Aoi a presque 10 ans d'écart avec son frère. Elle a toujours grandit et vécu dans l'ombre de son champion de frère.
Peu passionnée par les sports, elle s'est quand même essayée à la gym et à la natation synchronisée pour essayer de briller aux yeux de son père. Mais n'étant pas particulièrement douée, elle a très vite arrêté.
Sa passion à elle c'est l'art (je vous laisse choisir lequel : dessin, peinture, chant, sculpture, écriture, cinéma...). C'est l'artiste de la famille, un peu perchée dans les nuages, rêveuses et un peu loin de tout ce qui l'entoure. Elle est très charmeuse et à la fois assez immature. Elle est l'exemple parfait de la femme enfant.
On a l'impression qu'elle vit dans le monde des bisounours mais elle garde au fond d'elle les blessures de ne pas avoir su s'attirer l'admiration et la reconnaissance de son père. Et la blessure d'avoir vu son frère complètement détruit après son accident. Il lui arrive de se dire parfois « pourquoi lui et pas moi ? ». Elle a aussi vécu le divorce de ses parents (juste après le départ de son frère), et le fait que leur père soit devenu parano après l'accident de Rei. Lui ne lui parle plus, Aoi peut encore lui parler à vous de voir. Mais elle cache ça sous une extrême joie de vivre (qui parfois sonne faux), sa gentillesse et une douce folie.
Il lui arrive cependant d'être parfois lunatique, Aoi n'est pas très patiente et perd vite son calme.
Un peu avant la rentrée scolaire 2016 (en mars) elle arrive en Corée pour essayer de retrouver son frère et de renouer avec lui, car elle n'imagine pas sa vie d'adulte sans lui. Seulement, elle ne savait pas où il vivait, et elle est un peu venue les mains dans les poches. Il se sont retrouvés peu de temps après la rentrée, mais vit dans les mensonges que tisse son frère autour d'elle pour soit disant la protéger. Elle a débarqué à l'improviste mais pleins de rêves en tête.

Pour le reste de sa vie vous avez entièrement carte blanche pour la faire comme vous le voulez. J'aime définir Aoi comme une gentille zinzin, mais pas que. Elle n'est pas si « simple », elle cache sa complexité.