don't let the devil inside you (#beira)
Invité
Invité
don't let the devil inside you (#beira) | Sam 31 Oct - 10:08 Citer EditerSupprimer
tenue (-) On était là, tous les cinq, tous attablés autour d’un verre. Ca riait, ça criait... bref, ça vivait. Enfin, je ne m’incluais pas dans ce « ça ». Je n’avais pas prononcé un mot depuis une bonne demi-heure environ, et je ne comptais pas le faire dans les minutes qui suivaient. Non, je n’étais pas d’humeur à rire ou faire la parlote ce soir. D’ailleurs, de base, je ne voulais même pas sortir. Si ça ne tenait qu’à moi, je serai à la maison, couchée devant un bon film japonais. Ne vous méprenez pas : j’aimais leur compagnie et ils étaient ce que j’avais de plus cher ici, mais ce soir je n’étais pas d’humeur à profiter de ce genre d’ambiance. Je m’étais faite trainer ici par Shin qui ne voulait pas que je reste à la maison à me morfondre, mais en fin de compte je n’aurai pas du l’écouter. J’aurai été plus utile à me morfondre chez moi plutôt qu’à être blasée ici. Je ruminais tellement à l’intérieur que je sentais que le moindre couac pourrait me faire sortir de mes gongs. Je réalisais que moins je participais à tout cela, et plus j’étais contrariée. Je savais qu’en tentant de me contenir, je n’allais faire qu’aggraver les choses, et je ne voulais pas m’être les nerfs de mes chers acolytes japonais à l’épreuve pour finalement exploser en public pour une raison dont personne ne serait au courant. Je finissais mon verre, puis en commandai un autre. Ne pas parler me faisait me concentrer mine de rien sur mon débit de boisson et j’avais pas mal enchaîné depuis le début.
Je sentais le regard insistant de Kobei depuis un moment. Je faisais mine de ne pas avoir capté qu’il me regardait, en me préoccupant de ce qui se passait sur mon portable. Ce qui m’exaspérait encore plus que le fait d’être ici, c’était de le sentir concerné ou tenter de me faire sortir de mon mutisme. Je ne cessais de lui répéter que j’étais assez grande pour me débrouiller seule mais que nenni, je savais qu’il reviendrait sans cesse à la charge. Bref, je reçu un message sur mon portable m’indiquant que ma thérapie du lendemain avait été déplacée deux heures plus tôt. Il fallait vraiment que je rentre, sous peine de la rater, comme j’avais déjà manqué celle d’aujourd’hui. En fait, je n’y étais pas allé de la semaine. Je voulais me convaincre que je pouvais me débrouiller par moi-même, encore une fois, mais force est de constater que ça a eu l’effet inverse. Même si ces thérapies ne produisent à mes yeux aucuns résultats probants, elles ont le mérite de ne pas empirer ma maladie. Et ne pas y être aller cette semaine m’avait juste rendu plus sensible que jamais. Bref, j’en avais marre. Il fallait que je m’en aille. « Je file. » dis-je d’un ton blasé en finissant mon verre d’une traite. « C’est ma tournée. » Je sortis de mon sac un billet de 50.000 won, puis je m’en allais. C’était un peu ma façon de m’excuser d’avoir été une peste désagréable toute la soirée, mais jamais je ne l’exprimerai avec des mots.
Je sortais du bar et entrepris de prendre un taxi. Je titubais, j’avais la vision trouble, et mon instinct de survie m’indiquait de ne pas trop m’approcher de la route sous peine de me faire écraser. Je longeai donc les trottoirs, dans l’espoir de trouver la station de métro la plus proche. En marchant, je me fis abordée par un SDF qui me fit une tirade sur la vie en insultant les riches allègrement. Je ne savais pas ce qu’il me voulait, je comprenais à peine ce qu’il me disait, je sentais juste son ton véhément et agressif. « Vous êtes tous des bon-à-rien » lançai-je à son égard. Sobre, je n’avais jamais vraiment eu de tact, alors ce n’était pas alcoolisée que j’allais commencer à prendre des gants. Sentant que ma remarque ne lui avait pas plus, je m’enfonçai un peu plus dans ma prestation pitoyable en shootant dans ce verre qui lui servait à réceptionner les pièces qu’il avait récolté dans la journée. « Des paroles, des paroles mais jamais d’actes » criai-je théâtralement en tournoyant sur moi-même. « Qu’est-ce que vous allez me faire, hein ? » Je ne savais pas ce qui me passait par la tête, il avait juste attisée ma susceptibilité avec son discours à la con. J’avais réagis dans penser aux conséquences, et d’ailleurs, je ne les réalisais toujours pas...
don't let the devil inside you #beira
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
tenue (-) On était là, tous les cinq, tous attablés autour d’un verre. Ca riait, ça criait... bref, ça vivait. Enfin, je ne m’incluais pas dans ce « ça ». Je n’avais pas prononcé un mot depuis une bonne demi-heure environ, et je ne comptais pas le faire dans les minutes qui suivaient. Non, je n’étais pas d’humeur à rire ou faire la parlote ce soir. D’ailleurs, de base, je ne voulais même pas sortir. Si ça ne tenait qu’à moi, je serai à la maison, couchée devant un bon film japonais. Ne vous méprenez pas : j’aimais leur compagnie et ils étaient ce que j’avais de plus cher ici, mais ce soir je n’étais pas d’humeur à profiter de ce genre d’ambiance. Je m’étais faite trainer ici par Shin qui ne voulait pas que je reste à la maison à me morfondre, mais en fin de compte je n’aurai pas du l’écouter. J’aurai été plus utile à me morfondre chez moi plutôt qu’à être blasée ici. Je ruminais tellement à l’intérieur que je sentais que le moindre couac pourrait me faire sortir de mes gongs. Je réalisais que moins je participais à tout cela, et plus j’étais contrariée. Je savais qu’en tentant de me contenir, je n’allais faire qu’aggraver les choses, et je ne voulais pas m’être les nerfs de mes chers acolytes japonais à l’épreuve pour finalement exploser en public pour une raison dont personne ne serait au courant. Je finissais mon verre, puis en commandai un autre. Ne pas parler me faisait me concentrer mine de rien sur mon débit de boisson et j’avais pas mal enchaîné depuis le début.
