NOM : Min PRÉNOM : Liu ÂGE : 23 ans 17.04.1992 ORIGINES : Chinoise NATIONALITÉ : Chinoise CLASSE SOCIALE : Moyenne Pauvre ORIENTATION SEXUELLE : ABS ABS ABS CURSUS UNIVERSITAIRE : Non monsieur MÉTIER : femme de ménage Code du règlement : code ok TU VEUX T'INVESTIR? : Citizen pour moi svp

“ Rumour has it : Elle possède une garde robe des plus déconcertantes qu'il soit. Vêtements, chaussures, accessoires, tout y passe. Elle sait parfaitement bien dénicher les bonnes affaires sur le net. v + Elle serait allergique à de multiples aliments de la vie quotidienne, dont, le lait. En particulier. v + Elle fait la collection de peluche pokémon, v + Elle aurait un faible pour les hommes possédant un charme indescriptible. Oui. Ce type d'hommes qui osent toujours la traîner dans de mauvaises situations. v + Elle est cosplayeuse amateur et participe souvent à des conventions v + Elle serait prête à coucher pour réussir f + Elle rêve de reprendre le restaurant de ses parents f + Son vrai rêve serait de devenir idole. v + Elle connait les répliques des simpson par coeur v + Elle adore les yoyo et aurait été championne national f+ Elle s'occuperait d'un reptile, type gros serpent f + Elle a enchainé les petits boulots v + Elle dort souvent nue ou en culotte v + Elle adore son gns et poste souvent dessus v + Elle ne sort qu'avec des hommes plus vieux qu'elle v + Elle voudrait avoir un chien v + Elle sera fan de fast food et s'oblige à y manger une fois par semaine f +

“ Caractère :

Quelque part devant la console à émotions, dans la tête de Liu.
 

“ Once upon a time : Liu jouait à la dinette, déjà toute petite, derrière le comptoir de ses parents. Ses peluches, ses doudous, ses quelques jouets qu’elle avait lui servait de spectateur, de frères, de sœurs, d’amis. Elle leur servait le thé, elle leur chantait des chansons, elle dansait pour eux. Assise loin de cette agitation qui régnait dans le petit restaurant de ses parents, elle s’inventait un monde où elle était princesse. La plus jolie des princesses qui savait ravir le cœur de chacun avec son talent pour la danse et le chant. Elle avait l’audace de croire qu’elle serait assez douée pour plaire à tout le monde. Mais elle avait  assez d’humilité pour ne pas se croire supérieure aux autres. Elle avait juste assez de courage pour croire en ses rêves et se donner la peine de les atteindre.

La chine. C’est un grand pays. Son pays. Elle y a grandi et vécu jusqu’à ses 21 ans. Elle n’a pas de frère et sœur à son grand dam, mais des cousins cousines qui ont su rendre son enfance mouvementé et pleine de couleur. D’aussi loin qu’elle puisse se souvenir elle a toujours vu ses parents travailler d’arrache-pied pour leur restaurant et pour lui donner une vie décente. Loin de rouler sur l’or ils ont pourtant toujours fait en sorte que leur fille ne manque de rien. Et à défaut de pouvoir lui offrir une famille plus grande comme elle l’a souvent réclamé, ils ont privilégié son bienêtre. Loin d’être une princesse gâtée, Liu a rapidement apprit la valeur des choses et l’importance de l’argent. Il a dû apprendre à gérer sa frustration très jeune mais loin de se démonter et de s’en plaindre, elle a appris à aborder la vie différemment. Débrouillarde, inventive, elle n’hésite pas à avoir un peu d’imagination pour avoir ce qu’elle veut. Elle n’est ni proche de ses sous, ni pingre mais elle sait modérer ses envies. Dénicher des vêtements pas chers sur internet ou dans les marchés est devenue une passion, à l’affut de la moindre promotion elle a un don pour repérer les bonnes affaires.

