For your eyes only | KEE&JONG
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For your eyes only | KEE&JONG | Ven 20 Nov - 2:24 Citer EditerSupprimer
For your eyes only
FEAT. JONG X YOUNG
tenue ღ il y a des jours, comme ça, où on se lève et on pense à une personne. C'est simple, sans prétention, juste un petit souvenir qui nous fait sourire. Comme une amie chère qui nous achète le pot de glace après un chagrin d'amour. Stéréotypé, mais véritable. Ou notre chat qui squatte nos genoux pour se faire caresser, mais en vérité c'est simplement pour nous occuper. Ou bien, comme Keen, un garçon qui a bercé une enfance, des bras dans lesquels elle s'est réfugiée tant de fois. Un rictus parfois ironique, mais toujours adorable, toujours aimant. Une personne chère à son cœur, plus que n'importe qui. Penser à lui, lui avait donné cette envie, presque corrosive de le voir. Dès le matin, quitte à annuler sa journée, malgré tout, elle était une jeune femme avec des responsabilités et elle ne pouvait se le permettre.
Elle s'était contentée d'un sms. Assez long, qui montrait son indignation. La dernière dois qu'ils s'étaient vus ? Elle ne le savait même plus et quand bien même ça ne faisait que trois jours ou moins, c'était déjà bien trop. Alors, la cadette devait se plaindre, et elle avait été heureuse de le réveiller. Heureuse de pouvoir râler, elle avait même été fière d'elle dans sa répartie quand à son âge. Jeune et belle éternellement, dans tes dents Jong, elle avait gardé son calme. Chose rare. Il ne pourrait jamais résister bien longtemps. C'était leur histoire, à tous les deux. De l’ambiguïté à l'état brut. Puisque si elle savait qu'elle l'aimait, elle n'était jamais en mesure de définir à quel point.
Et cette question l'avait torturé toute la journée, comme à chaque fois. Pourtant, devant son miroir une fois rentrée, elle avait passé du temps à essayer tenue sur tenue, jusqu'à tomber sur l'une de ses préférées. Elle aurait même du y penser tout de suite. Ses cheveux roux lâchés et ondulés ainsi que son maquillage léger la rendait tout simplement adorable et l'effet désiré était là ; elle était belle comme un cœur. Tout en légère provocation et ça lui plaisait de se montrer ainsi à celui qu'elle voyait comme le frère qu'elle n'avait jamais eu. Elle lui prouvait qu'elle n'était plus l'enfant en pyjama qui pleurait dans ses bras. Quand il toqua à sa porte la plus jeune se leva de sa place, sa chambre était vide, ses colocataires absents. « Je suis là, tu peux entrer. », elle se tourna vers la porte alors qu'il ouvrit cette dernière et elle dût faire appel à ton son self contrôle - pas hyper clean - pour se retenir de se jeter dans ses bras. Ouvrant les bras comme une enfant « Tadaaaaaam. » bim. Regarde un peu qui est la plus belle. Essaye de résister avec ce sourire d'ange et ses yeux qui brillent d'excitation à l'idée de passer enfin une soirée en tête à tête.
FEAT. JONG X YOUNG
tenue ღ il y a des jours, comme ça, où on se lève et on pense à une personne. C'est simple, sans prétention, juste un petit souvenir qui nous fait sourire. Comme une amie chère qui nous achète le pot de glace après un chagrin d'amour. Stéréotypé, mais véritable. Ou notre chat qui squatte nos genoux pour se faire caresser, mais en vérité c'est simplement pour nous occuper. Ou bien, comme Keen, un garçon qui a bercé une enfance, des bras dans lesquels elle s'est réfugiée tant de fois. Un rictus parfois ironique, mais toujours adorable, toujours aimant. Une personne chère à son cœur, plus que n'importe qui. Penser à lui, lui avait donné cette envie, presque corrosive de le voir. Dès le matin, quitte à annuler sa journée, malgré tout, elle était une jeune femme avec des responsabilités et elle ne pouvait se le permettre.
