à la regarder, c’est juste une meuf comme ça, qu’on a l’habitude de croiser dans n’importe quelle fac. possédant une plastique de rêve, une S line toute tracée tout cela dans des vêtements du dernier nouveau créateur qui fait fureur en ce moment, des jolies plateformes comme les tumblr girls, elle a de quoi faire plus d'une jalouse chez ces wanna be. mais en gros, c’est pas forcément le genre de fille sur lequel on est censée s’arrêter d’habitude. après tout, maintenant, ce genre de fille on peut en croise partout, comme si le lot venait d’une belle usine conçue pour être belle, ne pas avoir de cervelle et savoir écarter les cuisses pour finalement sortir les kleenex....... parce que le gars en question s'est trouvé un modèle avec plus d'avantages. donc à force ça lasse, et les gars finissent par passer leur chemin…… peut-être pour aller faire la cour à cette petite gamine boutonneuse, parce que qui sait ? elle au moins elle a du caractère même si ça nécessite d’éteindre la lumière pendant onsaitquoi ou tant bien même d’avoir besoin d’une de ces meufs pour calmer ses hormones. mais au moins, elle a de la conversation et ça change de ces stéréotypes. parce que bon, une ou deux ça va mais après ça saoule. aussi, ça fait sûrement un siècle qu’on a eu le droit à une dizaine de traînées, donc, au pire on peut s’en passer. oh! mais ça l’anglaise le sait, elle a beau restée dans cette banalité. elle s'en fout. elle reste la fille que tu trouves, qui n’hésite pas à sortir les grands mots pour te rabaisser, parfois sans véritablement vouloir passer pour la grande salope ou sinon pour bien appuyer là où ça fait mal. dans le deuxième cas, plus l’eurasienne ne te porte pas dans son cœur, plus elle prend un énorme plaisir à cracher son venin sur toi, pour elle, c’est comme ça : c’est chacun son tour. under the rule of jungle, the weak get eaten, comme on dit. sa fierté fait qu’elle n’osera jamais s’excuser ou bien même afficher ne serait-ce qu’une expression de tristesse sur son visage (sauf si c'est pour rire bien sûr), refusant d’exposer ses faiblesses, elle refuse catégoriquement de détruire une nouvelle fois tout ce qu’elle a construit. elle n’est plus cette petite naïve, qui pleure sans arrêt, qui se morfond pour un petit truc de rien du tout, elle veut changer, paraître pour une personne forte. Parce que dans le fond, elle a peur. peur que ce jolie monde s’écroule comme elle en a l’habitude. cette image de la personne qui se fait écrasée, elle ne veut plus l’être et si c’est pour être celle qui écrase les autres, elle n’hésitera pas une seconde à le faire pour sa propre satisfaction. le souffre douleur qu’elle a été il y’a déjà une éternité, c’est de l’histoire ancienne. mais de l'autre côté, ça reste la fille toute gentille, beaucoup plus salope on l’excuse mais certes, elle possède tout de même une part humaine. elle sait se faire des amis sans le moindre problèmes et malgré sa franchise elle arrive tous de fois à paraître simple, sans prise de têtes ou sûrement un peu trop superficielle, non, elle ne joue pas sur plusieurs tableaux à la fois. Digne d’un caméléon, elle sait juste s'adapter. autant girly que PARIS HILTON tout en ayant sûrement la même attitude que JENNIFER LAWRENCE, elle est juste un poil égocentrique. elle doit être différente de ces copies conformes de cette usine. pis après tout, elle a juste besoin de vivre dans cette certaine banalité, faire la fête, baver sur des beaux garçons pour au final passer une nuit avec un bon paquet d'entre eux, et se retrouver le lendemain à commenter le dernier numéro de DAZED&CONFUSED autour d'un starbucks jusqu'à finalement regarder un dessin-animée pas très normale avec un gros pot de glace sous le bras. elle vit seulement sa vie comme elle l’entend et juste à l’idée de savoir que les gens se montrent possessifs envers elle, la fait se sentir assez importante à leurs yeux... ça, ça la satisfait bien plus qu’on pourrait le croire. pour en conclure, elle se couvre juste sous une carapace, rien de plus.

