NOM : Bennett. PRÉNOM : Raphael. ÂGE : 34 ans. ORIGINES : canadiennes et américaines. NATIONALITÉ : américano-canadienne. CLASSE SOCIALE : aisée. ORIENTATION SEXUELLE : Bisexuel. CURSUS UNIVERSITAIRE : //. MÉTIER : Avocat et confériencier en droit criminel. Code du règlement :Code ok ! TU VEUX T'INVESTIR? : si oui, tu auras le choix entre deux fraternités qui viendront te vendre les mérites de leur famille, si non, tu pourras rejoindre les students

“ Rumour has it : On dit qu’il n’a perdu aucune affaire en cours (faux) + On prétend que son divorce l’a laissé sur la paille (faux) + Il aurait eu ses diplômes avec un peu d’avance (vrai) + C’est un homme à femme (vrai et faux) + Il a un enfant laissé en Amérique (faux) + Sa première affaire fut contre ses parents (vrai) + Il parle mal le coréen (vrai) + Il est fan de hockey sur glace (vrai)

“ Caractère : Ce qu’il faut savoir de prime abord c’est que Raphael est un homme intelligent capable d’analyser rapidement une situation. Cette compétence est relativement innée puis fut aiguisé par des études orientées et son expérience d’homme de droit. Il a le sens de la compétition et à ce titre la défaite ne fait pas partit du vocabulaire qu’il aime employer. Pour autant, Raphael n’est pas un tricheur né. Oui : il peut parfois marcher sur la ligne… Mais jamais la franchir. Raphael sait manipuler les demi-vérités et les faux mensonges pour en tirer partie.

Sociable, avenant et présentant bien, Raphael est convaincu que le premier à priori que les gens se font sur les autres est ce qui orientera leurs décisions futures. De fait il prend soin de s’entretenir, que ce soit sa condition physique ou ses manières. C’est un homme de beaucoup de goût, qui à le sens du luxe mais pas celui de l’excès. Il est beau parleur, pince sans rire, joueur… Il a l’étoffe du manipulateur et s’il s’en sert davantage dans un tribunal qu’ailleurs il a néanmoins ce petit défaut de s’en servir parfois en dehors !

Avec les étudiants en droit qu’il voit, Raphael a tendance à faire preuve de beaucoup de cynisme et à rabaisser parfois les groupes d’étudiant pour n’en encenser qu’un seul. Il pense qu’il faut commencer au plus tôt à bousculer ces jeunes pour les pousser à accomplir de grandes choses et à se démener. Raphael est réputé pour être un conférencier difficile mais délivrant un contenu consistant et intéressant sur le plan intellectuel.

Les bonnes réponses sont récompensées de manière brève et les mauvaises questions par beaucoup d’humour noir.

Dans son métier, Raphael peut parfois passer pour un sans cœur et il ne se pose pas la question du « mon client est-il coupable ». Son problème c’est de résoudre celui du client, point à la ligne. Toutefois il n’ira pas non plus défendre le violeur d’enfants multirécidiviste ou le coupable d’un massacre juste pour le défi. Le doute raisonnable lui est souvent nécessaire pour se jeter dans la mêlée, quitte à ce qu’il apprenne en cours de route qu’il défend un coupable, ce qui ne l’arrêtera pas.

En Amérique, Raphael avait un réseau d’information vaste, de nombreux collaborateurs et une clientèle triée sur le volet. Avant de venir en Corée, l’avocat a fait rouler ce système afin de ne pas arriver les mains vides au pays du matin calme. Toutefois les tribunaux coréens sont encore une découverte pour lui. La mise à jour de ses diplômes et la mise à niveau de ses connaissances en droit coréen sont ce qui l’on poussé à devenir maître de conférence au départ. Ses cours sont uniquement dispensés en anglais international le temps qu’il parvienne à une plus grande maîtrise de la langue coréenne.

Il aime sortir et s’amuser mais l’excès ne fait pas partit de sa personnalité. Il est capable de donner mais qui lui prend trop doit s’attendre à un juste retour des flammes. Il n’y a personne que Raphael n’est pas disposé à mettre au pied du mur et le blesser c’est le rendre hargneux.

En amour c’est un homme plutôt calme et positif. Il travail cependant énormément et c’est entre autre ce qui a été la cause de sa rupture. Cette rupture a elle-même été la cause d’un besoin de nouveauté et de changement d’air. Profitant de quelques facilités et accommodances avec le droit international, Raphael a saisit une opportunité avec la Corée et c’est un nouveau challenge qu’il prend de front avec toute l’assurance qui le caractérise.

Raphael n’est pas spécialement porté sur les enfants. Il en veut… Mais pas tout de suite et estime qu’à 34 ans ça ne « urge » pas non plus.

