HEY DOC. w/ joo heon.
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HEY DOC. w/ joo heon. | Jeu 19 Nov - 0:45 Citer EditerSupprimer ft. keleabby&jiro.
Déglutissant difficilement, c'est finalement en titubant et appuyé contre les murs grisâtres de ces ruelles si longues que je parvenais à mettre la main sur l'objet de mes désirs. Ces papiers venaient tout juste de créer une discorde et une entrevue des plus désastreuses qu'il soit et je ne pouvais aucunement nier l'idée que j'avais créée de toute pièce celle-ci. Faute à quoi ? À quoi ? À mon légendaire self-control faiblard de ces temps-ci. Prenant bien vite la mouche. Réagissant au quart de tour. Voilà qu'une simple taquinerie avait tout juste permis de débuter une guerre sans merci contre l’égocentrisme et la fierté masculine de chacun. Un nouvel échec à essuyer. Une nouvelle réprimande à recevoir. Des nouvelles douleurs à subir. Tel était mon quotidien au travers de ces week-ends qui semblaient aussi longs qu'une éternité. Le week-end n'était donc, pour moi, d'aucun repos. À mon plus grand regret, par ailleurs. C'est donc, tout naturellement qu'un cigarette parvint à trouver refuge au creux de mes lippes légèrement meurtris. Cherchant – avec tant bien que mal – de trouver un réconfort au travers de cette douleur persistante. Je grimaçais, lâchant quelques propos acerbes tandis que je traînais des pieds jusqu'à mon propre appartement. Priant pour être seul. Priant pour que personne ne puisse m'attendre devant la porte. Ou, au sein de celui-ci. Je priais à nouveau de la manière la plus inutile qu'il soit. Dieu aiderait-il un être si insignifiant que ma personne ? Je doutais. Et pourtant, je me persuadais d'y croire. Je semblais me rattacher à cette lueur autant que je pouvais le faire contre la poignée de cette porte qui me séparait à présent de ce réconfort tant attendu.
Inspirant lourdement cette drogue douce tel un véritable camé en manque, je me frayais un chemin jusqu'à la salle de bains afin de parvenir à soulever ce pull fort large que je portais. Tâché comme jamais, je l'abandonnerais très certainement aux ordures le lendemain matin, mais, le plus important à l'heure actuelle semblaient entre ces plaies peu agréables visuellement jonchant sur mon corps d'une manière quelque improbable. Aussi efficaces pouvais-je être dans les combats, je n'en étais pas moins surhumain. J'avais encaissé le coup, certes. Mais le nombre d'hommes qui se trouvaient face était d'avantage important que ceux qui osaient se tenir à mes côtés. J'avais lâchement pris la fuite sous l'accord de ceux-ci. Et... Bien heureusement pour moi, d'ailleurs.
Je pris donc, l'initiative d'extirper mon téléphone portable de l'une de mes poches afin de passer un appel. Un appel plutôt spécial, en soit. J'avais auparavant fait souvent appel à lui et je doute qu'aujourd'hui puisse être l'exception à cette règle. Lui, ses doigts de fées dont j'avais auparavant émis une certaine réticence concernant ses capacités à prendre soin de ces multiples blessures. Il avait, peu à peu, gravi les échelons au sein de mon esprit et je ne doutais plus de lui, à présent. « Tu sais pourquoi je t'appelle. N'est-ce pas ? Grouille, ça fait un mal de chien. Putain. Et fait gaffe sur le chemin, ils doivent encore rôder dans les environs, compris ? » Non pas que je puisse être inquiet. Mais je devais bien avouer que l'idée que, la seule personne capable de me remettre sur pied, puisse se faire emporter au sein de cette frénésie destructrice et violente ne me plairait guère.
J'optais donc, pour l'idée la plus idiote qu'il soit afin de patienter : nettoyer le tout avec de l'alcool à quatre-vingt-dix degrés que je laissais couler abondamment contre mon abdomen. Les deux serrés, j'en venais à mordre ma lèvre inférieure tout en maudissant intérieurement un bon nombre de personnes que je ne portais guère dans mon cœur, afin d'évincer la douleur de l'instant. Qui diable avait eu l'idée brillante d'inventer cela afin de désinfecter les plaies ? Cela était d'avantage douloureux que de laisser celles-ci sans rien faire. Quel con.
