Emmenes-moi loin de tout ! - LinShi
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Emmenes-moi loin de tout ! - LinShi | Mar 3 Nov - 21:52 Citer EditerSupprimer
Je m’étais levée plus tard, m’octroyant une grasse matinée pour ces premiers jours de vacances. Pourtant, ca n’avait pas suffi pour passer mon ennui. C’était chaque fois la même chose. Je ne savais si il le faisait exprès ou si c’était le destin qui s’acharnait sur nous, mais à chacun de mes jours de congé, Jae avait un voyage d’affaire au Japon, en Chine ou je ne sais encore où. Le voir si souvent absent, j’allais finir par réellement penser qu’il avait une maitresse cachée quelque part. je tournais en rond dans l’appartement depuis de longues heures en attendant un quelconque appel de sa part. Qui plus est, cette mésaventure avec son jumeau me laissait toujours un gout amer sur la langue. Je n’avais pu me résoudre à avouer à mon fiancé que je l’avais trompé par m’égard avec son jumeau. Je n’étais même pas au courant à l’époque, qu’il avait un frère qui lui ressemblait autant. Je devais avouer que j’avais pris mon pied comme jamais cette nuit-là, mais la culpabilité qui me rongeait, me le faisait bien vite oublier. Devais-je être réduite au titre de trainée ? Moi qui faisais tant d’efforts ces six dernières années à ressembler à la femme parfaite que Jae voulait tant ? Il fallait bien que je me rende à l’évidence que j’avais fait la pire erreur de ma vie. D’ailleurs, depuis, je fuyais Bom Chan comme la peste, n’osant rester dans l’appartement seule avec lui. Je pris place dans le canapé, me recroquevillant sous un plaid, un café bien chaud en main, prête à regarder une des dernières séries du moment quand j’entendis toquer à la porte. Soupirant un peu d’être installé, je sortis de mon confort pour me diriger dans l’entrée. Je déverrouillais la porte et l’ouvris doucement. On ne sait jamais si c’était un cambrioleur ou quelque chose du genre. On n’était jamais assez prudent. Un sourire naissait sur le bord de mes lèvres quand je m’aperçus de qui il s’agissait. Je finis d’ouvrir la porte en grand, me tenant pieds nus, face à mon meilleur ami dont je me retins de sauter au cou tellement heureuse de le voir. « Tu viens me tirer de mon ennui mortel Shishi ? » Je ne le laissais pas le temps de me répondre que je le tirais déjà à l’intérieur, me pendant à son bras.
Emmenes-moi loin de tout ! { LinShi
Je m’étais levée plus tard, m’octroyant une grasse matinée pour ces premiers jours de vacances. Pourtant, ca n’avait pas suffi pour passer mon ennui. C’était chaque fois la même chose. Je ne savais si il le faisait exprès ou si c’était le destin qui s’acharnait sur nous, mais à chacun de mes jours de congé, Jae avait un voyage d’affaire au Japon, en Chine ou je ne sais encore où. Le voir si souvent absent, j’allais finir par réellement penser qu’il avait une maitresse cachée quelque part. je tournais en rond dans l’appartement depuis de longues heures en attendant un quelconque appel de sa part. Qui plus est, cette mésaventure avec son jumeau me laissait toujours un gout amer sur la langue. Je n’avais pu me résoudre à avouer à mon fiancé que je l’avais trompé par m’égard avec son jumeau. Je n’étais même pas au courant à l’époque, qu’il avait un frère qui lui ressemblait autant. Je devais avouer que j’avais pris mon pied comme jamais cette nuit-là, mais la culpabilité qui me rongeait, me le faisait bien vite oublier. Devais-je être réduite au titre de trainée ? Moi qui faisais tant d’efforts ces six dernières années à ressembler à la femme parfaite que Jae voulait tant ? Il fallait bien que je me rende à l’évidence que j’avais fait la pire erreur de ma vie. D’ailleurs, depuis, je fuyais Bom Chan comme la peste, n’osant rester dans l’appartement seule avec lui. Je pris place dans le canapé, me recroquevillant sous un plaid, un café bien chaud en main, prête à regarder une des dernières séries du moment quand j’entendis toquer à la porte. Soupirant un peu d’être installé, je sortis de mon confort pour me diriger dans l’entrée. Je déverrouillais la porte et l’ouvris doucement. On ne sait jamais si c’était un cambrioleur ou quelque chose du genre. On n’était jamais assez prudent. Un sourire naissait sur le bord de mes lèvres quand je m’aperçus de qui il s’agissait. Je finis d’ouvrir la porte en grand, me tenant pieds nus, face à mon meilleur ami dont je me retins de sauter au cou tellement heureuse de le voir. « Tu viens me tirer de mon ennui mortel Shishi ? » Je ne le laissais pas le temps de me répondre que je le tirais déjà à l’intérieur, me pendant à son bras.
