Impulsive, Ha Ra agit selon ses impulsions et sans réfléchir. Elle agit alors sans penser aux conséquences de ses actes et peut parfois – voir même très souvent – se retrouver dans des situations délicates à cause de son impulsivité qui l’a poussé à agir sans se poser et réfléchir un instant à ce qui pourrait bien lui arriver. Intrépide, la demoiselle ne craint pas le danger. En d’autres termes, Ha Ra n’a pas froid aux yeux et prendre des risques, elle sait faire. Ce n’est pas pour autant qu’elle est insouciante et n’a pas conscience du danger, loin de là. Etant très débrouillarde et maline, il est assez facile pour elle de se dépatouiller de ses petits -ou gros- problèmes. Elle aime beaucoup jouer avec le feu, mais beaucoup moins se brûler avec. Sociable, la coréenne n’est pas du tout le genre de fille coincée et prude. Non, c’est plutôt, voir même carrément, la fille qui n’a aucun tabou et peut parler réellement de tout et n’importe quoi. Détestant la solitude, l’étudiante cherchera constamment la compagnie des autres, au point d’être un tantinet collante. Elle se lie très facilement aux autres et semble avoir beaucoup d’amis mais ce ne sont que des apparences. Certes, la belle discute avec tout le monde sans aucun soucis mais dans le lot, il y en a peu qui la connaissent réellement. La jeune femme est de nature joueuse et apprécie énormément les défis en tout genre. Cependant, elle est plutôt une mauvaise perdante et n’apprécie pas la défaite. Revancharde, la belle coréenne cherchera toujours à prendre sa revanche, quitte à ce que le jeu ne se termine jamais. Grande gueule et sincère, la demoiselle ne passera pas par quatre chemins et vous dira la vérité sans en cacher une seule miette ou ce qu’elle pense. Jung Ha Ra, c’est ce genre de fille. A dire haut et fort ce qu’elle pense, sans prendre de pincettes. Elle fonce généralement dans le lard et n’apprécie pas de tourner autour du pot. Autant être directe et franche, et ne pas faire de chichis. C’est quelque chose qu’elle déteste. Même si la jeune femme est une personne très directe et franche, elle n’en reste pas moins délicate et douce avec les personnes qu’elle apprécie et qui lui sont cher. A votre place, j’éviterais de toucher à ses personnes là. On ne sait pas réellement de quoi Ha Ra est capable… La coréenne est aussi très attentive et montre beaucoup d’attention à ses amis et ses proches. C’est une jeune femme qui aime donner sans rien demander en retour. Elle est aussi très compréhensive, en tout cas, elle tente de l’être et d'être à l’écoute de ses amis & proches.

On pense souvent que les enfants venant d’une famille aisée ont une belle vie. Mais ce n’est pas le cas. Non, l’argent ne fait pas le bonheur. Non, vraiment, ce n’est pas le cas. Mais comme toujours, personne ne nous croit. « Tu as de l’argent, tu peux t’acheter ce que tu veux », « ça doit être génial de vivre dans une maison gigantesque », et bla bla bla. Non, non et non. L’amour de ses parents ne s’achète pas. Vivre dans une maison gigantesque n’est pas génial. On se sent seule. Extrêmement seule. Il n’y a personne avec qui t’amuser. Personne pour te gronder. Personne pour te donner un peu d’amour. Ouais, l’argent, c’est bien, c’est beau, ça permet de faire un tas de choses, d’acheter des tonnes de choses. Ouais, c’est vrai, c’est pratique. Mais l’argent, ça peut détruire une famille en un rien de temps. Mais aussi la rendre plus unie. C’est ça, ma vie tellement « parfaite ».

Je suis née le 17 octobre 1992, à Ulsan. Comme vous vous en doutez, mes parents sont riches et pas qu’un peu. Mon grand-père est le dirigeant d’une grande chaîne hôtelière de luxe et bien évidemment, mon père travaille pour lui et reprendra la direction quand mon têtu de grand-père se décidera à laisser la place. Ma mère, quant à elle, vient d’une famille d’avocats et est elle-même avocat. Avec des parents avec autant de responsabilité, autant vous dire que je ne les ai jamais beaucoup vus. Et comme chaque parent absent, ils ne m’ont jamais rien refusé et me gâtaient énormément. C’est comme ça que j’ai pu commencer la danse très tôt. Ils ne pouvaient pas me refuser ça, même si l’idée n’enchantait pas du tout mon père. Enfin, elle ne l’enchantait pas jusqu’à ce qu’arrive mon petit frère, futur successeur de cette magnifique chaîne hôtelière de luxe. D’ailleurs, je l’en remercie. Grâce à sa venue, j’ai pu découvrir quel était mon rêve : devenir danseuse professionnelle. Ce n’est pas réellement ce qu’on attend d’une fille de mon rang social mais je m’en fiche complètement.

Jusqu’à mes dix ans, j’ai vécu à Ulsan. J’ai dû déménager à Séoul à la mort de mon grand-père. Je n’en ai pas été affecté. Je ne le connaissais pas vraiment, pour ne pas dire pas du tout. Enfaîte, ce qui m’a affecté, c’est de partir d’Ulsan. J’avais des amis et surtout un voisin que j’adorais et avec lequel je jouais constamment. Je me souviens parfaitement bien quand on s’amusait à faire semblant d’être marié. Depuis que je suis à Séoul, je n’ai eu aucune nouvelle. Pourtant, on s’était promis de s’envoyer des lettres mais rien. Je n’ai jamais eu de réponses à mes lettres alors j’ai finis par laisser tomber. Et puis, au final, je me suis rapidement adapté à ma nouvelle vie dans la capitale. Je me suis fait des amis et de ce fait, j’ai commencé à oublier petit à petit cet ami d’enfance.

J’ai eu une adolescence normale. Des crises, des petits-amis, des fêtes, ma première fois. Rien de plus banal. Cependant, j’ai arrêté la danse pendant le lycée. Manque d’envie et peut-être de temps aussi. Je l’avoue, mon père me mettait aussi un peu la pression. Je me suis alors concentrée sur mes études, empochant mon diplôme sans aucun souci. Et puis, j’ai repris la danse et je suis rentrée à l’université, dans un cursus qui me plait énormément. Cependant, j’ai plutôt mal vécu ma première année. Ma mère, même si je n’étais pas tellement proche, allait de plus en plus régulièrement à l’hôpital et je ne savais pas pourquoi, jusqu’au jour où elle m’a avoué en pleurs qu’elle avait un cancer. Je ne vous dis pas le choc que j’ai eu en l’apprenant. Étrangement, ça m’a rapproché d’elle. Pourtant, nous étions comme des étrangères. Il n’y avait aucune relation mère-fille, aucune relation fusionnelle entre nous mais cette annonce a tout changé. Mais bien évidemment, ce n’est pas tout. Récemment, il y a quelques mois à peine, mon père a fait faillite. Comment ? Je ne serais dire. Je crois que mon grand-père baignait dans les magouilles et malheureusement, ça a rattrapé mon père. Enfin bref. Mes parents, n’étant tout de même pas des idiots finis, avaient mis de l’argent de côté et c’est ainsi que nous avons pu vivre assez correctement un certain temps. Le temps que mon père déniche un job et moi, un job à temps partiel. Heureusement, un ancien ami à mon père, apprenant notre situation difficile, lui a offert un bon poste.

Maintenant, nous sommes une famille plus soudée, plus unie.