© BANGERZ
baby, i'm preying on you tonight.
tenue + « Trouble maker. »
Déglutissant difficilement, c'est finalement en titubant et appuyé contre les murs grisâtres de ces ruelles si longues que je parvenais à mettre la main sur l'objet de mes désirs. Ces papiers venaient tout juste de créer une discorde et une entrevue des plus désastreuses qu'il soit et je ne pouvais aucunement nier l'idée que j'avais créée de toute pièce celle-ci. Faute à quoi ? À quoi ? À mon légendaire self-control faiblard de ces temps-ci. Prenant bien vite la mouche. Réagissant au quart de tour. Voilà qu'une simple taquinerie avait tout juste permis de débuter une guerre sans merci contre l’égocentrisme et la fierté masculine de chacun. Un nouvel échec à essuyer. Une nouvelle réprimande à recevoir. Des nouvelles douleurs à subir. Tel était mon quotidien au travers de ces week-ends qui semblaient aussi longs qu'une éternité. Le week-end n'était donc, pour moi, d'aucun repos. À mon plus grand regret, par ailleurs. C'est donc, tout naturellement qu'un cigarette parvint à trouver refuge au creux de mes lippes légèrement meurtris. Cherchant – avec tant bien que mal – de trouver un réconfort au travers de cette douleur persistante. Je grimaçais, lâchant quelques propos acerbes tandis que je traînais des pieds jusqu'à mon propre appartement. Priant pour être seul. Priant pour que personne ne puisse m'attendre devant la porte. Ou, au sein de celui-ci. Je priais à nouveau de la manière la plus inutile qu'il soit. Dieu aiderait-il un être si insignifiant que ma personne ? Je doutais. Et pourtant, je me persuadais d'y croire. Je semblais me rattacher à cette lueur autant que je pouvais le faire contre la poignée de cette porte qui me séparait à présent de ce réconfort tant attendu.
Inspirant lourdement cette drogue douce tel un véritable camé en manque, je me frayais un chemin jusqu'à la salle de bains afin de parvenir à soulever ce pull fort large que je portais. Tâché comme jamais, je l'abandonnerais très certainement aux ordures le lendemain matin, mais, le plus important à l'heure actuelle semblaient entre ces plaies peu agréables visuellement jonchant sur mon corps d'une manière quelque improbable. Aussi efficaces pouvais-je être dans les combats, je n'en étais pas moins surhumain. J'avais encaissé le coup, certes. Mais le nombre d'hommes qui se trouvaient face était d'avantage important que ceux qui osaient se tenir à mes côtés. J'avais lâchement pris la fuite sous l'accord de ceux-ci. Et... Bien heureusement pour moi, d'ailleurs.
Je pris donc, l'initiative d'extirper mon téléphone portable de l'une de mes poches afin de passer un appel. Un appel plutôt spécial, en soit. J'avais auparavant fait souvent appel à lui et je doute qu'aujourd'hui puisse être l'exception à cette règle. Lui, ses doigts de fées dont j'avais auparavant émis une certaine réticence concernant ses capacités à prendre soin de ces multiples blessures. Il avait, peu à peu, gravi les échelons au sein de mon esprit et je ne doutais plus de lui, à présent. « Tu sais pourquoi je t'appelle. N'est-ce pas ? Grouille, ça fait un mal de chien. Putain. Et fait gaffe sur le chemin, ils doivent encore rôder dans les environs, compris ? » Non pas que je puisse être inquiet. Mais je devais bien avouer que l'idée que, la seule personne capable de me remettre sur pied, puisse se faire emporter au sein de cette frénésie destructrice et violente ne me plairait guère.
J'optais donc, pour l'idée la plus idiote qu'il soit afin de patienter : nettoyer le tout avec de l'alcool à quatre-vingt-dix degrés que je laissais couler abondamment contre mon abdomen. Les deux serrés, j'en venais à mordre ma lèvre inférieure tout en maudissant intérieurement un bon nombre de personnes que je ne portais guère dans mon cœur, afin d'évincer la douleur de l'instant. Qui diable avait eu l'idée brillante d'inventer cela afin de désinfecter les plaies ? Cela était d'avantage douloureux que de laisser celles-ci sans rien faire. Quel con.