Il est à la fois grand amateur de jeu d’échec et de hockey dont il ne rate aucun match en s’étant acheté la chaîne internet qui lui permet de visionner et revisionner le chaque match de la saison lorsque le décalage horaire ne lui permet pas d’y jeter un œil ! Il a quelques rudiments de go apprit sur le tas en Cas et collectionne les whiskies de qualité.

Raphael est un homme qui dort peu et qui a de la difficulté à se mettre sur pause. Parfois, il faudrait pourtant !

“ Once upon a time : Raphael est né à Montréal, d’une mère montréalaise justement et d’un père Bostonnais. Le couple était sans histoire, financièrement dans la moyenne et faisait peu de vague. La naissance du bébé qu’il était semblait toute voulue dans la plus pure tradition humaine puisqu’elle succédait à un mariage près d’un an plus tôt. Blond comme les blés à l’image de ses deux parents et avec des iris bien bleus, Raphael est le portrait craché d’un mix parfait entre son père et sa mère. Pas de quoi remettre en cause une quelconque ascendance donc !

Tout petit déjà, Raphael montre quelques signes de précocité légers. C’est un bambin alerte, curieux et qui perçoit vite les formes et les couleurs, tirant déjà à ce qui ressemble à quelques maniaqueries à ce sujet. Pour les parents à l’époque c’est plus une petite fierté à laquelle faire allusion sur le coin d’une table entre amis qu’autre chose. Et sur le principe : ils n’ont pas tort. De nombreux enfants semblent très éveillés dans leurs toutes premières années mais ces capacités innées sont souvent remplacées par de l’acquis et d’un futur géni on se retrouve bien souvent avec un adolescent moyen plus tard !

Dans le cas de Raphael il y a à la fois de l’un et de l’autre. L’enfant, élevé avec le français de sa mère et l’anglais de son père jongle rapidement avec les deux cultures et la famille profite une fois par un d’un voyage à Boston pour voir la famille paternel. Cela alimente fort probablement sa curiosité naturelle et son esprit critique. Le fait de vivre dans une ville où l’anglais et le français s’imbriquent avec aisance l’aide également à garder cette pluriculture acquise dès la naissance.

Il arrive à l’école avec quelques notions de lecture à l’âge où les enfants commencent simplement à apprendre l’alphabet d’ordinaire et son école élémentaire lui fait sauter une classe. Raphael goûte alors aux matières qui annoncent les prémisses des sciences et les mathématiques sont alors une matière qu’il découvre quasiment castratrice et pas vraiment faite pour lui ! Ce retard à ce niveau fera qu’en dehors de ses facilités à côté, Raphael restera dans la moyenne des autres enfants. Ce dont ont dit qu’ils ont « de grandes capacités » mais dont ils ne font pas usage… Et son sentiment d’injustice naît alors lui aussi de manière précoce…

En dehors de l’école, c’est un enfant sociable qui a déjà le goût pour le sport et surtout pour le hockey qui reste le sport national canadien ! Il lit beaucoup, s’intéresse aux échecs pour essayer de s’accommoder des mathématiques et entretient des relations de franche camaraderie avec quelques enfants un peu plus âgé, à cet âge ingrat où il lui est pénible d’être avec des enfants de son âge qui ne sont que trop rarement aussi rapide que lui…

L’arrivée de l’adolescence sonne comme une délivrance pour lui, paradoxalement à tout le reste de la population sans doute ! Physiquement, Raphael n’est pas le petit ado fluet et mal dans sa peau que sont la plupart des jeunes. Il fait partit de cette catégorie à part qui si pas « gâtée » est néanmoins épargnée par la puberté. Il est déjà grand pour son âge et comme il pratique régulièrement du sport il est taillé dans la moyenne haute de ce qu’on peut trouver à l’époque. C’est un peu à cette époque aussi qu’il décide de se laisser pousser les cheveux, identification physique qui ne le quittera plus même si pour ça aussi : il ne verse pas dans l’excès.

Scolairement, la séparation nette des différentes matières et des différents cursus lui permet de remettre son avenir en perspective. Sans en rougir Raphael se laisse alors couler dans les matières scientifiques, fournissant l’effort minimal lui permettant de ne pas échouer ses années. La moyenne de ses notes le fait encore passer dans la masse mais ça ne fait qu’émulsifier son désir d’être reconnu plus tard.