Je sentais le regard insistant de Kobei depuis un moment. Je faisais mine de ne pas avoir capté qu’il me regardait, en me préoccupant de ce qui se passait sur mon portable. Ce qui m’exaspérait encore plus que le fait d’être ici, c’était de le sentir concerné ou tenter de me faire sortir de mon mutisme. Je ne cessais de lui répéter que j’étais assez grande pour me débrouiller seule mais que nenni, je savais qu’il reviendrait sans cesse à la charge. Bref, je reçu un message sur mon portable m’indiquant que ma thérapie du lendemain avait été déplacée deux heures plus tôt. Il fallait vraiment que je rentre, sous peine de la rater, comme j’avais déjà manqué celle d’aujourd’hui. En fait, je n’y étais pas allé de la semaine. Je voulais me convaincre que je pouvais me débrouiller par moi-même, encore une fois, mais force est de constater que ça a eu l’effet inverse. Même si ces thérapies ne produisent à mes yeux aucuns résultats probants, elles ont le mérite de ne pas empirer ma maladie. Et ne pas y être aller cette semaine m’avait juste rendu plus sensible que jamais. Bref, j’en avais marre. Il fallait que je m’en aille. « Je file. » dis-je d’un ton blasé en finissant mon verre d’une traite. « C’est ma tournée. » Je sortis de mon sac un billet de 50.000 won, puis je m’en allais. C’était un peu ma façon de m’excuser d’avoir été une peste désagréable toute la soirée, mais jamais je ne l’exprimerai avec des mots.
Je sortais du bar et entrepris de prendre un taxi. Je titubais, j’avais la vision trouble, et mon instinct de survie m’indiquait de ne pas trop m’approcher de la route sous peine de me faire écraser. Je longeai donc les trottoirs, dans l’espoir de trouver la station de métro la plus proche. En marchant, je me fis abordée par un SDF qui me fit une tirade sur la vie en insultant les riches allègrement. Je ne savais pas ce qu’il me voulait, je comprenais à peine ce qu’il me disait, je sentais juste son ton véhément et agressif. « Vous êtes tous des bon-à-rien » lançai-je à son égard. Sobre, je n’avais jamais vraiment eu de tact, alors ce n’était pas alcoolisée que j’allais commencer à prendre des gants. Sentant que ma remarque ne lui avait pas plus, je m’enfonçai un peu plus dans ma prestation pitoyable en shootant dans ce verre qui lui servait à réceptionner les pièces qu’il avait récolté dans la journée. « Des paroles, des paroles mais jamais d’actes » criai-je théâtralement en tournoyant sur moi-même. « Qu’est-ce que vous allez me faire, hein ? » Je ne savais pas ce qui me passait par la tête, il avait juste attisée ma susceptibilité avec son discours à la con. J’avais réagis dans penser aux conséquences, et d’ailleurs, je ne les réalisais toujours pas...
acidbrain
Invité
Invité
Re: don't let the devil inside you (#beira) | Ven 6 Nov - 9:16 Citer EditerSupprimer
tenue (-)
Une fine cigarette entre les lèvres, il les détaillait les uns après les autres avant de ne recracher la douce fumée, sa tête en arrière. En temps normal, ils auraient probablement passé une bonne soirée, oui théoriquement c'est ce qui avait initialement était prévu. Mais l'atmosphère était bien moins détendu, le rendant relativement crispé et tendu. Ils avaient tous la tête ailleurs, quand bien même ils arrivaient à dialoguer ensemble, il était clairement visible que chacun pensait à son propre petit plaisir plutôt qu'à celui du groupe. Grimaçant légèrement, il écrasait sa cigarette dans le cendrier avant de ne porter son verre de whisky à ses douces lèvres. Il aurait mieux fait d'aller baiser. Egoiste ? Pas réellement. Il suffisait de voir comment yue et shin se comportaient pour se sentir de trop, le genre de comportement qui lui donnait la nausée encore plus lorsque l'on connaissait les derrières de l'histoire. Il ramasserait probablement encore les pots cassés, pour ne pas changer. Masao, lui, semblait avoir trouvé de quoi se divertir, en même temps il n'y avait rien de plus compréhensibles lorsque l'on voyait les minettes qui l'entouraient, dommage que le jeune nippon ne soit guère dans l'esprit de se faire une parfaite inconnue. Puis, Sora. Celle qui lui donnait du fils à retordre. Il suffisait de poser son regard sur elle, pour comprendre qu'elle ne prenait aucun plaisir à leur petite soirée entre amis. Et cela l'énervait. Parce qu'il s'agissait sans cesse du même refrain. la brunette qui n'avait dieu que pour son shin à un tel point qu'elle finissait par ne voir que par lui et ce même lorsqu'ils étaient tous ensemble, quand bien même son doux chevalier en aimait une autre. sora qui menaçait sans d'exploser au moindre petit couac et le coureur de jupon, quand bien même celui-ci restait de loin le plus acceptable. portant de nouveau son verre à ses lèvres, il en vidait le contenu d'une traite, son regard toujours posé sur sora. tentant tant bien que de mal de capter son attention et de lui faire comprendre qu'il n'y avait aucune raison de se mettre dans un tel état. échec.