« c’est rien mon cœur….. c’est qu’une dispute de rien du tout. » tous les jours elle disait la même chose. ce n’était qu’une dispute, une simple dispute soi-disant. après tout cela arrive, mais à force la petite avait abandonné cette idée de revoir ses parents ensemble, comme sur un bon nombre de photos qu’elle avait pu voir dans le long couloir de sa somptueuse maison. de plus, elle n’avait jamais l’occasion de passer du temps avec eux, jamais. le temps, c’est ce qui manquait dans leur vie. ils n’avaient jamais eu une simple demi-heure à consacrer pour elle, jamais. elle avait tout simplement l’air d’un simple jouet, sans grande valeur ; quelque chose qu’on chouchoute et qu’on abandonne au fil du temps. et pourtant elle ne s’en est jamais plains, parce que ce jouet-là, il est comme une pierre précieuse, qui brille le plus parmi tant d’autres, elle donne l’image d’une fille avec une excellente éducation, elle joue la fille toute mignonne et gentille, et puis un jour elle craque. c’était à une époque où elle avait encore une tonne d’amie, on l’avait invité à une pyjama party, ça lui avait plu. elle qui adorait être inviter partout où elle allait, elle était venue assez sereine. elle avait passé pratiquement toute la nuit à s’amuser avec ses amie jusqu’à une heure indéfinissable. et c’est à peine dans son sac de couchage que le grand frère de cette amie-là se glissa dans le sien. elle qui croyait que cela n’était qu’une simple farce, qu’il blaguait avec elle… elle était loin de se douter qu’il était plus que sérieux lorsqu’il la toucha un peu partout. c’était comme si son innocence s’était brisé en un éclat. elle était effrayée de cette bulle qu’elle avait elle-même construite, rendant le monde si parfait à ses yeux. et pourtant sa vision des choses n’était que fausse, qu’une illusion. cette image si perfectionniste s’était détruite, pourtant elle n’est qu’en première année au collège.

quelques semaines plus tard, l’enfant ose, elle se lance, elle avoue tout à ses parents. malgré qu’elle sent encore cette sensation de dégoût lorsqu’elle voit le concerné, elle la enfin dit à ses parents. Cette nouvelle avait été comme l’effet d’une bombe. premièrement choqués d’apprendre cela, sa génitrice avait tout d’abord commencé à contacter les parents de cette amie. et à les entendre, ils étaient persuadés que celle-ci avait faux sur toute la ligne. affirmant à tout va que le jeune homme n’avait jamais fait de tels actes, qu’il était quelqu’un de très gentil et qu’il ne ferrait jamais de mouche. que leur fille ne faisait que de mentir pour attirer l’attention… c’est alors de cette façon que la discussion s’était terminée. après cela, son amie s’était alors sentie directement trahie, elle n’arrêtait pas de regarder son amie coréenne avec un air partagé entre le dégoût et le mépris, et très vite, elle a hérité de la parfaite étiquette de la menteuse ou tout simplement de la traînée qui s’invente des vies. très vite, toutes les personnes avec qui elle s’était soi-disant liée ont décidés par la même occasion de lui tourner le dos. elle se sentait tellement seule, complètement isolée.

en voyant leur fille chérie se sentir de plus en plus à l’écart, leurs parents n’en avaient visiblement pas supporté sachant que leur petite fille souriait toujours en présence de ses parents ce qui n’était définitivement plus le cas désormais. chaque soirs, ils commençaient à se disputer sans atteindre le bout de la fin de la discussion, à chaque fois ils se disputaient pour des raisons différentes, et c’est ce qui fit encore plus souffrir la belle. Puis un jour elle craque. la goutte d’eau fait déborder le vase. elle en a tout de suite marre d’exécuter, marre de passer pour la menteuse, juste pour être la victime aux yeux des autres, marre de tout.  elle ouvre enfin les yeux. elle enlève le jolie ruban que maman chérie lui a offert pour s’excuser de toutes ses disputes, elle déchire le bas de sa robe que papa lui a offert. elle arrête tout ce cinéma, elle décide de ne plus devenir un objet et exécuter. tout cela la dégoûte tellement.

