save me (malee)
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save me (malee) | Mer 2 Déc - 20:55 Citer EditerSupprimer
save mekathaleeya malee & armani freya
Turn me into someone like you, find a place that we can go to, run away and take me with you, don't let go, I need your rescue. ✻✻✻ (tenue + musique). Ce devait être une bonne soirée, une très bonne soirée. Avec un type sympa, rencontré dans un bar, une fois, peu après ses opérations. Il lui plaisait, forcément, un peu, beaucoup. Un brun à la peau mate, charmeur, peut-être un peu trop, d’ailleurs. Freya n’était pas amoureuse, loin de là, mais elle voulait tenter sa chance. Aucun homme depuis le départ de Renzo, et le manque qui commençait à se faire sentir. Pas que physique, non ; surtout affectif, en fait. Le manque d’une peau à caresser au moment de s’endormir, de tasses de café préparées au nombre de deux le matin, d’appels fréquents un peu inutiles, mais mignons. C’est qu’elle était fleur bleue, en vrai ; qu’elle l’avait toujours été, d’ailleurs, mais qu’elle le cachait mieux lorsqu’elle était encore une blonde glaciale. Bref, le mystérieux inconnu et la rousse avaient convenu d’un rendez vous, dans un bar encore une fois, le même que celui de leur rencontre. Et elle n’avait pas flairé l’entourloupe, forcément, parce que les connards n’ont pas de panneau pour les signaler, parce qu’ils n’ont rien d’écrit sur le front, parce qu’on leur donnerait le bon Dieu sans confession.
Elle serait incapable de dire, si on le lui demandait, à quel moment il était parvenu à glisser quelque chose dans son verre sans qu’elle ne le remarque. Elle faisait attention à ce genre de choses, pourtant, elle était une fille avertie, et débrouillarde, et observatrice, et toutes ces choses-là. Mais peut-être s’était elle laissée avoir par la conversation, ses yeux trop profonds, les muscles de ses bras, quelque chose comme ça. Peut-être bien qu’elle avait baissé sa garde, oui, parce que la vie était faite pour ça, pas pour être une machine de guerre comme elle l’avait trop été par le passé.
Et puis quelques temps après, sa tête s’était mise à tourner. Elle n’avait pas tant bu que ça, pourtant. Elle avait maudit ses talons noirs, qui allaient surement l’empêcher de marcher droit quand elle allait vouloir se lever. Lui, il avait eu un petit rictus, comme un sourire de prédateur, mais elle n’avait rien vu, trop occupée à essayer de déterminer où était le sol et où était le plafond. « Tu veux qu’on sorte prendre l’air ? Ca pourrait te faire du bien. » La proposition semblait si innocente qu’elle ne s’était pas méfiée, et elle avait acquiescé. « Oui, avec plaisir. » qu’elle avait murmuré, la voix paumée. Alors ils avaient tous les deux pris la direction de la sortie, et il avait glissé la main sur sa hanche noire dans un geste satisfait, et elle avait essayé de le repousser d’un geste vain.
C’est à ce moment, près de la porte du bar, qu’elle avait croisé ce visage d’ange, ces traits qui lui semblaient familiers, sans savoir d’où ils venaient très exactement, peut-être de la fac, peut-être de la rue. Et en trébuchant un peu, elle s’était raccrochée à elle, à Malee, serrant son bras un peu trop fort, lançant un appel au secours du regard. « Viens chérie, on y va » avait lancé la voix masculine, plus pressante que jamais. « Je ne veux pas » avait-elle répondu en italien, s’arcboutant pour lui résister, fermement ancrée à la thaïlandaise.✻✻✻ CODES © LITTLE WOLF.
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Re: save me (malee) | Ven 4 Déc - 19:14 Citer EditerSupprimer
freya malee save you |
don't be afraid, i'm here to take care of you Une nouvelle journée de stage. Malee se surprit à compter le nombre de bâillements qu’elle réussit à étouffer en une heure. Mais la thaïlandaise était tellement épuisée que quand vint le moment de quitter le bureau, elle s’en alla d’un pas guilleret et sans un regard en arrière. Les écouteurs vissés dans ses oreilles, les yeux à demi-clôt elle prit le premier bus en direction de Digital City, le regard fixé sur la vitre, admirant le peur qu’elle pouvait voir de l’extérieur, fouillant l’obscurité au-dehors. Et parfois abandonnant tout simplement, alors qu’elle se laissait à papillonner des yeux de fatigue. Elle était à deux doigts de s’endormir. Et probablement l’aurait-elle fait si son arrêt n’était pas venu. Se levant dans un sursaut, le sac sur l’épaule, elle se précipita jusqu’à la sortie et sauta sur le trottoir.
