute, je dois voler dans les magasins de la bouffe parce que votre appart miteux est trop cher, d’autant plus que les tatouages que je me suis fait le mois dernier étaient réellement chers (et ma coloration bleu ne se fait pas sans argent, non plus), de fait, je n’ai plus assez de fric pour vous payer. Et, vous deviez bien vous douter à quel point les tatouages sont importants pour les jeunes d’aujourd’hui ? Non ? Bon, maintenant, vous le savez.

Voici donc ma requête : Laissez tomber l’avis d’expulsion et me laisser disons…….au moins trois ou quatre mois d’air frais. Pas que vous êtes chiante et collante avec votre argent mais bon, quand même quoi ! On dirait mâle tortue qui veut s’pécho sa gonzesse et qui veut surtout pas la lâcher. Respirez bon sang !
En échange, je vous invite à diner, mais au Macdo’. Cependant, ne vous inquiétez pas, je suis quasi sûr que le Bigmac sera à votre goût

En attendant une réponse positive de votre part, je vous souhaite de passer une bonne journée et je vous fais, de gros bisous.


Bang Shiki.


Ps : Pour le macdo, ça vous dérange pas de payer ?

“ Once upon a time :

Mon fils,

Si tu li ces mots, c’est que tu n’as pas, au fond, ni l’envie ni le courage de mettre un terme aux relations qui te lis à cette famille, tout autant que ton nom. Et quel nom ! Un « Son », qui plus est, la plus aberrante des personnes qui m’est été donné de voir et d’avoir, dans cette famille. Oui, mon très cher enfant, tu n’es qu’une aberration aussi grotesque que risible. J’espère ne pas être trop déroutant ? Ou, encore, blessant ? Tout de même, ce que j’espère tout particulièrement, c’est qu’enfin, tu te conduises en véritable Homme et non plus comme un morveux pourri gâté à qui, on a tout cédé (ce qui a été vraisemblablement le cas) ou presque.


« Bonjour, monsieur. Veuillez mettre vos bagages sur le tapis, je vous prie. J’aurais besoin de votre passeport également. ».
Dans un geste aussi lent que mesuré, je lui tends ce qu’elle me réclame, me délectant de la vue des traits de son visage. Jeune et belle. Je pince mes lèvres et soupire, agacé par tout ce bruit et observe discrètement du coin de l’œil, ses regards furtifs qui me dévisage (z’ont jamais vu un gars avec des cernes et qu’a la gueule tellement endormie qu’on dirait qu’il sort du lit ?!), mais je ne dis rien, repensant à la lettre de mon géniteur que j’avais lu, la veille. Et sitôt, le lendemain, je me retrouvais ici, dans cet aéroport, quittant avec regret la Nouvelle-Orléans, le berceau de mon cœur, une ville que j’ai aimé tout particulièrement pour son jazz et toute cette histoire qui émane de ses entrailles.


Félicitation, donc. Et condoléances, aussi. Car, j’ai cru apprendre de ta mère que cette ville te faisait « autant vibrer que t’apporter une certaine sérénité » selon les mots que tu lui as confiés dans, d’anciens courriers qui lui étaient personnellement adressés. Le moins que l’on puisse dire, c’est que tu es loin d’être un deuxième fils exemplaire mais, je suis fier que tu es accepté, sans réellement t’offrir un choix, de quitter ta bien-aimé Louisiane pour revenir en Corée, là ou es ta place. Cela fait longtemps que tu es parti, mais tu ne dois pas t’inquiéter car, je veillerais à ce que tu retrouves tes bonnes manières d’antan afin que tu puisses jouir d’une vie, un tant soit plus décente, dans ta vraie famille.


Dans un soupire qui trahissait ma frustration, je m’affalais sans une grâce, dans le fauteuil de l’avion, dérangeant mon voisin qui tourna la tête pour m’observer, presque choqué par mon manque de délicatesse et contrastant avec la maturité dû à mon âge, je lui tire la langue avant de lui taper la discut’. Bah quoi ? Les gens, c’est cool. Les gens, ça écoute. Les gens, sont bizarres mais gentils, malgré des réactions parfois excessives. J’avoue que j’pige pas toujours pourquoi, mais les gens s’énervent contre moi. P’têtre que je suis un incompris d’la vie. Ou, p’têtre qui y a trop de choses qui s’passes dans leurs vie….C’est mauvais pour la santé, ces choses-là. Pour sûr qu’il faut faire attention ! Nan mais, c’est vrai ! En plus, j’arrête pas de le dire à la vieille de l’agence immobilière. C’te conne m’a éjecté mais c’pas de sa faute, la pauvre, trop de stress dans sa vie.

Enfin, je crois que je m’égare. Donc. La fenêtre. Deuxième classe, juste à côté de la fenêtre. Ainsi, je pourrais contempler mon départ et mon retour aux enfers, parce que j’veux pas dire mais chez la Corée, là-bas, bah fini les burgers King, fini les gros boobs à mater dans l’genre de lolo Ferrari. Tout fini ! Là-bas, c’est sushis et tétés rikikis !
Donc, la fenêtre ! Oui, j’vais y arriver. Mnh. Côté fenêtre. Sans doute, une attention de ma mère. Ahhh, ma maman ! J’éprouvais pour elle, un immense et inébranlable amour. J’étais, je crois, le seul. Mon père, bien trop occupé par son travail et mon frère par ses études, qu’ils n’avaient plus aucunes attentions pour cette merveilleuse femme. Une des choses qui m’a toujours séduit chez elle, c’était qu’elle ne disait jamais rien d’ordinaire, rien que l’on puisse oublier, et de fait, c’est à travers ses yeux déçues posés sur moi que j’ai compris. Les arnaques. Les coups bas. C’pas cool tout ça. Et ma fuite de cette famille qui ne me comprenait jamais. Juste, de la lâcheté. Cette lâcheté qui m’ai été donné et qui m’a vraisemblablement poussé derrière le déni et les conneries.