acidbrain
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Re: Emmenes-moi loin de tout ! - LinShi | Mer 4 Nov - 20:23 Citer EditerSupprimer
Un pur gentleman. Dès l'instant ou il avait pris connaissance de la situation, le chinois avait abandonné son planning habituel et ce qu'il prévoyait de faire au moment de la nouvelle pour aller la voir. Ce n'était pas facile de voir Lin Yao avec ce petit ami qui avait interdit aux deux de se voir, si bien qu'il devait à chaque fois user de stratagèmes pour pouvoir passer du temps avec cette colombe en cage,... c'est ce qu'il ne cessait de penser. Si ce type, que Shirong ne considérait plus comme un être humain mais comme un tortionnaire, préférait effacer le passé encré sous la peau de Lin, alors l'escroc était capable de tout pour la faire sourire. Certaines idylles sont difficiles à comprendre, mais le chinois ne s'en mêlait jamais, tout comme il souhaiterait que Lin fasse de même. Imaginez qu'il tombe amoureux d'une femme imparfaite, quoi de pire de voir ses amis lui rappeler à longueur de temps ?
Peut-être aurait-il dût se raser, enfiler une perruque et robe pour faire la surprise. Au lieu de ça, il s'est arrêté dans une pâtisserie à la française pour acheter des petits gâteaux, avant de fixer les annonces d'une agence de voyage, juste à côté de l'enseigne. Une heure après, il faisait le piquet devant la porte de la jeune femme, rayonnant comme toujours. Trois petits coups et puis s'en vont ? Que Neni, il reste, jusqu'à ce que cette fichu entrée s'ouvre d'une lenteur ahurissante. Evidemment, elle devait s'attendre à Shirong sans vraiment s'y attendre. Contradictoire vous dites ? C'est tout lui. Son sourire habituel habille ses lèvres lorsqu'elle l’accueille. Dans toute cette mise en scène, il y a quelque chose qui lui plait, comme s'ils avaient une sorte de liaison interdite... Et pourtant, ils ne sont qu'amis. Le quiproco est énorme et semble lui plaire énormément lorsqu'on tente d'entrer un minimum dans sa tête. Se laissant tirer comme une peluche qu'on gagne à la foire, Shirong est loin de se faire prier pour entrer. Comment pouvais-je rater une occasion comme celle-ci ? Lui dit-il en riant une fois à l’intérieur.
Quelque chose chez Lin ne l'a jamais réellement fait sentir chez lui, probablement à cause de son homme, si bien qu'il avait une idée derrière la tête pour ce court séjour. Aussi, étrangement mal à l'aise dans un appartement ou il n'a pas ses marques, il reste immobile sans même prendre place, tendant néanmoins le paquet contenant les petits gâteaux, prenant soin de ne pas mettre un coup de coude à la belle. Tiens, pour combler temporairement ton ennuie. en fait je n'ai pas pût résister, et en prendre un seul pour moi aurait été probablement... Il marque une pause, paraissant presque sérieux et bien élevé, malgré que son sourire montre ses pensées en parfaites contradiction avec la fin de sa phrase. Très déplacé. Les bonnes manières ? Oh. Seulement pour Lin.
Peut-être aurait-il dût se raser, enfiler une perruque et robe pour faire la surprise. Au lieu de ça, il s'est arrêté dans une pâtisserie à la française pour acheter des petits gâteaux, avant de fixer les annonces d'une agence de voyage, juste à côté de l'enseigne. Une heure après, il faisait le piquet devant la porte de la jeune femme, rayonnant comme toujours. Trois petits coups et puis s'en vont ? Que Neni, il reste, jusqu'à ce que cette fichu entrée s'ouvre d'une lenteur ahurissante. Evidemment, elle devait s'attendre à Shirong sans vraiment s'y attendre. Contradictoire vous dites ? C'est tout lui. Son sourire habituel habille ses lèvres lorsqu'elle l’accueille. Dans toute cette mise en scène, il y a quelque chose qui lui plait, comme s'ils avaient une sorte de liaison interdite... Et pourtant, ils ne sont qu'amis. Le quiproco est énorme et semble lui plaire énormément lorsqu'on tente d'entrer un minimum dans sa tête. Se laissant tirer comme une peluche qu'on gagne à la foire, Shirong est loin de se faire prier pour entrer. Comment pouvais-je rater une occasion comme celle-ci ? Lui dit-il en riant une fois à l’intérieur.