Un fin sourire apparut sur son visage, alors qu’elle profitait de l'air frais, tout en plaquant les pans de son pull avec ses bras. Il ne faisait pas bien chaud. Avançant d’un pas rapide elle se dirigeait vers son dortoir, sans vraiment s’occuper de quoique ce soit d'autre, n’ayant en tête que son objectif : son lit. Elle était tellement concentrée qu’elle n’avait pas vu la menace s’esquisser, ne la remarquant avec surprise que quand Freya s’agrippa à son bras. La thaïlandaise ne comprit tout d’abord pas ce qu’il se passait, elle s’apprêtait à se défaire de son étreinte pour reprendre sa marche quand elle se rendit compte que décidément quelque chose de pas net était en train de se passer. Si son regard appelant à l’aide n’avait pas suffi, la manière dont elle s’agrippait à la miss pour fuir le jeune homme était par contre on ne peut plus claire. Même si la thaïlandaise ne savait absolument pas parler italien et n’avait donc rien compris à ce qu’elle avait voulu dire. Au lieu de ça elle cligna des yeux, secoua la tête, et puis partit d’un petit rire. « Wow dis donc je dois vraiment être fatiguée j’t’avais pas du tout reconnue. » Nouveau rire. Petit clin d’œil. « Il faut aussi avouer que j’ai pas l’habitude de te voir habillée aussi divinement… ça te va drôlement bien d’ailleurs, tu devrais t’habiller comme ça tous les jours ! » Elle s’adressait à la rousse d’un ton comice, sans même ne jeter qu’un seul regard au type qui l’accompagnait. Elle se détacha de l’étreinte de la rousse pour lui passer un bras autour des épaules et la soutenir plus efficacement. Si la miss adorait les câlins et avait l’habitude d’en faire autant que possible à ses amis – Hara et Yiming étant ses principales cible – elle n’avait pour autant pas l’habitude de se tenir aussi prêt d’une inconnue. Ce qu’elle accepta pourtant de faire ce soir-là, avec autant de naturel que possible. « Dis donc t’as l’air d’avoir un peu trop bu toi ! Allez viens j’te ramène au dortoir. » Elle ne se préoccupait pas plus du jeune homme quoiqu’elle pouvait sentir, sans pourtant le voir, son impatience. Si se contenter d’haïr quelqu’un de tout son cœur avait pu suffire, Malee serait probablement morte deux ou trois fois en l’espace de quelques secondes. Mais même si elle ne comprenait pas trop ce qui se passait, elle refusait catégoriquement de laisser la demoiselle aux mains de ce type. Même si elle se doutait qu’il ne lâcherait pas le morceau si facilement, elle commença à esquisser quelques pas, tout en plongeant la main dans sa poche pour attraper son téléphone. Au cas où il décide de les suivre. Au cas où surtout il décide d’être violent.