son annonce ne le surprenait guère, ce qui en revanche aurait pu le surprendre c'était qu'elle ne soit pas partie plus tôt. se resservant un verre de whisky, il ruminait, son regard posé sur la jeune femme qui quittait à présent les lieux, peu soucieuse de se savoir rentrer seule à une heure pareille. soupirant, agacé, il ingurgitait l’élixir avant de se lever, s'emparant des 50.000 wons qu'elle avait balancé sur la table. personne ici n'avait besoin de son argent. tous avaient les moyens de se payer à boire et bien plus si nécessaire. je raccompagne sora, faites pas les cons. en soit il ne s'inquiétait pas pour eux, pour la simple et bonne raison que shin raccompagnerait yue et que masao était bien assez robuste pour pouvoir se défendre si nécessaire, ce qui ne serait sûrement guère nécessaire. plaçant une nouvelle cigarette à la commissure de ses lèvres, il quittait le bar à la recherche de la jeune femme. il n'était pas inquiet que l'on puisse venir l’embêter ou essayer de la draguer, ce dont il était plus ou moins inquiet c'était qu'elle ne cherche les emmerdes là où il ne devait guère y en avoir. sale pute j'vais t'éventrer sale pétasse prétentieuse. il ne lui avait fallu que deux petites minutes pour ne tomber sur la demoiselle en plein conflit avec un sdf, probablement tout aussi ivre qu'elle ne l'était si ce n'est plus. il n'y avait qu'elle pour se prendre la tête avec un vieillard sans abris mais la menace du couteau que celui-ci venait de sortir arrachant un léger grognement au jeune nippon. pourquoi fallait-elle qu'elle agisse constamment de la sorte ? hyung, je suis sûre que cela n'est pas nécessaire, cette femme n'en vaut pas la peine, elle est bien trop ivre pour se rendre compte de l'idiotie et du manque de respect dont elle fait preuve. sortant le billet de 50 000 wons, le jeune nippon l'agitait sous les yeux du sdf, en profitant pour s'emparer de son "arme" qu'il rangeait dans la poche de son jean. il aurait pu le frapper, sans aucun doute. le démolir, et le laisser dans une ruelle. mais pourquoi ? parcequ'il avait répondu aux provocations d'une gamine ivre ? il laissa le sdf s'emparait du billet, lui faisant signe de la tête de retourner s'asseoir dans son coin. vu son taux d’alcoolémie c'est ce qu'il était de loin préférable qu'il fasse. toi tu vas passer un très mauvais quart d'heure. refermant violemment sa main sur le poignée de la jeune japonaise, il la tirait vers une ruelle avant de la plaquer contre le mur de celle-ci, son regard noir s'ancrant dans le sien. " c'est quand que t'arrête de faire la conne sora ? t'as toujours pas compris ? si t'es pas capable de te sortir d'une telle situation ne la déclenche pas ! t'allait faire quoi avec tes 40kilos à tout casser ? lui offrir ton cul ? " il était mauvais, lui crachant les paroles au visage comme si cela pouvait réellement la secouer. il n'avait jamais été doué pour la manière douce, lui tout ce qu'il connaissait c'était la manière forte. relâchant sa prise, il allumait sa cigarette, cigarette qu'il avait conserver entre ses doigts fins, le temps de l'altercation. " sérieux, si tu veux te défouler, t'as qu'à baiser comme tout le monde. t'es chiante putain. " recrachant la fumée, il la fixait dans l'attente de la voir répliquer. parce que bien sûr, elle ne se soumettrait guère à ses dires. elle ne se soumettait jamais à lui.
don't let the devil inside you #beira
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
tenue (-)
Une fine cigarette entre les lèvres, il les détaillait les uns après les autres avant de ne recracher la douce fumée, sa tête en arrière. En temps normal, ils auraient probablement passé une bonne soirée, oui théoriquement c'est ce qui avait initialement était prévu. Mais l'atmosphère était bien moins détendu, le rendant relativement crispé et tendu. Ils avaient tous la tête ailleurs, quand bien même ils arrivaient à dialoguer ensemble, il était clairement visible que chacun pensait à son propre petit plaisir plutôt qu'à celui du groupe. Grimaçant légèrement, il écrasait sa cigarette dans le cendrier avant de ne porter son verre de whisky à ses douces lèvres. Il aurait mieux fait d'aller baiser. Egoiste ? Pas réellement. Il suffisait de voir comment yue et shin se comportaient pour se sentir de trop, le genre de comportement qui lui donnait la nausée encore plus lorsque l'on connaissait les derrières de l'histoire. Il ramasserait probablement encore les pots cassés, pour ne pas changer. Masao, lui, semblait avoir trouvé de quoi se divertir, en même temps il n'y avait rien de plus compréhensibles lorsque l'on voyait les minettes qui l'entouraient, dommage que le jeune nippon ne soit guère dans l'esprit de se faire une parfaite inconnue. Puis, Sora. Celle qui lui donnait du fils à retordre. Il suffisait de poser son regard sur elle, pour comprendre qu'elle ne prenait aucun plaisir à leur petite soirée entre amis. Et cela l'énervait. Parce qu'il s'agissait sans cesse du même refrain. la brunette qui n'avait dieu que pour son shin à un tel point qu'elle finissait par ne voir que par lui et ce même lorsqu'ils étaient tous ensemble, quand bien même son doux chevalier en aimait une autre. sora qui menaçait sans d'exploser au moindre petit couac et le coureur de jupon, quand bien même celui-ci restait de loin le plus acceptable. portant de nouveau son verre à ses lèvres, il en vidait le contenu d'une traite, son regard toujours posé sur sora. tentant tant bien que de mal de capter son attention et de lui faire comprendre qu'il n'y avait aucune raison de se mettre dans un tel état. échec.
