WHAT NOW ? w/ lin yao.
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WHAT NOW ? w/ lin yao. | Mer 18 Nov - 0:16 Citer EditerSupprimer ft. linyao&jiro.
Je me maudissais intérieurement. Me maudissais d'avoir aveuglément acquiescé face à cette proposition de sortie quelconque. Pensant bien faire, pensant fuir le quotidien, voilà que l'ennui profond s'emparait peu à peu de ma personne. Mon esprit vaquant à un bon nombre de tergiversions quelconques sur le sens de ma propre vie, je me contentais de triturer vulgairement ce verre ayant trouvé refuge au creux de l'une de mes mains. Verre qui trouva – évidemment – bien vite refuge contre mes lippes, et ce, afin d'engloutir d'une simple gorgée le contenu légèrement brun au sein de celui-ci. Appréciant, sans conteste, les alcools, je ne pouvais aucunement nier l'idée qu'une dose de whisky au sein de mon organisme pouvait être déplaisante. Bien au contraire. Grâce à celui-ci, je semblais trouver d'avantage d'intérêt à prendre part au travers des multiples discussions qui se déroulaient autour de ma personne. Ne pouvant aucunement nier le simple fait d'avoir un certain mal à m’immiscer au sein de celles-ci, je tentais malgré tout une approche efficace qui me permit d'obtenir l'attention de l'une de ces jeunes femmes. Des politesses échangées, un simple sourire glissé, voilà qu'une simple discussion s'emparait de ce léger instant timide. Parlant, de tout, de rien. Des éclats de rire, des avis échangés, et bien plus encore. Cela semblait si anodin... Et pourtant, si agréable.
Malgré tout, et malgré l'affection que je pouvais porter à l'égard de cette simple connaissance. Un appel fut d'avantage plus fort que le simple désir de vouloir prolonger cette simple discussion. Ce paquet cartonné résidant au sein de l'une des poches du pantalon noirâtre que je portais semblait similaire au fruit de la tentation. Tel Eve face à ce serpent, je venais de faiblir sous la simple envie de porter contre mes lèvres cette drogue douce. Une cigarette alors, plantée au creux de mes lippes, je me contentais de jouer machinalement avec ce briquet tout en inspirant lourdement ce que celle-ci pouvait m'offrir. Un sentiment de plénitude intense. Un repos fort bien mérité. Une douceur qui venait caresser délicatement mon échine. Ma personne. Inévitablement... Je doute de parvenir à m'en passer un jour. Impensable. Impossible. C'est donc, les yeux à demi-clos que j'osais profiter de ces minutes de vie perdues. Qu'importent les dangers que cela pourrait engendrer, je n'avais que faire de ceux-ci. La vie méritait d'être vécue comme bon nous semble-t-il, et ce, quoi qu'en dise autrui. Tel semblait être ma devise. Aussi idiote soit-elle. En parlant d'idiotie... Ne l'étais-je pas à mon tour ? Question rhétorique en soit. Et cette simple idée qui se reportait à ma personne venait d'avantage être acquiescé lorsqu'une jeune femme parvint à rejoindre ce groupe d'amis auquel je prenais part. « Encore une. » Osais-je murmurer tandis que la gent masculine semblait fort bien satisfaite de la venue de celle-ci. Une nouvelle proie. Une nouvelle jeune femme sur laquelle ils oseraient jeter leurs dévolus, sans conteste.
Je dénigrais ce comportement. Dénigrant l'image bestiale que les hommes pouvaient parfois renvoyer. Dénigrais ce fait. Et pourtant, mon attention fut à son tour captée par cette jeune femme. Non pas de par son physique avantageux, cette douce voix, mais la simple et unique mention de son prénom : « Lin Yao ». Simple coïncidence ? Je me persuadais intérieurement d'y croire. Persuadais de croire que cela n'était que le fruit du hasard qui osait me jouer des tours. À moi et cet enfant naïf que j'avais été auparavant. Je dénigrais bien souvent cette part de ma personne. Me forçant à croire que cela n'avait été qu'une erreur de « débutant ». Gamin, en soi. Et pourtant... L'idée que cela puisse s'avérer être vrai me rend quelque peu anxieux. Que pourrais-je bien dire ? Faire ? Comment réagir ? Jamais encore, je n'avais été confronté à une telle situation et je ne pouvais aucunement nier l'idée que je semblais perdre peu à peu ce self-control dont je faisais part, auparavant.
C'est donc, avec la plus grande politesse du monde que j'osais simplement incliner la tête face à la venue de cette nouvelle jeune femme. Priant intérieurement que, celle-ci ne daigne aucunement prendre place à mes côtés. Chaise libre oblige, j'en venais à énoncer l'idée d'aller chercher d'autres verres afin de prendre la « fuite ». Bonne idée. Je suppose.
© BANGERZ
baby, i'm preying on you tonight.
tenue + « Pour it up, pour it up. »
Je me maudissais intérieurement. Me maudissais d'avoir aveuglément acquiescé face à cette proposition de sortie quelconque. Pensant bien faire, pensant fuir le quotidien, voilà que l'ennui profond s'emparait peu à peu de ma personne. Mon esprit vaquant à un bon nombre de tergiversions quelconques sur le sens de ma propre vie, je me contentais de triturer vulgairement ce verre ayant trouvé refuge au creux de l'une de mes mains. Verre qui trouva – évidemment – bien vite refuge contre mes lippes, et ce, afin d'engloutir d'une simple gorgée le contenu légèrement brun au sein de celui-ci. Appréciant, sans conteste, les alcools, je ne pouvais aucunement nier l'idée qu'une dose de whisky au sein de mon organisme pouvait être déplaisante. Bien au contraire. Grâce à celui-ci, je semblais trouver d'avantage d'intérêt à prendre part au travers des multiples discussions qui se déroulaient autour de ma personne. Ne pouvant aucunement nier le simple fait d'avoir un certain mal à m’immiscer au sein de celles-ci, je tentais malgré tout une approche efficace qui me permit d'obtenir l'attention de l'une de ces jeunes femmes. Des politesses échangées, un simple sourire glissé, voilà qu'une simple discussion s'emparait de ce léger instant timide. Parlant, de tout, de rien. Des éclats de rire, des avis échangés, et bien plus encore. Cela semblait si anodin... Et pourtant, si agréable.
Malgré tout, et malgré l'affection que je pouvais porter à l'égard de cette simple connaissance. Un appel fut d'avantage plus fort que le simple désir de vouloir prolonger cette simple discussion. Ce paquet cartonné résidant au sein de l'une des poches du pantalon noirâtre que je portais semblait similaire au fruit de la tentation. Tel Eve face à ce serpent, je venais de faiblir sous la simple envie de porter contre mes lèvres cette drogue douce. Une cigarette alors, plantée au creux de mes lippes, je me contentais de jouer machinalement avec ce briquet tout en inspirant lourdement ce que celle-ci pouvait m'offrir. Un sentiment de plénitude intense. Un repos fort bien mérité. Une douceur qui venait caresser délicatement mon échine. Ma personne. Inévitablement... Je doute de parvenir à m'en passer un jour. Impensable. Impossible. C'est donc, les yeux à demi-clos que j'osais profiter de ces minutes de vie perdues. Qu'importent les dangers que cela pourrait engendrer, je n'avais que faire de ceux-ci. La vie méritait d'être vécue comme bon nous semble-t-il, et ce, quoi qu'en dise autrui. Tel semblait être ma devise. Aussi idiote soit-elle. En parlant d'idiotie... Ne l'étais-je pas à mon tour ? Question rhétorique en soit. Et cette simple idée qui se reportait à ma personne venait d'avantage être acquiescé lorsqu'une jeune femme parvint à rejoindre ce groupe d'amis auquel je prenais part. « Encore une. » Osais-je murmurer tandis que la gent masculine semblait fort bien satisfaite de la venue de celle-ci. Une nouvelle proie. Une nouvelle jeune femme sur laquelle ils oseraient jeter leurs dévolus, sans conteste.
Je dénigrais ce comportement. Dénigrant l'image bestiale que les hommes pouvaient parfois renvoyer. Dénigrais ce fait. Et pourtant, mon attention fut à son tour captée par cette jeune femme. Non pas de par son physique avantageux, cette douce voix, mais la simple et unique mention de son prénom : « Lin Yao ». Simple coïncidence ? Je me persuadais intérieurement d'y croire. Persuadais de croire que cela n'était que le fruit du hasard qui osait me jouer des tours. À moi et cet enfant naïf que j'avais été auparavant. Je dénigrais bien souvent cette part de ma personne. Me forçant à croire que cela n'avait été qu'une erreur de « débutant ». Gamin, en soi. Et pourtant... L'idée que cela puisse s'avérer être vrai me rend quelque peu anxieux. Que pourrais-je bien dire ? Faire ? Comment réagir ? Jamais encore, je n'avais été confronté à une telle situation et je ne pouvais aucunement nier l'idée que je semblais perdre peu à peu ce self-control dont je faisais part, auparavant.
C'est donc, avec la plus grande politesse du monde que j'osais simplement incliner la tête face à la venue de cette nouvelle jeune femme. Priant intérieurement que, celle-ci ne daigne aucunement prendre place à mes côtés. Chaise libre oblige, j'en venais à énoncer l'idée d'aller chercher d'autres verres afin de prendre la « fuite ». Bonne idée. Je suppose.
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Re: WHAT NOW ? w/ lin yao. | Ven 20 Nov - 15:31 Citer EditerSupprimer ft. linyao&jiro.
Le danger. Longtemps il avait été mon moteur de vie, de survie. Ma façon de me sentir vivre d’une certaine manière. Je repoussais mes limites toujours plus loin. Je flirtais avec le point du non-retour sans jamais le franchir. Et même quand je le pensais franchis, je trouvais toujours un moyen pour le déjouer et faire marche arrière. J’avais l’esprit farouche. J’étais aventureuse et audacieuse, toujours assoiffée d’explorer le monde. Aucune chaine ne m’entravait. J’étais libre comme l’air et pleine de vie. Même si j’ai trébuché plus d’une fois, que mon chemin était parsemé d’embuche, je m’en suis toujours sortie, jusqu’à ce fameux jour où ma vie bascula. Et même là, j’ai su me redresser avec de l’aide. Même si je suis loin de la jeune fille épanouie que j’étais autrefois. Même si je ne l’avouerais jamais à haute voix et que je choisirais toujours de prendre sa défense plutôt que de l’offenser, je devais admettre que mon fiancé s’était arrangé pour me garder dans une cage dorée sans aucun moyen de fuir. J’avais parfois droit à des moments de liberté, surtout depuis que Bom Chan était entré dans ma vie. J’avais commencé par le détester, mais il a vite réveillé en moi cette flamme brulante qui aimait jouer avec le danger. Même si j’étais encore prudente, je me sentais revivre peu à peu, à nouveau. Il fallait avouer que ce n‘était pas des meilleurs manières, j’avais quand même couché avec lui et, j’étais bien trop lâche pour l’avouer à Jae sans avoir peur de le perdre. Je ne savais pas trop comment je m’étais engagé dans la voie de l’infidélité. Une vraie première pour moi. Je me dégoutais et pourtant, j’en redemandais. Beaucoup vous diront que je suis trop faible quand j’aime, trop docile, que je pense à l’autre avant de penser à moi. Et bien pour une fois, j’ai voulu pensé à moi, et uniquement à moi. Etait-ce trop égoïste d’avoir croqué dans le fruit défendu ? Sans doute. J’avais parfois des regrets. Surtout quand Jae rentrait tard du travail et essayait de se faire pardonner à son air de chien battu, réclamant câlins et caresses. Pourtant, son frère au même visage que lui, mais avec des arrières pensées bien différentes veillait, non loin, tel un lion gardant un œil sur sa gazelle, pour me faire oublier cette homme qui j’avais des sentiments sincères. Et encore une fois, je m’étais laissé tenter. Si j’étais Eve, il était mon serpent. Et comme Eve, j’avais fait la même erreur. Sauf que je ne comptais pas me faire chasser du paradis aussi facilement.