Un fin sourire apparut sur son visage, alors qu’elle profitait de l'air frais, tout en plaquant les pans de son pull avec ses bras. Il ne faisait pas bien chaud. Avançant d’un pas rapide elle se dirigeait vers son dortoir, sans vraiment s’occuper de quoique ce soit d'autre, n’ayant en tête que son objectif : son lit. Elle était tellement concentrée qu’elle n’avait pas vu la menace s’esquisser, ne la remarquant avec surprise que quand Freya s’agrippa à son bras. La thaïlandaise ne comprit tout d’abord pas ce qu’il se passait, elle s’apprêtait à se défaire de son étreinte pour reprendre sa marche quand elle se rendit compte que décidément quelque chose de pas net était en train de se passer. Si son regard appelant à l’aide n’avait pas suffi, la manière dont elle s’agrippait à la miss pour fuir le jeune homme était par contre on ne peut plus claire. Même si la thaïlandaise ne savait absolument pas parler italien et n’avait donc rien compris à ce qu’elle avait voulu dire. Au lieu de ça elle cligna des yeux, secoua la tête, et puis partit d’un petit rire. « Wow dis donc je dois vraiment être fatiguée j’t’avais pas du tout reconnue. » Nouveau rire. Petit clin d’œil. « Il faut aussi avouer que j’ai pas l’habitude de te voir habillée aussi divinement… ça te va drôlement bien d’ailleurs, tu devrais t’habiller comme ça tous les jours ! » Elle s’adressait à la rousse d’un ton comice, sans même ne jeter qu’un seul regard au type qui l’accompagnait. Elle se détacha de l’étreinte de la rousse pour lui passer un bras autour des épaules et la soutenir plus efficacement. Si la miss adorait les câlins et avait l’habitude d’en faire autant que possible à ses amis – Hara et Yiming étant ses principales cible – elle n’avait pour autant pas l’habitude de se tenir aussi prêt d’une inconnue. Ce qu’elle accepta pourtant de faire ce soir-là, avec autant de naturel que possible. « Dis donc t’as l’air d’avoir un peu trop bu toi ! Allez viens j’te ramène au dortoir. » Elle ne se préoccupait pas plus du jeune homme quoiqu’elle pouvait sentir, sans pourtant le voir, son impatience. Si se contenter d’haïr quelqu’un de tout son cœur avait pu suffire, Malee serait probablement morte deux ou trois fois en l’espace de quelques secondes. Mais même si elle ne comprenait pas trop ce qui se passait, elle refusait catégoriquement de laisser la demoiselle aux mains de ce type. Même si elle se doutait qu’il ne lâcherait pas le morceau si facilement, elle commença à esquisser quelques pas, tout en plongeant la main dans sa poche pour attraper son téléphone. Au cas où il décide de les suivre. Au cas où surtout il décide d’être violent.
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Re: save me (malee) | Dim 20 Mar - 18:42 Citer EditerSupprimer
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Turn me into someone like you, find a place that we can go to, run away and take me with you, don't let go, I need your rescue. ✻✻✻ "Wow dis donc je dois vraiment être fatiguée j’t’avais pas du tout reconnue. » Une seconde, puis deux, un battement de cils pour comprendre d’où vient ce sourire, quelle est la signification de ce clin d’oeil. Puis Freya capte, enfin, malgré la brume qui entoure son cerveau et ralenti ses pensées, elle prend conscience qu’il a derrière les paroles de Malee quelque chose d’important, une ébauche de plan, une probable porte de sortie. « Il faut aussi avouer que j’ai pas l’habitude de te voir habillée aussi divinement… ça te va drôlement bien d’ailleurs, tu devrais t’habiller comme ça tous les jours ! » L’italienne force un petit rire aussi, mais il sonne anxieux, malade ; elle n’a jamais été une très bonne actrice. Elle ne sait pas quoi dire, c’est probablement le verre vérolé qu’elle a bu un peu plus tôt, mais elle se force à se concentrer un maximum pour pouvoir aboutir à quelque chose de concret. Le bras que Malee passe sur ses épaules l’aide à se maintenir droite, presque fière. « Dis donc t’as l’air d’avoir un peu trop bu toi ! Allez viens j’te ramène au dortoir. » Cette fois-ci elle sait quoi répondre, mais elle s’en empêche de justesse, peut désireuse que le gros lourd ne connaisse son adresse et aille la retrouver là-bas, voire les suive. « Bonne idée » Après cette simple approbation, l’asiatique se mit en marche, et l’italienne se résista pas une seule seconde à la suivre sur le sol incertain. C’est ce moment que choisit un groupe de jeunes pour sortir aussi, et les deux filles se glissent l’air de rien dans le flot humain pour atteindre la porte sans encombres. Une fois la porte passée, la rousse prend une immense inspiration, et l’air froid qui remplit ses poumons contribue à la dégriser un peu. « Merci » dit-elle de but en blanc, d’une voix un peu moins tremblante que précédemment. Comme si dehors, dans la nuit délicate et sous les néons multicolores, elle était beaucoup plus à sa place qu’avant, libérée de l’emprise glauque et de l’odeur affreusement masculine. Il y a un petit vent, et Freya a bien envie de le suivre, pour s’éloigner du restaurant au maximum, pour s’éloigner de lui. « Je crois qu’on devrait continuer, je suis pas sure qu’il soit prêt à nous foutre la paix ». Elle échange un regard avec Malee, et toutes les deux se mettent à courir dans l’avenue, l’une tremblante, l’autre pilier. C’est dans une petite rue adjacente qu’elles s’arrêtent, à bout de souffle, et l’italienne est pliée sous l’effort, mais ça ne l’empêche pas de parler pour autant : « Je sais pas ce que j’aurai fait sans toi ».✻✻✻ CODES © LITTLE WOLF.