Elle s'était contentée d'un sms. Assez long, qui montrait son indignation. La dernière dois qu'ils s'étaient vus ? Elle ne le savait même plus et quand bien même ça ne faisait que trois jours ou moins, c'était déjà bien trop. Alors, la cadette devait se plaindre, et elle avait été heureuse de le réveiller. Heureuse de pouvoir râler, elle avait même été fière d'elle dans sa répartie quand à son âge. Jeune et belle éternellement, dans tes dents Jong, elle avait gardé son calme. Chose rare. Il ne pourrait jamais résister bien longtemps. C'était leur histoire, à tous les deux. De l’ambiguïté à l'état brut. Puisque si elle savait qu'elle l'aimait, elle n'était jamais en mesure de définir à quel point.
Et cette question l'avait torturé toute la journée, comme à chaque fois. Pourtant, devant son miroir une fois rentrée, elle avait passé du temps à essayer tenue sur tenue, jusqu'à tomber sur l'une de ses préférées. Elle aurait même du y penser tout de suite. Ses cheveux roux lâchés et ondulés ainsi que son maquillage léger la rendait tout simplement adorable et l'effet désiré était là ; elle était belle comme un cœur. Tout en légère provocation et ça lui plaisait de se montrer ainsi à celui qu'elle voyait comme le frère qu'elle n'avait jamais eu. Elle lui prouvait qu'elle n'était plus l'enfant en pyjama qui pleurait dans ses bras. Quand il toqua à sa porte la plus jeune se leva de sa place, sa chambre était vide, ses colocataires absents. « Je suis là, tu peux entrer. », elle se tourna vers la porte alors qu'il ouvrit cette dernière et elle dût faire appel à ton son self contrôle - pas hyper clean - pour se retenir de se jeter dans ses bras. Ouvrant les bras comme une enfant « Tadaaaaaam. » bim. Regarde un peu qui est la plus belle. Essaye de résister avec ce sourire d'ange et ses yeux qui brillent d'excitation à l'idée de passer enfin une soirée en tête à tête.
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Re: For your eyes only | KEE&JONG | Ven 20 Nov - 15:39 Citer EditerSupprimer
can't fuck with me honey keejong ; keen & jongdae. ▼ |
meee. ▼ je n'ai jamais douté en ce qui concerne la relation que j'entretiens avec shim kee young. elle a l'assurance d'une pseudo bonne « éducation », l'esprit vraisemblablement bien tourné, le sourire éclatant, quand elle daigne vous en offrir un, et surtout les courbes parfaites dont n'importe quel homme pourrait rêver, chaque jour comme chaque nuit. elle est la femme idéale en devenir, ─ vraiment ? ─ la parole relativement aisée, l'affection facile. elle aime se blottir contre moi à la manière d'un petit chat, tenter de m'amadouer en s'exposant à moi d'une conduite provocante, comme si elle désirait me hurler qu'elle n'est qu'une gourmandise, prête à se faire dévorer le cœur en sucre aromatisé. pour autant, je n'ai jusque-là jamais cédé à ses sous-entendus et ses avances que je devine maladroitement discrètes. si je devais mettre un nom sur notre relation, je dirais qu'elle est comme une figure maternelle inférieure : j'ai appris à l'élever au même rang que mes deux autres sœurs, et je la considère comme une des rares filles à pouvoir faire entièrement partie de ma vie. j'étudie souvent kee young, à dire vrai ─ je n'ai pas pour loisir premier de la mater, mais surtout de m'interroger sur elle et le déroulement de son quotidien. parfois, je résous les énigmes, parfois je n'y arrive pas et je me contente de patienter. il faut traiter les choses sérieuses avec légèreté.
et qui plus est, je ne vous l'ai pas dit, mais je fais mes plus sincères éloges à mon ami jin ki. je sais qu'il doit être comblé avec ce petit bout de femme, et qu'il n'a rien à envier aux autres. j'ai aussi l'habitude de mentir, vous savez ? même quand je n'en ai pas l'intention, même quand je ne le désire pas réellement. cette aptitude fait partie de ma vie ─ c'est que ça en devient particulièrement frustrant, mais que voulez-vous ? oui, si vous n'êtes pas stupide, vous aurez deviné que tout ce que j'ai dit plus haut est faux.