Snouf ! Pauvre petit. Jeune parti s’exiler en terre inconnue, vivant de mensonges et se nourrissant de vols. Que feras-t-tu ? Que feras-tu donc de ta vie ? Tu te feras passer pour un orphelin et tu vivras dans un garage ou une poubelle ? Regarder défiler les années en faisant griller des rats à la broche car tu ne sauras pas te trouver un job décent pour acheter de la nourriture correcte ? Et après ? Vendre ton p’tit cul à des hommes d’affaires ? Refourguer de la came dans les boites de nuit ? Tenir compagnie à des vieilles Dames riches ? A d’autres !


Ce qui est arrivé est arrivé et manifestement, je ne pourrais jamais être en paix, si je ne parviens pas à trouver quelque chose pour me pardonner. Le droit à l’oubli comme on dit. AH ! « Mémoire de l’oubli » selon Freud. Comique quand on y pense. La mémoire, est, par définition (va voir Oncle Robert, le dictionnaire si tu sais pas ça), reliée à la Métapsychologie et en premier lieu à la première topique, donc à la notion d'inconscient, de refoulement. Mais si cette notion de métaphysique était abordée d’une façon différente, de biais par exemple, elle en serait différente, devenant offerte à l’annihilation. Et, c’est que Freud proclame (ou je ne m’appelle plus Shiki). Mais si la notion de mémoire de l’inconscient n’était autre que la mémoire de l’oubli, car l’oubli a besoin d’une mémoire pour être oublié, pourrions-nous toujours oublier ? Ce qui veut dire qu’un œuf rond ne se souviendrait plus rond mais ovale ? Quoi qu’il est déjà ovale. Et sinon, je me trouvais confortablement assis dans ce siège, l’hôtesse de l’air, expliquant les gestes de sécurités en cas de pépins. Breff.

Après un temps, l’avion démarre et roule, puis s’élance dans les airs avec fluidité. Ainsi là, dans le ciel, les yeux rivés sur le Mississipi, les routes, la ville et la vie que je quittais tout simplement, je pus à loisir contempler la terre que j’ai appris à aimer.

Et le « cling » signifiant que l’on s’était stabilisé dans les airs venant de tonner, j’enfourne les écouteurs de mon mp4 dans les oreilles faisant vrombisser la musique dans mes tympans. Les Pinks Floyd disent qu’il n’y a pas vraiment de côté sombre de la lune. Enfaite, elle est complètement sombre. Aussi noir que mon slip qui m’gratte et qui, manque de bol, fait frétiller mes bourses mais pas dans le bon sens enfaite. J’adore vraiment ce morceau !


Tu hésites ? C’est une réaction des plus naturelles. S’il y a bien une chose qui doit te faire hésiter, c’est d’enfin prendre une décision utile dans ta vie et de laisser de côté ta stupidité juvénile. Et au cas où tu te demanderais si parfois, tu aurais envie de retourner dans ton beau quartier Français, Rue Royale, je n’aurais qu’une réponse à te donner : Oui. Pourtant, tu n’en feras rien.

Amer, n’est-ce-pas ?  


Amer (puis, c’est pas comme si j’avais vécu dans un appartement grand luxe ! Le nom d’la rue, c’était juste pour faire genre qu’il n’y a que les riches qui pouvaient y vivre…mais enfaite non, c’pas vrai), comme il avait su le deviner, l’estomac serré, je débarque enfin sur ma terre natale, voyant de loin ma mère qui m’attendait, et je bouscule deux ou trois personnes afin d’être le premier à pouvoir franchir cette porte de verre.
« Tu as fait bonne route, mon chéri ? »
La prenant dans mes bras, j’embrasse sa joue avec amour, sans répondre. Elle comprend et ne dit point mot, me serrant davantage contre elle, tout simplement.


Alors, mon cher enfant, tu feras donc la seule chose que tu es capable de faire. Suivre les règles de ton vieux père, d’enfin quitter les jupes de ta mère et revenir au bercail car il serait honteux pour notre famille que le vulgaire petit dernier finisse par se retrouver en prison.

Bien à toi.
Ton père.


Ps : Ta mère a insisté pour venir te chercher à l’aéroport alors tâche de te conduire en Homme en commençant par ne pas pleurnicher comme un enfant durant vos retrouvailles aussi touchantes soient-t-elles.


Sept mois plus tard, Yonsei University : Dortoir Wonsungi.
Comme bien des soirs avant celui-ci, je marche à pas de loup pour ne pas me faire prendre par l’un des monkeys. Un soir de plus à jouer le justicier masqué (pas toujours futé et doué, je dois l’avouer), bien qu’assez ironique, quand on songe à y penser. C’est vrai, c’est bizarre. Ex-con, je suis devenue Bang Shiki, l’étudiant assidu –fin presque- dans l’école Yonsei et j’ai même intégré les Wonsungi, c’est pour dire ! Une frat plutôt cool et spéciale….un peu comme moi, enfaite.

Et les erreurs du passé ? Tout ça ? En ais-je tiré leçon pour l’avenir ? Eh bien, oui, et cuisante qui plus est. Ais-je regretté mon action ?
Plus d’une fois.
Est-ce de ma faute ?
Pas tout à fait.
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Bon, peut-être que si, enfaite.