Quelque chose chez Lin ne l'a jamais réellement fait sentir chez lui, probablement à cause de son homme, si bien qu'il avait une idée derrière la tête pour ce court séjour. Aussi, étrangement mal à l'aise dans un appartement ou il n'a pas ses marques, il reste immobile sans même prendre place, tendant néanmoins le paquet contenant les petits gâteaux, prenant soin de ne pas mettre un coup de coude à la belle. Tiens, pour combler temporairement ton ennuie. en fait je n'ai pas pût résister, et en prendre un seul pour moi aurait été probablement... Il marque une pause, paraissant presque sérieux et bien élevé, malgré que son sourire montre ses pensées en parfaites contradiction avec la fin de sa phrase. Très déplacé. Les bonnes manières ? Oh. Seulement pour Lin.
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Re: Emmenes-moi loin de tout ! - LinShi | Mar 10 Nov - 3:09 Citer EditerSupprimer
J’étais plus que ravie que Shirong ait pris l’initiative de venir me voir. Avec Jae dans les pattes, il devenait difficile de pouvoir passer du temps avec le beau brun. Mon fiancé s’était mis en tête que l’on flirtait ensemble. Pire. Que l’on était amant. Alors qu’il n’y avait jamais rien eu de ce genre entre nous. A mois que notre complicité pouvait être pris comme du flirt ? Dans tous les cas, j’appréciais les visites de mon meilleur ami, même si elle devait se faire en cachette. Ca mettait un peu de piquant dans nos vies. Je souris à sa réponse. C’était ce que je voulais entendre. Si Jae m’empêchait d’être celle que j’étais vraiment, Shirong me laissait être celle que je voulais, et ne me jugeait pas pour cela. Et ca me permettait de souffler. Il était un peu ma bouffée d’air frais. Je regardais le paquet qu’il me tendait, lâchant son bras pour m’en saisir, l’ouvrant délicatement. Un sourire enjôleur et les yeux pétillants, je découvris mes pâtisseries françaises préférées. J’étais telle une gamine face à ses cadeaux de noël précoces. J’étais une vraie gourmande, alors je n’allais pas plus attendre pour me goinfrer. Je me mis sur la pointe des pieds pour déposais un baiser sur la joue de Shirong pour le remercier. « Merci d’avoir pensé à moi. » Du bout des doigts, j’attrapais un petit gâteau, le portant à mes lèvres. Je perdais tout d’une Lady quand j’étais face à mon péché mignon. La bouche pleine, j’étais aux anges. Je souris en l’entendant dire que ca pouvait paraitre déplacé d’en prendre qu’un pour lui. Je regardais le paquet plein à craquer. « Et tu l’as déjà mangé le tien ? Parce que tu en as pris pour un régiment là. » dis-je en léchant le sucre rester sur le bout de mes doigts. « Tes sucreries me feraient presque oublier ma politesse. » plaisantais-je en reposant le paquet sur le bord de la table. « Tu veux quelque chose à boire ? » S’il prenait la peine de venir jusqu’ici alors que je savais qu’il ne s’y sentait pas comme chez lui, et de m’amener des viennoiseries, je me devais de bien le recevoir. Et puis, avec lui, c’était toujours un plaisir de prendre soin de sa personne. Je lui proposais tout ce que notre frigo pouvait regorger en boisson soft, mais aussi quelques bières. « Je peux aussi ouvrir une bouteille de vin rouge si tu préfères ! » ajoutais-je, un air nouveau et enthousiaste sur le visage. Il me faisait toujours cet effet-là. Et puis, avec les récents évènements du à l’arrivée de Bom Chan, j’avais bien besoin de me changer les idées. Je me sentais comme oppressée dans cet appartement souvent seule, avec lui… "Tu sais ce qui serait vraiment bien en ce moment ? C'est que je me fasse enlever par les extraterrestres quelques jours pour que je n'ai plus à me soucier avec qui je vis." plaisantais-je à moitié. Shirong, je t'en pris... emmènes-moi avec toi... Jamais je n'oserais prononcé cet appel à l'aide haut et fort, mais ca ne m’empêchait pas de le penser très fort.