j'arpente les couloirs d'un air détaché, le port de tête altier et la mine pincée. je pense à ce que je vais faire quand j'ouvrirais la porte de ma youngie. je suis censé venir la chercher dans quelques minutes pour la kidnapper avec moi le temps d'une soirée, et peut-être bien l'enlever le temps d'une nuit aussi. si je peux au moins en rassurer quelques-uns, je ne compte rien lui faire une fois qu'on sera seuls, juste elle et moi. ce n'est actuellement pas dans mes projets d'abuser de quelqu'un que je considère comme étant de ma famille, et si je dois toucher kee young quelque part, ce ne sera jamais plus bas que les pans d'une de ses fameuses robes. elle est très belle, mais je peux sans nul doute avancer que je ne suis pas frustré sexuellement.
j'avance sans me presser, mes mains jouant avec quelque chose dans les poches de mon gilet. je repense aux quelques sms que nous nous sommes envoyés la belle et moi, et je ne peux m'empêcher de sourire distraitement. j'aime beaucoup taquiner me proches, même quand je sais qu'ils le prendront éventuellement mal, et keeyoung a décidé d'être ma victime sur un peu tous les plans, aujourd'hui. sa jeunesse d'esprit perdurera sans doute, mais sa beauté, elle, se flétrira-t-elle ? c'est une question que j'ai commencé à me poser, sans y réfléchir plus que cela. c'est le genre de réflexion que je prends d'une manière un peu trop amusée, qui me fait perdre mon temps mais qui arrive quand même à me faire sourire comme un idiot.
j'aperçois bien vite la porte de sa chambre, je la reconnais sans trop de problème. je toque, je ne vais pas non plus débarquer comme un sauvage. on parle ici de keeyoung, il ne faudrait pas lui faire peur en lui faisant croire qu'il s'agirait de quelqu'un d'autre, potentiellement passible de l'intimider un peu plus ─ beaucoup plus, que dis-je. si je lui parlais de ma théorie, elle devrait peut-être deviner à qui je pense. je hausse les épaules, alors que j'entends la voix de celle que je viens dérober à son dortoir retentir de derrière la porte. mes pensées fuient à la manière d'une rafale de prise de conscience, et sans plus de cérémonie, je la rejoins dans sa chambre, où il ne semble y avoir qu'elle. elle m'offre son plus beau sourire, des yeux pétillants et une apparence plus que satisfaisante : je ne peux pas non plus retenir le sourire qui s'empare de mes lèvres, alors que je ne résiste pas à la tentation de saisir sa main fine et diaphane. j'entrelace ses doigts des miens, presque possessivement, j'ai envie qu'elle m'appartienne pour ce soir. je caresse inconsciemment son pouce du mien et je me dirige vers la porte en l'entraînant avec moi, la démarche enjouée. nous rejoignons les couloirs une fois la porte de son dortoir fermée à clé et je marche à ses côtés, un pas en avance sur elle. « tu ne me déçois vraiment pas, youngie. » j'articule, je suis fier de l'avoir à mes côtés. ma petite sœur est particulièrement féminine, ce soir. « tu es magnifique aujourd'hui, devrais-je t'embrasser ? » je réfléchis, alors que cette question s'adresse en réalité plus pour moi-même que pour elle. elle pense sans doute à une autre démonstration du mot « embrasser », quelque chose de beaucoup plus sensuel que ce que je m'apprête à faire, mais je ne fais que me tourner vers elle pour presser tendrement mes lèvres contre sa joue, le temps d'un court instant. éphémère. « allons-y. » j'ordonne. et je l'emmène, avec moi, sans me préoccuper de ce qu'elle peut penser à l'instant-même. je souris dans ma marche silencieuse, mes phalanges mêlées aux siennes. elle m'en dira des nouvelles, ma youngie.
et qui plus est, je ne vous l'ai pas dit, mais je fais mes plus sincères éloges à mon ami jin ki. je sais qu'il doit être comblé avec ce petit bout de femme, et qu'il n'a rien à envier aux autres. j'ai aussi l'habitude de mentir, vous savez ? même quand je n'en ai pas l'intention, même quand je ne le désire pas réellement. cette aptitude fait partie de ma vie ─ c'est que ça en devient particulièrement frustrant, mais que voulez-vous ? oui, si vous n'êtes pas stupide, vous aurez deviné que tout ce que j'ai dit plus haut est faux.
