NOM : nam. PRÉNOM : jooheon. ÂGE : vingt-trois ans. ORIGINES : coréennes. NATIONALITÉ : coréen. CLASSE SOCIALE : très moyenne mais il s'en sort comme il peut... ORIENTATION SEXUELLE : hétérosexuel. CURSUS UNIVERSITAIRE : médecine. MÉTIER : officiellement, il travaille à temps partiel dans un hôpital. officieusement, il passe ses soirées à recoudre des mafieux et à se faire de très dangereux frenemies. Code du règlement : ok TU VEUX T'INVESTIR? : yeeep. (fin si vous voulez de moi)

“ Rumour has it : apparement c'est le premier à se porter volontaire à l'hôpital pour aider les gynéco. (f; faut arrêter les conneries) + son père aurait quitté sa mère alors qu'elle était enceinte (v) + on m'a dit qu'il sortait le soir se prostituer pour se faire du fric (f; mais bien tenté) + il se serait fait tatouer le nom d'une ex sur la fesse gauche (f; pas trop le genre) + il aurait décidé de devenir médecine seulement pour le fric (f; c'est un passionné) + il ne peut pas se permettre d'être moyen (v; son but est l'excellence) +  à la base il voulait devenir vétérinaire mais il est allergique aux poils de certaines bêtes (v; d'ailleurs il a parfois du mal avec son chien) + il aurait déjà fait son service militaire et aurait particulièrement brillé (f; mais il a songé à le faire très prochainement)

“ Caractère : Mon premier est complètement obnubilé par la réussite et par l'excellence au point de se renfermer socialement lorsqu'il se sent passionné par de nouvelles choses.
Mon second est complètement incapable de s'attacher émotionnellement, peut-être par simple manque d'attaches ou par peur d'être déçu dans un futur prochain.
Mon troisième est très consciencieux et attentifs sans pour autant être emphatique dans le mesure où son manque de tact et sa franchise le rende quasi inapprochable par certains.
Mon quatrième est cependant plein d'humour (noir) et d'ironie et est particulièrement sociable.
Mon cinquième n'a pas la conscience du danger ou l'ignore tout simplement car seule l'adrénaline lui permet de trouver un sens à la vie.
Mon sixième est doté d'un génie et d'une intelligence très particulière mais ne s'en rend pas toujours compte.
Mon septième a du mal à s'ouvrir aux gens et à leur expliquer qui il est, alors qu'il lui est très facile d'expliquer comment faire une transplantation de coeur (bien qu'il n'en ait jamais fait).
Mon huitième ne peut pas avouer avoir tord, tout simplement parce que ça n'arrive jamais (ou très peu, et dans ce cas là, il n'a quand même pas tord).
Mon neuvième déteste la solitude ce qui le pousse à passer des nuits avec de parfaites étrangères...et l'a poussé à acheter un chien dont il est allergique un jour sur deux mais qu'il commence à apprécier petit à petit. (Elle s'appelle Maya)
Mon dixième déteste les charades mais adore mener les gens en bourrique et se moquer d'eux de manière subtile quand ils le méritent (en vérité c'est quelqu'un de parfaitement amical et altruiste, hein...)
Mon tout est un parfait idiot trop intelligent pour son propre bien et qui va finir par se faire décapiter par des mafieux sans coeur.