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J’étais plus que ravie que Shirong ait pris l’initiative de venir me voir. Avec Jae dans les pattes, il devenait difficile de pouvoir passer du temps avec le beau brun. Mon fiancé s’était mis en tête que l’on flirtait ensemble. Pire. Que l’on était amant. Alors qu’il n’y avait jamais rien eu de ce genre entre nous. A mois que notre complicité pouvait être pris comme du flirt ? Dans tous les cas, j’appréciais les visites de mon meilleur ami, même si elle devait se faire en cachette. Ca mettait un peu de piquant dans nos vies. Je souris à sa réponse. C’était ce que je voulais entendre. Si Jae m’empêchait d’être celle que j’étais vraiment, Shirong me laissait être celle que je voulais, et ne me jugeait pas pour cela. Et ca me permettait de souffler. Il était un peu ma bouffée d’air frais. Je regardais le paquet qu’il me tendait, lâchant son bras pour m’en saisir, l’ouvrant délicatement. Un sourire enjôleur et les yeux pétillants, je découvris mes pâtisseries françaises préférées. J’étais telle une gamine face à ses cadeaux de noël précoces. J’étais une vraie gourmande, alors je n’allais pas plus attendre pour me goinfrer. Je me mis sur la pointe des pieds pour déposais un baiser sur la joue de Shirong pour le remercier. « Merci d’avoir pensé à moi. » Du bout des doigts, j’attrapais un petit gâteau, le portant à mes lèvres. Je perdais tout d’une Lady quand j’étais face à mon péché mignon. La bouche pleine, j’étais aux anges. Je souris en l’entendant dire que ca pouvait paraitre déplacé d’en prendre qu’un pour lui. Je regardais le paquet plein à craquer. « Et tu l’as déjà mangé le tien ? Parce que tu en as pris pour un régiment là. » dis-je en léchant le sucre rester sur le bout de mes doigts. « Tes sucreries me feraient presque oublier ma politesse. » plaisantais-je en reposant le paquet sur le bord de la table. « Tu veux quelque chose à boire ? » S’il prenait la peine de venir jusqu’ici alors que je savais qu’il ne s’y sentait pas comme chez lui, et de m’amener des viennoiseries, je me devais de bien le recevoir. Et puis, avec lui, c’était toujours un plaisir de prendre soin de sa personne. Je lui proposais tout ce que notre frigo pouvait regorger en boisson soft, mais aussi quelques bières. « Je peux aussi ouvrir une bouteille de vin rouge si tu préfères ! » ajoutais-je, un air nouveau et enthousiaste sur le visage. Il me faisait toujours cet effet-là. Et puis, avec les récents évènements du à l’arrivée de Bom Chan, j’avais bien besoin de me changer les idées. Je me sentais comme oppressée dans cet appartement souvent seule, avec lui… "Tu sais ce qui serait vraiment bien en ce moment ? C'est que je me fasse enlever par les extraterrestres quelques jours pour que je n'ai plus à me soucier avec qui je vis." plaisantais-je à moitié. Shirong, je t'en pris... emmènes-moi avec toi... Jamais je n'oserais prononcé cet appel à l'aide haut et fort, mais ca ne m’empêchait pas de le penser très fort.
acidbrain
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Re: Emmenes-moi loin de tout ! - LinShi | Ven 18 Déc - 14:54 Citer EditerSupprimer
La richesse, le luxe, cette puanteur qui faisait leurs vies était loin de cette simplicité qui les caractérisaient sous cette image qu'ils donnaient d'eux-mêmes.
L'attention comblait tous ces défauts qu'il trouvait à ce mode de vie qu'ils avaient tous deux adopté, parfois contre leurs gré - C'était le cas pour Lin. Shirong lui, bien que se plaisant dans le luxe, restait par moment bien trop prolétaire pour vivre dans une villa jusqu'à la fin de sa vie. L'argent l'avait par moment aveuglé, si bien que dans ces moments avec la jeune femme, il retrouvait parfois cette humanité qu'il avait l'impression de perdre ou d'effacer avec ces activités autant immorales qu'illicites.