Ce soir, il m’avait dit qu’il voulait me présenter à sa famille. Je n’avais pas bien compris, sachant que sa famille, je la connaissais déjà y en passer plus de temps que lui en son sein… Il me parlait de ses amis, de ceux qu’il trimbalait partout, ceux qui le faisaient souffler, avec qui il pouvait être lui-même. J’étais anxieuse. Je ne savais comment m’habiller face à cet acte de si grande importance. Mon cœur battait à du cent à l’heure en pensant qu’il essayait de m’intégrer à sa vie. Ca devenait plus sérieux, alors que notre relation aurait du durer juste le temps d’une nuit. Je ne savais comment m’habiller non plus. Je crois que c’était ce qui m’obsédait le plus en ce moment. Juste une façon de ne pas penser au plus important en m’occupant l’esprit avec des choses plus futiles. « Mets autre chose que tes robes de grand-mère ! » m’avait-il lancé avant de m’attendre dans le salon, le temps que je me change. Plus facile à dire qu’à faire. Jae trouvait les robes trop courtes vulgaires et reservés à la débauche. Je trouvais malgré tout mon bonheur dans mes vieilles affaires que je planquais dans la chambre d’ami. Une robe noire moulante. Ca ferait parfaitement l’affaire.
C’était donc au bras du jeune homme que je débarquais à la fête. Une petite fête en l’honneur de Sue, la meilleure amie de Bom Chan si je me souviens bien. Je souris poliment, un peu génant. Il y avait des hommes qui roulaient des yeux sur mon corps et me sifflaient, tandis que des femmes me fusillaient du regard, alors que Bom Chan souriait en coin de telles reactions. Je ne comprenais pas ce que j’avais bien pu faire pour attiser tant la curiostité d’autrui, mais je fis comme si ca ne m’atteignait pas, même si j’étais pas tout à fait à l’aise. Je n’avais plus mis les pieds dans ce genre de rassemblant depuis des années, et je savais plus quel était les comportements de rigueur. Doucement, je me présentais, alors que plusieurs me souhaitaient la bienvenue, le regard lubrique. J’avais envie de me réfugier dans les bras de Bom Chan, telle une souris dans son trou, mais il m’abandonnait déjà, happé par plusieurs femmes, me laissant en proie d’étrangers. Je les fuyais du regard, cherchant un endroit ou me réfugier. Je croisais le regard d’un homme resté en retrait. Et bien vite, il me fit froncer des sourcils. Il n’avait pas le même comportement que les autres, mais il avait un air qui m’était familier. Le contour de son menton… la douceur de ses paumettes hautes… et surtout ces yeux … J’hésitais. Il ne m’était pas inconnu. Et je restais là à le fixer de longues minutes avant d’être tiré en arrière par un homme qui me demandait de m’assoir avec eux. Et parfois, le hasard faisait bien les choses, je devais bien l’avouer. La seule place restante était à ses côtés sur laquelle je me glissais. Il du s’écouler un long moment avant que je ne finisse par détourner les yeux pour répondre aux multiples réponses que l’on me posait. Je répondais poliment avec une certaine retenue. Je n’avais aucune envie de dévoiler ma vie devant autant d’inconnu. Je me pétrifiais sur ma chaise quand j’entendis le doux son d’un rire que je connaissais si bien. Jiro ? Je me retournais vivement vers lui, écarquillant les yeux comme si j’avais vu un fantome. Je le dévisageais sans aucune retenue cette fois. Sans doute allait-il me prendre pour une folle, mais il fallait que je sache… Reprenant un air –normal- je lui souris, penchant la tête sur le côté, venant le chuchoter assez fort pour que seul lui ne puisse l’entendre parmi ce brouhaha de musique et de paroles. « C’est toi n’est ce pas ? C’est toi Ce serait tellement épique, mais utile en vrai, qīn ‘ài ? » dis-je dans un chinois parfait qu’était ma langue maternelle. Et comme pour lui fournir une preuve, je remontais ma manche pour dévoiler un tatouage composé de deux symboles chinois. Je le lui montrais en gage de vérité, laissant glisser mon poignet sur sa cuisse dans un geste discret. Dis-moi que je ne me trompe pas… dis moi que c’est toi, qin ai …
© BANGERZ
baby, i'm preying on you tonight.
tenue + « Pour it up, pour it up. »
Le danger. Longtemps il avait été mon moteur de vie, de survie. Ma façon de me sentir vivre d’une certaine manière. Je repoussais mes limites toujours plus loin. Je flirtais avec le point du non-retour sans jamais le franchir. Et même quand je le pensais franchis, je trouvais toujours un moyen pour le déjouer et faire marche arrière. J’avais l’esprit farouche. J’étais aventureuse et audacieuse, toujours assoiffée d’explorer le monde. Aucune chaine ne m’entravait. J’étais libre comme l’air et pleine de vie. Même si j’ai trébuché plus d’une fois, que mon chemin était parsemé d’embuche, je m’en suis toujours sortie, jusqu’à ce fameux jour où ma vie bascula. Et même là, j’ai su me redresser avec de l’aide. Même si je suis loin de la jeune fille épanouie que j’étais autrefois. Même si je ne l’avouerais jamais à haute voix et que je choisirais toujours de prendre sa défense plutôt que de l’offenser, je devais admettre que mon fiancé s’était arrangé pour me garder dans une cage dorée sans aucun moyen de fuir. J’avais parfois droit à des moments de liberté, surtout depuis que Bom Chan était entré dans ma vie. J’avais commencé par le détester, mais il a vite réveillé en moi cette flamme brulante qui aimait jouer avec le danger. Même si j’étais encore prudente, je me sentais revivre peu à peu, à nouveau. Il fallait avouer que ce n‘était pas des meilleurs manières, j’avais quand même couché avec lui et, j’étais bien trop lâche pour l’avouer à Jae sans avoir peur de le perdre. Je ne savais pas trop comment je m’étais engagé dans la voie de l’infidélité. Une vraie première pour moi. Je me dégoutais et pourtant, j’en redemandais. Beaucoup vous diront que je suis trop faible quand j’aime, trop docile, que je pense à l’autre avant de penser à moi. Et bien pour une fois, j’ai voulu pensé à moi, et uniquement à moi. Etait-ce trop égoïste d’avoir croqué dans le fruit défendu ? Sans doute. J’avais parfois des regrets. Surtout quand Jae rentrait tard du travail et essayait de se faire pardonner à son air de chien battu, réclamant câlins et caresses. Pourtant, son frère au même visage que lui, mais avec des arrières pensées bien différentes veillait, non loin, tel un lion gardant un œil sur sa gazelle, pour me faire oublier cette homme qui j’avais des sentiments sincères. Et encore une fois, je m’étais laissé tenter. Si j’étais Eve, il était mon serpent. Et comme Eve, j’avais fait la même erreur. Sauf que je ne comptais pas me faire chasser du paradis aussi facilement.
Ce soir, il m’avait dit qu’il voulait me présenter à sa famille. Je n’avais pas bien compris, sachant que sa famille, je la connaissais déjà y en passer plus de temps que lui en son sein… Il me parlait de ses amis, de ceux qu’il trimbalait partout, ceux qui le faisaient souffler, avec qui il pouvait être lui-même. J’étais anxieuse. Je ne savais comment m’habiller face à cet acte de si grande importance. Mon cœur battait à du cent à l’heure en pensant qu’il essayait de m’intégrer à sa vie. Ca devenait plus sérieux, alors que notre relation aurait du durer juste le temps d’une nuit. Je ne savais comment m’habiller non plus. Je crois que c’était ce qui m’obsédait le plus en ce moment. Juste une façon de ne pas penser au plus important en m’occupant l’esprit avec des choses plus futiles. « Mets autre chose que tes robes de grand-mère ! » m’avait-il lancé avant de m’attendre dans le salon, le temps que je me change. Plus facile à dire qu’à faire. Jae trouvait les robes trop courtes vulgaires et reservés à la débauche. Je trouvais malgré tout mon bonheur dans mes vieilles affaires que je planquais dans la chambre d’ami. Une robe noire moulante. Ca ferait parfaitement l’affaire.