Lors de  l’orientation, la délivrance enfin ! Raphael passe dans un cursus qui lui est nettement plus adapté et où ses capacités cognitives lui permettent soudainement de sortir du lot d’un seul coup. Après une année, son ambition se révèle affamée et prenant de l’avance, Raphael passe son diplôme de fin d’études en candidat libre, sortant cette fois sur le haut du panier, prenant sa revanche sur le corps enseignant. Il a alors dans sa ligne de mire les plus prestigieuses universités Américaines pour lesquelles il monte des dossiers en béton armé. Son objectif : le cursus de droit. Décidé presque sur un coup de tête mais qui, très rapidement, devient un coup de cœur. Il passe alors toutes ses vacances scolaires sur ce dossier, joignant à sa demande un manuscrit sur une revisitation de la constitution…

Bien qu’encore maladroite, sa plume semble attiser la curiosité de quelques grandes écoles qui voient au-delà de ce que les autres professeurs pouvaient voir à l’époque. Une bourse lui est donc octroyée, peu généreuse mais suffisante… Si ce n’était des craintes de ses parents !

Raphael a 16 ans et des parents qui pensent qu’aller se perdre si loin d’eux pour des études si demandantes n’est pas bon pour son développement personnel. La situation familiale s’envenime donc passablement, créant des gouffres entre ses parents et lui mais également entre ses parents. Coupant court à ce qui lui semble être un énième frein intellectuel, Raphael demande son émancipation et comme il n’est victime d’aucun mauvais traitement il fait le premier acte de sa future longue carrière d’avocat : il porte l’affaire devant la justice.

C’est un petit tribunal pour mineur qui les reçois en audience préliminaire afin de trouver un accord et au départ de le raisonner. Le juge est d’ailleurs sur la défensive au départ lorsqu’il voit cet adolescent de 16 ans réclamer son émancipation avec pension alimentaire pour « refus d’éducation ». Contre toute attente et faisant jurisprudence à ce chapitre aujourd’hui encore : Raphael obtient gain de cause. C’est une brisure familiale forte et si aujourd’hui il éprouve quelque chagrin à avoir coupé si brutalement les ponts avec sa famille, Raphael se console en sachant que sans ça il n’aurait pas été l’homme qu’il est aujourd’hui.

La vie seule s’avère compliquée, lui demandant beaucoup d’efforts pour se mettre à niveau et puisant beaucoup dans ses ressources, nivelant vers le haut ses réflexes d’indépendance et son bagout naturel. Raphael se révèle en tant qu’étudiant et après l’étudiant moyen, il laisse place à un étudiant aux dents longues, prêt à de nombreuses nuits blanches et à d’indigestes lectures judiciaire pendant ses interminables années d’études.

Il décroche finalement un stage dans un grand cabinet d’avocat en parallèle de ses études et impressionne par ses capacités d’analyse et ses ambitions professionnelles. Pour lui ce stage n’est pas l’occasion de faire le café histoire de passer la pilule non. C’est une occasion de se mettre en valeur et sans dépasser les limites de ce qui le ferait passer d’un jeune ambitieux à un emmerdeur, Raphael grappille des points et du terrain…

Sortit majeur de sa promotion, il entre dans le cabinet où il a longuement fait son stage et monte les échelons à un rythme soutenu, se faisant un portefeuille de clients qui lui permet à présent de regarder ses collègues directement dans les yeux.

Parallèlement à ça, sa vie sociale a prit un peu de plomb dans l’aile. Il n’est pas facile d’être l’ancien ado de 16 ans qui a conduit ses parents en cours et qui s’est taillé un chemin à l’université en hésitant pas à renverser ses adversaires sur sa route… Mais ce pied posé dans la vie active lui permet de prendre un peu plus de recule et lorsqu’il fait la connaissance de Louise, une française un peu bohème et qui a pour le moins raté sa vie en immigrant sans plan B, Raphael voit sûrement là l’occasion de rattraper tout son mauvais karma.

La passion s’en mêle, ils se marient trop vite et divorce plus vite encore. Louise était un électron libre et un peu trop hippy sur les bords pour son propre esprit parfois trop cartésien. Raphael tente de se changer les idées en ayant une vie sociale plus actives, ayant des relations trop éphémère avec toutes sortes de beautés d’un jour et finalement, un jour, il décide que c’est assez.

Ce jour là c’était il y a presque un an. Le temps de faire les démarches et de débarquer sur un coup de tête en Coréen, presque huit mois se sont déjà écoulés. Une nouvelle vie, un nouveau départ, un nouveau défi… Tout est pareil et différent en même temps.

Le temps d’une mise à nouveau de son coréen et de ses connaissances en droit criminel et civil coréen, Raphael se prête au jeu des conférences en université… Peut être même qu’il en prendra quelques uns en stage, lorsque son cabinet sera officiellement ouvert… Et déjà, il fait parler de lui dans le milieu…