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Re: save me (malee) | Jeu 7 Avr - 21:41 Citer EditerSupprimer
freya malee save you |
don't be afraid, i'm here to take care of you Elles avancent, elles se fondent dans la masse, invisibles – ou presque. Mais y a toujours cette inquiétude, dans les yeux de la thaïlandaise, y a toujours son bras qui s’avance légèrement, comme pou rattraper l’autre demoiselle. Elle ouvre la bouche, s’apprête à parler, mais est finalement prise de vitesse par la rousse, et hoche la tête. “Oui.” Un mot, un simple mot, alors que les deux miss commencent à courir, la thaïlandaise essayant de soutenir Freya du mieux qu’elle peut. Elle a peur que cette dernière s’effondre. Et pire, elle a peur que si cette dernière s’effondre, elle puisse plus jamais se relever. Alors elle la quitte pas du coin de l’oeil, elle la surveille, soucieuse. Quand finalement elles s’arrêtent, un peu plus loin, légèrement à bout de soufflé. Malee, habituée à la danse et aux efforts physiques intenses, arrive plus ou moins à tenir, ce qui n’est visiblement pas le cas de l’autre jeune femme. “C’est rien,” répond-elle, sans quitter Freya du regard. C’est ça Malee. C’est dans sa personnalité, d’être toujours inquiéte, toujours à s’assurer que tout va bien, que tout le monde se porte comme un charme. Elle aime pas quand les autres vont mal, Malee. Et encore moins quand ça implique une situation comme celle que la rousse vient de vivre. “Tu… vas bien ?” Question stupide. "Enfin, pas trop mal ?" Elle demande, inquiète, légèrement angoissée. Elle sait pas vraiment quoi dire. Des trucs pas très nets, elle en a vu quand elle travaillait au love hôtel. Et elle en a assisté à pas mal, oui. Mais que ça se déroule dans la rue, sous le nez de tout le monde, c’était une grande première pour elle. Elle se demande bien pourquoi personne n’a réagi avant. Et surtout pourquoi personne n’a empêché ce type de faire ce qu’il comptait visiblement faire. Parce que la reconnaissance de Freya n’était pas feinte, parce que malgré ce que l’homme aurait voulu faire croire, son but était tout sauf louable. Plongeant la main dans son sac, elle en extirpe finalement son téléphone, qu’elle présente à l’autre demoiselle, comme une question. “Tu veux que j’appelle la police ? Il est peut-être encore dans le coin. Ou peut-être que tu veux… enfin…” Porter plainte ? Mais ça, elle ne le dit pas à haute voix. A la place, elle la regarde, des interrogations pleins les yeux – et plein la tête, aussi. Elle sait pas vraiment quoi dire, elle sait pas vraiment quoi faire, elle s’est jamais retrouvée dans ce genre de situation auparavant. A l’hôtel, un simple appel aux gardiens suffisaient en général à éviter tous les ennuis. Mais là c’était différent. Et si la miss n’avait pas envie de faire un scandale ? Et si elle n’avait tout simplement pas envie que ça se sache ? Instinctivement, Malee se rapproche. Sans la toucher, cette fois, par crainte de sa réaction. Mais pour lui montrer qu’elle est là, qu’elle écoute, qu’elle entend, et qu’elle fera tout ce qu’elle pourra pour aider.