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Re: HEY DOC. w/ joo heon. | Dim 22 Nov - 18:37 Citer EditerSupprimer
outfit — Le réveil affichait probablement minuit lorsque le téléphone sonna. Ma tête était lourde, j'avais eu la mauvaise idée de boire quelques heures avant et je m'étais effondré pitoyablement sur mon lit. Cela m'arrivait souvent quand je devais aller rendre visite à ma mère. Ce jour, elle m'avait répété inlassablement qu'elle était lasse de devoir payer pour mes études, que le peu de sous qu'elle avait étaient investis dans un incapable comme moi. Cela faisait un mois déjà que j'avais tenté de cesser mes activités illégales avec les malfrats de Séoul, malheureusement pour moi, ni les petits boulots ni le stage à l'hôpital ne me permettrait de subsister à mes besoins...l'aide de ma tendre mère encore moins. Je jetai mon bras soudainement pour me saisir du téléphone et le déposai sur mon oreille. Ah, c'est lui. Chassez le naturel et il revient au galop. Je ne sais pas si j'étais heureux d'entendre sa voix, me disant que j'aurais de quoi survivre pour un bon mois ou si, au contraire, je me disais que j'étais retombé dans ce cycle monstrueux de nuits incessantes où je ne pourrai ni dormir ni avoir un moment de répit.
En réponse à Jiro je fis un simple grognement. Je déposai mon téléphone et me levai afin de m'habiller. Par chance, la plupart de mes colocataires étaient encore en train de profiter de leur nuit, probablement à se morfondre dans de l'alcool —comme moi quelques heures plus tôt— ou à danser jusqu'à l'épuisement. Je pris mes outils et les plaçai dans mon sac avant de sortir de ma chambre. Une fois dehors, je mis ma casquette et mon masque chirurgical noir. Je ne pouvais pas me permettre d'être reconnu, d'autant plus que Jiro ne devait pas connaître mon identité non plus.
Gangnam, encore et toujours. Mes ennuis avaient commencé ici et ils ne risquaient pas de s'arrêter maintenant. Les sirènes de police retentissaient, les policiers se bousculaient et je faisais de mon mieux pour me faufiler entre la foule de jeunes à la recherche de bars et de love hôtel pour s'envoyer joyeusement en l'air. Ils ne se doutaient pas de ce qui se passaient dans l'ombre, des coups de feux, des liasses de billets qui étaient en jeu, du sang et des cris. Non ça, ça ne les intéressait pas. Ca relevait davantage de mon ressort étant donné le pétrin dans lequel je m'étais fourré. Je ne me rendais pas compte lorsque j'avais été appelé par les Zhang pour la première fois de la puissance et du danger que ce nom représentait. C'était l'une de mes premières escapades nocturnes et je n'avais pas été contacté par eux à nouveau avant d'avoir fait mes preuves —du moins, j'imagine que c'est comme ça qu'ils ont réfléchi. Jiro était mon commanditaire principal. Je ne l'aimais pas particulièrement, à vrai dire il nous arrivait souvent de nous chercher mutuellement. Il me respectait un minimum pour mes talents mais il ne pouvait pas s'empêcher de se mettre dans les pires conditions possibles et de me parler sur un ton condescendant, le genre de choses qui me donnent envie de lui mettre un coup de scalpel au visage. Ce qui me retenait? Les conséquences que cela entraînerait, entre autres ma mort.
L'atmosphère près de sa résidence était particulièrement glauque. Quelques hommes fumant des cigarettes semblaient attendre devant un bâtiment adjacent, pas très rassurant je le conçois. En les voyant, je fis de mon mieux pour me fondre dans le noir et j'avançai vers la porte. J'avais appris le code de la résidence par coeur, celui de l'appartement de Jiro aussi, avant tout par besoin car dans une situation comme celle-ci, je doute qu'il soit capable d'agir rapidement. Je doutais effectivement beaucoup de ses capacités, et j'avais tendance à penser que c'était justifié.
En rentrant chez lui, je l'entendis jurer et grogner. Je suivis les grognements et je me trouvai ainsi nez à nez avec cet idiot aux plaies multiples qui se badigeonnait d'alcool. En soit, l'idée était bonne mais quel idiot quand même. « T'es vraiment con, tu le sais ça? » lui dis-je tout en m'asseyant près de lui. Il ne semblait pas être gravement blessé, pour la majorité ce n'étaient que de petites plaies mais certaines nécessitaient quand même d'être recousues. Je sortis une boîte et en sortis des pansements que je plaçai rapidement sur les petites plaies afin de m'attaquer aux plus grosses. « Au moins tu m'as fait gagné du temps en te jetant tout cet alcool sur le corps. » J'observais une plaie avec attention, il semblait qu'elle était plus profonde que les autres. « Comment tu t'es fait ça? » Ajoutai-je.