son annonce ne le surprenait guère, ce qui en revanche aurait pu le surprendre c'était qu'elle ne soit pas partie plus tôt. se resservant un verre de whisky, il ruminait, son regard posé sur la jeune femme qui quittait à présent les lieux, peu soucieuse de se savoir rentrer seule à une heure pareille. soupirant, agacé, il ingurgitait l’élixir avant de se lever, s'emparant des 50.000 wons qu'elle avait balancé sur la table. personne ici n'avait besoin de son argent. tous avaient les moyens de se payer à boire et bien plus si nécessaire. je raccompagne sora, faites pas les cons. en soit il ne s'inquiétait pas pour eux, pour la simple et bonne raison que shin raccompagnerait yue et que masao était bien assez robuste pour pouvoir se défendre si nécessaire, ce qui ne serait sûrement guère nécessaire. plaçant une nouvelle cigarette à la commissure de ses lèvres, il quittait le bar à la recherche de la jeune femme. il n'était pas inquiet que l'on puisse venir l’embêter ou essayer de la draguer, ce dont il était plus ou moins inquiet c'était qu'elle ne cherche les emmerdes là où il ne devait guère y en avoir. sale pute j'vais t'éventrer sale pétasse prétentieuse. il ne lui avait fallu que deux petites minutes pour ne tomber sur la demoiselle en plein conflit avec un sdf, probablement tout aussi ivre qu'elle ne l'était si ce n'est plus. il n'y avait qu'elle pour se prendre la tête avec un vieillard sans abris mais la menace du couteau que celui-ci venait de sortir arrachant un léger grognement au jeune nippon. pourquoi fallait-elle qu'elle agisse constamment de la sorte ? hyung, je suis sûre que cela n'est pas nécessaire, cette femme n'en vaut pas la peine, elle est bien trop ivre pour se rendre compte de l'idiotie et du manque de respect dont elle fait preuve. sortant le billet de 50 000 wons, le jeune nippon l'agitait sous les yeux du sdf, en profitant pour s'emparer de son "arme" qu'il rangeait dans la poche de son jean. il aurait pu le frapper, sans aucun doute. le démolir, et le laisser dans une ruelle. mais pourquoi ? parcequ'il avait répondu aux provocations d'une gamine ivre ? il laissa le sdf s'emparait du billet, lui faisant signe de la tête de retourner s'asseoir dans son coin. vu son taux d’alcoolémie c'est ce qu'il était de loin préférable qu'il fasse. toi tu vas passer un très mauvais quart d'heure. refermant violemment sa main sur le poignée de la jeune japonaise, il la tirait vers une ruelle avant de la plaquer contre le mur de celle-ci, son regard noir s'ancrant dans le sien. " c'est quand que t'arrête de faire la conne sora ? t'as toujours pas compris ? si t'es pas capable de te sortir d'une telle situation ne la déclenche pas ! t'allait faire quoi avec tes 40kilos à tout casser ? lui offrir ton cul ? " il était mauvais, lui crachant les paroles au visage comme si cela pouvait réellement la secouer. il n'avait jamais été doué pour la manière douce, lui tout ce qu'il connaissait c'était la manière forte. relâchant sa prise, il allumait sa cigarette, cigarette qu'il avait conserver entre ses doigts fins, le temps de l'altercation. " sérieux, si tu veux te défouler, t'as qu'à baiser comme tout le monde. t'es chiante putain. " recrachant la fumée, il la fixait dans l'attente de la voir répliquer. parce que bien sûr, elle ne se soumettrait guère à ses dires. elle ne se soumettait jamais à lui.
acidbrain
Invité
Invité
Re: don't let the devil inside you (#beira) | Sam 7 Nov - 13:30 Citer EditerSupprimer
tenue (-) La vue de son couteau ne m’effraya même pas. L’idée de me faire poignarder ne me donna pas envie de prendre mes jambes à mon cou non plus. Je restais là, titubant, totalement inconsciente du danger auquel je faisais face. Me préparant à sortir une nouvelle réplique assassine, j’entendis une voix masculine qui m’était bien familière. Je n’eus pas de difficulté à reconnaître Kobei. Qu’est-ce qu’il foutait là ? Dans mes souvenirs, je les avais tous laissé au bar, et je n’avais pas l’impression que quelqu’un m’avait suivi. Enfin, vu l’état dans lequel j’étais, je n’étais pas en mesure de faire confiance à mes impressions ou à mes sens. L’entendre cirer les pompes de ce vieux sdf me faisait bien rire. Depuis quand s’occupait-il de ce que ce genre de personne pouvait penser ? Le voyant donner un biller à l’homme ivre, je n’eus même pas le temps de répliquer que je sentis sa main entourer mon poigné avec force. Il me tirait avec une telle poigne que je ne pus que le suivre sans me débattre, sa prise étant beaucoup trop serrée. Embarqués dans une ruelle, il me plaque contre un mur, et lâche enfin mon poigné. De l’autre main, je palpais mo poignée à cause de la douleur que je ressentais. Alors, monsieur avait décidé de me faire la leçon. Monsieur était soit disant venu à ma rescousse et se sentait en droit de me faire la morale. Son attitude m’exaspérait. Qu’est-ce qu’il en savait ? J’aurais très bien pu me sortir de cette situation sans son aide. Et putain, j’avais encore le droit de faire ce que je voulais. Qui était-il pour me parler de cette manière ? Jusqu’à preuve du contraire, j’avais encore le droit de faire ce que je voulais non ?
Je ne pus m’empêcher de pouffer de rire. Moi chiante ? Le plus chiant entre nous deux, ça devait bien être lui. Le voyant allumer sa cigarette, je le fixais, tout comme il me fixait. Je commençai à frapper dans mes mains lentement, à un rythme saccadé, comme pour l’applaudir sarcastiquement. « Le bon samaritain a accompli sa bonne action de la journée... il est content ? Il veut une récompense peut-être ? » lui lançai-je dans un premier temps. Je détestais le fait qu’il pense que j’avais besoin de lui et qu’il m’était indispensable. Je ne suis plus une gamine. Je n’avais pas besoin de lui, je n’avais besoin de personne. « C’est toi qui devrait arrêter de jouer les super-héro Kobei. Je n’avais pas besoin de toi, j’aurai très bien pu me débrouiller toute seule que tu le veuilles ou non. » continuiai-je avec un ton beaucoup plus véhément et agressif. Je l’avais dans l’os. Le voir là posté en face de moi m’exaspérait. Sa cigarette à la main, avec son air faussement énervé. Si je le pouvais, je me serai cassée depuis longtemps, mais je savais qu’il ne me laisserait pas partir, alors à quoi bon tenter. L’alcool mélangé à l’adrénaline de la situation ne m’aidait pas à être plus lucide, au contraire. Si mon thérapeute me voyait dans cet état, il s’arracherait les cheveux constatant que je faisais tout l’inverse de ce qu’il me préconisait pour m’assurer l’état mental le plus stable possible. Je ruminais, je ressassais, j’accumulais... bref, tout ce qu’il ne fallait pas faire. Je voulais tenter de rester calme mais je n’y arrivais pas. Mon ton était déjà agressif, ma voix plus haute, et je sentais que si je disais encore quelque chose, ça n’allait aller qu’en s’aggravant. Pourtant, je n’arrivais pas à faire baisser mon état de colère et d’excitation et je ne comptais pas m’arrêter là. Je finis par faire trois pas pour me rapprocher de lui. « Je ne suis pas une gamine. Si c’est un gosse que tu veux, tu n’as qu’à aller voir une de tes putes, mais ne viens pas te la jouer comme ça avec moi. » Je continuais à le fixer puis poussais légèrement son épaule. « Je déteste ça, et tu le sais très bien. ». Je ne sais pas si la tension entre nous deux était à son paroxysme, mais en tout cas elle était bel et bien palpable. Dans le feu de l’action, pour concrétiser mon agacement et pour accompagner mes gestes à ma parole, je levais la main gauche puis lui mis une claque. Elle n’était pas si forte que ça en réalité, mais le geste était là. « Et ça, c’est pour t'apprendre à mieux parler aux femmes. Mon cul demande un peu plus de respect de ta part. ». Arrête de te la jouer macho avec moi Kobei, ça ne te va pas.
