NOM : lee, comme les 2/3 de la corée du sud. plutôt original, non ? PRÉNOM : seo yeon, prénom dont je ne suis pas fan, mais on fait avec. ÂGE : vingt-trois années d’existence sur cette terre. ORIGINES : père coréen + mère coréenne, je suis, je suis ? NATIONALITÉ : coréenne, si vous n'avez pas su répondre à la question précédente. CLASSE SOCIALE : aisée, je dirais même fabuleusement riche bien que je ne m'en vente pas non plus. ORIENTATION SEXUELLE : hétérosexuelle, seul les hommes, les vrais, m'attire. CURSUS UNIVERSITAIRE : sciences de l'éducation, sociologie, psychologie; 6ème année Code du règlement : code ok TU VEUX T'INVESTIR? : disputez-vous ma personne ♥

“ Rumour has it : il parait que je suis tellement maniaque que mes vêtements sont classé par couleur dans ma garde-robe (v, c'est plus joli et plus facile à s'y retrouver quand on cherche une pièce!) + mon père aurait épouser une prostitué, scénario digne de pretty women (f, ma mère est issue de bonne famille, tout comme mon père) + je serai myope comme une taupe et je porterai des lentilles pour le cacher(v et f, je suis myope certes, mais je n'essaye pas de le cacher, je sors régulièrement avec des lunettes sur le nez) + j'aurais eu un accident il y a quelques années qui m'aurait fait perdre la mémoire (v, mais ma mémoire est censée me revenir au bout d'un moment)+ ma mère serait une actrice ratée, ayant été refusée à tout les casting où elle s'est présentée (f, ma mère est juge dans un palais de justice sur séoul) + ma dernière petite soeur serait la fille d'un autre homme que mon père (f, ou alors ma mère joue vraiment bien son jeu) + je serais une mordue d'histoire, trouvant n'importe qu'elle occasion pour visiter un musée (v, je suis très cultivée et je m'intéresse au passé de mon pays et celui du monde) + je saurais très bien chanter mais la carrière de chanteuse ne m'intéressait pas (v, même si je ne dirais pas non plus que je suis une chanteuse exeptionnelle)

“ Caractère : Mon entourage m'a toujours caractérisée comme quelqu'un de très appliquée et impliquée, mes camarades de classe employant plus le mot « intello » pour traduire les adjectifs précédents. C'est certainement plus facile pour eux d'utiliser des mots simples comme celui-là. Être vue comme une « intello » comme ils le disaient si bien à l'époque m'a toujours dérangée, clairement. Je n'ai jamais été pour mettre des étiquettes sur les individus, et ne pas chercher plus loin que l'image qu'il renvoit. Moi je suis plutôt du genre à faire le contraire ; creuser pour découvrir la personne. Ma curiosité et mon intérêt pour les autres êtres humains me poussent à leur parler,  en savoir plus sur eux. Je suis par contre totalement consciente d'être chiante de temps à autres, même parfois lourde. Mais je me montre telle que je suis. Il y a encore quelques années, ce n'était pas du tout le cas. Plus jeune, j'étais quelqu'un de très réservée et de timide. N'osant prendre la parole que très peu, mes relations humaines étaient très... pauvres. Fort heureusement, avec le temps, j'ai pu m'affranchir et devenir celle que je suis aujourd'hui. L'un de mes principaux tait est également ma détermination. Je suis tellement quelqu'un de déterminé, que j'en deviens parfois (souvent ?) têtue. Beaucoup d'idées fusent dans mon esprit, mais quand l'une me plait vraiment, il est très difficile de me faire changer d'avis. Celui qui y arrive un jour, je lui offre un diplôme en psychologie. Branche scolaire qui est d'ailleurs l'une de mes favorites. Le comportement humain, seul ou en société, c'est presque une passion pour moi. Je dirais même une obsession. Sans cesse j'observe mon entourage, je l'analyse. Je souhaiterais devenir psychologue dans ma vie future, même si la carrière d'historienne m'intéresse fortement également. Je suis en temps normal quelqu'un de très clair sur mes choix, mais ceci est le sujet sur lequel je suis indécise. Malgré avoir décidé de suivre des études en psychologie, je pense garder l'histoire comme passion et passe-temps à côté du travail.