HEY DOC, WHAT'S THE CONDITION?
Jiro & Joo Heon
outfit — Le réveil affichait probablement minuit lorsque le téléphone sonna. Ma tête était lourde, j'avais eu la mauvaise idée de boire quelques heures avant et je m'étais effondré pitoyablement sur mon lit. Cela m'arrivait souvent quand je devais aller rendre visite à ma mère. Ce jour, elle m'avait répété inlassablement qu'elle était lasse de devoir payer pour mes études, que le peu de sous qu'elle avait étaient investis dans un incapable comme moi. Cela faisait un mois déjà que j'avais tenté de cesser mes activités illégales avec les malfrats de Séoul, malheureusement pour moi, ni les petits boulots ni le stage à l'hôpital ne me permettrait de subsister à mes besoins...l'aide de ma tendre mère encore moins. Je jetai mon bras soudainement pour me saisir du téléphone et le déposai sur mon oreille. Ah, c'est lui. Chassez le naturel et il revient au galop. Je ne sais pas si j'étais heureux d'entendre sa voix, me disant que j'aurais de quoi survivre pour un bon mois ou si, au contraire, je me disais que j'étais retombé dans ce cycle monstrueux de nuits incessantes où je ne pourrai ni dormir ni avoir un moment de répit.
En réponse à Jiro je fis un simple grognement. Je déposai mon téléphone et me levai afin de m'habiller. Par chance, la plupart de mes colocataires étaient encore en train de profiter de leur nuit, probablement à se morfondre dans de l'alcool —comme moi quelques heures plus tôt— ou à danser jusqu'à l'épuisement. Je pris mes outils et les plaçai dans mon sac avant de sortir de ma chambre. Une fois dehors, je mis ma casquette et mon masque chirurgical noir. Je ne pouvais pas me permettre d'être reconnu, d'autant plus que Jiro ne devait pas connaître mon identité non plus.
Gangnam, encore et toujours. Mes ennuis avaient commencé ici et ils ne risquaient pas de s'arrêter maintenant. Les sirènes de police retentissaient, les policiers se bousculaient et je faisais de mon mieux pour me faufiler entre la foule de jeunes à la recherche de bars et de love hôtel pour s'envoyer joyeusement en l'air. Ils ne se doutaient pas de ce qui se passaient dans l'ombre, des coups de feux, des liasses de billets qui étaient en jeu, du sang et des cris. Non ça, ça ne les intéressait pas. Ca relevait davantage de mon ressort étant donné le pétrin dans lequel je m'étais fourré. Je ne me rendais pas compte lorsque j'avais été appelé par les Zhang pour la première fois de la puissance et du danger que ce nom représentait. C'était l'une de mes premières escapades nocturnes et je n'avais pas été contacté par eux à nouveau avant d'avoir fait mes preuves —du moins, j'imagine que c'est comme ça qu'ils ont réfléchi. Jiro était mon commanditaire principal. Je ne l'aimais pas particulièrement, à vrai dire il nous arrivait souvent de nous chercher mutuellement. Il me respectait un minimum pour mes talents mais il ne pouvait pas s'empêcher de se mettre dans les pires conditions possibles et de me parler sur un ton condescendant, le genre de choses qui me donnent envie de lui mettre un coup de scalpel au visage. Ce qui me retenait? Les conséquences que cela entraînerait, entre autres ma mort.
L'atmosphère près de sa résidence était particulièrement glauque. Quelques hommes fumant des cigarettes semblaient attendre devant un bâtiment adjacent, pas très rassurant je le conçois. En les voyant, je fis de mon mieux pour me fondre dans le noir et j'avançai vers la porte. J'avais appris le code de la résidence par coeur, celui de l'appartement de Jiro aussi, avant tout par besoin car dans une situation comme celle-ci, je doute qu'il soit capable d'agir rapidement. Je doutais effectivement beaucoup de ses capacités, et j'avais tendance à penser que c'était justifié.