don't let the devil inside you #beira
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
tenue (-) La vue de son couteau ne m’effraya même pas. L’idée de me faire poignarder ne me donna pas envie de prendre mes jambes à mon cou non plus. Je restais là, titubant, totalement inconsciente du danger auquel je faisais face. Me préparant à sortir une nouvelle réplique assassine, j’entendis une voix masculine qui m’était bien familière. Je n’eus pas de difficulté à reconnaître Kobei. Qu’est-ce qu’il foutait là ? Dans mes souvenirs, je les avais tous laissé au bar, et je n’avais pas l’impression que quelqu’un m’avait suivi. Enfin, vu l’état dans lequel j’étais, je n’étais pas en mesure de faire confiance à mes impressions ou à mes sens. L’entendre cirer les pompes de ce vieux sdf me faisait bien rire. Depuis quand s’occupait-il de ce que ce genre de personne pouvait penser ? Le voyant donner un biller à l’homme ivre, je n’eus même pas le temps de répliquer que je sentis sa main entourer mon poigné avec force. Il me tirait avec une telle poigne que je ne pus que le suivre sans me débattre, sa prise étant beaucoup trop serrée. Embarqués dans une ruelle, il me plaque contre un mur, et lâche enfin mon poigné. De l’autre main, je palpais mo poignée à cause de la douleur que je ressentais. Alors, monsieur avait décidé de me faire la leçon. Monsieur était soit disant venu à ma rescousse et se sentait en droit de me faire la morale. Son attitude m’exaspérait. Qu’est-ce qu’il en savait ? J’aurais très bien pu me sortir de cette situation sans son aide. Et putain, j’avais encore le droit de faire ce que je voulais. Qui était-il pour me parler de cette manière ? Jusqu’à preuve du contraire, j’avais encore le droit de faire ce que je voulais non ?
Je ne pus m’empêcher de pouffer de rire. Moi chiante ? Le plus chiant entre nous deux, ça devait bien être lui. Le voyant allumer sa cigarette, je le fixais, tout comme il me fixait. Je commençai à frapper dans mes mains lentement, à un rythme saccadé, comme pour l’applaudir sarcastiquement. « Le bon samaritain a accompli sa bonne action de la journée... il est content ? Il veut une récompense peut-être ? » lui lançai-je dans un premier temps. Je détestais le fait qu’il pense que j’avais besoin de lui et qu’il m’était indispensable. Je ne suis plus une gamine. Je n’avais pas besoin de lui, je n’avais besoin de personne. « C’est toi qui devrait arrêter de jouer les super-héro Kobei. Je n’avais pas besoin de toi, j’aurai très bien pu me débrouiller toute seule que tu le veuilles ou non. » continuiai-je avec un ton beaucoup plus véhément et agressif. Je l’avais dans l’os. Le voir là posté en face de moi m’exaspérait. Sa cigarette à la main, avec son air faussement énervé. Si je le pouvais, je me serai cassée depuis longtemps, mais je savais qu’il ne me laisserait pas partir, alors à quoi bon tenter. L’alcool mélangé à l’adrénaline de la situation ne m’aidait pas à être plus lucide, au contraire. Si mon thérapeute me voyait dans cet état, il s’arracherait les cheveux constatant que je faisais tout l’inverse de ce qu’il me préconisait pour m’assurer l’état mental le plus stable possible. Je ruminais, je ressassais, j’accumulais... bref, tout ce qu’il ne fallait pas faire. Je voulais tenter de rester calme mais je n’y arrivais pas. Mon ton était déjà agressif, ma voix plus haute, et je sentais que si je disais encore quelque chose, ça n’allait aller qu’en s’aggravant. Pourtant, je n’arrivais pas à faire baisser mon état de colère et d’excitation et je ne comptais pas m’arrêter là. Je finis par faire trois pas pour me rapprocher de lui. « Je ne suis pas une gamine. Si c’est un gosse que tu veux, tu n’as qu’à aller voir une de tes putes, mais ne viens pas te la jouer comme ça avec moi. » Je continuais à le fixer puis poussais légèrement son épaule. « Je déteste ça, et tu le sais très bien. ». Je ne sais pas si la tension entre nous deux était à son paroxysme, mais en tout cas elle était bel et bien palpable. Dans le feu de l’action, pour concrétiser mon agacement et pour accompagner mes gestes à ma parole, je levais la main gauche puis lui mis une claque. Elle n’était pas si forte que ça en réalité, mais le geste était là. « Et ça, c’est pour t'apprendre à mieux parler aux femmes. Mon cul demande un peu plus de respect de ta part. ». Arrête de te la jouer macho avec moi Kobei, ça ne te va pas.
