NOM : Choi. PRÉNOM : Dong Soo. ÂGE : 21 ans. ORIGINES : américain/coréen. NATIONALITÉ : coréen. CLASSE SOCIALE : bourgeoisie. ORIENTATION SEXUELLE : homosexuel. CURSUS UNIVERSITAIRE : Science de l'éducation. MÉTIER : texte ici. Code du règlement : Code ok TU VEUX T'INVESTIR? : oh oui !

    “ Rumour has it : sa mère aurait quitté son mari et leurs enfants parce qu'elle était malheureuse et maltraitée + son père travaillerait pour l'un des sponsors et occuperait un poste haut placé + que son petit frère et sa petite sœur sont ses enfants parce qu'il y a une grande différence d'âge entre eux + on dit souvent qu'il vend son corps au plus offrant + il y aurait eu une relation avec une professeure et qu'elle serait la mère de ses enfants + serait entretenu par une femme d'une trentaine d'années + il serait anorexique + serait doué pour le vol à l'étalage + aurait un casier judiciaire + aurait fait des sextape + coucherait avec les enseignants pour avoir de bonnes notes + sa mère serait une personne connue + aurait vécu parmi des loups + serait l'esclave de Nam Youngsun (pas totalement faux   ) + aurait été renvoyé de 3 lycées.

“ Caractère : Comment peut-on me décrire pour avoir une bonne vision de mon caractère ? La question est difficile car comme tout le monde mes bons côtés éclipsent facilement mes parts d'ombre. On dit souvent que je suis une personne plutôt facile à vivre car je m'adapte à tout le monde, je ne me mets pas en avant. Je m'occupe un peu trop des autres, oubliant parfois que je dois m'écouter sinon je tombe malade surtout que ma santé est assez fragile. Je cache mes blessures derrière mes sourires mais Youngsun semble être le seul capable de faire tomber le masque et je trouve cela effrayant. Je suis une personne passionnée donc je vis les choses à fond et prends les choses trop à cœur. Je m'investis toujours dans mes projets même si je peux rapidement me décourager. Comme mon père, j'ai le sens du sacrifice pour les siens. En revanche je suis une personne qui râle beaucoup, rancunière et jalouse. Je suis aussi naïf, j'accorde trop facilement ma confiance aux autres. J'ai besoin que l'on fasse attention à moi, je suis un vrai pot de colle avec mes copains et je ne supporte pas d'avoir l'impression d'être invisible pour eux. Je suis manque cruellement de confiance en moi.

“ Once upon a time : La naissance d’un enfant devrait être un instant merveilleux pour les deux parents. Leur petite famille accueille un nouveau membre, une association parfaite entre eux, une extension de leurs deux âmes… alors pourquoi cela ne lui paraissait pas aussi fantastique que tout ce que l’on lui avait dit ? Ma maman est une grande chanteuse lyrique. Ses capacités sont vocales sont tellement incroyables que beaucoup de journalistes l’ont surnommée « l’alouette », comme l’oiseau au chant pur. Son talent est reconnu dans le monde entier, enfin il faut aussi aimer ce style musical sinon cela ne vous dira rien du tout. Maman a beaucoup voyagé pour ses concerts, elle a vécu dans des pays différents et elle parle plus de 5 langues couramment. C’était la mère la plus merveilleuse du monde pour mes yeux d’enfant… enfin quand elle me racontait sa vie avant nous. Installée pendant quelques années aux Etats-Unis, elle y rencontre mon père qui était un jeune homme ambitieux mais rêveur. Ce fut le coup de foudre entre eux ! Rapidement ils se marient et accueillent leur premier enfant : c’est-à-dire moi. Mes grands-parents ne cessaient de la féliciter d’avoir rempli son devoir conjugal, ils lui disaient que c’était l’accomplissement ultime pour une femme que d’avoir des enfants… pourtant elle n’était pas convaincue par leurs discours. Souvent elle pleurait devant mon lit car elle était incapable de m’aimer comme une mère devrait aimer ses enfants. J’étais le témoin silencieux de son désespoir, bien trop petit pour comprendre que ce bel oiseau avait été ébloui par le soleil et était retenu prisonnier contre sa volonté.

Mon papa est un homme dévoué à sa famille, il donnerait sa vie pour nous. Il a toujours été fou amoureux de maman mais il avait bien compris que son épouse était malheureuse. Il était seulement incapable de lui redonner sa liberté car il savait que cela voudrait dire qu’il la perdrait à jamais. C’est principalement mon papa qui m’a élevé, jouant son rôle de père mais aussi de mère. Nous sommes très complices tous les deux. Il est mon meilleur ami et mon confident. Comment vous dire que son attitude envers moi quand je lui ai dis que je préférai les hommes et que je ne lui donnerai pas de petits enfants me toucha ? Il a été tout simplement merveilleux. Je pensais avoir le droit à une crise, des engueulades mais il a été serein et ouvert d’esprit. Je lui voue une admiration sans borne.