C’était donc au bras du jeune homme que je débarquais à la fête. Une petite fête en l’honneur de Sue, la meilleure amie de Bom Chan si je me souviens bien. Je souris poliment, un peu génant. Il y avait des hommes qui roulaient des yeux sur mon corps et me sifflaient, tandis que des femmes me fusillaient du regard, alors que Bom Chan souriait en coin de telles reactions. Je ne comprenais pas ce que j’avais bien pu faire pour attiser tant la curiostité d’autrui, mais je fis comme si ca ne m’atteignait pas, même si j’étais pas tout à fait à l’aise. Je n’avais plus mis les pieds dans ce genre de rassemblant depuis des années, et je savais plus quel était les comportements de rigueur. Doucement, je me présentais, alors que plusieurs me souhaitaient la bienvenue, le regard lubrique. J’avais envie de me réfugier dans les bras de Bom Chan, telle une souris dans son trou, mais il m’abandonnait déjà, happé par plusieurs femmes, me laissant en proie d’étrangers. Je les fuyais du regard, cherchant un endroit ou me réfugier. Je croisais le regard d’un homme resté en retrait. Et bien vite, il me fit froncer des sourcils. Il n’avait pas le même comportement que les autres, mais il avait un air qui m’était familier. Le contour de son menton… la douceur de ses paumettes hautes… et surtout ces yeux … J’hésitais. Il ne m’était pas inconnu. Et je restais là à le fixer de longues minutes avant d’être tiré en arrière par un homme qui me demandait de m’assoir avec eux. Et parfois, le hasard faisait bien les choses, je devais bien l’avouer. La seule place restante était à ses côtés sur laquelle je me glissais. Il du s’écouler un long moment avant que je ne finisse par détourner les yeux pour répondre aux multiples réponses que l’on me posait. Je répondais poliment avec une certaine retenue. Je n’avais aucune envie de dévoiler ma vie devant autant d’inconnu. Je me pétrifiais sur ma chaise quand j’entendis le doux son d’un rire que je connaissais si bien. Jiro ? Je me retournais vivement vers lui, écarquillant les yeux comme si j’avais vu un fantome. Je le dévisageais sans aucune retenue cette fois. Sans doute allait-il me prendre pour une folle, mais il fallait que je sache… Reprenant un air –normal- je lui souris, penchant la tête sur le côté, venant le chuchoter assez fort pour que seul lui ne puisse l’entendre parmi ce brouhaha de musique et de paroles. « C’est toi n’est ce pas ? C’est toi Ce serait tellement épique, mais utile en vrai, qīn ‘ài ? » dis-je dans un chinois parfait qu’était ma langue maternelle. Et comme pour lui fournir une preuve, je remontais ma manche pour dévoiler un tatouage composé de deux symboles chinois. Je le lui montrais en gage de vérité, laissant glisser mon poignet sur sa cuisse dans un geste discret. Dis-moi que je ne me trompe pas… dis moi que c’est toi, qin ai …
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Re: WHAT NOW ? w/ lin yao. | Ven 20 Nov - 21:54 Citer EditerSupprimer ft. linyao&jiro.
Accoudé contre le bar, commande effectuée, je ne pouvais en aucun cas ignorer la présence de cette jeune femme qui semblait similaire à tout point à cette connaissance. Impossible, pensais-je. Et pourtant. Plus je m'aventurais à observer celle-ci, plus, mes doutes se creusaient. Oui ? Non ? Je ne parvenais aucunement à mettre le doigt sur le vrai, du faux et cela était bel et bien perturbant. Autant pour moi, que pour cette image de ma personne longuement effacée de mon esprit qui – à présent – osait de nouveau faire surface. Une belle occasion pour cet idiot de refaire surface... Et pourtant. Je ne me le permettrais pas. En aucun cas me permettrais-je de telles folies. Quand bien même cette jeune femme pouvait s'avérer être celle que je ne connais que trop bien, je tâcherais de faire abstraction de ce fait. Considérer comme une quelconque connaissance. Comme une quelconque jeune femme avec qui, je me contenterais d'entretenir une conversation. C'est donc, avec un plateau au creux de mes mains, que j'osais de nouveau m'aventurer auprès de ce cercle d'amis fort bruyants que nous représentions. Des ricanements. Des rires à gorge déployés. Des discussions, aussi futiles, qu'intéressantes. Voilà de quoi étaient faites la plupart de nos soirées. Et je finissais par y trouver mon compte. Au final.
C'est donc, auprès de cette jeune femme auparavant quittée que je daignais m'installer sans véritablement faire attention à ce qu'il se trimait autour de ma personne. Je jouais l'égoïste. L'idiot. Le gamin enfantin. Mais qu'importe. Je n'avais que très peu le désir d'entretenir de nouveau une relation avec cette jeune femme. Aussi importante avait-elle pu être pour ma personne... Je ne pouvais en aucun cas me permettre de replonger au nouveau aveuglément au creux de ses filets. Ayant vécu son affront semblable à une trahison. Cette trahison pesait encore lourd sur mon esprit. Mais, c'était sans compter sur l'attention qu'elle daignait m'apporter en retour. Et, tandis que j'entretenais une agréable discussion avec l'une de mes camarades, ces doux murmures me laissaient perplexe. Mon échine frissonnait agréablement tandis que mon regard vint automatiquement rejoindre chacune des gestes que tu osais réaliser à l'égard de ma personne. Ce surnom. Cette voix. Ce tatouage. Ces mauvaises habitudes tactiles. Il n'y avait qu'une seule et même Lin Yao qui parvenait à posséder chacune de ces choses.
Tout naturellement, j'osais détourner mon attention envers ta personne. D'un regard fort surpris, je ne reculais pourtant pas sur l'occasion de placer quelques propos à l'égard de l'animosité que je pouvais exprimer à l'égard de ta personne. « Qïn 'ai n'est plus, Lin. Qïn 'ai, ne sera plus jamais. Il me semble pourtant avoir été clair il y a de ça quelques années auparavant. N'est-ce pas ? Je pensais que tu avais tiré, toi aussi, un trait sur cette union fort ridicule. » Usant, à mon tour, de cette langue que j'affectionne tant, issue de ma propre culture ; je prenais à nouveau la fuite. « Je pensais, par ailleurs, que tu te serais permis d’effacer les traces de ma présence à tes côtés. Comme quoi, le hasard peu parfois apporter des surprises, ça flatte mon propre ego si tu veux tout savoir. Je t'en remercie. » Un large sourire offert. Voilà que je ponctuais cette discussion de la manière la plus haïssable qu'il soit.
Je ne souhaitais en aucun cas raviver ces souvenirs. Aussi agréables pouvaient-ils être, ma fierté masculine me jugeait intérieurement. Me maudissant si jamais, j'osais de nouveau faiblir face à ta personne. Je ne pouvais en aucun cas me le permettre. Impossible. Impensable. Et je priais – un temps soit peu – que ces hommes d'avantage détestables parviennent à te garder à l'intérieur de la bâtisse afin d'entretenir une énième conversation en compagnie de ta personne pendant que, quant à moi, j'osais prendre la fuite vers l'extérieur.
Cigarette plantée au creux de mes lippes, c'était la seule et unique chose qui n'avait jamais osé m'abandonner. Peu importe la situation. Elles avaient toujours eu un effet positif sur ma personne. Telle une douce thérapie, elles m'offraient ce que je ne pouvais pas avoir actuellement : une liberté sans nom.
© BANGERZ
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tenue + « Pour it up, pour it up. »
Accoudé contre le bar, commande effectuée, je ne pouvais en aucun cas ignorer la présence de cette jeune femme qui semblait similaire à tout point à cette connaissance. Impossible, pensais-je. Et pourtant. Plus je m'aventurais à observer celle-ci, plus, mes doutes se creusaient. Oui ? Non ? Je ne parvenais aucunement à mettre le doigt sur le vrai, du faux et cela était bel et bien perturbant. Autant pour moi, que pour cette image de ma personne longuement effacée de mon esprit qui – à présent – osait de nouveau faire surface. Une belle occasion pour cet idiot de refaire surface... Et pourtant. Je ne me le permettrais pas. En aucun cas me permettrais-je de telles folies. Quand bien même cette jeune femme pouvait s'avérer être celle que je ne connais que trop bien, je tâcherais de faire abstraction de ce fait. Considérer comme une quelconque connaissance. Comme une quelconque jeune femme avec qui, je me contenterais d'entretenir une conversation. C'est donc, avec un plateau au creux de mes mains, que j'osais de nouveau m'aventurer auprès de ce cercle d'amis fort bruyants que nous représentions. Des ricanements. Des rires à gorge déployés. Des discussions, aussi futiles, qu'intéressantes. Voilà de quoi étaient faites la plupart de nos soirées. Et je finissais par y trouver mon compte. Au final.
C'est donc, auprès de cette jeune femme auparavant quittée que je daignais m'installer sans véritablement faire attention à ce qu'il se trimait autour de ma personne. Je jouais l'égoïste. L'idiot. Le gamin enfantin. Mais qu'importe. Je n'avais que très peu le désir d'entretenir de nouveau une relation avec cette jeune femme. Aussi importante avait-elle pu être pour ma personne... Je ne pouvais en aucun cas me permettre de replonger au nouveau aveuglément au creux de ses filets. Ayant vécu son affront semblable à une trahison. Cette trahison pesait encore lourd sur mon esprit. Mais, c'était sans compter sur l'attention qu'elle daignait m'apporter en retour. Et, tandis que j'entretenais une agréable discussion avec l'une de mes camarades, ces doux murmures me laissaient perplexe. Mon échine frissonnait agréablement tandis que mon regard vint automatiquement rejoindre chacune des gestes que tu osais réaliser à l'égard de ma personne. Ce surnom. Cette voix. Ce tatouage. Ces mauvaises habitudes tactiles. Il n'y avait qu'une seule et même Lin Yao qui parvenait à posséder chacune de ces choses.
Tout naturellement, j'osais détourner mon attention envers ta personne. D'un regard fort surpris, je ne reculais pourtant pas sur l'occasion de placer quelques propos à l'égard de l'animosité que je pouvais exprimer à l'égard de ta personne. « Qïn 'ai n'est plus, Lin. Qïn 'ai, ne sera plus jamais. Il me semble pourtant avoir été clair il y a de ça quelques années auparavant. N'est-ce pas ? Je pensais que tu avais tiré, toi aussi, un trait sur cette union fort ridicule. » Usant, à mon tour, de cette langue que j'affectionne tant, issue de ma propre culture ; je prenais à nouveau la fuite. « Je pensais, par ailleurs, que tu te serais permis d’effacer les traces de ma présence à tes côtés. Comme quoi, le hasard peu parfois apporter des surprises, ça flatte mon propre ego si tu veux tout savoir. Je t'en remercie. » Un large sourire offert. Voilà que je ponctuais cette discussion de la manière la plus haïssable qu'il soit.
Je ne souhaitais en aucun cas raviver ces souvenirs. Aussi agréables pouvaient-ils être, ma fierté masculine me jugeait intérieurement. Me maudissant si jamais, j'osais de nouveau faiblir face à ta personne. Je ne pouvais en aucun cas me le permettre. Impossible. Impensable. Et je priais – un temps soit peu – que ces hommes d'avantage détestables parviennent à te garder à l'intérieur de la bâtisse afin d'entretenir une énième conversation en compagnie de ta personne pendant que, quant à moi, j'osais prendre la fuite vers l'extérieur.
Cigarette plantée au creux de mes lippes, c'était la seule et unique chose qui n'avait jamais osé m'abandonner. Peu importe la situation. Elles avaient toujours eu un effet positif sur ma personne. Telle une douce thérapie, elles m'offraient ce que je ne pouvais pas avoir actuellement : une liberté sans nom.
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Re: WHAT NOW ? w/ lin yao. | Sam 21 Nov - 21:16 Citer EditerSupprimer ft. linyao&jiro.