acidbrain
Invité
Invité
Re: don't let the devil inside you (#beira) | Lun 16 Nov - 11:31 Citer EditerSupprimer
tenue (-) Il y avait deux types de femmes aux yeux de kobei. les femmes douces, mignonnes, quelques peu introvertie et parfois bien trop naïves, des femmes peu sûres d'elle qui cherchait en l'homme un sentiment de sécurité, une épaule sur laquelle se lamenter et un amant qui saurait les satisfaire. des femmes qui savaient lorsqu'il était bon de se taire, lorsqu'il était préférable de s'abaisser, de ne rien faire, de prendre sur soi et passer son chemin. des femmes réfléchies, qui savait ne pas provoquer des situations qu'elles ne savaient guère résoudre par la suite. puis, il y avait sora. le genre de femme têtue, incapable de faire un pas en arrière et de réfléchir avant d'agir. le genre de femme persuadée qu'elle pouvait tout faire d'elle même, qu'elle était suffisamment forte, suffisamment réfléchie et probablement suffisamment belle pour que rien ne lui arrive. ce genre de femme un peu trop confiante qui n'avait aucune notion du danger et qui n'avoue jamais ses torts. une femme qui ne remerciait guère mais reprochait qu'on ai puisse l'aider. sora, sa sora. nombreux auraient été les hommes incapables de supporter une femme pareille, aussi caractérielle, aussi complexe, et pourtant ce qui la rendait attachante. parce que sora, c'était qu'une femme paumée, paumée comme il l'avait été et l'était encore parfois. alors c'est ce qui le rattachait à elle. bien que son attitude se révélait sans cesse extrêmement provocante et bien trop exaspérante pour qu'il ne puisse réagir de manière calme. à l'écouter, elle aurait très bien pu se sortir de la situation, du haut de ses talons aiguilles, inhibé par l'alcool et titubante tel une ivrogne. mais qu'était-ce qu'un couteau, rien de bien dangereux, madame aurait aisément su désarmer cet homme sans abris. elle l'agaçait, chaque fois qu'elle ouvrait la bouche, elle l'exaspérait. elle avait toujours quelques choses à dire, à croire que cette femme avait toujours le dernier mot. tirant sur sa cigarette, il inspirait une nouvelle bouffée de cette pseudo drogue qui avait, théoriquement, pour effet de le calmer. hors ce n'était à présent guère le cas. son attitude était odieuse, comme elle avait l'habitude de l'être lorsqu'elle n'était pas d'humeur ou qu'elle avait une crise. sûrement aurait-elle préféré que ce soit shin qui interfère, qu'il la calme paisiblement comme il était si habitué à le faire. c'est vrai, shin avait tout de l'homme parfait lorsqu'il s'agissait de s'occuper d'une femme, sauf de celle qu'il aimait bien entendu. mais kobei, non il ne pouvait se résoudre à dorloter une femme qui n'en faisait constamment qu'à sa tête, persuadé que tout irait bien dans ce monde qui partait en couille.
elle lui crachait son venin au visage et il encaissait, il encaissait parce qu'elle en avait besoin, elle avait besoin d'extérioriser sa colère et c'est ainsi qu'il se plaisait à l'aider. parce qu'il estimait qu'elle ne s'en sortirait jamais si elle gardait tout en elle, encore et inlassablement. il ne vu pas la claque venir et pour tout dire il ne s'était guère imaginé qu'elle oserait. elle qui connaissait une part de son passé, elle qui tout comme le groupe savait très bien ce qu'il avait commis, le bourreau qu'il avait été et qu'il lui arrivait encore d'être. sa cigarette chutant au sol, il fit craquer sa mâchoire, malaxant sa joue. ce n'était pas douloureux, elle n'y avait mise aucune force mais le geste en lui même était offensif et dégradant. c'est comme ça que tu te serais défendus ? c'est tout ce que tu sais faire sora ? tu sais très bien que je pourrais te le rendre au centuple, alors pourquoi tu oses ? penses-tu vraiment qu'un homme ne lèvera pas la main sur toi parce que tu es une femme ? ou es-tu si confiante que tu t'imagines pouvoir parait les coups ? il détestait cela. il détestait ces femmes qui prônait l'égalité des sexes pour ensuite blâmer un homme qui avait frappé une femme après que celle-ci l'ai provoqué. depuis quand n'étaient-ils plus égaux, une femme pouvait donc le frapper mais il ne pouvait guère le rendre. c'est ainsi qu'elle pensait ? était-elle stupide à ce point ? il place alors sa main, juste en dessous du cou de la jeune femme et au dessus de sa poitrine. elle est bien trop mince pour que son corps ne résiste bien longtemps aux assauts d'un homme, mais elle n'en a pas conscience, elle n'en a jamais eu conscience. c'est donc violemment qu'il la pousse, la regardant percuté le mur derrière elle. il n'a fait que la pousser, certes il y a mis de la force mais cela n'est rien comparé à ce qu'il est capable de lui faire subir. arrêtes de parler sora, extériorise moi cette colère, montre moi à quel point t'es forte. montres moi comment tu te serais défendus. toi qui es si douée. fais moi mal, ne contrôle pas ta force. tu sais très bien que je n'ai guère peur de la douleur. il avait appris à souffrir en silence, il avait appris à torturer tout autant à supporter la torture. kobei n'était pas mauvais, il ne voulait en soit guère la blesser mais kobei était un mafieux, il savait très bien ce qu'il faisait, il savait très bien que cette femme finirait par se détruire si elle ne finissait pas par ouvrir les yeux, si elle n'extériorisait pas toute cette haine. et il prendrait les coups, elle ne pouvait de toute manière pas le blesser du moins pas autant qu'il ne pouvait la blesser.
don't let the devil inside you #beira
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
tenue (-) Il y avait deux types de femmes aux yeux de kobei. les femmes douces, mignonnes, quelques peu introvertie et parfois bien trop naïves, des femmes peu sûres d'elle qui cherchait en l'homme un sentiment de sécurité, une épaule sur laquelle se lamenter et un amant qui saurait les satisfaire. des femmes qui savaient lorsqu'il était bon de se taire, lorsqu'il était préférable de s'abaisser, de ne rien faire, de prendre sur soi et passer son chemin. des femmes réfléchies, qui savait ne pas provoquer des situations qu'elles ne savaient guère résoudre par la suite. puis, il y avait sora. le genre de femme têtue, incapable de faire un pas en arrière et de réfléchir avant d'agir. le genre de femme persuadée qu'elle pouvait tout faire d'elle même, qu'elle était suffisamment forte, suffisamment réfléchie et probablement suffisamment belle pour que rien ne lui arrive. ce genre de femme un peu trop confiante qui n'avait aucune notion du danger et qui n'avoue jamais ses torts. une femme qui ne remerciait guère mais reprochait qu'on ai puisse l'aider. sora, sa sora. nombreux auraient été les hommes incapables de supporter une femme pareille, aussi caractérielle, aussi complexe, et pourtant ce qui la rendait attachante. parce que sora, c'était qu'une femme paumée, paumée comme il l'avait été et l'était encore parfois. alors c'est ce qui le rattachait à elle. bien que son attitude se révélait sans cesse extrêmement provocante et bien trop exaspérante pour qu'il ne puisse réagir de manière calme. à l'écouter, elle aurait très bien pu se sortir de la situation, du haut de ses talons aiguilles, inhibé par l'alcool et titubante tel une ivrogne. mais qu'était-ce qu'un couteau, rien de bien dangereux, madame aurait aisément su désarmer cet homme sans abris. elle l'agaçait, chaque fois qu'elle ouvrait la bouche, elle l'exaspérait. elle avait toujours quelques choses à dire, à croire que cette femme avait toujours le dernier mot. tirant sur sa cigarette, il inspirait une nouvelle bouffée de cette pseudo drogue qui avait, théoriquement, pour effet de le calmer. hors ce n'était à présent guère le cas. son attitude était odieuse, comme elle avait l'habitude de l'être lorsqu'elle n'était pas d'humeur ou qu'elle avait une crise. sûrement aurait-elle préféré que ce soit shin qui interfère, qu'il la calme paisiblement comme il était si habitué à le faire. c'est vrai, shin avait tout de l'homme parfait lorsqu'il s'agissait de s'occuper d'une femme, sauf de celle qu'il aimait bien entendu. mais kobei, non il ne pouvait se résoudre à dorloter une femme qui n'en faisait constamment qu'à sa tête, persuadé que tout irait bien dans ce monde qui partait en couille.