j'arpente les couloirs d'un air détaché, le port de tête altier et la mine pincée. je pense à ce que je vais faire quand j'ouvrirais la porte de ma youngie. je suis censé venir la chercher dans quelques minutes pour la kidnapper avec moi le temps d'une soirée, et peut-être bien l'enlever le temps d'une nuit aussi. si je peux au moins en rassurer quelques-uns, je ne compte rien lui faire une fois qu'on sera seuls, juste elle et moi. ce n'est actuellement pas dans mes projets d'abuser de quelqu'un que je considère comme étant de ma famille, et si je dois toucher kee young quelque part, ce ne sera jamais plus bas que les pans d'une de ses fameuses robes. elle est très belle, mais je peux sans nul doute avancer que je ne suis pas frustré sexuellement.
j'avance sans me presser, mes mains jouant avec quelque chose dans les poches de mon gilet. je repense aux quelques sms que nous nous sommes envoyés la belle et moi, et je ne peux m'empêcher de sourire distraitement. j'aime beaucoup taquiner me proches, même quand je sais qu'ils le prendront éventuellement mal, et keeyoung a décidé d'être ma victime sur un peu tous les plans, aujourd'hui. sa jeunesse d'esprit perdurera sans doute, mais sa beauté, elle, se flétrira-t-elle ? c'est une question que j'ai commencé à me poser, sans y réfléchir plus que cela. c'est le genre de réflexion que je prends d'une manière un peu trop amusée, qui me fait perdre mon temps mais qui arrive quand même à me faire sourire comme un idiot.
j'aperçois bien vite la porte de sa chambre, je la reconnais sans trop de problème. je toque, je ne vais pas non plus débarquer comme un sauvage. on parle ici de keeyoung, il ne faudrait pas lui faire peur en lui faisant croire qu'il s'agirait de quelqu'un d'autre, potentiellement passible de l'intimider un peu plus ─ beaucoup plus, que dis-je. si je lui parlais de ma théorie, elle devrait peut-être deviner à qui je pense. je hausse les épaules, alors que j'entends la voix de celle que je viens dérober à son dortoir retentir de derrière la porte. mes pensées fuient à la manière d'une rafale de prise de conscience, et sans plus de cérémonie, je la rejoins dans sa chambre, où il ne semble y avoir qu'elle. elle m'offre son plus beau sourire, des yeux pétillants et une apparence plus que satisfaisante : je ne peux pas non plus retenir le sourire qui s'empare de mes lèvres, alors que je ne résiste pas à la tentation de saisir sa main fine et diaphane. j'entrelace ses doigts des miens, presque possessivement, j'ai envie qu'elle m'appartienne pour ce soir. je caresse inconsciemment son pouce du mien et je me dirige vers la porte en l'entraînant avec moi, la démarche enjouée. nous rejoignons les couloirs une fois la porte de son dortoir fermée à clé et je marche à ses côtés, un pas en avance sur elle. « tu ne me déçois vraiment pas, youngie. » j'articule, je suis fier de l'avoir à mes côtés. ma petite sœur est particulièrement féminine, ce soir. « tu es magnifique aujourd'hui, devrais-je t'embrasser ? » je réfléchis, alors que cette question s'adresse en réalité plus pour moi-même que pour elle. elle pense sans doute à une autre démonstration du mot « embrasser », quelque chose de beaucoup plus sensuel que ce que je m'apprête à faire, mais je ne fais que me tourner vers elle pour presser tendrement mes lèvres contre sa joue, le temps d'un court instant. éphémère. « allons-y. » j'ordonne. et je l'emmène, avec moi, sans me préoccuper de ce qu'elle peut penser à l'instant-même. je souris dans ma marche silencieuse, mes phalanges mêlées aux siennes. elle m'en dira des nouvelles, ma youngie.
electric bird.
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Re: For your eyes only | KEE&JONG | Lun 23 Nov - 1:53 Citer EditerSupprimer
For your eyes only
FEAT. JONG X YOUNG
tenue ღ un court instant, vraiment très bref, la cadette se demande si elle a bien choisi. si sa tenue est à la hauteur. ce silence, qui prend possession de la pièce - égoïstement, est passé maître dans l'art de faire douter les gens. néanmoins, keen se reprend, elle, douter ? jamais de la vie. l'artiste sait que ses choix sont toujours les plus adaptés, les meilleurs en leurs matières. il devait forcément être trop subjugué pour parler, c'était forcément ça. et tandis que son sourire quittait petit à petit ses lèvres, il revient bien vite quand il s'approcha d'elle et attrapa sa main. son sourire et ses doigts entremêlés aux siens. dans un soupire imperceptible, la plus jeune se sentie soulagée, son sourire à nouveau présent, elle ne peut empêcher son cœur de s'emballer. légèrement. mais déjà trop pour lui.