On peut aussi me qualifier comme quelqu'un de vivant. Il est vrai que j'ai très souvent un sourire collé aux lèvres et une personnalité très vivace. De nature très expressive, chacune de mes émotions sera retranscrite sur mon visage par une grimace. Mes expressions faciales sont très exagérées, et souvent surprenantes. Je vois souvent les autres me regarder d'un drôle d'œil dans mes moments d'expression, mais honnêtement, je m'en contrecarre du regard des autres. Je suis en général très confiante, n'ayant jamais peur de m'exposer telle que je suis. J'essaye d'ailleurs d'aider mes proches qui ont peur d'affronter les regards extérieurs. Cela traduit un manque cruel de confiance en soi, qui est un défaut très compliqué à s'en débarrasser. Mais je ne vais pas m'étaler là-dessus (note à moi-même : cela pourrait faire un bon sujet de rédaction). Vous entendrez aussi dire de moi que je suis très égoïste. Ce qui est à moi est à moi, « partager » ne fait pas partit de mon vocabulaire. Et cet égoïsme se traduit sur tous les points ; fringues, nourriture, affaire. Pour vous dire, je ne vous prêterai pas mon crayon. Cela peut paraître ridicule, mais je ne supporte pas retrouver mes affaires personnelles dans les mains d’une autre personne. Bien sûr je suis égoïste également avec mon entourage ; même si à ce moment-là il s’agit plus de possessivité et de jalousie.

Je pense qu’il s’agit des points les plus importants de ma personnalité. Même si vous trouverez encore beaucoup de petits détails avec lesquels vous me trouverez attachiante.

“ Once upon a time : Pour moi, ma vie commence lorsque j’avais quinze ans. Et elle n’a pas commencé dans un pays tout rose sorti des Walt Disney ou des contes de fées pour enfants. Mon souvenir le plus lointain remonte à un jour très précis. Des sirènes de pompiers, l’ambulance, un tas de personnes autour du spectacle occupé de commenter ce qu’ils apercevaient. Les pleurs de ma mère ; seule passagère encore consciente, malgré le choc de la situation et ses nombreuses blessures. Mon père du partir d’urgence à l’hôpital ; je le suivis de très près. Entre ce dernier moment sur la route et le moment de mon réveil, c’est le noir complet. J’imagine que c’était le temps du trajet jusqu’aux urgences. À mon réveil, j’ouvris les yeux sur une pièce dont les murs étaient blancs. Il y avait deux grandes fenêtres, embuées à cause de la différence de température de l’extérieur avec celle de l’intérieur. Le soleil était à son point culminant ; il devait être aux environs de midi. Les rayons venaient m’aveugler, agressaient mes petits yeux qui étaient restés clos un petit moment. À la vue de la pièce, je compris que je me trouvais dans une chambre d’hôpital. Mais pour quelle raison ? Un trou. J’avais un gros trou de mémoire. Incapable de me souvenir de ce qu’il s’était passé les quelques jours auparavant. En fait, j’étais dans l’incapacité de me souvenir de quoi que ce soit. Ma mémoire me faisait faux bond.