elle lui crachait son venin au visage et il encaissait, il encaissait parce qu'elle en avait besoin, elle avait besoin d'extérioriser sa colère et c'est ainsi qu'il se plaisait à l'aider. parce qu'il estimait qu'elle ne s'en sortirait jamais si elle gardait tout en elle, encore et inlassablement. il ne vu pas la claque venir et pour tout dire il ne s'était guère imaginé qu'elle oserait. elle qui connaissait une part de son passé, elle qui tout comme le groupe savait très bien ce qu'il avait commis, le bourreau qu'il avait été et qu'il lui arrivait encore d'être. sa cigarette chutant au sol, il fit craquer sa mâchoire, malaxant sa joue. ce n'était pas douloureux, elle n'y avait mise aucune force mais le geste en lui même était offensif et dégradant. c'est comme ça que tu te serais défendus ? c'est tout ce que tu sais faire sora ? tu sais très bien que je pourrais te le rendre au centuple, alors pourquoi tu oses ? penses-tu vraiment qu'un homme ne lèvera pas la main sur toi parce que tu es une femme ? ou es-tu si confiante que tu t'imagines pouvoir parait les coups ? il détestait cela. il détestait ces femmes qui prônait l'égalité des sexes pour ensuite blâmer un homme qui avait frappé une femme après que celle-ci l'ai provoqué. depuis quand n'étaient-ils plus égaux, une femme pouvait donc le frapper mais il ne pouvait guère le rendre. c'est ainsi qu'elle pensait ? était-elle stupide à ce point ? il place alors sa main, juste en dessous du cou de la jeune femme et au dessus de sa poitrine. elle est bien trop mince pour que son corps ne résiste bien longtemps aux assauts d'un homme, mais elle n'en a pas conscience, elle n'en a jamais eu conscience. c'est donc violemment qu'il la pousse, la regardant percuté le mur derrière elle. il n'a fait que la pousser, certes il y a mis de la force mais cela n'est rien comparé à ce qu'il est capable de lui faire subir. arrêtes de parler sora, extériorise moi cette colère, montre moi à quel point t'es forte. montres moi comment tu te serais défendus. toi qui es si douée. fais moi mal, ne contrôle pas ta force. tu sais très bien que je n'ai guère peur de la douleur. il avait appris à souffrir en silence, il avait appris à torturer tout autant à supporter la torture. kobei n'était pas mauvais, il ne voulait en soit guère la blesser mais kobei était un mafieux, il savait très bien ce qu'il faisait, il savait très bien que cette femme finirait par se détruire si elle ne finissait pas par ouvrir les yeux, si elle n'extériorisait pas toute cette haine. et il prendrait les coups, elle ne pouvait de toute manière pas le blesser du moins pas autant qu'il ne pouvait la blesser.
acidbrain
Invité
Invité
Re: don't let the devil inside you (#beira) | Ven 27 Nov - 19:19 Citer EditerSupprimer
tenue (-) Têtue ? J’étais surement de nature à l’être. Avec Kobei ? Ce trait de caractère s’accentuait encore plus. Je ne saurais dire pourquoi, mais le voir là, face à moi, me donnait encore plus de lui tenir tête. La plus part du temps, pour moi, il avait toujours tord. Mais quand bien même ce n’était pas le cas, je me combattrais toujours face à ce qu’il disait. J’étais têtue, j’étais bornée, et je l’assumais. Surtout que de son côté, il était pareil. Mais dans ce genre de cas, lors que la colère montait en moi, j’avais besoin d’extérioriser, d’exploser. Me canaliser ne ferait qu’empirer la situation, même l’inverse ne m’aider pas forcément plus. Mais au moins, la solution de laisser ma flemme intérieure se consumer me faisait du bien, et ne me frustrait pas. Encore fallait-il qu’il y ait une personne apte à subir mes crises... et c’est là qu’intervenait Kobei. Il ne me ménageait pas, au contraire. Non, il rajoutait même de l’huile sur le feu, ce fou. Il devait être tout aussi dérangé que moi, sinon plus. C’était surement pour ça que dans un sens, je ne pouvais me passer de lui, et encore moins dans de tels moments. Je n’avais jamais eu de réticence à porter la main sur lui, même si ça ne devait lui faire aucun effet. Nous avions deux gabaries bien différent, et comme il me le fit remarqué si gentiment, il pouvait me rendre tous les coups que je pourrais lui donner avec une force bien supérieur. Mais dans cet état là, je n’avais plus de bon sens. Je n’avais plus de peur, plus de réticence. J’osais tout, et surtout le pire. Cette voix à l’intérieur de moi me disait de me stopper, et l’autre, qui avait beaucoup plus d’influence, m’incitait à commettre ces actes irréfléchies et idiots. Il m’exposait devant l’évidence, il disait la vérité, et ça m’énervait d’autant plus. Nombreux sont les mecs comme lui qui n’hésiteraient pas à frapper une fille comme moi, mais ça ne m’arrêtait pas pour autant. Je n’eus même pas le temps de répliquer que je senti sa main au-dessous de mon cou, et à peine eu-je le temps de réaliser qu’il me poussa avec beaucoup de violence. Je percutais le mur derrière moi et je m’écroulais à cause de l’impact du choc. Quel con. Je le détestais. Je ressentais une légère douleur dans le bas du dos mais l’état dans lequel j’étais ainsi que l’alcool que j’avais ingurgité me fis supporté. De plus, j’étais consciente qu’il était capable de faire bien pire.