En rentrant chez lui, je l'entendis jurer et grogner. Je suivis les grognements et je me trouvai ainsi nez à nez avec cet idiot aux plaies multiples qui se badigeonnait d'alcool. En soit, l'idée était bonne mais quel idiot quand même. « T'es vraiment con, tu le sais ça? » lui dis-je tout en m'asseyant près de lui. Il ne semblait pas être gravement blessé, pour la majorité ce n'étaient que de petites plaies mais certaines nécessitaient quand même d'être recousues. Je sortis une boîte et en sortis des pansements que je plaçai rapidement sur les petites plaies afin de m'attaquer aux plus grosses. « Au moins tu m'as fait gagné du temps en te jetant tout cet alcool sur le corps. » J'observais une plaie avec attention, il semblait qu'elle était plus profonde que les autres. « Comment tu t'es fait ça? » Ajoutai-je.
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Re: HEY DOC. w/ joo heon. | Mar 24 Nov - 0:31 Citer EditerSupprimer ft. jooheon&jiro.
« T'es vraiment con, tu le sais ça ? » Un sursaut. Les yeux légèrement écarquillés. Voilà que mes gémissements peu masculins et cet alcool coulant à flots contre mes plaies ne m'avaient aucunement permis de parvenir à entendre ta venue. Après tout. L'idée que tu parviennes à faire apparition à mes côtes – si vite – avait été ôté de mon esprit. Tu ne cessais de me surprendre. Et ce, au fil de jours où j'osais faire appel à tes « dons ».
« Ouais, ouais. Bon, ça va, hein. » Grimaçant très légèrement, j'osais finalement me délester de ce vêtement bien trop imposant afin de laisser celui-ci contre le sol au travers d'un geste plutôt lascif. À en croire que, à la vue de ce que tu t'étais permis d'emporter avec toi, tu avais la mauvaise habitude de connaître les miennes. Ce qui, en soi, était bien plus surprenant, mais pas moins agréable. Tous ces actes de ta part me poussaient à croire que j'avais véritablement eu raison de t'offrir ma confiance. Aussi infime pouvait-elle, je te l'offrais malgré tout. C'est donc, tout naturellement que j'osais clore très légèrement les yeux sous tes attentions qui me semblaient fort agréables. Précises, et surtout, utiles pour moi afin de reprendre du poil de la bête. « Comme d'habitude, c'est parti en couille. Clairement. Ils ont voulu jouer aux cons, j'ai joué. Sauf que j'ai pris cher, par la même occasion. » Prendre ça à la rigolade ? C'était une bien meilleure idée que d'en pleurer naïvement. Tel un véritable enfant face à ses blessures de guerres réalisées au travers d'une quelconque chute de vélo, voilà que ces multiples cicatrices ajoutaient une certaine fierté concernant l'idée que j'étais un homme fort d'esprit. « Bon, après, ils avaient les moyens pour me faire ça. Contrairement à moi. Alors je me suis cassé, comme un con. Encore une fois. »
Ricanant de nouveau, j'en venais à balayer vulgairement ma chevelure vers l'arrière de mon crâne tandis que j'osais prendre appui contre le lavabo afin de parvenir à avoir une prise sur la chose la plus propice à ne ressentir aucune douleur lorsque je parviendrais à tenir une prise féroce contre le rebord de celui-ci. Le fait d'avoir fait appel à ta personne voulait tout aussi bien dire que la situation n'allait aucunement être une partie de plaisir ; alors, je devais être prêt à toute éventualité. Et ainsi, éviter la simple idée de repousser violemment ton corps du mien lorsque tu oserais planter cette aiguille quelconque au sein de mon échine afin de parvenir à refermer cette plaie. Agréable, n'est-ce pas ? Très peu pour moi.
« Dis. T'auras besoin de combien pour cette fois-ci ? Vu l'heure, vu ce que je te demande, je suppose qu'un chèque sera suffisant, non ? » User de multiples stratagèmes afin de changer de sujet. Fait. L'argent semblait avoir toujours été un point indéniable concernant ces échanges de bons procédés et je ne pouvais que, gratifier ta présence aussi tardivement, d'un montant plutôt agréable en ce qui concerne l'état de ton compte en banque. Après tout. Je doute véritablement du simple fait que ta situation financière puisse être au-delà de la norme en te voyant agir de la sorte, tapis dans l'ombre, cherchant uniquement un moyen de passer inaperçue tout en parvenant à mettre la main sur des sommes d'argent importantes en usant de tes talents afin de parvenir à remettre sur pied des hommes tels que moi. « Pour le déplacement. J'ajouterais quelques chiffres. Et pour ton efficacité aussi. » Non. Je n'étais pas généreux. Simplement reconnaissant. Deux termes forts différents, et pourtant... Similaires. « Dis, ça t'amuse vraiment de faire ça, hein ? »
© BANGERZ
baby, i'm preying on you tonight.