Je vais tout de même en manger un, pour ne pas regretter plus tard... Dit-il avant d'en saisir un qu'il fourre sans grâce ni délicatesse dans son gosier. La gourmandise, ce pécher mignon le rend muet temporairement, si bien qu'au lieu d'ouvrir sa bouche pleine de chocolat (ou du moins, sa barbe parfaitement entretenue pour le coup) il hoche la tête énergiquement pour répondre positivement à la question de la jeune femme tout en émettant des bruitages particulièrement agaçants. Boire, ça lui permettrait de couper la faim qui monte rien qu'en voyant ces gâteaux succulents. Lorsque sa bouche est vide, il vient rejoindre Lin pour observer le contenu de son frigidaire - prenant soin de ne rien toucher par peur d’abîmer les choses précieuses de Monsieur Jae - puis, tout en saisissant le torchon pour s'essuyer le visage (Ou la barbe... Encore une fois) Shirong affiche de nouveau son sourire malicieux. Une bonne bouteille de vin, ça pourra nous servir pour plus tard. Mets-en une de côté. Sinon, je veux bien une petite bière, sortir fût vraiment épuisant pour un homme de mon âge. Par habitude d'être pris pour un vieux, l'homme avait adopté une attitude de grand-père pour plaisanter. Au final, il semblerait que ce soit celle d'un extra terrestre qu'il faille adopter, car la dernière phrase de Lin le fait sourire de plus belle.
Une chance qu'elle n'avait pas encore vu le jeune homme de dos, auquel cas, elle aurait vu le papier dépasser de sa poche. Néanmoins, il s'était appliqué à toujours se montrer de face, dès l'instant où il était entré dans cet appartement... Et puis une femme fiancée et sérieuse comme elle n'allait pas mater le fessier de ce Don Juan, si ?
Au final, n'ayant pas osé se servir lui-même, il attend que la belle Lin dépose une bouteille entre ses mains (qu'il ouvre avec ses dents, tel un vieil ivrogne de campagne), avant de reculer "en direction" des gâteaux. Un regard sérieux tout à coup, presque soucieux, ses sourcils tombent légèrement. Aïe. dit-il. En fait, je ne voulais pas te l'avouer parce que j'avais une mission à accomplir ici avant de repartir d'où je viens... Agissant de manière nerveuse, il frotte l'arrière de son crâne, boit une longue gorgée et reprend. En vrai tu as 15 minutes pour préparer ton sac. On s'en va. Au cas ou Lin ne comprendrait pas le sens de sa phrase, tournée de manière à faire réfléchir la personne, il fronce les sourcils, convaincu de ce qu'il s'apprête à dire. Je suis extraterrestre qui va t'enlever.
L'attention comblait tous ces défauts qu'il trouvait à ce mode de vie qu'ils avaient tous deux adopté, parfois contre leurs gré - C'était le cas pour Lin. Shirong lui, bien que se plaisant dans le luxe, restait par moment bien trop prolétaire pour vivre dans une villa jusqu'à la fin de sa vie. L'argent l'avait par moment aveuglé, si bien que dans ces moments avec la jeune femme, il retrouvait parfois cette humanité qu'il avait l'impression de perdre ou d'effacer avec ces activités autant immorales qu'illicites.
Je vais tout de même en manger un, pour ne pas regretter plus tard... Dit-il avant d'en saisir un qu'il fourre sans grâce ni délicatesse dans son gosier. La gourmandise, ce pécher mignon le rend muet temporairement, si bien qu'au lieu d'ouvrir sa bouche pleine de chocolat (ou du moins, sa barbe parfaitement entretenue pour le coup) il hoche la tête énergiquement pour répondre positivement à la question de la jeune femme tout en émettant des bruitages particulièrement agaçants. Boire, ça lui permettrait de couper la faim qui monte rien qu'en voyant ces gâteaux succulents. Lorsque sa bouche est vide, il vient rejoindre Lin pour observer le contenu de son frigidaire - prenant soin de ne rien toucher par peur d’abîmer les choses précieuses de Monsieur Jae - puis, tout en saisissant le torchon pour s'essuyer le visage (Ou la barbe... Encore une fois) Shirong affiche de nouveau son sourire malicieux. Une bonne bouteille de vin, ça pourra nous servir pour plus tard. Mets-en une de côté. Sinon, je veux bien une petite bière, sortir fût vraiment épuisant pour un homme de mon âge. Par habitude d'être pris pour un vieux, l'homme avait adopté une attitude de grand-père pour plaisanter. Au final, il semblerait que ce soit celle d'un extra terrestre qu'il faille adopter, car la dernière phrase de Lin le fait sourire de plus belle.