au contraire de ce que vous pouvez penser, c'est pur et innocent. l'amour d'une petite fille pour son modèle, d'une sœur pour son frère. c'est vrai et sincère, quand bien même il lui arrive parfois d'imaginer plus, l'étudiante n'en oublie pas qu'avant tout chose ; elle aime ses bras qui l'entourent quand elle a peur, qui la consolent et l'apaisent. c'est un remède à ses craintes, un amour plus fraternel qu’obsessionnel, bien plus réel aussi. et lorsque sa voix se perd jusqu'à ses tympans, c'est un sentiment de fierté qui la submerge. young est comme une gamine, qui vient d'être récompensé, puisque la petite a l'impression d'avoir réussi une nouvelle chose dans sa vie, d'être une fois encore ce qu'on attends de sa personne. pour elle, il s'agit de ses plus belles victoires, être comme elle est perçue, n'est-ce pas euphorique ? il est impossible de la critiquer, en sois, c'est une revanche sur toutes ses années. de soumissions, de moqueries, de haine. pourtant, ça renforce ses chaînes, encore plus solidement qu'il y a quelques années. et ça, tout le monde en est responsable. elle le sait, mais cela lui convient. c'est lorsqu'il confirme toutes ses pensées ainsi qu'elle sent ses lèvres s'étirer encore plus. le plus beau compliment qu'il soit, c'est d'être à la hauteur d'un monde où elle n'est qu'une simple petite fille.
mais son cœur rate un nouveau battement. elle a beau savoir qu'il s'agit de son marshmallow, qu'il ne pense probablement pas au même sens qu'elle, c'est plus fort que ça ne le devrait. elle s'imagine, un court moment, ses lèvres plaquées contre les siennes et on jugerait que ses joues se teintèrent d'une jolie couleur rose. rougeurs qu'elle chassa d'un mouvement de tête avant qu'elle ne se fige en sentant son souffle contre le brasier qui lui sert de pommette. bon dieu. l'instant est court, trop peut-être et pourtant elle est marquée au fer blanc. elle ferme les yeux, un moment, afin de se reprendre, ce n'est pas son genre d'être autant déstabilisée pour un simple baiser. elle a déjà fait pire, bien pire que cela, mais considérant qu'il s'agit de jong, elle s'autorise à apprécier le contact un peu plus que d'ordinaire. de toute manière, ils n'iront jamais plus loin, car leur relation est davantage fraternelle, il n'y a pas de doute à avoir et elle le sait. Même si au fond, elle le regretterait presque cette condition, pour autant, elle n'échangerait ce lien pour rien au monde ; pas même une nuit avec lui. sexuellement parlant, j'entends. « c'est idiot ce que tu dis. t'ai-je seulement déçu un jour ? » et elle était chaque fois plus sûre que la précédente, puisqu'elle connaissait ce garçon plus que n'importe qui - du moins le croyait-elle, et elle savait à quel point il était exigeant. quand bien même tenterait-il de dire le contraire. il était rare de trouver grâce à ses yeux, du moins se donnait-il pour genre de le dire, elle avait appris avec le temps qu'un compliment de sa part était aussi intense qu'une déclaration. puisque son cœur enclenchait la cinquième dès qu'il s'y risquait. parfois, elle le suspectait de le faire exprès et cela l'énervait autant que ça l'amusait. « seulement aujourd'hui ? je crois que tu ne me regardes pas assez souvent, je pourrais presque en être vexée. » et autant dire qu'elle l'était, puisque la rousse avait toujours fait très attention à son apparence, parce qu'elle avait toujours été jolie et qu'il n'y avait pas de jour où elle était particulièrement magnifique ; étant donné qu'elle s'apprêtait à l'être au quotidien. si bien que parfois, pour les occasions spéciales, redoublé d'effort pouvait être encore plus compliqué. la perfection était un art délicat et terriblement capricieux.