Je ne cessais de te fixer avec cette lueur d’espoir dans le regard, pensant dur comme fer que c’était bien toi. Ce petit garçon dont j’étais si proche autrefois. Mon rayon de soleil. Celui qui était toujours là quand j’en avais besoin, quand ca n’allait pas. Il savait comment me remonter le moral avec juste sa présence et peu de mot. Je me sentais en sécurité à l’époque à ses côtés. Même si tout c’était terminé du jour en lendemain sans que je me souvienne trop pourquoi, il avait fini par partir. Peut être s’était-il lassé de moi ? Un doute m’envahit, me disant que peut être, il n’était pas si ravit que cela de me revoir en ce jour, surtout parmi ce qui paraissait être ses amis. Et cette hésitation se confirmait quand il prit la parole pour déblatérer cette volée de mots aussi tranchants qu’une série de poignard. « Tu es pourtant là devant moi… » Murmurais-je ne comprenant pas où il voulait en venir. Qin’ai était devant moi. Pour moi, il n’avait pas changé à part qu’il avait grandi et qu’il était devenu un séduisant jeune homme. « Pourquoi voudrais-je tirer un trait sur toi ? C’est ridicule… » Il avait été l’un de mes amis les plus proches et sans doute le seul à qui je tenais vraiment à l’époque, pourquoi aurais-je voulu qu’il parte. C’était ridicule comme histoire… J’avais l’impression d’avoir manqué une partie de l’histoire. Je n’avais pourtant pas de perte de mémoire, sauf quand j’étais sous l’effet de la drogue, il m’arrivait de ne plus être totalement moi-même. Ca arrivait même plutôt souvent. Et en réfléchissant trente secondes, Jiro avait disparu peu après ma tombée en enfer. Avais-je fais quelque chose qui lui avait déplu ? Je retirais ma main de sa cuisse comme si je m’etais soudain bruler. « Pourquoi tu es si désagréable ? » Je caressais mon tatouage au poignet de mon pousse machinalement, ne cessant de le fixer tristement. Plus d’une fois Jae avait voulu me faire effacer cette marque à l’encre sur ma peau en utilisant le laser, me faire disparaitre les souvenirs de mon passé que j’avais jamais voulu oublié. Mais je m’étais battue pour ne pas l’effacer, pas celui-là. Je parvenais toujours à détourner son attention sur un des innombrables d’autres qui ornaient mes cuisses, mon ventre et mon dos. Il avait beaucoup de valeur sentimentale pour ma personne, quoi que pouvait en penser Jiro qui n’en avait clairement plus rien à faire de moi.
Je le suivais du regard alors qu’il se levait pour quitter la table et disparaitre derrière un mur menant vers l’extérieur. J’étais encore sous le choc de ces paroles, mais je n’avais aucune intention de me laisser faire, de le laisser fuir sans le retenir cette fois. J’achevais la bière qui se trouvait devant moi, buvant cul sec le liquide brunâtre qui descendait rapidement le long de mon œsophage. Je m’essuyais la bouche d’un revers de main avant de prendre le verre de la femme assisse à mes côtés qui semblait avoir un alcool plus fort. De la vodka ou de la tequila, je ne savais pas trop bien. Son verre subit le même sort que le mien. Elle rit en voyant ma descente, me donnant une petite tape dans mon dos avant de recommander un verre. J’en avais bien besoin pour trouver assez de courage pour faire à nouveau face à ce petit garçon d’autrefois. Repoussant ma chaise en arrière, je me levais, bien décidé, à connaitre le fin mot de l’histoire. Quittant la table à mon tour, je me dirigeais à pas lent vers la sortie. Je le trouvais en plein air, sous les étoiles, fumant dans la pénombre de la nuit. J’approchais à pas furtifs, avant de m’approcher assez près de lui pour attraper la cigarette qui trônait entre ses lèvres. Je la fis bouger quelques secondes entre mes doigts avant de la porter à mes propres lèvres et de tirer une latte, fermant les yeux pour profiter de la nicotine qui s’engouffrant dans ton mon corps, me faisant frissonner de bienêtre. Je soufflais un nuage de fumée, avant de regarder vers les étoiles. « Je ne pensais pas que nos retrouvailles seraient si désagréables, ni encore moins que je te trouverais ici. Tu es un ami de Bom Chan ? » Commençais-je pour briser le silence du drap noir qu’était la nuit qui nous enveloppait. Je me tournais vers lui, entourant mes bras autour de mon corps pour me protéger de cette légère brise qui faisait onduler doucement mes cheveux. « Je suis désolé, ok ? Quoi que j’aie pu faire qui t’a mis dans un tel état… » J’étais sincère. Je ne savais pourquoi une telle haine envers ma personne, mais j’étais certaine que le petit garçon que j’avais connu n’était pas loin et je comptais bien le récupérer…
© BANGERZ
baby, i'm preying on you tonight.
tenue + « Pour it up, pour it up. »
Je ne cessais de te fixer avec cette lueur d’espoir dans le regard, pensant dur comme fer que c’était bien toi. Ce petit garçon dont j’étais si proche autrefois. Mon rayon de soleil. Celui qui était toujours là quand j’en avais besoin, quand ca n’allait pas. Il savait comment me remonter le moral avec juste sa présence et peu de mot. Je me sentais en sécurité à l’époque à ses côtés. Même si tout c’était terminé du jour en lendemain sans que je me souvienne trop pourquoi, il avait fini par partir. Peut être s’était-il lassé de moi ? Un doute m’envahit, me disant que peut être, il n’était pas si ravit que cela de me revoir en ce jour, surtout parmi ce qui paraissait être ses amis. Et cette hésitation se confirmait quand il prit la parole pour déblatérer cette volée de mots aussi tranchants qu’une série de poignard. « Tu es pourtant là devant moi… » Murmurais-je ne comprenant pas où il voulait en venir. Qin’ai était devant moi. Pour moi, il n’avait pas changé à part qu’il avait grandi et qu’il était devenu un séduisant jeune homme. « Pourquoi voudrais-je tirer un trait sur toi ? C’est ridicule… » Il avait été l’un de mes amis les plus proches et sans doute le seul à qui je tenais vraiment à l’époque, pourquoi aurais-je voulu qu’il parte. C’était ridicule comme histoire… J’avais l’impression d’avoir manqué une partie de l’histoire. Je n’avais pourtant pas de perte de mémoire, sauf quand j’étais sous l’effet de la drogue, il m’arrivait de ne plus être totalement moi-même. Ca arrivait même plutôt souvent. Et en réfléchissant trente secondes, Jiro avait disparu peu après ma tombée en enfer. Avais-je fais quelque chose qui lui avait déplu ? Je retirais ma main de sa cuisse comme si je m’etais soudain bruler. « Pourquoi tu es si désagréable ? » Je caressais mon tatouage au poignet de mon pousse machinalement, ne cessant de le fixer tristement. Plus d’une fois Jae avait voulu me faire effacer cette marque à l’encre sur ma peau en utilisant le laser, me faire disparaitre les souvenirs de mon passé que j’avais jamais voulu oublié. Mais je m’étais battue pour ne pas l’effacer, pas celui-là. Je parvenais toujours à détourner son attention sur un des innombrables d’autres qui ornaient mes cuisses, mon ventre et mon dos. Il avait beaucoup de valeur sentimentale pour ma personne, quoi que pouvait en penser Jiro qui n’en avait clairement plus rien à faire de moi.
Je le suivais du regard alors qu’il se levait pour quitter la table et disparaitre derrière un mur menant vers l’extérieur. J’étais encore sous le choc de ces paroles, mais je n’avais aucune intention de me laisser faire, de le laisser fuir sans le retenir cette fois. J’achevais la bière qui se trouvait devant moi, buvant cul sec le liquide brunâtre qui descendait rapidement le long de mon œsophage. Je m’essuyais la bouche d’un revers de main avant de prendre le verre de la femme assisse à mes côtés qui semblait avoir un alcool plus fort. De la vodka ou de la tequila, je ne savais pas trop bien. Son verre subit le même sort que le mien. Elle rit en voyant ma descente, me donnant une petite tape dans mon dos avant de recommander un verre. J’en avais bien besoin pour trouver assez de courage pour faire à nouveau face à ce petit garçon d’autrefois. Repoussant ma chaise en arrière, je me levais, bien décidé, à connaitre le fin mot de l’histoire. Quittant la table à mon tour, je me dirigeais à pas lent vers la sortie. Je le trouvais en plein air, sous les étoiles, fumant dans la pénombre de la nuit. J’approchais à pas furtifs, avant de m’approcher assez près de lui pour attraper la cigarette qui trônait entre ses lèvres. Je la fis bouger quelques secondes entre mes doigts avant de la porter à mes propres lèvres et de tirer une latte, fermant les yeux pour profiter de la nicotine qui s’engouffrant dans ton mon corps, me faisant frissonner de bienêtre. Je soufflais un nuage de fumée, avant de regarder vers les étoiles. « Je ne pensais pas que nos retrouvailles seraient si désagréables, ni encore moins que je te trouverais ici. Tu es un ami de Bom Chan ? » Commençais-je pour briser le silence du drap noir qu’était la nuit qui nous enveloppait. Je me tournais vers lui, entourant mes bras autour de mon corps pour me protéger de cette légère brise qui faisait onduler doucement mes cheveux. « Je suis désolé, ok ? Quoi que j’aie pu faire qui t’a mis dans un tel état… » J’étais sincère. Je ne savais pourquoi une telle haine envers ma personne, mais j’étais certaine que le petit garçon que j’avais connu n’était pas loin et je comptais bien le récupérer…
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Re: WHAT NOW ? w/ lin yao. | Mar 24 Nov - 0:29 Citer EditerSupprimer ft. linyao&jiro.
Fuir avait été, pour moi, le moyen le plus efficace afin de parvenir à mes fins. Oui, j'avais toujours opté pour cette solution lorsqu'une situation semblait m’échapper. Lorsqu'une semblait hors de contrôle. Hors d'emprise. Et aujourd'hui encore, je ne souhaitais en aucun cas me voiler la face à croire que je parviendrais naïvement à te tenir tête. Mais aussi, parvenir à garder la tête haute tandis que ces souvenirs osaient chambouler, peu à peu, mes idéaux et mes rêveries actuelles. Ce travail sur moi-même n'aurait alors, servis à rien. Tu venais tout juste de piétiner celui-ci lorsque tu t'étais permis de faire irruption au sein de cette soirée qui avait, quant à elle, débuter sur les chapeaux de roue. Détruisant cette douce harmonie. Détruisant ce contrôle impartial que je pouvais avoir sur ma propre personne et sur mon esprit, je tentais, avec un certain mal, d'oublier. Oublier ce que je venais de vivre au travers de ces dernières minutes passées... Et pourtant. Tu ne semblais aucunement vouloir lâcher l'affaire. Bien au contraire. Tu souhaitais entendre ma voix. Mon point de vu sur la situation. Comprendre mes réactions. Mais... N'était-ce donc pas évident ? J'osais en ricaner ouvertement. J'osais croire à ce petit jeu de « la jeune femme innocente » qui parvenait à a aller à ravir à ta personne. Te moquais-tu de moi ? Je ronchonnais intérieurement, et ce, tandis la simple source de bonheur – à présent – me quittait afin de te rejoindre. Sous ta direction, voilà que cette fumée blanchâtre se frayait un chemin au travers d'entre tes lippes avant que je ne puisse me permettre d'obtenir une nouvelle emprise sur celle-ci. De quel droit pouvais-tu te permettre d'agir ainsi ? « Bom Chan est un ami de longue date, si je puis me permettre, Lin. J'ai moi aussi des amis, des connaissances et des amours à présent. Depuis notre dernière discussion, il y a de ça quelques années en arrière, ma vie s'est vue chamboulée. Dans le bon sens du terme, évidemment. » Aussi simple que cela, il n'y avait aucune matière à discuter. Tout du moins, je ne souhaitais pas discuter. Enfin, pas avec une personne telle que toi.