tenue + « Trouble maker. »
« T'es vraiment con, tu le sais ça ? » Un sursaut. Les yeux légèrement écarquillés. Voilà que mes gémissements peu masculins et cet alcool coulant à flots contre mes plaies ne m'avaient aucunement permis de parvenir à entendre ta venue. Après tout. L'idée que tu parviennes à faire apparition à mes côtes – si vite – avait été ôté de mon esprit. Tu ne cessais de me surprendre. Et ce, au fil de jours où j'osais faire appel à tes « dons ».
« Ouais, ouais. Bon, ça va, hein. » Grimaçant très légèrement, j'osais finalement me délester de ce vêtement bien trop imposant afin de laisser celui-ci contre le sol au travers d'un geste plutôt lascif. À en croire que, à la vue de ce que tu t'étais permis d'emporter avec toi, tu avais la mauvaise habitude de connaître les miennes. Ce qui, en soi, était bien plus surprenant, mais pas moins agréable. Tous ces actes de ta part me poussaient à croire que j'avais véritablement eu raison de t'offrir ma confiance. Aussi infime pouvait-elle, je te l'offrais malgré tout. C'est donc, tout naturellement que j'osais clore très légèrement les yeux sous tes attentions qui me semblaient fort agréables. Précises, et surtout, utiles pour moi afin de reprendre du poil de la bête. « Comme d'habitude, c'est parti en couille. Clairement. Ils ont voulu jouer aux cons, j'ai joué. Sauf que j'ai pris cher, par la même occasion. » Prendre ça à la rigolade ? C'était une bien meilleure idée que d'en pleurer naïvement. Tel un véritable enfant face à ses blessures de guerres réalisées au travers d'une quelconque chute de vélo, voilà que ces multiples cicatrices ajoutaient une certaine fierté concernant l'idée que j'étais un homme fort d'esprit. « Bon, après, ils avaient les moyens pour me faire ça. Contrairement à moi. Alors je me suis cassé, comme un con. Encore une fois. »
Ricanant de nouveau, j'en venais à balayer vulgairement ma chevelure vers l'arrière de mon crâne tandis que j'osais prendre appui contre le lavabo afin de parvenir à avoir une prise sur la chose la plus propice à ne ressentir aucune douleur lorsque je parviendrais à tenir une prise féroce contre le rebord de celui-ci. Le fait d'avoir fait appel à ta personne voulait tout aussi bien dire que la situation n'allait aucunement être une partie de plaisir ; alors, je devais être prêt à toute éventualité. Et ainsi, éviter la simple idée de repousser violemment ton corps du mien lorsque tu oserais planter cette aiguille quelconque au sein de mon échine afin de parvenir à refermer cette plaie. Agréable, n'est-ce pas ? Très peu pour moi.
« Dis. T'auras besoin de combien pour cette fois-ci ? Vu l'heure, vu ce que je te demande, je suppose qu'un chèque sera suffisant, non ? » User de multiples stratagèmes afin de changer de sujet. Fait. L'argent semblait avoir toujours été un point indéniable concernant ces échanges de bons procédés et je ne pouvais que, gratifier ta présence aussi tardivement, d'un montant plutôt agréable en ce qui concerne l'état de ton compte en banque. Après tout. Je doute véritablement du simple fait que ta situation financière puisse être au-delà de la norme en te voyant agir de la sorte, tapis dans l'ombre, cherchant uniquement un moyen de passer inaperçue tout en parvenant à mettre la main sur des sommes d'argent importantes en usant de tes talents afin de parvenir à remettre sur pied des hommes tels que moi. « Pour le déplacement. J'ajouterais quelques chiffres. Et pour ton efficacité aussi. » Non. Je n'étais pas généreux. Simplement reconnaissant. Deux termes forts différents, et pourtant... Similaires. « Dis, ça t'amuse vraiment de faire ça, hein ? »
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