capricieux et fuyard, mais elle avait toujours su le poursuivre sans difficulté, vu qu'elle s'y entraînait depuis de nombreuses années. depuis sa naissance en vérité, c'est ce que sa famille voulait d'elle et c'est évidemment ce qu'elle était, un peu plus à chaque résolution. quitte à sacrifier sa propre liberté. il était plus acceptable de le faire en ayant une belle image qu'en y étant forcée comme quand elle était plus jeune. question de survie, dirons-nous. « j'ai parfois l'impression d'être face à un enfant qui n'ose pas regarder son amoureuse de maternelle dans les yeux. sais-tu que, dans certains pays, on doit s'embrasser pour se saluer. » les cultures multiples et diverses étaient parfois passionnantes et sheen adorait se perdre dans les histoires, la plupart de ses reparties s'inspiraient de contes vrais. « et si on déménageait là-bas, toi et moi ? » en cet instant, il serait impossible de dire si elle était sérieuse ou non. peut-être y avait-il un peu de vérité là-dedans. habiter avec jong serait un véritable rêve pour la demoiselle, pourtant, par crainte elle refuserait probablement. il était moins dangereux pour elle d'avoir cette distance, celle entre leurs maisons, entre leurs chambres, entre leurs cœurs. frère et sœur, au fond, elle ne réclamait que cela. après, ce n'était pas sa faute si, parfois, les hormones s'invitaient à la fête. et tandis que sa main serre la sienne, dans un élan qu'elle ne serait nommer, elle se change les idées comme elle peut. « où allons-nous ? » hors, elle a beau se montrer aussi détachée que possible en s'informant sur leur soirée, elle est consciente de leurs mains nouées. et son regard se perd sur son dos, fixant son omoplate, elle se mordille la lèvre, amusée de sa pauvre naïveté. cette certaine innocence mal placée. « jong, tu ne devineras jamais ! je sais à quoi ressemble un chamallow chic maintenant, tu es très beau toi aussi. » et un léger rire s'échappe de sa gorge, fin et délicat, tandis qu'elle vient à sa hauteur et écoute ses directives.
FEAT. JONG X YOUNG
tenue ღ un court instant, vraiment très bref, la cadette se demande si elle a bien choisi. si sa tenue est à la hauteur. ce silence, qui prend possession de la pièce - égoïstement, est passé maître dans l'art de faire douter les gens. néanmoins, keen se reprend, elle, douter ? jamais de la vie. l'artiste sait que ses choix sont toujours les plus adaptés, les meilleurs en leurs matières. il devait forcément être trop subjugué pour parler, c'était forcément ça. et tandis que son sourire quittait petit à petit ses lèvres, il revient bien vite quand il s'approcha d'elle et attrapa sa main. son sourire et ses doigts entremêlés aux siens. dans un soupire imperceptible, la plus jeune se sentie soulagée, son sourire à nouveau présent, elle ne peut empêcher son cœur de s'emballer. légèrement. mais déjà trop pour lui.
au contraire de ce que vous pouvez penser, c'est pur et innocent. l'amour d'une petite fille pour son modèle, d'une sœur pour son frère. c'est vrai et sincère, quand bien même il lui arrive parfois d'imaginer plus, l'étudiante n'en oublie pas qu'avant tout chose ; elle aime ses bras qui l'entourent quand elle a peur, qui la consolent et l'apaisent. c'est un remède à ses craintes, un amour plus fraternel qu’obsessionnel, bien plus réel aussi. et lorsque sa voix se perd jusqu'à ses tympans, c'est un sentiment de fierté qui la submerge. young est comme une gamine, qui vient d'être récompensé, puisque la petite a l'impression d'avoir réussi une nouvelle chose dans sa vie, d'être une fois encore ce qu'on attends de sa personne. pour elle, il s'agit de ses plus belles victoires, être comme elle est perçue, n'est-ce pas euphorique ? il est impossible de la critiquer, en sois, c'est une revanche sur toutes ses années. de soumissions, de moqueries, de haine. pourtant, ça renforce ses chaînes, encore plus solidement qu'il y a quelques années. et ça, tout le monde en est responsable. elle le sait, mais cela lui convient. c'est lorsqu'il confirme toutes ses pensées ainsi qu'elle sent ses lèvres s'étirer encore plus. le plus beau compliment qu'il soit, c'est d'être à la hauteur d'un monde où elle n'est qu'une simple petite fille.