Feintant l'ignorance comme bon te semble-t-il cela en devenait d'avantage répugnant lorsque tu osais énoncer le simple fait de n'avoir aucun souvenir concernant ce que tu « aurais pu faire pour m'avoir mis dans un tel état ». Ironie du sort, ou simple idiotie de ta part ? Je ne semblais aucunement comprendre la situation actuelle. Te jouais-tu de moi ? Trouvais-tu cela amusant...? Ou bien même, divertissant ? J'aurais tout souhaité t'offrir ces questions. Et pourtant, la force de poser celle-ci ne m'était guère permise. Je me contentais d'arborer cette expression froide et désagréable.
« Lin. Pourrais-tu cesser de jouer l'ignorante ? Je dois bien être en accord avec toi concernant le simple fait que cela date d'il y a quelques années, malgré tout.. Je ne pensais que ta mémoire sélective pouvait être si mauvaise avec moi. » Soupirant lourdement, j'en venais à inspirer une nouvelle dose de cette drogue douce avant que celle-ci ne parvienne à trouver refuge contre le sol au travers d'un geste quelque peu violent, et vulgaire, par la même occasion. Ce n'est pas les cendriers qui manquaient, et pourtant, j'avais osé utiliser ce simple fait afin d'offrir ma frustration à l'égard de ce simple mégot. Idiot, en soit. Mais qu'importe. Je ne pouvais guère me permettre d'agir de la sorte à l'égard d'une femme. Aussi détestable pouvait-elle être, ce n'était guère permis. Règles masculines prescrites, oblige. C'est un fait irrévocable. « Tu aimerais peut-être que je te rafraîchisse la mémoire, chérie ? Oh. Excuse-moi, peut-être que ton esprit bien trop embué par l'amour à l'égard de cette pourriture humaine t'a tout simplement permis d'oublier cette phase de notre relation. La plus importante, en soit. Mais qu'importe. Puisque Mademoiselle Xin semble avoir perdu la mémoire. Quelle tristesse, alors. » Mimant une moue « désolée » à la limite du ridicule. Je m'étais permis de m'exprimer au travers de cette langue que nous ne connaissions que trop bien. Fort utile en ces moments. Les regards surpris et interpellés à l'égard de nos personnes ne parvenaient aucunement à discerner le pourquoi, du comment. Simple discussion animée, règlement de comptes. Ils n'en avaient aucune idée. Ce qui jouait très certainement en notre faveur, actuellement.
« Je n'ai aucunement besoin de tes excuses, ni même de ta pitié. Comprends-le. Retiens-le. Tu sembles épanouie au sein de cette vie que tu arbores à présent, permets-moi d'en faire tout autant. »
© BANGERZ
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tenue + « Pour it up, pour it up. »
Fuir avait été, pour moi, le moyen le plus efficace afin de parvenir à mes fins. Oui, j'avais toujours opté pour cette solution lorsqu'une situation semblait m’échapper. Lorsqu'une semblait hors de contrôle. Hors d'emprise. Et aujourd'hui encore, je ne souhaitais en aucun cas me voiler la face à croire que je parviendrais naïvement à te tenir tête. Mais aussi, parvenir à garder la tête haute tandis que ces souvenirs osaient chambouler, peu à peu, mes idéaux et mes rêveries actuelles. Ce travail sur moi-même n'aurait alors, servis à rien. Tu venais tout juste de piétiner celui-ci lorsque tu t'étais permis de faire irruption au sein de cette soirée qui avait, quant à elle, débuter sur les chapeaux de roue. Détruisant cette douce harmonie. Détruisant ce contrôle impartial que je pouvais avoir sur ma propre personne et sur mon esprit, je tentais, avec un certain mal, d'oublier. Oublier ce que je venais de vivre au travers de ces dernières minutes passées... Et pourtant. Tu ne semblais aucunement vouloir lâcher l'affaire. Bien au contraire. Tu souhaitais entendre ma voix. Mon point de vu sur la situation. Comprendre mes réactions. Mais... N'était-ce donc pas évident ? J'osais en ricaner ouvertement. J'osais croire à ce petit jeu de « la jeune femme innocente » qui parvenait à a aller à ravir à ta personne. Te moquais-tu de moi ? Je ronchonnais intérieurement, et ce, tandis la simple source de bonheur – à présent – me quittait afin de te rejoindre. Sous ta direction, voilà que cette fumée blanchâtre se frayait un chemin au travers d'entre tes lippes avant que je ne puisse me permettre d'obtenir une nouvelle emprise sur celle-ci. De quel droit pouvais-tu te permettre d'agir ainsi ? « Bom Chan est un ami de longue date, si je puis me permettre, Lin. J'ai moi aussi des amis, des connaissances et des amours à présent. Depuis notre dernière discussion, il y a de ça quelques années en arrière, ma vie s'est vue chamboulée. Dans le bon sens du terme, évidemment. » Aussi simple que cela, il n'y avait aucune matière à discuter. Tout du moins, je ne souhaitais pas discuter. Enfin, pas avec une personne telle que toi.
Feintant l'ignorance comme bon te semble-t-il cela en devenait d'avantage répugnant lorsque tu osais énoncer le simple fait de n'avoir aucun souvenir concernant ce que tu « aurais pu faire pour m'avoir mis dans un tel état ». Ironie du sort, ou simple idiotie de ta part ? Je ne semblais aucunement comprendre la situation actuelle. Te jouais-tu de moi ? Trouvais-tu cela amusant...? Ou bien même, divertissant ? J'aurais tout souhaité t'offrir ces questions. Et pourtant, la force de poser celle-ci ne m'était guère permise. Je me contentais d'arborer cette expression froide et désagréable.
« Lin. Pourrais-tu cesser de jouer l'ignorante ? Je dois bien être en accord avec toi concernant le simple fait que cela date d'il y a quelques années, malgré tout.. Je ne pensais que ta mémoire sélective pouvait être si mauvaise avec moi. » Soupirant lourdement, j'en venais à inspirer une nouvelle dose de cette drogue douce avant que celle-ci ne parvienne à trouver refuge contre le sol au travers d'un geste quelque peu violent, et vulgaire, par la même occasion. Ce n'est pas les cendriers qui manquaient, et pourtant, j'avais osé utiliser ce simple fait afin d'offrir ma frustration à l'égard de ce simple mégot. Idiot, en soit. Mais qu'importe. Je ne pouvais guère me permettre d'agir de la sorte à l'égard d'une femme. Aussi détestable pouvait-elle être, ce n'était guère permis. Règles masculines prescrites, oblige. C'est un fait irrévocable. « Tu aimerais peut-être que je te rafraîchisse la mémoire, chérie ? Oh. Excuse-moi, peut-être que ton esprit bien trop embué par l'amour à l'égard de cette pourriture humaine t'a tout simplement permis d'oublier cette phase de notre relation. La plus importante, en soit. Mais qu'importe. Puisque Mademoiselle Xin semble avoir perdu la mémoire. Quelle tristesse, alors. » Mimant une moue « désolée » à la limite du ridicule. Je m'étais permis de m'exprimer au travers de cette langue que nous ne connaissions que trop bien. Fort utile en ces moments. Les regards surpris et interpellés à l'égard de nos personnes ne parvenaient aucunement à discerner le pourquoi, du comment. Simple discussion animée, règlement de comptes. Ils n'en avaient aucune idée. Ce qui jouait très certainement en notre faveur, actuellement.
« Je n'ai aucunement besoin de tes excuses, ni même de ta pitié. Comprends-le. Retiens-le. Tu sembles épanouie au sein de cette vie que tu arbores à présent, permets-moi d'en faire tout autant. »
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Re: WHAT NOW ? w/ lin yao. | Dim 29 Nov - 2:16 Citer EditerSupprimer ft. linyao&jiro.