Une dizaine de minutes après mon réveil, une infirmière pénétra dans ma chambre. Me voyant éveillée, elle laissa apparaître un léger sourire, avant de m’expliquer ce qu’il s’était passé, me précisant que moi et mon père avions eu de la chance, que nous aurions pu y rester. Voyant l’incompréhension dans mon regard, elle saisit que je ne me souvenais plus de rien. Aussitôt, ma mère fut appelée pour me rendre visite. A son arrivée dans la salle, quelques larmes se mirent à roulées sur ses joues rouges, avant d’éclater en sanglots en me prenant dans ses bras. Je n’avais aucun souvenir de cette femme, mais ses pleurs m’avaient touchée, et je me suis mise à pleurer avec elle. Bizarrement, avoir cette femme près de moi me rassurais ; car se réveiller avec des bandages sur la tête dans un hôpital était quelque peu inquiétant et déstabilisant. Derrière cette dame qui était ma mère, se trouvait un homme. Lui aussi avait quelque blessures au visage, et avait l’un de ses bras plâtrer. Il s’agissait forcément de mon père. Les retrouvailles furent très douloureuses à cause de l’absence de mes souvenirs. Mais décidant de remédier à ça, ma mère pris la décision de me conter les moments les plus important de ma vie. Chaque soir, je m’endormais avec ces belles histoires en tête, cherchant inconsciemment à m’en souvenir pendant mon sommeil.

Le retour à la vie normale fut un grand bouleversement. Bien que j’aie eu quelque semaine de repos, la reprise des cours fut bien compliquée. J’avais de la matière à rattraper, ainsi que des matières à revoir. Ajouté à cela des souvenirs à me rappeler. J’avais cherché mainte et mainte solution sur internet pour m’aide à me rappeler de ma vie avant cet accident. Ma perte de mémoire était diagnostiquée temporaire et était censée revenir à un moment ou un autre. Bien qu’elle ne soit toujours pas revenue, quelques fragments de mémoire ont quant à eux refait surfaces. L’un d’eux est l naissance de ma petite sœur ; la dernière des trois. Ce souvenir doit être le plus marquant, car il n’y a aucune faille ; je m’en souviens parfaitement.

Cela faisait quelque jour que je n’avais plus vu ma mère. Mon père quant à lui, était également absents ces derniers temps ; il était déjà très pris par son travail à la base. Ma sœur, de 5 ans ma cadette, et moi-même étions chez nos grands-parents depuis déjà trois jours. D’après eux, maman reviendrait dans pas longtemps, et qu’à son retour, ma sœur et moi aurions une surprise. A cette nouvelle, l’attente était devenue encore plus dur à supporter, mais nous faisions preuve patience et nous arrêtions de poser des questions. Deux jours plus tard, nous prenions la route avec mes grands-parents. Ma grand-mère semblait émue, et avait déjà versé quelque larme depuis le début du voyage. Ma sœur et moi ne nous posions pas plus de question. Le plus important pour nous était la surprise que nous allions aller chercher aujourd’hui. Nos petits cœurs battaient à cent à l’heure, dû à l’empressement et l’excitation. Dans nos têtes, des montagnes de cadeaux nous attendaient à la maison. Mais bien vite, nous découvrons que ce n’était pas le chemin de la maison. En effet, impossible de reconnaître les arbres et les maisons qui se trouvaient sur la route. Lorsque nous apercevions le grand immeuble se trouvant être un hôpital, ma sœur et moi ne comprenions pas vraiment. Même si notre lanterne fut rapidement éclairée lorsque nous vîmes nos parents dans une des chambres, avec un bébé dans les bras de notre mère. À nouveau, notre grand-mère se mit pleurer à chaude larmes en voyant l’enfant dans les bras de sa fille. Cette vue de mes parents et de ma petite sœur, j’étais loin de m’imaginer que ce serai la plus belle image gardée dans mon esprit. Je n’oublierais jamais non plus cette pointe d’innocence dans mon regard d’enfant de dix ans.

Ma perte de mémoire ne m’a jamais empêchée de grandir et de m’épanouir. Mes centres d’intérêt étant l’histoire et le domaine de la psychologie, je me suis orientée vers le deuxième pour mon choix de carrière, préférant garder le premier comme passe-temps. Je m’intéresse au passé de ce monde sans me souvenir de mon propre passé, est-ce une ironie du sort ? Peut-être bien.