Elle s’est d’ailleurs fait son propre style qui peut en surprendre plus d’un. Elle ne cherche pas à attirer tous les regards et être adulée si simplement, mais elle sait que pour attirer l’attention il faut sortir du lot et que si elle veut réaliser son rêve, il lui faudra être plus que aussi douée que les autres. Il faudra les surpasser et donner au monde je ne sais quoi de plus qui fera la différence. Dès son adolescence Liu enchaine les petits boulots. Aider ses parents au restaurant a été très vite naturelle pour elle. Débarrasser les tables, prendre des commandes, laver, nettoyer, mais surtout, apprendre de son père, le meilleur cuisinier de Beijing selon elle. Elle a passé des heures dans les cuisines de son père pour apprendre l’art ancestral de la cuisine chinoise. Ses nombreuses heures passées avec son père les ont considérablement rapproché. Et si elle ne pourra jamais être la princesse adulée par le monde entier, elle sait qu’elle est et restera la princesse de son papa. De sa mère elle a appris la couture, et l’art d’entretenir une maison propre. Des astuces pour facilités le ménage et une organisation nécessaire pour que leur quotidien et leur petite maison ne soit pas sous le règne du chaos. Dès qu’elle l’a pu, Liu s’est offert un petit scooter pour effectuer des livraisons dans la ville qui, elle en était persuadé, pourrait apporter beaucoup au restaurant de ses parents. Réfléchi et maligne, elle tente de rendre le restaurant de ses parents toujours plus attrayant et assez dynamique pour rivaliser avec les grosses chaines de la ville qui pourrissent leur territoire.

Elle n’excelle pas à l’école, et termine souvent ses devoirs sur un coin de table du restaurant de ses parents avant de s’endormir la tête dans ses cahiers. Et peu importe son âge, qu’elle en 7 ou 17, son père l’a toujours porté jusqu’à son lit refusant de la réveiller. Liu a toujours partagé son temps libre entre dormir et faire sa passion. La danse, le chant, la comédie. Elle sait que pour être une jeune idole accomplie elle doit pouvoir jongler sur tous les tableaux. Elle n’a jamais eu les moyens de prendre des cours mais elle n’a pas manqué d’imagination pour apprendre et reproduire les chorégraphies qu’elle voyait à la télé. Elle a su se trouver un groupe de danseur avec qui elle a beaucoup apprit et dont le niveau était suffisant pour leur faire gagner quelques concours.  Adolescente elle a participé à quelques castings qui lui ont permis de décrocher des rôles de figurantes, et seconds rôles pour des pubs quelconques. Elle a pu gagner un peu d’argent qu’elle a décidé de mettre de côté. Elle a rapidement abandonné ses études, trop cher et trop contraignante avec ses rêves et son quotidien. Si dans un premier temps elle a enchainé les petits boulots pour soulager ses parents, ils lui ont vite assuré que l’argent qu’elle gagnait lui revenait de droit. Elle a donc réussi à mettre assez d’argent de côté pour pouvoir rejoindre le coréen quelque temps après sa majorité.

Quitter sa famille, ses amis, ses habitudes, son pays, n’a pas été une chose aisée pour elle. Mais elle savait que la chine ne pourrait pas lui apporter ce rêve de gloire qu’elle avait depuis sa tendre enfance. Livrée à elle-même elle débarque sur le sol coréen sans rien connaitre de la langue et des coutumes. Elle a pourtant quelques notions qu’elle a apprise seule ou en regardant des dramas, son seul moyen pour entendre cette langue et la pratiquer maladroitement. Elle a mis du temps avant de s’habituer à la vie coréenne, mais elle a pu se reposer sur la communauté chinoise du Corée pour se trouver des petits boulots et un logement. Aujourd’hui elle a réussis à se faire une place et vole de casting en casting en enchainant les petits boulots. Le dernier en date, faire le ménage chez un jeune homme d’origine chinoise. Elle parle désormais couramment coréen même si elle confond encore quelques mots et que son accent se fait entendre. Elle ne désespère pas d’être trop vieille pour entrer dans une agence et si les grandes portent se ferment devant elle, elle n’hésitera pas à entrer par la fenêtre pour réaliser son rêve.