Alors que je lassais la douce fumée blanchâtre de nicotine quitter mes lèvres, il s’emparait à nouveau de sa cigarette, qui ne fit qu’une brève apparition entre mes doigts. Mais ce si petit laps de temps me fit le plus grand bien. J’avais besoin de décompresser et cela tombait à pic. Je fronçais les sourcils, ma bouche se déformant en une moue boudeuse à l’écoute de ses mots. Était-il entrain de m’accuser d’avoir foutue sa vie en l’air et qu’il se portait mieux depuis qu’il avait coupé les ponts avec moi. « Ca va ! Pas besoin de monter sur tes grands chevaux ! Je suis juste surprise de te trouver ici, ami avec Bom Chan. Pas besoin de m’agresser comme si je t’avais reproché quoi que ce soit. » Je ne comprenais pas cette haine qu’il me vouait. Parce que admettons-le, il me crachait une telle hargne sur ma personne que ca ne pouvait être que cela. « Je suis désolé d’avoir été un boulet pour toi. » Parce que oui, d’après la description qu’il m’en faisait, c’était ce que j’avais été pour lui. Clairement. Il était si froid. Distant. Désagréable. Comme si j’étais une personne si insignifiante à ses yeux. Ca me blessait. Sincèrement. Je détournais la tête, me réchauffant de mes bras dans la pénombre fraiche de la nuit. Ecoutant ses mots qui ouvrait une ancienne blessure, me renvoyant dans mon passé que je tentais d’oublier. Je me tournais vivement vers lui alors qu’il me demandait de cesser de faire l’ignorante. J’avais envie subite de lui hurler à la figure l’incohérence de ces mots, que je ne comprenais pas ce qu’il me disait, que ma mémoire avait des failles à cause de toutes les substances illicites que j’avais ingurgité, que mes souvenirs ne venaient que par brides et que mes tatouages me permettaient de ne pas oublier, mais qu’on me forcait à les retirer. Chaque jour, j’oubliais un peu plus qui j’étais vraiment pour devenir quelqu’un d’autre. J’avais envie de lui dire, de lui hurler, mais j’en étais incapable. Trop fragile. J’avais peur de son jugement. Je te l’avais dis. C’était les mots qu’on ne cessait de me répéter. Et avec Bom Chan qui m’obligeait à faire face à la vérité plus d’une fois par jour, je n’avais pas de temps de repos. Je sentais les larmes qui montaient, prête à me faire éclater en sanglot, mais je les ravalais, rendant mes yeux brillant sous le clair de lune. C’était peut-être un défaut du jumeau de mon fiancé, mais je devais admettre que grâce à lui, je me retrouvais quelque peu, refaisant sortir mais anciennes habitudes, dont l’une était de ne pas me laisser faire, de garder espoir jusqu’au bout, de se battre jusqu’à la dernière seconde. Je me mordis la lèvre inférieure pour m’éviter de faire couler des larmes inutiles à force qu’il continuait de parler. Lui aussi, il me reprochait ma façon d’aimer ? qu’est ce qu’ils avaient tous de réagir de la sorte avec moi ? Qu’est-ce qu’il y avait de mal d’aimer quelqu’un au point de se détruire ? Qu’est-ce que ça pouvait faire que je me donnais toute entière à l’être aimé ? Je ne dérangeais personne que je sache. Alors pourquoi autant de reproches sur le sujet ? A croire que je faisais tout de travers. La seule chose de moi qui était encore reste intact, on voulait me l’enlever aussi. Il osait me toucher d’autant plus en parlant en notre langue commune qu’était le chinois. Ca en était de trop. La gifle sifflait dans l’air sans plus tarder pour s’abattre sur sa joue rougissant sous l’impact. Je n’y avais pas été de main morte. Pinçant les lèvres, je le tentais de garder mon calme. « Tu as fini ? » Je n’avais qu’une envie : qu’il la ferme. J’en avais ma claque que l’on passat son temps à me juger aux moindres de mes faits et gestes. J’ai toujours fais de mon mieux pour répondre aux attentes que l’on avait de moi, mais ce n’était pas pour que mon ami d’enfance s’y mette aussi. « Je n’avais pas dans mes souvenirs que tu étais si odieux. Tu parles, tu parles. Mais tu n’essayes même pas de comprendre la raison du pourquoi je suis ainsi. Tu ne sais pas ce qu’il s’est passé. Tu ne sais rien. Et je viens à m’en demander si je te connais seulement, tu es loin du petit garçon que j’ai connu. » J’étais maintenant en larme, la pression venant de relâcher en même temps que mes paroles. Rageusement, j’essayais une goutte roulant sur ma joue d’un revers de la main. « J’étais si contente de voir une tête connu parmi tous ces étrangers… quelle déception ! » grinçais-je entre mes dents avant de m’éloigner de lui, allant faire les cent pas dans la pelouse. Je ne voulais pas lui montrer que j’étais faible face à lui. Il ne pouvait voir qu’il venait de toucher mon talon d’Achille. J’essayais de sécher mes larmes avant qu’il ne revienne à la charge, ne voulant pas être une de ces filles qui se faisaient passer pour une victime. Je détestais cela. Je haïssais la pitié. Et le pire dans toute cette histoire, c’était que je ne savais toujours pas ce que j’avais fait de mal …
© BANGERZ
baby, i'm preying on you tonight.
tenue + « Pour it up, pour it up. »
Alors que je lassais la douce fumée blanchâtre de nicotine quitter mes lèvres, il s’emparait à nouveau de sa cigarette, qui ne fit qu’une brève apparition entre mes doigts. Mais ce si petit laps de temps me fit le plus grand bien. J’avais besoin de décompresser et cela tombait à pic. Je fronçais les sourcils, ma bouche se déformant en une moue boudeuse à l’écoute de ses mots. Était-il entrain de m’accuser d’avoir foutue sa vie en l’air et qu’il se portait mieux depuis qu’il avait coupé les ponts avec moi. « Ca va ! Pas besoin de monter sur tes grands chevaux ! Je suis juste surprise de te trouver ici, ami avec Bom Chan. Pas besoin de m’agresser comme si je t’avais reproché quoi que ce soit. » Je ne comprenais pas cette haine qu’il me vouait. Parce que admettons-le, il me crachait une telle hargne sur ma personne que ca ne pouvait être que cela. « Je suis désolé d’avoir été un boulet pour toi. » Parce que oui, d’après la description qu’il m’en faisait, c’était ce que j’avais été pour lui. Clairement. Il était si froid. Distant. Désagréable. Comme si j’étais une personne si insignifiante à ses yeux. Ca me blessait. Sincèrement. Je détournais la tête, me réchauffant de mes bras dans la pénombre fraiche de la nuit. Ecoutant ses mots qui ouvrait une ancienne blessure, me renvoyant dans mon passé que je tentais d’oublier. Je me tournais vivement vers lui alors qu’il me demandait de cesser de faire l’ignorante. J’avais envie subite de lui hurler à la figure l’incohérence de ces mots, que je ne comprenais pas ce qu’il me disait, que ma mémoire avait des failles à cause de toutes les substances illicites que j’avais ingurgité, que mes souvenirs ne venaient que par brides et que mes tatouages me permettaient de ne pas oublier, mais qu’on me forcait à les retirer. Chaque jour, j’oubliais un peu plus qui j’étais vraiment pour devenir quelqu’un d’autre. J’avais envie de lui dire, de lui hurler, mais j’en étais incapable. Trop fragile. J’avais peur de son jugement. Je te l’avais dis. C’était les mots qu’on ne cessait de me répéter. Et avec Bom Chan qui m’obligeait à faire face à la vérité plus d’une fois par jour, je n’avais pas de temps de repos. Je sentais les larmes qui montaient, prête à me faire éclater en sanglot, mais je les ravalais, rendant mes yeux brillant sous le clair de lune. C’était peut-être un défaut du jumeau de mon fiancé, mais je devais admettre que grâce à lui, je me retrouvais quelque peu, refaisant sortir mais anciennes habitudes, dont l’une était de ne pas me laisser faire, de garder espoir jusqu’au bout, de se battre jusqu’à la dernière seconde. Je me mordis la lèvre inférieure pour m’éviter de faire couler des larmes inutiles à force qu’il continuait de parler. Lui aussi, il me reprochait ma façon d’aimer ? qu’est ce qu’ils avaient tous de réagir de la sorte avec moi ? Qu’est-ce qu’il y avait de mal d’aimer quelqu’un au point de se détruire ? Qu’est-ce que ça pouvait faire que je me donnais toute entière à l’être aimé ? Je ne dérangeais personne que je sache. Alors pourquoi autant de reproches sur le sujet ? A croire que je faisais tout de travers. La seule chose de moi qui était encore reste intact, on voulait me l’enlever aussi. Il osait me toucher d’autant plus en parlant en notre langue commune qu’était le chinois. Ca en était de trop. La gifle sifflait dans l’air sans plus tarder pour s’abattre sur sa joue rougissant sous l’impact. Je n’y avais pas été de main morte. Pinçant les lèvres, je le tentais de garder mon calme. « Tu as fini ? » Je n’avais qu’une envie : qu’il la ferme. J’en avais ma claque que l’on passat son temps à me juger aux moindres de mes faits et gestes. J’ai toujours fais de mon mieux pour répondre aux attentes que l’on avait de moi, mais ce n’était pas pour que mon ami d’enfance s’y mette aussi. « Je n’avais pas dans mes souvenirs que tu étais si odieux. Tu parles, tu parles. Mais tu n’essayes même pas de comprendre la raison du pourquoi je suis ainsi. Tu ne sais pas ce qu’il s’est passé. Tu ne sais rien. Et je viens à m’en demander si je te connais seulement, tu es loin du petit garçon que j’ai connu. » J’étais maintenant en larme, la pression venant de relâcher en même temps que mes paroles. Rageusement, j’essayais une goutte roulant sur ma joue d’un revers de la main. « J’étais si contente de voir une tête connu parmi tous ces étrangers… quelle déception ! » grinçais-je entre mes dents avant de m’éloigner de lui, allant faire les cent pas dans la pelouse. Je ne voulais pas lui montrer que j’étais faible face à lui. Il ne pouvait voir qu’il venait de toucher mon talon d’Achille. J’essayais de sécher mes larmes avant qu’il ne revienne à la charge, ne voulant pas être une de ces filles qui se faisaient passer pour une victime. Je détestais cela. Je haïssais la pitié. Et le pire dans toute cette histoire, c’était que je ne savais toujours pas ce que j’avais fait de mal …
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Re: WHAT NOW ? w/ lin yao. | Dim 29 Nov - 17:05 Citer EditerSupprimer ft. linyao&jiro.
J'avais abandonné le passé, au passé. Sans faire marche arrière, ni même détourner mon regard à l'intention de ces multiples faits qui allaient très certainement me... Manquer. Non, je n'avais pas joué sur la carte de la faiblesse. J'avais pris sur moi. Tiré un trait sur tout cela sans véritablement me soucier de l'idée, qu'un jour, cela puisse de nouveau faire irruption au sein de mon présent. Pourquoi diable jouer ainsi avec moi ? Et pourtant. Tel un véritable tyran... Je ne pouvais que me réjouir de tes réactions, aussi démesurées pouvaient-elles être, l'impact de mes propos que je pouvais avoir à l'égard de ta personne me semblait plutôt impressionnant. Et, cette douce claque ayant permis à l'une de mes joues de rougir violemment ne faisait que confirmer ces pensées. Un fin sourire glissé contre mes lippes, voilà que j'osais venir frotter très légèrement celle-ci à l'aide de l'une de mes mains tandis que mon regard osait suivre avec attention ta fuite. Étais-je parvenu à mes fins ? Une déception, pour toi. Un soulagement, pour moi. Et pourtant, te voir agir de la sorte me poussait à ravaler cette fierté masculine indomptable afin de parvenir à t'offrir des explications plus concrètes.
Je rageais intérieurement. Mordillais vulgairement ma lèvre inférieure tandis que mon corps me guidait de lui-même auprès de ta personne afin de me pousser à agir sans véritablement obtenir mon contentement. C'est donc, tout naturellement que j'osais glisser l'une de mes mains sur le haut de ton crâne afin de parvenir à obtenir ton attention. Non, je n'osais pas te faire face, ni même porter mon regard à l'intention de ta personne. Je me contentais de jeter un rapide coup d’œil à l'intention de ce qu'il nous entourait. Idiot, n'est-ce pas ? « Je n'ai pas envie de comprendre la raison du pourquoi, du comment, tu sembles être une femme différente sous mes yeux, à présent. J'ai grandi Lin, je ne suis plus ce gamin que tu connaissais et affectionnais tant. Loin de là, même. Ta mémoire te fait défaut ? Très bien. Je me contenterais de garder ça pour moi. Mais sache que de te revoir ainsi, face à moi. C'est difficile à accepter. Comprends-le. » Non. Je ne souhaitais en aucun cas rejeter entièrement la faute à l'égard de ta personne. Bien au contraire. Je me contentais d'énoncer mes pensées à l'égard de cette situation. Après tout. Qui donc s’était permis de mettre fin à cette relation, au cours de ce passé commun que nous possédions ? Toi. Qui donc avais osé accepter l'idée que je ne pointerais plus jamais le bout de mon nez face à ta personne ? Toi, aussi. Aussi irraisonnable et peu consciente de tes actes pouvais-tu être... Je gardais ces paroles au travers de la gorge et je ne pouvais en aucun cas accepter l'idée que tu n'étais pas, un temps soit peu, consciente de ce qu'il s'était déroulé.