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Re: save me (malee) | Mer 20 Avr - 20:40 Citer EditerSupprimer
save mekathaleeya malee & armani freya
Turn me into someone like you, find a place that we can go to, run away and take me with you, don't let go, I need your rescue. ✻✻✻ La rousse est haletante et se tient les côtes à cause de l'effort. Elle pense, un peu bêtement, très furtivement, qu'elle devrait vraiment se remettre au sport. C'est con, mais cette pensée banale lui permet de reprendre pied et de ne pas penser à ce qui aurait éventuellement pu se passer si Malee n'avait pas été là, si elle n'avait pas eu les bons reflexes. Elle est douée pour se reprendre, Freya, pour faire face à la difficulté, ce sont des traces de Reeva, de son éducation, de son mordant. « C'est rien » répond simplement la thaïlandaise, pleine de modestie. C'est rien, t'avais pas réellement besoin de moi, j'ai pas fait grand chose (c'est faux). C'est rien, il ne s'est rien passé, rien de grave (c'est faux). Mais c'est surmontable. « Tu... vas bien ? Enfin, pas trop mal ? » L'italienne apprécie la nuance, et laisse échapper un petit rire qui ressemble à un soupir. Elle manque encore un peu de souffle, mais elle commence à respirer un peu mieux. Alors elle hoche la tête, vigoureusement, l'air de vouloir montrer qu'elle n'est pas prête à se laisser abattre.
En face d'elle, Malee est toujours rongée par l'inquiétude, ça se devine à la lueur dans ses yeux. Mais pourtant, elle prend la situation en main, prend les devants. « Tu veux que j’appelle la police ? Il est peut-être encore dans le coin. Ou peut-être que tu veux… enfin... » La rousse baisse les yeux sur le portable que Malee lui tend d'une main décidée. Elle considère les pour et les contre, rapidement. Oui, elle a envie d'appeler la police, de coincer ce salaud, de porter plainte contre lui pour que ça n'arrive pas à une autre. Mais non, elle ne se sent pas capable de le faire. Elle n'en peut plus, de la police, qu'elle soit là pour l'aider ou pour la coffrer. Elle en a marre, des ennuis, des nuits au commissariat, elle a promis de s'en tenir éloignée et elle compte bien s'y tenir. Elle refuse aussi d'avoir les yeux braqués sur elle, tout ce qui s'en suit. « Non... non merci. J'aimerai autant que ça reste entre nous. » Comment l'expliquer à Malee ? Elle se sent lâche, et c'est détestable, comme sentiment.
« D'ailleurs, commence t-elle pour changer du sujet, comment est-ce que je peux te remercier ? Est-ce que tu as besoin, je ne sais pas moi, de quelque chose ? J'ai de l'argent, ou je peux te rendre un service, donner des cours particuliers gratuitement ou... » Freya marque un temps d'hésitation, parce qu'elle se sent toujours aussi inutile. « Tout ce que tu voudras. » conclue t-elle simplement, ouvrant les mains comme pour montrer qu'elle a beaucoup à donner. Y compris son amitié. Elle n'est pas facile tous les jours, mais elle est loyale, et pleine de ressources. Le genre qu'on veut avoir de son côté, le genre qu'on aime en alliée.✻✻✻ CODES © LITTLE WOLF.
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Re: save me (malee) | Ven 13 Mai - 10:43 Citer EditerSupprimer
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freya & malee
Elle est inquiète Malee. Et puis elle a peur aussi – un peu. Elle sait pas quoi faire, elle sait pas quoi dire. Alors elle questionne, elle interroge, elle tend son téléphone, en la regardant, un peu timidement. Malee elle se doute que c’est pas forcément facile d’appeler la police, surtout dans ce genre de cas. Malee elle en a déjà entendu parler, des histoires d’abus, le genre d’histoire qu’on a pas envie de raconter, le genre d’histoire qu’on veut pas étaler. Alors mentalement, elle essaie de se rappeler, de mémoriser le lieu, la tête du type, et elle se dit que peut-être elle ira porter plainte, elle. Pour que la rousse n’ait pas à le faire. Et elle insiste pas, elle hoche la tête suite au refus, range son téléphone, sourit avec encouragement. Elle hoche la tête pour dire qu’elle comprend, elle sourit pour dire que c’est pas grave. Mais son sourire s’efface bien vite. Elle cligne des yeux, surprise, avant de secouer la tête, faisant s’agiter ses cheveux pourtant fermement retenus dans sa queue de cheval. « Pourquoi t’aurais besoin de me remercier ? » Elle est surprise, elle est choquée, elle n’imagine même pas qu’on puisse réfléchir ainsi. « Non, j’ai besoin de rien. » Et comment tu peux croire que j’puisse te demander quelque chose ? Elle a jamais été une profiteuse, Malee, elle a jamais attendu une quelconque reconnaissance par rapport à ses actes, à ses efforts, à son travail. Elle s’en fiche même des remerciements ; elle s’en fiche parce que la seule et unique chose dont elle se préoccupe, c’est que Freya aille bien. Ou en tout cas pas trop mal. « Mais si tu veux vraiment me montrer ta reconnaissance… » Elle réfléchit légèrement, se demandant si ce genre de proposition est appropriée ou pas. Et finalement arrive à la conclusion qu’elle verra bien. « Laisse-moi te payer un café. Ou quelque chose. Et laisse-moi te raccompagner jusqu’à chez toi. » Laisse-moi t’aider encore un peu, pour que j’arrête de m’inquiéter, pour que j’sois sûre que tu rentreras en sécurité. Parce que Malee elle a toujours été une petite maman tout au fond de son cœur. Moins sa propre génitrice lui montrait son affection, plus elle faisait croitre son esprit maternel. Et au bout du compte, la thaïlandaise avait l’impression de devoir gérer tout le monde, s’occuper de tout le monde, aider tout le monde. Malee c’est une petite maman, parce qu’elle s’inquiète tout le temps, parce qu’elle veut voir les autres heureux, parce qu’elle a toujours été prête à se sacrifier elle-même pour ça. Et c’est probablement pour cette raison que même si la rousse refuse, la miss compte bien insister jusqu’au bout, compte bien ne la laisser filer qu’une fois persuadée qu’elle ne craindra plus rien. Il est peut-être toujours là, le type, peut-être toujours en train de guetter, peut-être toujours en train d’attendre. Elle s’inquiète Malee mais elle le montre pas, à la place elle sourit, pour l’inciter à accepter, pour lui montrer qu’elle est en sécurité avec elle.
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Re: save me (malee) | Dim 12 Juin - 22:49 Citer EditerSupprimer
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A peine Freya a t-elle le temps de proposer un remboursement que déjà les sourcils de la thaïlandaise se froncent. Elle a l’air surprise, secouée par la proposition de la rousse, comme le confirment ses paroles : « Pourquoi t’aurais besoin de me remercier ? » Parce que tu m’as sauvé la mise, voudrait répondre l’italienne, en toute simplicité. Mais déjà sa sauveuse continue : « Non, j’ai besoin de rien. » Freya hoche la tête pour spécifier qu’elle a compris, qu’elle n’insistera pas. Mais pourtant, l’idée d’être redevable la dérange, la met mal à l’aise. Elle voudrait faire quelque chose - peut-être qu’elle pourrait la remercier autrement ? De manière plus subtile, ou à l’avenir ? « Mais si tu veux vraiment me montrer ta reconnaissance… » Immédiatement, la Jeongal relève la tête, le regard lumineux et intéressé. Elle est prête à tout, on pourrait lui demande la lune qu’elle accepterait d’essayer d’aller la chercher. « Laisse-moi te payer un café. Ou quelque chose. Et laisse-moi te raccompagner jusqu’à chez toi. » Un café, ça fait un peu peur à Freya. Elle n’a pas tellement envie de retourner dans un endroit blindé de monde, elle se doute aussi qu’elle remettra quelques jours avant de sortir de nouveau pour aller boire un verre. La seule chose qu’elle désire, c’est rentrer chez elle, enlever cette foutue robe de soirée et prendre une douche brulante et salvatrice. Le tout avant de s’enrouler dans sa couette, avec la présence rassurante de Kazuya et d’Ami, ses colocataires actuels. « J’ai plutôt envie de rentrer tout de suite, si ça ne te dérange pas. » bredouille t-elle à l’adresse de la brune. « Mais si tu veux… si t’y tiens… si ça te fait pas trop de chemin supplémentaire… tu peux m’accompagner, oui. » Elle est encore un peu surprise d’être tombée sur quelqu’un de pareil, aussi serviable, aussi généreux. Qu’on la raccompagne, elle en a souvent rêvé, mais en définitive c’est souvent elle qui raccompagnait les autres, pas l’inverse. Puis soudain, elle se souvient de l’endroit ou elle a déjà croisé le visage si familier de la thaïlandaise : à la Yonsei, certes, mais plus précisément dans les dortoirs, et encore mieux, dans les dortoirs du centre ville. « Surtout que je crois… je crois qu’on rentre au même endroit. » De nouveau son regard s’illumine, et après un petit temps d’arrêt, elle reprend : « T’es à la Yonsei, non ? Logée dans les dortoirs du centre ville ? » Ils ne sont que deux groupes à être logés dans ces dortoirs-là : les scorpions, fraternité au statut spécial, mis à part, la famille de Freya qui en connait chacun de ses membres et qui est donc certaine que sa sauveuse vient d’ailleurs ; puis enfin les étudiants, ceux qui se tiennent loin des fraternités, à tord ou à raison. « Simple étudiante, je crois ? » s’aventure Freya, sur le ton de la conversation. Puis, d’un geste, elle invite la brune à marcher à ses côtés, en direction des locaux de la Yonsei, afin qu’elles puissent toutes les deux rentrer chez elles, ensemble.