Ma vie pouvait bien faire rêver mes camarades qui pensaient que je passais mon temps à voyager et faire des rencontres incroyables… mes vacances avaient plutôt lieu dans mon salon, assis sur le canapé à regarder des dessins animés pendant que ma mère sillonnait le monde. Mon père avait cessé de travailler mais il pouvait se le permettre avec le compte en banque que ses parents lui avaient laissé. Heureusement parce que le jour où maman nous abandonna, on ne s’en serait jamais sorti sans tout cet argent à la banque. Maman avait trouvé le courage de reprendre sa liberté et avait quitté la maison pendant l’une de ses tournées. On avait rien vu venir avec papa ! J’allais alors 16 ans et les jumeaux 1 an. Mon père devait s’occuper d’un adolescent et de deux bébés sans aucune aide. Naturellement je l’ai soutenu dans cette épreuve. Je suis devenue comme une maman pour les jumeaux et une épaule sur laquelle pouvait se reposer mon père. J’ai rapidement perdu mon innocence d’enfant pour entrer rapidement dans le monde des adultes.

Le départ de ma maman a laissé un immense vide en moi. Les gens peuvent bien penser ce qu’ils veulent de son comportement, elle reste ma maman. Je ne peux pas faire une croix sur tous nos moments passés ensemble. Certes ce n’était pas la meilleure mère du monde, elle était souvent absente et pas douée avec nous mais elle savait donner aux autres. Jamais elle ne s’est montrée froide avec moi. Maman cherchait toujours à trouver des choses qui nous rapprocheraient, nous en avons fait des activités ensemble avant d’abandonner car cela ne plaisait pas à l’un de nous deux. Cela me manque beaucoup ! Je devais avouer que j’aimais bien quand je pouvais assister à ses cours de chant, je trouvais ces moments magiques. On a découvert pendant ces instants-là que ma voix n’était pas désagréable et se plaçait plutôt bien. Maman avait été folle de joie ! On venait de découvrir quelque chose qui pouvait nous rapprocher. Refusant l’aide de ses professeurs, elle décida de m’apprendre seule le chant. Je ne suis pas aussi doué qu’elle peut l’être, surtout que ma voix a des intonations plutôt graves mais je ne chante pas trop mal. C’est un secret ! Personne ne sait que je suis doué dans ce domaine.

La notoriété de ma maman dégoulinait aussi sur nous même si mon papa faisait tout pour nous protéger. Les journalistes étaient avides de suivre la belle petite famille de « l’alouette ». On ne pouvait pas sortir sans être suivi dans la rue par une horde de photographes ou journalistes peu respectueux de notre intimité. J’étais bien trop jeune pour être dérangé par leurs comportements mais je me souviens que mes parents se disputaient beaucoup à cause de ça. Maman ne comprenait pas pourquoi papa était contre cette intrusion dans notre vie privée. Cela ne la dérangeait pas car elle avait toujours connu ça, ce qui n’était pas le cas de mon père. Le faites que je devienne mannequin quand j’étais enfant n’arrangea pas les choses. Ma carrière a été courte car je ne trouvais pas cela amusant du tout et je piquais des colères pour ne pas me rendre aux shootings. Toute cette médiation de notre quotidien retomba deux ans après le départ de ma mère. Nous n’étions plus intéressants pour les médias.

Ma maman finit par refaire sa vie avec un riche homme d’affaires avec lequel elle eut trois enfants. Cette nouvelle me brisa pour toujours. Elle nous avait abandonnés pour avoir une nouvelle famille car nous ne lui convenions pas. Cette réalité a été difficile à accepter. Au lycée, je faisais souvent des conneries comme sécher les cours, répondre aux professeurs et les défier. Je changeais trois fois d’établissements parce que mon comportement irrespectueux était intolérable. Mon papa était désespéré par mon attitude. Il essaya de me raisonner à plusieurs reprises mais en vain. Je m’en voulais de lui causer du souci. Je pleurais souvent la nuit quand je n’étais pas dehors à trainer avec d’autres garçons plus ou moins fréquentables. Les gens disaient souvent que je me vendais au plus offrant et si parfois cela est arrivé, j’ai rapidement arrêté mes conneries quand une fois mon petit frère a quitté la maison pour me suivre. Il ne comprenait pas pourquoi son grand frère l’abandonnait comme maman. Il se perdit dans les ruelles du quartier et on mit des heures à le retrouver. Je n’ai jamais eu aussi peur de toute ma vie ! Quand je le découvris, accroupi entre les poubelles, je crus que j’allais mourir. Je me suis promis de ne plus déconner ainsi. Je devais prendre mes responsabilités envers les miens. Mon frère et ma sœur n’avaient pas demandé à être abandonné par leur maman alors qu’ils étaient tous petits. Ils avaient besoin de nous !  En rentrant ce soir-là, je racontais tout à mon père. On a passé beaucoup de temps à pleurer et même s’il a été en colère car il comprenait bien que je cherchais uniquement à attirer l’attention de ma maman, il resta calme et patient.

Ces moments difficiles sont désormais derrière nous, fort heureusement. Mon père a repris le travail, les jumeaux vont maintenant à l’école et même si je continue à être très présent pour eux je poursuis aussi ma voie. J’ai choisi de devenir enseignant pour me faire pardonner de mon comportement envers mes professeurs et pour aider les autres enfants. Leur compagnie me donne la sensation de ne pas être un petit garçon abandonné par sa maman. Aujourd’hui je cache tous ces moments sombres au fond de mon cœur et quand on me parle de ma mère, je prends toujours tout à la dérision mais ce n’est vraiment pas évident. Mes sourires cachent autre chose mais personne ne vaut la peine que je me dévoile… peut-être que mon bel oiseau blessé sera digne de tout savoir. Attendez-vous à avoir de la couleur dans vos vies si j’y rentre car je ne laisse personne indifférent !