Je ne voulais pas le croire.
« Tu devrais peut-être consulter pour tes pertes de mémoire, ça t'aiderait peut-être, va. Et tu te sentiras peut-être moins bête, par la même occasion. Au vu des fringues que tu portes, je suppose que l'homme à l'intention duquel tu es entichée actuellement, aura les moyens de subvenir à tes désirs. Me trompe-je ? » Tu avais toujours en ces dons pour mettre la main sur les hommes les plus pourris qu'il soit. Et pourtant, tu t'accrochais aveuglément à ce simple fait. Croire qu'un jour, tu parviendras à mettre la main sur ce qu'est « le bonheur » ; balivernes. Naïveté. Pourquoi donc, les femmes trouvaient toujours un intérêt à l'égard des pourritures de ce monde ? Hein ?
Un doux soupir traversait mes lippes avant que je ne puisse me permettre de poursuivre. « N'essaye même pas de me faire dire ce que je ne souhaite pas. Compris ? Profite uniquement de cette soirée sans porter un intérêt à l'égard de ma personne. Tels de véritables inconnus, nous allons poursuivre cette soirée. C'est la meilleure chose à faire. Je suppose. »
© BANGERZ
baby, i'm preying on you tonight.
tenue + « Pour it up, pour it up. »
J'avais abandonné le passé, au passé. Sans faire marche arrière, ni même détourner mon regard à l'intention de ces multiples faits qui allaient très certainement me... Manquer. Non, je n'avais pas joué sur la carte de la faiblesse. J'avais pris sur moi. Tiré un trait sur tout cela sans véritablement me soucier de l'idée, qu'un jour, cela puisse de nouveau faire irruption au sein de mon présent. Pourquoi diable jouer ainsi avec moi ? Et pourtant. Tel un véritable tyran... Je ne pouvais que me réjouir de tes réactions, aussi démesurées pouvaient-elles être, l'impact de mes propos que je pouvais avoir à l'égard de ta personne me semblait plutôt impressionnant. Et, cette douce claque ayant permis à l'une de mes joues de rougir violemment ne faisait que confirmer ces pensées. Un fin sourire glissé contre mes lippes, voilà que j'osais venir frotter très légèrement celle-ci à l'aide de l'une de mes mains tandis que mon regard osait suivre avec attention ta fuite. Étais-je parvenu à mes fins ? Une déception, pour toi. Un soulagement, pour moi. Et pourtant, te voir agir de la sorte me poussait à ravaler cette fierté masculine indomptable afin de parvenir à t'offrir des explications plus concrètes.
Je rageais intérieurement. Mordillais vulgairement ma lèvre inférieure tandis que mon corps me guidait de lui-même auprès de ta personne afin de me pousser à agir sans véritablement obtenir mon contentement. C'est donc, tout naturellement que j'osais glisser l'une de mes mains sur le haut de ton crâne afin de parvenir à obtenir ton attention. Non, je n'osais pas te faire face, ni même porter mon regard à l'intention de ta personne. Je me contentais de jeter un rapide coup d’œil à l'intention de ce qu'il nous entourait. Idiot, n'est-ce pas ? « Je n'ai pas envie de comprendre la raison du pourquoi, du comment, tu sembles être une femme différente sous mes yeux, à présent. J'ai grandi Lin, je ne suis plus ce gamin que tu connaissais et affectionnais tant. Loin de là, même. Ta mémoire te fait défaut ? Très bien. Je me contenterais de garder ça pour moi. Mais sache que de te revoir ainsi, face à moi. C'est difficile à accepter. Comprends-le. » Non. Je ne souhaitais en aucun cas rejeter entièrement la faute à l'égard de ta personne. Bien au contraire. Je me contentais d'énoncer mes pensées à l'égard de cette situation. Après tout. Qui donc s’était permis de mettre fin à cette relation, au cours de ce passé commun que nous possédions ? Toi. Qui donc avais osé accepter l'idée que je ne pointerais plus jamais le bout de mon nez face à ta personne ? Toi, aussi. Aussi irraisonnable et peu consciente de tes actes pouvais-tu être... Je gardais ces paroles au travers de la gorge et je ne pouvais en aucun cas accepter l'idée que tu n'étais pas, un temps soit peu, consciente de ce qu'il s'était déroulé.
Je ne voulais pas le croire.
« Tu devrais peut-être consulter pour tes pertes de mémoire, ça t'aiderait peut-être, va. Et tu te sentiras peut-être moins bête, par la même occasion. Au vu des fringues que tu portes, je suppose que l'homme à l'intention duquel tu es entichée actuellement, aura les moyens de subvenir à tes désirs. Me trompe-je ? » Tu avais toujours en ces dons pour mettre la main sur les hommes les plus pourris qu'il soit. Et pourtant, tu t'accrochais aveuglément à ce simple fait. Croire qu'un jour, tu parviendras à mettre la main sur ce qu'est « le bonheur » ; balivernes. Naïveté. Pourquoi donc, les femmes trouvaient toujours un intérêt à l'égard des pourritures de ce monde ? Hein ?
Un doux soupir traversait mes lippes avant que je ne puisse me permettre de poursuivre. « N'essaye même pas de me faire dire ce que je ne souhaite pas. Compris ? Profite uniquement de cette soirée sans porter un intérêt à l'égard de ma personne. Tels de véritables inconnus, nous allons poursuivre cette soirée. C'est la meilleure chose à faire. Je suppose. »
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Re: WHAT NOW ? w/ lin yao. | Mar 22 Déc - 2:17 Citer EditerSupprimer ft. linyao&jiro.
Je pleurais mes larmes loin de son regard inquisiteur et juge. Je lui tournais le dos pour lui cacher mes faiblesses. Plus personne ne m’avait vu pleurer depuis des années. Depuis le jour où je m’étais promis de ne plus verser une larme. Promesses bien dur à tenir, admet-on le, mais tout du moins, j’essayais que personne n’en soit témoin. Je sursautais quand je sentis une main se poser sur mon crane et me forcer à me tourner sur moi-même. D’un geste rapide, j’essayais les larmes qui coulaient à flot sur mes joues. Il m’obligeait à lui faire face, mais ne daignait même pas m’accorder un regard. Il était injuste envers moi et je n’avais même pas le droit d’en connaitre les raisons. En quoi c’était difficile de m’accepter dans le présent ? Qu’est-ce que j’avais bien pu faire pour une telle offense ? « Es-tu entrain de me dire que j’étais une erreur de jeunesse pour toi ? » arrivais-je à articuler entre deux hoquets. Moi aussi j’avais grandi, et ca n’avait pas l’air de lui plaire. Je le regardais avec des yeux horrifiés, ne sachant plus quoi répondre. Il se moquait de moi ouvertement. Il osait me faire de l’ironie, alors que je voulais simplement faire la conversation avec un vieil ami que j’étais contente de retrouver. Ce qui n’était plus vraiment le cas à présent. L’eau roula seule, sans que j’en ai le contrôle le long de mon visage face à ses paroles si dures et cruelles. Quand j’en pris conscience, je les effaçais tout aussi vite d’un revers de main. Il ne méritait pas que je pleure pour lui. Je repoussais sa main d’un geste brusque et maladroit. « Ma mémoire est en partie détruite à cause des erreurs que j’ai fait dans le passé. Des choix que je regrette aujourd’hui parce qu’ils ont détruit ma santé. Mais je ne blâme personne, c’est entièrement ma faute. Mais qui es-tu pour oser me juger de la sorte ? Tu n’as jamais fais des choix que tu as regretté par la suite, toi ? Ne me fais pas croire que tu es monsieur parfait. » Je n’allais quand même pas le laisser me rabaisser sans me défendre tout de même. « Et pour la suite de tes propos, je n’arrive pas à croire que tu as changé au point de dire que je suis une poule de luxe entretenue par un homme riche. » Je me mordis la lèvre inférieure, déglutissant péniblement, n’arrivant pas à croire entendre ces propos sortir de la bouche d’un homme dont j’avais pu être si proche autrefois. Et puis, ce mot « entichée ». comme si tu pensais que je n’étais pas capable d’aimer un homme. Justement. Si ma vie avait pris un tel tournant, c’était justement parce que j’étais tombée amoureuse d’un mauvais gars. J’avais agis par amour. Pouvait-on me reprocher cela ? Le proverbe disait qu’aimer rendait aveugle. C’état ainsi que j’aimais. Et cela, on ne pourrait pas me l’enlever, même si Bom Chan essayait de me changer à ce niveau. « Tu plaisantes j’espere ? Comment veux-tu que je profite de la soirée apres ce que tu viens de me dire ? Si tu arrives à faire abstraction de sentiment d’autrui, c’est que tu as un cœur de pierre bien plus solide que je ne le pensais. Si pour toi, agir de la sorte, ce se dont tu appelles grandir. Tu as raison. On est devenu de total inconnus l’un pour l’autre. »
© BANGERZ
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tenue + « Pour it up, pour it up. »
Je pleurais mes larmes loin de son regard inquisiteur et juge. Je lui tournais le dos pour lui cacher mes faiblesses. Plus personne ne m’avait vu pleurer depuis des années. Depuis le jour où je m’étais promis de ne plus verser une larme. Promesses bien dur à tenir, admet-on le, mais tout du moins, j’essayais que personne n’en soit témoin. Je sursautais quand je sentis une main se poser sur mon crane et me forcer à me tourner sur moi-même. D’un geste rapide, j’essayais les larmes qui coulaient à flot sur mes joues. Il m’obligeait à lui faire face, mais ne daignait même pas m’accorder un regard. Il était injuste envers moi et je n’avais même pas le droit d’en connaitre les raisons. En quoi c’était difficile de m’accepter dans le présent ? Qu’est-ce que j’avais bien pu faire pour une telle offense ? « Es-tu entrain de me dire que j’étais une erreur de jeunesse pour toi ? » arrivais-je à articuler entre deux hoquets. Moi aussi j’avais grandi, et ca n’avait pas l’air de lui plaire. Je le regardais avec des yeux horrifiés, ne sachant plus quoi répondre. Il se moquait de moi ouvertement. Il osait me faire de l’ironie, alors que je voulais simplement faire la conversation avec un vieil ami que j’étais contente de retrouver. Ce qui n’était plus vraiment le cas à présent. L’eau roula seule, sans que j’en ai le contrôle le long de mon visage face à ses paroles si dures et cruelles. Quand j’en pris conscience, je les effaçais tout aussi vite d’un revers de main. Il ne méritait pas que je pleure pour lui. Je repoussais sa main d’un geste brusque et maladroit. « Ma mémoire est en partie détruite à cause des erreurs que j’ai fait dans le passé. Des choix que je regrette aujourd’hui parce qu’ils ont détruit ma santé. Mais je ne blâme personne, c’est entièrement ma faute. Mais qui es-tu pour oser me juger de la sorte ? Tu n’as jamais fais des choix que tu as regretté par la suite, toi ? Ne me fais pas croire que tu es monsieur parfait. » Je n’allais quand même pas le laisser me rabaisser sans me défendre tout de même. « Et pour la suite de tes propos, je n’arrive pas à croire que tu as changé au point de dire que je suis une poule de luxe entretenue par un homme riche. » Je me mordis la lèvre inférieure, déglutissant péniblement, n’arrivant pas à croire entendre ces propos sortir de la bouche d’un homme dont j’avais pu être si proche autrefois. Et puis, ce mot « entichée ». comme si tu pensais que je n’étais pas capable d’aimer un homme. Justement. Si ma vie avait pris un tel tournant, c’était justement parce que j’étais tombée amoureuse d’un mauvais gars. J’avais agis par amour. Pouvait-on me reprocher cela ? Le proverbe disait qu’aimer rendait aveugle. C’état ainsi que j’aimais. Et cela, on ne pourrait pas me l’enlever, même si Bom Chan essayait de me changer à ce niveau. « Tu plaisantes j’espere ? Comment veux-tu que je profite de la soirée apres ce que tu viens de me dire ? Si tu arrives à faire abstraction de sentiment d’autrui, c’est que tu as un cœur de pierre bien plus solide que je ne le pensais. Si pour toi, agir de la sorte, ce se dont tu appelles grandir. Tu as raison. On est devenu de total inconnus l’un pour l’autre. »
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Re: WHAT NOW ? w/ lin yao. | Mer 23 Déc - 22:30 Citer EditerSupprimer ft. linyao&jiro.