mais son cœur rate un nouveau battement. elle a beau savoir qu'il s'agit de son marshmallow, qu'il ne pense probablement pas au même sens qu'elle, c'est plus fort que ça ne le devrait. elle s'imagine, un court moment, ses lèvres plaquées contre les siennes et on jugerait que ses joues se teintèrent d'une jolie couleur rose. rougeurs qu'elle chassa d'un mouvement de tête avant qu'elle ne se fige en sentant son souffle contre le brasier qui lui sert de pommette. bon dieu. l'instant est court, trop peut-être et pourtant elle est marquée au fer blanc. elle ferme les yeux, un moment, afin de se reprendre, ce n'est pas son genre d'être autant déstabilisée pour un simple baiser. elle a déjà fait pire, bien pire que cela, mais considérant qu'il s'agit de jong, elle s'autorise à apprécier le contact un peu plus que d'ordinaire. de toute manière, ils n'iront jamais plus loin, car leur relation est davantage fraternelle, il n'y a pas de doute à avoir et elle le sait. Même si au fond, elle le regretterait presque cette condition, pour autant, elle n'échangerait ce lien pour rien au monde ; pas même une nuit avec lui. sexuellement parlant, j'entends. « c'est idiot ce que tu dis. t'ai-je seulement déçu un jour ? » et elle était chaque fois plus sûre que la précédente, puisqu'elle connaissait ce garçon plus que n'importe qui - du moins le croyait-elle, et elle savait à quel point il était exigeant. quand bien même tenterait-il de dire le contraire. il était rare de trouver grâce à ses yeux, du moins se donnait-il pour genre de le dire, elle avait appris avec le temps qu'un compliment de sa part était aussi intense qu'une déclaration. puisque son cœur enclenchait la cinquième dès qu'il s'y risquait. parfois, elle le suspectait de le faire exprès et cela l'énervait autant que ça l'amusait. « seulement aujourd'hui ? je crois que tu ne me regardes pas assez souvent, je pourrais presque en être vexée. » et autant dire qu'elle l'était, puisque la rousse avait toujours fait très attention à son apparence, parce qu'elle avait toujours été jolie et qu'il n'y avait pas de jour où elle était particulièrement magnifique ; étant donné qu'elle s'apprêtait à l'être au quotidien. si bien que parfois, pour les occasions spéciales, redoublé d'effort pouvait être encore plus compliqué. la perfection était un art délicat et terriblement capricieux.
capricieux et fuyard, mais elle avait toujours su le poursuivre sans difficulté, vu qu'elle s'y entraînait depuis de nombreuses années. depuis sa naissance en vérité, c'est ce que sa famille voulait d'elle et c'est évidemment ce qu'elle était, un peu plus à chaque résolution. quitte à sacrifier sa propre liberté. il était plus acceptable de le faire en ayant une belle image qu'en y étant forcée comme quand elle était plus jeune. question de survie, dirons-nous. « j'ai parfois l'impression d'être face à un enfant qui n'ose pas regarder son amoureuse de maternelle dans les yeux. sais-tu que, dans certains pays, on doit s'embrasser pour se saluer. » les cultures multiples et diverses étaient parfois passionnantes et sheen adorait se perdre dans les histoires, la plupart de ses reparties s'inspiraient de contes vrais. « et si on déménageait là-bas, toi et moi ? » en cet instant, il serait impossible de dire si elle était sérieuse ou non. peut-être y avait-il un peu de vérité là-dedans. habiter avec jong serait un véritable rêve pour la demoiselle, pourtant, par crainte elle refuserait probablement. il était moins dangereux pour elle d'avoir cette distance, celle entre leurs maisons, entre leurs chambres, entre leurs cœurs. frère et sœur, au fond, elle ne réclamait que cela. après, ce n'était pas sa faute si, parfois, les hormones s'invitaient à la fête. et tandis que sa main serre la sienne, dans un élan qu'elle ne serait nommer, elle se change les idées comme elle peut. « où allons-nous ? » hors, elle a beau se montrer aussi détachée que possible en s'informant sur leur soirée, elle est consciente de leurs mains nouées. et son regard se perd sur son dos, fixant son omoplate, elle se mordille la lèvre, amusée de sa pauvre naïveté. cette certaine innocence mal placée. « jong, tu ne devineras jamais ! je sais à quoi ressemble un chamallow chic maintenant, tu es très beau toi aussi. » et un léger rire s'échappe de sa gorge, fin et délicat, tandis qu'elle vient à sa hauteur et écoute ses directives.
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