NOM : Kim, comme la très grande majorité des coréens. Elle aime d'ailleurs penser qu'ils font tous partis de la même famille et se sent plus à l'aise avec eux qu'avec n'importe qu'elle autre personne pour cette simple raison. PRÉNOM : Nah Ya, ou une tentative presque ridicule de la part de ses parents de vouloir retranscrire un prénom occidental en coréen. ÂGE : vingt-six ans. ORIGINES : coréenne. NATIONALITÉ : coréenne, surprenant? CLASSE SOCIALE : aisée. ORIENTATION SEXUELLE : seul les hommes peuvent toucher son cœur de cette façon. CURSUS UNIVERSITAIRE : elle a arrêté les études après avoir obtenu sa licence en STAPS. MÉTIER : ancienne basketteuse professionnelle,  actuellement mannequin et youtubeuse. Code du règlement : Code ok ! TU VEUX T'INVESTIR? : à moins qu'il y ait moyen pour la belle de s'incruster dans une frat' en mode incognito tout en étant civil, elle se contentera de la couleur violette.

“ Rumour has it : Elle et ses parents sont partis vivre au Japon quand elle avait sept ans, et ce pendant trois ans afin que son père puisse obtenir son diplôme de pâtisserie dans l'une des meilleures écoles de Tokyo. + + elle a l'âme musicienne, jouant de la guitare, du ukulele et s'est aussi essayé à la batterie + cependant elle du abandonner toutes ces activités quand on lui diagnostiqua une ataxie cérébelleuse à l'âge de 25 ans, chose qu'elle a encore du mal à accepter et tend à agir comme si on lui avait raconté une mauvaise blague + Elle croit dur comme fer au karma. Tout ce qui arrive, que ça soit bon ou mauvais ne peut qu'être intimement lié avec nos actions passées. +  + Son métabolisme est très rapide, la prise de poids étant donc quasi non existante malgré toute la nourriture qu'elle pourrait avaler en un repas ce qui ne l'aide pas à avoir une meilleure estime d'elle-même. + Elle n'a eu qu'un seul petit ami jusqu'à présent, à l'âge de 8 ans. Oui, pour elle ça compte beaucoup. Elle a d'ailleurs conservé la peluche qu'il lui avait offert et continue à dormir avec, peluche qu'elle a nommé Lucky.