« Tu n’es qu’un con. » lui balançai-je avec dédain, encore assise. « Tu crois que tu me fais peur ? Il en faudra plus pour m’intimider, et tu le sais » Nous avions atteint ce point de non retour face auquel nous ne pouvions reculer ou faire demi-tour. Je me levais tout doucement, et me rapprochais de lui, le pas déterminé. J’avais concentré tout ce qui m’énervait en un point : lui. « Arrête de me donner des ordres » lui dis-je en le poussant à mon tour, d’une force comparable à ce que je pouvais produire au vu de mon poids. « C’est parce que monsieur est plus fort qu’il croit pouvoir me dire quoi faire ? Tout ce que tu dis, c’est du vent à mes yeux. Et ça restera toujours ainsi» dis-je en criant, tout en tapant du point à plusieurs reprises sur son torse. Extérioriser cette rage ne faisait que me donner plus d’énergie pour en faire encore plus, et non pour me calmer. Je fini par passer ma main gauche sous son t-shirt et je commençai à le griffer, puis y planter mes ongles avant de le griffer plus en profondeur. « Tu veux vraiment que je te montre de quoi je suis capable Kobei ? Le pire affront que tu puisses me faire, c’est de me sous-estimer. » Je n’allais pas hésiter à lui faire mal, tout comme il n’hésiterait pas non plus de son côté. J’étais dans un tel état qu’aucun de mes actes n’était réfléchi, et je n’envisageais aucune conséquence. Il ne restait plus qu’à savoir lequel de nous deux était le plus jusqu’au-bouttiste.
don't let the devil inside you #beira
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
tenue (-) Têtue ? J’étais surement de nature à l’être. Avec Kobei ? Ce trait de caractère s’accentuait encore plus. Je ne saurais dire pourquoi, mais le voir là, face à moi, me donnait encore plus de lui tenir tête. La plus part du temps, pour moi, il avait toujours tord. Mais quand bien même ce n’était pas le cas, je me combattrais toujours face à ce qu’il disait. J’étais têtue, j’étais bornée, et je l’assumais. Surtout que de son côté, il était pareil. Mais dans ce genre de cas, lors que la colère montait en moi, j’avais besoin d’extérioriser, d’exploser. Me canaliser ne ferait qu’empirer la situation, même l’inverse ne m’aider pas forcément plus. Mais au moins, la solution de laisser ma flemme intérieure se consumer me faisait du bien, et ne me frustrait pas. Encore fallait-il qu’il y ait une personne apte à subir mes crises... et c’est là qu’intervenait Kobei. Il ne me ménageait pas, au contraire. Non, il rajoutait même de l’huile sur le feu, ce fou. Il devait être tout aussi dérangé que moi, sinon plus. C’était surement pour ça que dans un sens, je ne pouvais me passer de lui, et encore moins dans de tels moments. Je n’avais jamais eu de réticence à porter la main sur lui, même si ça ne devait lui faire aucun effet. Nous avions deux gabaries bien différent, et comme il me le fit remarqué si gentiment, il pouvait me rendre tous les coups que je pourrais lui donner avec une force bien supérieur. Mais dans cet état là, je n’avais plus de bon sens. Je n’avais plus de peur, plus de réticence. J’osais tout, et surtout le pire. Cette voix à l’intérieur de moi me disait de me stopper, et l’autre, qui avait beaucoup plus d’influence, m’incitait à commettre ces actes irréfléchies et idiots. Il m’exposait devant l’évidence, il disait la vérité, et ça m’énervait d’autant plus. Nombreux sont les mecs comme lui qui n’hésiteraient pas à frapper une fille comme moi, mais ça ne m’arrêtait pas pour autant. Je n’eus même pas le temps de répliquer que je senti sa main au-dessous de mon cou, et à peine eu-je le temps de réaliser qu’il me poussa avec beaucoup de violence. Je percutais le mur derrière moi et je m’écroulais à cause de l’impact du choc. Quel con. Je le détestais. Je ressentais une légère douleur dans le bas du dos mais l’état dans lequel j’étais ainsi que l’alcool que j’avais ingurgité me fis supporté. De plus, j’étais consciente qu’il était capable de faire bien pire.
« Tu n’es qu’un con. » lui balançai-je avec dédain, encore assise. « Tu crois que tu me fais peur ? Il en faudra plus pour m’intimider, et tu le sais » Nous avions atteint ce point de non retour face auquel nous ne pouvions reculer ou faire demi-tour. Je me levais tout doucement, et me rapprochais de lui, le pas déterminé. J’avais concentré tout ce qui m’énervait en un point : lui. « Arrête de me donner des ordres » lui dis-je en le poussant à mon tour, d’une force comparable à ce que je pouvais produire au vu de mon poids. « C’est parce que monsieur est plus fort qu’il croit pouvoir me dire quoi faire ? Tout ce que tu dis, c’est du vent à mes yeux. Et ça restera toujours ainsi» dis-je en criant, tout en tapant du point à plusieurs reprises sur son torse. Extérioriser cette rage ne faisait que me donner plus d’énergie pour en faire encore plus, et non pour me calmer. Je fini par passer ma main gauche sous son t-shirt et je commençai à le griffer, puis y planter mes ongles avant de le griffer plus en profondeur. « Tu veux vraiment que je te montre de quoi je suis capable Kobei ? Le pire affront que tu puisses me faire, c’est de me sous-estimer. » Je n’allais pas hésiter à lui faire mal, tout comme il n’hésiterait pas non plus de son côté. J’étais dans un tel état qu’aucun de mes actes n’était réfléchi, et je n’envisageais aucune conséquence. Il ne restait plus qu’à savoir lequel de nous deux était le plus jusqu’au-bouttiste.
acidbrain
Contenu sponsorisé