« Une erreur de jeunesse », hein ? Je m'étais persuadé à y croire. Mais, au final. Je ne pouvais définitivement pas m'y résigner à. J'acceptais, au fond de moi, l'idée que ta présence au sein de ma jeunesse m'avait poussé à agir d'une manière peu convenable, mais aussi, au sein de mes retranchements. Si, tu n'avais pas agi de la sorte... Aurais-je véritablement souhaité pousser le vice auprès de mon paternel en osant lui répliquer que je m’offrais corps et âmes à son travail qu'il devait réaliser sur ma personne afin d'être, ce qu'il a toujours souhaité ? Trop de questions. Si peu de réponses. J'aurais tant aimé pouvoir faire marche arrière. Pouvoir réaliser mes erreurs. Les corriger. Changer. Et enfin, parvenir à obtenir quelque chose de différent. Je répliquais alors au travers d'une manière gestuelle, hochant la tête d'une manière négative, je n'ajoutais rien de plus face à cela. Non, je ne pouvais aucunement dénigrer l'idée que ta présence au sein de ma jeunesse fut une étape nécessaire à la réalisation de la personne que je suis actuellement. C'était un passage nécessaire face à l'idée de devenir l'homme que je suis, actuellement. Et ce, malgré moi. Sans mon propre avis.
« Lin Yao. » Ce prénom soufflé au travers d'un léger murmure, j'en venais à balayer – une nouvelle fois – ma chevelure vers l'arrière de mon crâne tandis que, je m'appuyais très légèrement contre un mur adjacent à nous. Non loin de là. Une énième barre de nicotine plantée entre mes lippes. Je tentais – avec un certain mal – à balayer ces idées de mon esprit, mais... Sans succès. J'aurais souhaité avoir la capacité de fuir, fuir et finalement rejoindre cette bâtisse afin de profiter pleinement de cette soirée. Mais, étrangement, il était impossible pour moi. Impossible pour moi, de fuir. Te laisse ainsi. Dans cet état. Aussi désagréable pouvais-je être... Au fond de moi. Je haïssais ces agissements. « La mémoire t'a donc été ôtée, mais je ne fais donc pas partie de ces oublis ? » Une question rhétorique, en soit. Mais qu'importe. Je poursuivis : « Stop. Tu veux vraiment connaître la vérité, hein ? Parfait. C'est la dernière fois. La dernière fois que j'ose penser à cette journée. Est-ce compris ? » Peut-être ne semblais-tu pas comprendre, mais peu importe. Je me contenterais de t'exprimer une nouvelle fois mon ressentie au travers de simples faits du passé. Faits réels, issus de notre passé commun. Et ce, afin de m'offrir la raison de mes agissements. Mais aussi, la lumière sur ces faits qui semblaient s’être enfuis de ton esprit.
« Ce jour-là, je t'attendais. Comme à mon habitude, je me résignais à abandonner, puisque tu en avais fait de même. C'était de sa faute, je suppose. N'est-ce pas ? Oui. Cette même et unique personne qui s'est emparée de ton esprit, de ta personne, entièrement. C'est donc, en ce jour que j'avais abandonné. Abandonné afin de rentrer chez moi. Mais... C'était sans compter sur ta présence et la sienne, sur mon chemin. Il semblait s'amuser, contrairement à toi. Il souhaitait s'emparer davantage de ta personne. Et toi... Tu n'étais plus véritablement consciente de ces actes. Je t'ai offert mon aide. Je voulus t'aider, et, cette aide, tu l'a rejetée. Tel un simple bout de chiffon. Je n'avais plus d'importance à tes yeux. Il avait cette emprise que, je n'avais pas. Il avait cette façon de t'avoir que... Je n'avais pas. Alors, j'ai fui. » Ce long monologue exprimé au travers de mes sentiments au travers de cette expérience. Voilà que j'inspirais lourdement afin de reprendre mes esprits tandis que j'inspirais une lourde dose de nicotine, recrachant vulgairement, cette fumée blanchâtre.
« Est-ce bien plus clair, maintenant ? » Une voix plus basse qu'en habitude. Une manière d'agir moins convenable.
Cela semblait amplement suffisant pour moi. Cette soirée haute en couleur et, en rebondissements semblait avoir chamboulé mes propres habitudes et idéaux. Je n'étais pas moins mécontent d'avoir – de nouveau – pu te rencontrer. Ainsi, au fond de moi, je semblais rassuré. Rassuré de voir que ces mauvaises habitudes avaient changé.
© BANGERZ
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tenue + « Pour it up, pour it up. »
« Une erreur de jeunesse », hein ? Je m'étais persuadé à y croire. Mais, au final. Je ne pouvais définitivement pas m'y résigner à. J'acceptais, au fond de moi, l'idée que ta présence au sein de ma jeunesse m'avait poussé à agir d'une manière peu convenable, mais aussi, au sein de mes retranchements. Si, tu n'avais pas agi de la sorte... Aurais-je véritablement souhaité pousser le vice auprès de mon paternel en osant lui répliquer que je m’offrais corps et âmes à son travail qu'il devait réaliser sur ma personne afin d'être, ce qu'il a toujours souhaité ? Trop de questions. Si peu de réponses. J'aurais tant aimé pouvoir faire marche arrière. Pouvoir réaliser mes erreurs. Les corriger. Changer. Et enfin, parvenir à obtenir quelque chose de différent. Je répliquais alors au travers d'une manière gestuelle, hochant la tête d'une manière négative, je n'ajoutais rien de plus face à cela. Non, je ne pouvais aucunement dénigrer l'idée que ta présence au sein de ma jeunesse fut une étape nécessaire à la réalisation de la personne que je suis actuellement. C'était un passage nécessaire face à l'idée de devenir l'homme que je suis, actuellement. Et ce, malgré moi. Sans mon propre avis.
« Lin Yao. » Ce prénom soufflé au travers d'un léger murmure, j'en venais à balayer – une nouvelle fois – ma chevelure vers l'arrière de mon crâne tandis que, je m'appuyais très légèrement contre un mur adjacent à nous. Non loin de là. Une énième barre de nicotine plantée entre mes lippes. Je tentais – avec un certain mal – à balayer ces idées de mon esprit, mais... Sans succès. J'aurais souhaité avoir la capacité de fuir, fuir et finalement rejoindre cette bâtisse afin de profiter pleinement de cette soirée. Mais, étrangement, il était impossible pour moi. Impossible pour moi, de fuir. Te laisse ainsi. Dans cet état. Aussi désagréable pouvais-je être... Au fond de moi. Je haïssais ces agissements. « La mémoire t'a donc été ôtée, mais je ne fais donc pas partie de ces oublis ? » Une question rhétorique, en soit. Mais qu'importe. Je poursuivis : « Stop. Tu veux vraiment connaître la vérité, hein ? Parfait. C'est la dernière fois. La dernière fois que j'ose penser à cette journée. Est-ce compris ? » Peut-être ne semblais-tu pas comprendre, mais peu importe. Je me contenterais de t'exprimer une nouvelle fois mon ressentie au travers de simples faits du passé. Faits réels, issus de notre passé commun. Et ce, afin de m'offrir la raison de mes agissements. Mais aussi, la lumière sur ces faits qui semblaient s’être enfuis de ton esprit.
« Ce jour-là, je t'attendais. Comme à mon habitude, je me résignais à abandonner, puisque tu en avais fait de même. C'était de sa faute, je suppose. N'est-ce pas ? Oui. Cette même et unique personne qui s'est emparée de ton esprit, de ta personne, entièrement. C'est donc, en ce jour que j'avais abandonné. Abandonné afin de rentrer chez moi. Mais... C'était sans compter sur ta présence et la sienne, sur mon chemin. Il semblait s'amuser, contrairement à toi. Il souhaitait s'emparer davantage de ta personne. Et toi... Tu n'étais plus véritablement consciente de ces actes. Je t'ai offert mon aide. Je voulus t'aider, et, cette aide, tu l'a rejetée. Tel un simple bout de chiffon. Je n'avais plus d'importance à tes yeux. Il avait cette emprise que, je n'avais pas. Il avait cette façon de t'avoir que... Je n'avais pas. Alors, j'ai fui. » Ce long monologue exprimé au travers de mes sentiments au travers de cette expérience. Voilà que j'inspirais lourdement afin de reprendre mes esprits tandis que j'inspirais une lourde dose de nicotine, recrachant vulgairement, cette fumée blanchâtre.
« Est-ce bien plus clair, maintenant ? » Une voix plus basse qu'en habitude. Une manière d'agir moins convenable.
Cela semblait amplement suffisant pour moi. Cette soirée haute en couleur et, en rebondissements semblait avoir chamboulé mes propres habitudes et idéaux. Je n'étais pas moins mécontent d'avoir – de nouveau – pu te rencontrer. Ainsi, au fond de moi, je semblais rassuré. Rassuré de voir que ces mauvaises habitudes avaient changé.
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