“ Once upon a time : "On t'as déjà fait une amputation avant?"
"Euh...non"
"T'as de la chance, mon grand." Je dépose mon scalpel. Evidemment il n'a pas l'air très rassuré lorsque je m'empare d'un outil beaucoup plus gros et plus tranchant. Je l'entends balbutier quelque chose mais ça ne m'intéresse pas. "C'est le grand jour pour toi aujourd'hui."
Là vous vous demandez sûrement comment j'en suis arrivé là. J'ai tout pour plaire à un psychanalyste freudien des temps modernes: j'ai de réelles daddy issues étant donné que mon père a laissé ma mère avant que je ne naisse, celle-ci ne me voue pas une haine profonde mais on n'en est pas loin et du coup il est facile d'expliquer tout mon tempérament en disant tout simplement : "c'était un enfant malheureux". La vérité c'est que je ne me suis jamais plains. Je n'ai rien contre le détachement émotionnel, au contraire ça me plait bien et certes j'aurais préféré vivre dans des conditions plus acceptables financièrement mais je ne vais pas m'en plaindre, c'est la vie, ça forge le caractère et tout ça, 'fin c'est ce genre de conneries qu'on est censé dire, non? Je suis pas le genre à débiter des heures sur moi-même, je n'aime pas trop révéler ma personnalité alors on va s'en tenir aux faits si vous le voulez bien.
A part découper et recoudre des gros hommes baraqués aux tatouages questionnable et de manière très illégale, je suis aussi en médecine. La première fois que j'en avais parlé à ma mère elle m'avait littéralement ri au nez, stipulant qu'un enfant issu d'un milieu aussi modeste ne pouvait pas se permettre de rêver de gloire et de prestige dans la "merveilleuse et noble carrière qu'est la médecine" fin de citation. En gros, elle m'a juste dit que j'étais visiblement un idiot étant donné que mon père en était un. Manque de bol pour elle, j'ai reçu une bourse d'excellence —limitée, certes mais suffisante— qui m'a poussé à suivre mon rêve de devenir médecin. Comment j'ai commencé à en rêver? Je ne me rappelle pas trop, c'était peut-être un livre que j'ai lu ou simplement un besoin altruiste de faire le bien autour de moi. J'en ai pas forcément l'air mais je suis le genre à penser qu'il existe une manière d'assurer le bien commun pour tous...En fait c'est peut-être juste l'adrénaline que je ressens à chaque fois que je vois quelqu'un en train de se vider de son sang et que je me dis que je suis le seul à ce moment précis qui pourrait l'aider. C'est très égoïste au fond, ça n'a rien d'altruiste. Imaginez un dresseur pokémon qui voudrait devenir le meilleur? (Quoi? C'est pas parce que j'étais démuni que j'ai jamais joué à une gameboy de ma vie) Voila, c'est bon? Bah moi c'est la même chose avec la médecine, en l'occurence la chirurgie.
Seulement voilà, c'est bien beau de se dire que la bourse allait m'aider mais il me fallait quand même trouver un job facile et qui rémunère bien. A la base je pensais tout simplement à un Coffee shop ou à un truc équivalent mais les horaires ne conviennent pas à un étudiant en médecine; certes je suis intelligent —surdoué même, sans me vanter— mais je ne suis pas devin, je dois m'informer un minimum sur les sujets, enfin je ne vais pas vous faire un topo sur ce que c'est que d'être étudiant en médecine.
C'est là où ça se complique. Au départ, j'avais mis une annonce rien de bien méchant et je l'ai postée sur un site internet : "Médecin offre services. Discret.". Je n'avais pas directement penser à l'aspect illégal de la chose, je me suis dit qu'on penserait que je viens de débuter et que je cherche de la clientèle, ça a du être le 'discret' qui s'est mal traduit ou quelque chose dans le genre. Je parle à quelques clients potentiels et l'un d'entre eux me propose une somme à plusieurs unités, très alléchante et qui me permettrait de m'en sortir pour au moins deux mois. C'est très plaisant comme proposition donc je me rends au lieu qu'on m'a indiqué et là: boom. On me bande les yeux et me fait monter dans une bagnole, on me fait faire au moins une heure de route et on se retrouve dans une sorte d'entrepôt abandonné. Je reste calme, il y a toujours une explication logique aux choses —c'est surtout qu'en route on m'a expliqué que le premier cri serait accompagné d'une balle dans ma jolie petite boîte crânienne et je suis pas particulièrement fan du principe, vous voyez?—
De là commence mon périple dans le monde du marché noir de la médecine: l'homme que j'ai du sauvé ce soir là n'était autre qu'un sous-boss de la mafia chinoise. Je dois avouer m'être demandé pourquoi un mec comme ça a fait confiance à une annonce mise sur internet mais j'imagine que c'est une histoire de survie, on ne réfléchit pas forcément à la qualité du produit (en l'occurence, je suis excellent, je tiens à le préciser).
Depuis? C'est toujours une histoire de survie mais pour moi, pas pour eux. Je suis payé beaucoup plus que je n'aurais pu en rêver mais ça commence à peser les nuits insensées où on m'explique qu'il faut que je me grouille de recoudre un mec avant que les autorités ne se pointent. C'est riche en émotion tout ça, non?—Ah, faut vraiment que j'arrête de faire des monologues internes avec moi-même ça commence franchement à m'en faire pour ma santé mentale.