“ Caractère : Nah Ya est le genre de personne qui pourrait vous mettre mal à l'aise au premier abord tant elle est impossible à suivre. Lunatique ? Non, pas tellement. Peut-être est-ce simplement son manque d'expression qui fait qu'elle vous laisse avec un goût glacial d'inertie. Alors que non. Elle est peut-être même la personne la plus empathique que l'on puisse rencontrer. Elle ne sait juste pas comment rendre ses sentiments verbal, alors elle se contente d'un simple hochement de tête et d'une froideur qu'elle ne peut simplement pas maîtriser, vous laissant penser qu'elle pourrait aussi vous haïr. N'allez pas croire pareil chose. Si c'était le cas vous le sauriez bien plus facilement que par une vulgaire sensation. C'est d'ailleurs l'une des seules choses qu'elle arriverait à mettre en mot. Nah Ya se veut tout à la fois aimable en société, intelligente, modeste et réfléchie. Du moins c'est ce que l'on dit d'elle. Son estime d'elle veut l'empêcher de penser de cette façon, préférant user du terme incompétente et sans aucune valeur, ce qui vaut peut-être son manque de confiance quant à ses sentiments. Elle a peur des malentendus, de l'incompréhension ce qui a plus tendance à la laisser dans la confusion, se sentant démunie face à cette possible situation. Si elle voit une personne qu'elle apprécie en colère, elle s'en attribuera tout de suite la faute, si cette même personne pleure alors elle s'en voudra, réfléchissant aussitôt à ce qu'elle aurait pu dire ou faire pour la blesser. Innocente, elle se donne à des explications qui n'ont pas lieu d'être et débite à des interlocuteurs incrédules des discours interminables tels que « ce n'est pas ce que je voulais dire....» Pourtant, elle craint de mettre ses points faibles à l'honneur, laissant les personnes entre-percevoir qui elle est au fond et, ainsi, leur laisser tout le loisir de se servir de cette aspect de sa personnalité à leur avantage.  Elle souhaite changer, se renforcer. C'est d'ailleurs ce qu'elle fait. Souvent avec une certaine maladresse, ce qui la rend si incomprise. Des excuses récitées en permanence, défendre ses propos, se justifier, tout ce blabla inutile, elle en a assez. Provoquer des malentendus sans jamais pouvoir s'expliquer est sans doute le plus pénible à supporter, alors elle abandonne simplement. Quitte à passer pour une femme sans cœur, quitte à se faire méprendre. Tant pis. Mais pour résister aux malentendus, jusqu'où devrait-elle le payer de solitude? Elle se tourmente souvent et malheureusement son manque de confiance refait souvent surface dans ce genre de situation. Une simple invitation à manger, elle pourrait l'interpréter de diverses façons. La manière dont son interlocuteur réagit, le son de voix qu'il utilise, son expression, tout peut la troubler. Est-il sincère ? Est-il juste poli, persuadé qu'elle n'oserait jamais accepter ? Et c'est tout naturellement qu'elle émettrait une réponse vague « Si tu veux » Ou lorsqu'elle boit avec quelqu'un, il lui est juste impossible de partir la première, et dès lors qu'il s'en irait, elle se sentirait mal, pensant qu'elle l'ennui et que, peut-être l'avait-elle retenu bien plus longtemps qu'elle ne l'aurait dû. Son cerveau est un véritable champ de bataille, encore plus depuis qu'elle a contracté cette maladie mais elle ne l'exprime aucunement. Non. C'est un glaçon préférant exprimer l'indifférence plutôt que d'assommer la personne avec des excuses surfaites. Cette Nah Ya a connu son temps, maintenant elle change. Il est tant de changer.

“ Once upon a time :

Dans le cerveau humain, il existe quatorze milliards de neurones et dix fois plus de cellules qui l'instruisent. Ces neurones sont divisés en deux catégories: les nerfs centraux et les nerfs périphériques. Parmi les nerfs centraux, il y a notamment le cerebrum, le cerebellum, le cordon médullaire et le tronc cérébral. Certains d'entre eux fonctionnent pour que le corps bouge sans à coups et librement. Ce sont le cerebellum, le cordon médullaire et le tronc cérébral.

Le destin n'a rien avoir avec la chance. Ce sont deux choses indépendante l'une à l'autre, dissociés. La chance se résume à un événement inattendu, un fait que l'ont aurait peut-être pas souhaité à la base, ou quelque chose que l'on aurait peut-être secrètement désiré posséder mais dont on pensait hors d'atteinte et qui, soudainement, se retrouve là, devant nous. Comme s'il avait toujours été là, présent dans notre vie. Le destin, quant à lui, dépend de nos choix, des décisions que l'on prend l'une après l'autre au cours de notre vie et chacune d'entre elles entraîne des circonstances différentes, ouvre des portes qui, jusqu'à présent, nous étaient impossible à franchir. Ce n'est pas une chose que l'on attend, c'est quelque chose qui doit être achevé. C'est ainsi que Nah Ya a toujours conçu sa vie. Se battre pour obtenir ce dont elle désire, qu'importe le temps de travail qu'elle doit fournir pour y arriver. Et c'est parce que c'est une battante qu'elle réussit à attirer l’œil d'un recruteur de basketball le 26 Mars 2005, lors d'un tournoi inter lycée qui s'était déroulé dans son école. Un jour qui aurait pu sembler anodin mais qui, pour elle, a considérablement changé sa vie. Sa force d'esprit, son talent et la quantité de travail qu'elle avait fourni pour devenir une si bonne joueuse ont fini par payer et lui assurer, de ce fait, une bourse pour étudier à Yonsei une fois qu'elle aurait obtenu son BAC. Chose faite, deux ans plus tard. Nah Ya s'inscrivit alors en première année de STAPS avec cette bourse qui l'aida à vivre correctement à Seoul sans l'aide financière de ses parents. En parallèle, elle eut droit à un entraînement privé avec l'entraîneur du club professionnel Shinsegae. Autant de privilèges qui aurait pu sembler injuste pour certains mais qui, pour elle, n'était que la récompense de son travail acharné, travail qui fut finalement apprécié. Elle ne tenu pas longtemps à l'université, trois ans tout au plus. Mais trois ans qui l'aidèrent à renforcer sa manière de jouer, à voir le terrain d'une autre façon, à affiner ses tirs et faire de ses points faibles une force. Trois ans lui suffirent, du moins c'est ce que son entraîneur avait utilisé comme excuse pour la prendre sous son aile et lui offrir une place dans son équipe.