Une chance qu'elle n'avait pas encore vu le jeune homme de dos, auquel cas, elle aurait vu le papier dépasser de sa poche. Néanmoins, il s'était appliqué à toujours se montrer de face, dès l'instant où il était entré dans cet appartement... Et puis une femme fiancée et sérieuse comme elle n'allait pas mater le fessier de ce Don Juan, si ?
Au final, n'ayant pas osé se servir lui-même, il attend que la belle Lin dépose une bouteille entre ses mains (qu'il ouvre avec ses dents, tel un vieil ivrogne de campagne), avant de reculer "en direction" des gâteaux. Un regard sérieux tout à coup, presque soucieux, ses sourcils tombent légèrement. Aïe. dit-il. En fait, je ne voulais pas te l'avouer parce que j'avais une mission à accomplir ici avant de repartir d'où je viens... Agissant de manière nerveuse, il frotte l'arrière de son crâne, boit une longue gorgée et reprend. En vrai tu as 15 minutes pour préparer ton sac. On s'en va. Au cas ou Lin ne comprendrait pas le sens de sa phrase, tournée de manière à faire réfléchir la personne, il fronce les sourcils, convaincu de ce qu'il s'apprête à dire. Je suis extraterrestre qui va t'enlever.
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Re: Emmenes-moi loin de tout ! - LinShi | Jeu 24 Déc - 2:01 Citer EditerSupprimer
Mon sourire s’élargit alors qu’il cède lui aussi à l’appel de la gourmandise. Un vilain défaut que lui et moi partagions. Et puis, je n’étais plus la seule à me goinfrer ainsi. Je plongeais à nouveau ma main dans le sachet en papier pour attraper une nouvelle viennoiserie que je portais à mes lèvres, croquant petits morceaux par petits, pour ne pas en mettre partout et surtout, pour ne pas manger trop vite. Ce que Shirong ne se priva pas de faire. Je riais aux éclats en voyant cette barbe de chocolat naissante autour de sa bouche. Je retins pourtant de le lui dire, savourant cette magnifique vue qu’il m’offrait là. Je me dirigeais vers le frigo, ouvrant grand la porte pour lui laisser le panorama sur l’intérieur du réfrigérateur libre. Je souris en attrapant la bière et refermer la porte. « Je m’en doutais, mais pourquoi avons-nous besoin de la bouteille de vin plus tard ? » demandais-je curieuse, en fronçant les sourcils de manière charmante. Je me retournais pour me retrouver face à face avec le jeune homme et gloussait en voyant le chocolat restant autour de sa bouche. Je léchais mon pouce avant de venir frotter sa jouer comme le ferait une mère pour son fils. « Tu en as oublié un peu là. » J’ouvris ensuite le tiroir à la recherche d’un décapsuleur. Je savais qu’il y en avait un qui trainait quelque part, mais où se trouvait-il ? Là, était toute la question. Jae buvait rarement pour ne pas dire jamais de bière. Il y en avait dans le frigo principalement à cause de son frère qui avait emménagé avec nous récemment. Apres avoir retourné tous les tiroirs, je le brandis dans les airs, telle une épée, fièrement, mais je m’aperçus que celui-ci était tordu. Si c’était une blague, elle n’était franchement pas drôle. Je le fixais avec une moue boudeuse. « Je suis certaine que c’est encore cet imbécile qui l’a mis dans cet état. » Je parlais de Bom Chan. Il faisait vraiment tout pour me faire chier. Je tends ensuite la bouteille à mon meilleur ami. « Tiens vieux papy ! Tu vas devoir l’ouvrir comme tu en as le don, parce que le décapsuleur est fichu. » Je l’observais une instant avec de sourire à mon tour. Il été craquant quand il avait ce sourire. Un vrai tombeur. Je le regardais surprise alors qu’il prenait cet air subitement sérieux. De quelle mission pouvait-il bien parler ? « Tu comptes repartir en Chine ? » demandais-je subitement paniquée à l’idée qu’il puisse partir loin de moi, m’abandonnant au merdier dans lequel je m’étais mise et dont je ne lui avais pas encore fait part. Je lui attrapais les deux jours entre mes mains, les aplatissant, me jetant sur lui, le suppliant du regard de ne pas partir. Pourtant, je fus comme soulagé quand il m’annonçait que je venais avec lui, bien que je fusse quelque peu confuse, ne comprenant pas comment on avait pu en arriver là. Puis, je finis par m’esclaffer quand il m’avoua être un extraterrestre. Je posais mes mains sur son torse, le poussant doucement. « Qu’est-ce que tu racontes comme bêtises encore, hein ? Bien que cette proposition aurait été des plus alléchantes si elle s’avérait être vrai. » J’étais loin de me douter que c’était vraiment le cas et que dans tes poches arrières se cachaient ma liberté.