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Re: save me (malee) | Jeu 23 Juin - 23:22 Citer EditerSupprimer
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Ses yeux se teintent à nouveau d’inquiétude, Malee, quand elle entend la voix bredouillante, peu sûre de la jeune femme. Alors elle se contente de secouer la tête et d’agiter la main en l’air, montrant par là qu’il n’y a aucun souci. Et puis elle sourit, gentiment. Elle ouvre la bouche, s’apprêtant à lui demander son adresse, quand la rousse reprend la parole, provoquant la surprise de la thaïlandaise, qui fronce les sourcils. Les occidentaux ne courent pas forcément les rues, à Séoul, ils se remarquent, en général. Mais ce n’est qu’après l’avoir entendue qu’elle fait enfin le lien, se rappelle l’avoir croisée plusieurs fois, sans vraiment lui parler, deux inconnues qui se saluent d’un mouvement de tête en se voyant dans les couloirs. Son sourire s’accentue encore plus alors qu’elle commence à marcher également, s’aventurant à ses côtés. « Effectivement, je suis bien une simple étudiante, dans les dortoirs de la Yonsei ! » Elle s’écarte un instant, laissant passer quelqu’un, avant de se rapprocher, lui jetant au passage un regard à la dérobée. Pour vérifier si elle va bien, si elle menace pas de s’effondrer. « Toi aussi je suppose ? C’est vrai qu’on s’est déjà croisées, maintenant que tu le dis… » Elle éclate de rire, un peu, sous la gêne aussi. C’est vrai qu’elle aurait pu – qu’elle aurait dû – se le rappeler plus tôt. Mais il faut avouer qu’elle ne passe pas beaucoup de temps dans son dortoir, beaucoup moins que chez les jaunes, elle ne traîne plus tellement dans la cuisine non plus, se contentant de préparer ses plats et puis d’aller travailler dans sa chambre. Elle est un peu un fantôme chez les students, Malee, et pourtant elle l’aime bien, ce dortoir. Elle laisse à nouveau passer quelqu’un, surveillant que tout se passe bien. Elle s’assure également de la santé de sa camarade, posant à demi-mots la fatidique question, « t’es sûre que ça va ? », légèrement inquiète de la réponse, en espérant également une sincère. Puis la conversation continue, alors qu’elles se rapprochent lentement mais sûrement du fameux dortoir. Elle se promet mentalement une bonne douche bien chaude, la thaïlandaise, puis de se rouler en boule dans son lit. Elle se rend compte à quel point elle est exténuée, pourtant elle ne regrette pas de s’être arrêtée pour aider… elle s’arrête d’un coup, avant de se reprendre tout aussi soudainement, les sourcils pourtant toujours aussi froncés. Puis elle éclate de rire, un peu. « Je viens de me rendre compte qu'on fréquente le même dortoir, mais que je ne connais toujours pas ton nom… » Effectivement, c’est un peu gênant. « Moi c’est Malee. Kathaleeya Malee. Au cas où. » Petit clin d'oeil complice, avant de détourner la tête, sans masquer son léger sourire, alors que la voix de la rousse retentit à nouveau à côté d’elle. Il ne leur faut pas beaucoup de temps avant d’atteindre finalement le dortoir, dans lequel la thaïlandaise s’inquiète une nouvelle fois de l’état de la miss, l’accompagne jusqu’à sa chambre avant de finalement la laisser – enfin ? – tranquille, pour rejoindre sa propre chambre, récupérer ses affaires, et aller quelques minutes sous la douche.
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