Cependant, pour une raison comme pour une autre, il peut arriver qu'il y ait une dégénération du cervelet  et, à cause de cela les neurones situé à l'intérieur meurent. En d'autres termes, c'était comme s'ils étaient en train de se casser. L'équilibre de la personne devient instable et, parce que ses réflexes sont alternés, elle trébuche souvent et n'est plus capable de mesurer les distances.

21 ans. L'âge où elle accéda au titre de basketteuse professionnelle. 24 ans, celui où ce même titre lui permis de mettre, pour la première fois, un pied dans l'équipe de Corée du Sud et tenter les championnats à grande échelle. Une nouveauté pour elle, un nouveau défi et la peur de l'échec lui nouant la gorge. Et il y eut ce championnat d'Asie, celui qui assura la Corée du Sud à la deuxième place du classement final. Ses coéquipières rentraient à Seoul, le cœur lourd du à cette défaite futile en final mais pour Nah Ya c'était un accomplissement dont elle était fière. Elle était peut-être la seule, mais elle ne s'en souciait guère. Cette nuit-là, le sentiment de réussite se fit davantage ressentir alors qu'elle se remémorait tout son parcours. A 16 ans, elle n'aurait jamais cru ça possible, malgré cet accès à la bourse, malgré le recruteur, malgré tous ces petits détails. Elle n'était pourtant pas la plus douée, pas à ses yeux, mais elle avait su faire cette différence, et quelle différence... L'année suivante, elle fut de nouveau sélectionner pour faire partie de l'équipe nationale de sa chère nation pour le championnat de la coupe du monde, renforçant sa jeune notoriété et, surtout, sa peur sous-jacente de ne pas être à la hauteur des attentes de son entourage. C'était comme si au fond d'elle quelque chose lui disait qu'elle n'aurait peut-être pas du accepter ce maillot, comme si elle n'avait pas sa place ici, comme si quelque chose allait mal tourné et que tout retomberait sur elle. Peut-être aurait-elle du écouter un peu plus sa petite voix intérieure. Peut-être oui, mais est-ce égoïste de sa part de vouloir faire le maximum pour profiter de ces instants qui lui sont offert ? Est-ce mal de demander un peu plus tant que l'on peut ? Même si elle avait essayé de nombreuses fois de se remotiver avec ces paroles, au fond d'elle, elle avait l'impression d'avoir abuser de la confiance du recruteur. Une déception. Voilà ce qu'elle fut ce jour-là. Pour quoi ? Une maladresse ? En était-ce vraiment une ? Cette sensation que son corps n'était plus le sien pendant un court instant, alors qu'elle voulut rattraper le ballon. Aucune réaction. Ni de ses jambes ni de ses bras et voilà que l'équipe adverse le récupéra, leur donnant le loisir de marquer des points. A croire que le temps s'était arrêté brutalement. Une simple maladresse, sans doute, mais ça avait suffit à déstabiliser Nah Ya au point de la sortir mentalement du jeu.