Emmenes-moi loin de tout ! { LinShi
Mon sourire s’élargit alors qu’il cède lui aussi à l’appel de la gourmandise. Un vilain défaut que lui et moi partagions. Et puis, je n’étais plus la seule à me goinfrer ainsi. Je plongeais à nouveau ma main dans le sachet en papier pour attraper une nouvelle viennoiserie que je portais à mes lèvres, croquant petits morceaux par petits, pour ne pas en mettre partout et surtout, pour ne pas manger trop vite. Ce que Shirong ne se priva pas de faire. Je riais aux éclats en voyant cette barbe de chocolat naissante autour de sa bouche. Je retins pourtant de le lui dire, savourant cette magnifique vue qu’il m’offrait là. Je me dirigeais vers le frigo, ouvrant grand la porte pour lui laisser le panorama sur l’intérieur du réfrigérateur libre. Je souris en attrapant la bière et refermer la porte. « Je m’en doutais, mais pourquoi avons-nous besoin de la bouteille de vin plus tard ? » demandais-je curieuse, en fronçant les sourcils de manière charmante. Je me retournais pour me retrouver face à face avec le jeune homme et gloussait en voyant le chocolat restant autour de sa bouche. Je léchais mon pouce avant de venir frotter sa jouer comme le ferait une mère pour son fils. « Tu en as oublié un peu là. » J’ouvris ensuite le tiroir à la recherche d’un décapsuleur. Je savais qu’il y en avait un qui trainait quelque part, mais où se trouvait-il ? Là, était toute la question. Jae buvait rarement pour ne pas dire jamais de bière. Il y en avait dans le frigo principalement à cause de son frère qui avait emménagé avec nous récemment. Apres avoir retourné tous les tiroirs, je le brandis dans les airs, telle une épée, fièrement, mais je m’aperçus que celui-ci était tordu. Si c’était une blague, elle n’était franchement pas drôle. Je le fixais avec une moue boudeuse. « Je suis certaine que c’est encore cet imbécile qui l’a mis dans cet état. » Je parlais de Bom Chan. Il faisait vraiment tout pour me faire chier. Je tends ensuite la bouteille à mon meilleur ami. « Tiens vieux papy ! Tu vas devoir l’ouvrir comme tu en as le don, parce que le décapsuleur est fichu. » Je l’observais une instant avec de sourire à mon tour. Il été craquant quand il avait ce sourire. Un vrai tombeur. Je le regardais surprise alors qu’il prenait cet air subitement sérieux. De quelle mission pouvait-il bien parler ? « Tu comptes repartir en Chine ? » demandais-je subitement paniquée à l’idée qu’il puisse partir loin de moi, m’abandonnant au merdier dans lequel je m’étais mise et dont je ne lui avais pas encore fait part. Je lui attrapais les deux jours entre mes mains, les aplatissant, me jetant sur lui, le suppliant du regard de ne pas partir. Pourtant, je fus comme soulagé quand il m’annonçait que je venais avec lui, bien que je fusse quelque peu confuse, ne comprenant pas comment on avait pu en arriver là. Puis, je finis par m’esclaffer quand il m’avoua être un extraterrestre. Je posais mes mains sur son torse, le poussant doucement. « Qu’est-ce que tu racontes comme bêtises encore, hein ? Bien que cette proposition aurait été des plus alléchantes si elle s’avérait être vrai. » J’étais loin de me douter que c’était vraiment le cas et que dans tes poches arrières se cachaient ma liberté.
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