Mademoiselle... vous êtes atteinte d'une ataxie cérébelleuse tardive de type 6. Les conséquences sont, certes, modérées mais votre mode de vie va radicalement changer. Les choses qui étaient facile d'exécuter jusqu'à présent vont vous sembler soudainement difficile.

Son équilibre était remis en cause, mais tout ce que Nah Ya voyait c'était la fin de sa carrière en tant que joueuse de basket. Une éventualité qu'elle refusa en bloc. Cette nouvelle ne pouvait être qu'une blague, ça ne pouvait pas être autrement. Après tout, pourquoi devrait-on mettre un nom ridicule sur une maladresse que toute personne expérimente au moins une fois dans sa vie ? Elle est juste plus gauche que la majorité des cas, ce qui ne fait pourtant pas d'elle une malade, n'est-ce pas ? Et pourtant. Il lui a suffit de cette fois pour qu'elle réalise ce qui se passait réellement dans son système nerveux. Quand on tombe, notre corps réagit. s'endommage lui-même pour protéger la partie la plus importante nous constituant ; la tête. Pour Nah Ya, ce n'est qu'une maladresse, une simple maladresse oui, et une absence totale de réflexe quand elle chuta après une perte d'équilibre idiote. Son corps se laissa stupidement tomber comme s'il était temporairement mort, sans réaction, se heurtant le menton contre le terrain. Sans suivi un arrêt temporaire du jeu. Nah Ya du sortir du terrain puis emmener à l'hôpital où elle y resta quelques jours afin de s'assurer que tout allait bien. Et tout se succéda sans qu'elle ne puisse dire ou faire quoi que ce soit.

Il n'y a pas de remèdes.

« Départ brutal de Kim Nah Ya du club Shinsegae, le recruteur de l'équipe national Kim Young Joo désespère à lui trouver une remplaçante pour le championnat d'Asie 2015. »

La seule chose qui comptait pour elle lui fut retirer. Avait-il seulement le droit ? Elle pouvait encore jouer, elle pouvait encore faire ses preuves et si c'est ce qu'il désirait alors elle lui montrerait qu'il se trompait. Sauf que c'était impossible. Le recruteur avait été ferme. Pour sa santé et sa sécurité et surtout pour la réputation de l'équipe de Corée, il se devait de réagir, tout comme elle devait prendre conscience de son état de santé. Elle devait rendre le maillot. 5 ans à jouer au basket, c'était bien trop peu pour elle. Elle aurait aimé continuer encore et encore jusqu'à ce que son corps ne puisse tout simplement plus suivre le rythme du match et non lâchement abandonner alors qu'elle avait encore quelques années à offrir pour son pays. On ne choisit pas notre avenir. Lui seul décide de ce qui est bon ou non pour nous. On subit juste, on accepte, attendant que le vent tourne, que quelque chose de meilleur arrive. On tente de s'en sortir, de prendre des raccourcis, de forcer des portes à s'ouvrir pensant que ce qui est bon pour nous c'est d'aller vers ce qui pourrait nous rendre heureux sauf que souvent c'est loin d'être ce qui nous convient. On doit juste être patient, apprendre à apprécier ce qui nous est donné. Attendre jusqu'à ce que tout devienne plus clair. Nah Ya en est encore à cette phase. L'attente. Se torturant l'esprit à chaque fois qu'elle voit ce ballon de basket dans son placard, ou ces photos avec son équipe accroché au mur de son couloir. 5 mois après et elle se dit que si la chose la plus importante de sa vie lui fut retirer, peut-être que quelque chose de meilleure pourrait lui arriver. C'est ainsi qu'elle cherche à se redonner le sourire, à profiter de la vie, à ne pas penser à sa maladie, à avancer. Elle se donne toutes les opportunités pour vivre sans regretter. Et elle ne laissera rien d'autre lui être retirée de nouveau.