cette tempête-là, à elle toute seule, elle provoque tout le monde, cri et balance ses quatre vérités, parce qu’au finale, elle, n’a besoin que de cracher sur tout le monde, comme on a pu le faire.  « c’est bien tu es une bonne fille… ha-ha, sale trainée. » des ricanements se faisaient de tous les côtés, ses camarades avaient beau se moquer de ses yeux affreusement bridée et de son comportement, elle était simplement toute gentille, et ne refusait jamais d’afficher un grand rictus comme on lui avait bien appris. et c’est pour cette attitude qu’on la juge trop sainte-nitouche. ce sourire collé sur le visage, en exaspérait plus d’un, parce que malgré toutes ces moqueries elle gardait le sourire ravalant sa peine au fond de son esprit, elle a toujours voulu hurler sur quelqu’un, mais elle ne le faisait jamais. elle ne voulait pas finir aussi pathétique que ses parents. Et pourtant, c’est ce qui était arrivée. elle était devenue quelqu’un d’aussi pathétique. On appelait ça, une crise d’adolescence. cela allait sûrement passer, oui. Mais cela avait empiré lorsqu’elle lisait bien attentivement les papiers de ce qu’on appelle un divorce. elle se demandait sans arrêt pourquoi les gens faisaient en sorte de s’aimer pour finalement s’oublier.  parce que, au final, cette union n’était qu’illusion. après tout, cet accord n’était pas non plus une grande surprise. elle savait pertinemment que cela allait bien arriver un jour ou l’autre. m’enfin. sa rage commence alors par augmenter, quand elle quitte sa ville natale. pour elle, LONDRES c’était tout pour elle, les choses qu’elles aimaient réellement, la belle maison dans laquelle elle s’amusait, son endroit favori ; des repaires qu’elle avait fini par abandonner, c'était la belle capitale.... La bonne blague, parce qu’après tout c’est ici qu’on la haïssait. et elle s’est toujours demandé pourquoi, elle avait dû partir avec son père adorée. Sa mère avait-elle autant de travail que ça ? elle l’ignorait. elle n’arrêtait pas de demander pourquoi sa mère n’avait pas  réussi à obtenir sa garde.  Ah mais oui, papa a beaucoup plus d’argent que maman, c’est sûre.

le pire dans tout ça, c’est de voir chaque jours, une femme différente autour du bras du vieil homme. elle trouvait cela répugnant. Son père la déroutait plus qu’autre chose, il avait beau avoir un métier admirable, elle-même pensait que c’était l’un des pires enfoirés du pays. mais cela, elle se le gardait pour elle, tout ce qu’elle voulait, c’est être tranquille, avoir un avenir, et se permettre tout ce qu’elle  veut avec son argent, sans forcément suivre les ordres, parce qu’à présent, elle était suffisamment intelligente pour manipuler quelqu’un. mais, à ce jeu-là, elle n’était plus la meilleure, on l’avait détrôné. elle avait eu la mauvaise idée de croire en quelqu’un, qui faisait comme s’il la comprenait, alors qu’il finit à lui prendre sa virginité et la plaquer par la suite. car finalement, il avait fini par la plaquer pour une femme de son âge, alors qu’elle n’était qu’une gamine. une simple fille qui était devenue en une fois, trop naïve. il a sûrement dû la prendre comme un jouet, se lassant peu à peu avec. alors qu’elle, pensait au grand amour avec un grand A. mais elle est censé le remercier, de lui avoir fait comprendre à qu’elle point elle était stupide que croire que l’amour était aussi simple. finalement, la seule chose qu’elle peut faire, c’est d’imiter son cher père en enchaînant toutes les conquêtes qu’elle trouve.... (quoique. elle au moins, elle arrive à trouver des beaux garçons de son âge.)

à chaque fois, ce monde s’effondre, comme d’habitude, elle doit garder la tête relever et ce, depuis sa naissance. toutes ces conneries, elle doit les supporter, elle n’a pas le choix, et pour supporter ça, elle est carrément obligé de s’inscrire dans un club d’art martial. Parce que tout le monde, la fait chier, l’énerve comme pas possible, qu’elle serait totalement prête à foutre un coup au premier venue, mais elle essaye de se calmer, de redevenir la fille gentille mais moins obéissante. ne pas essayer de plaire. faire ce qu’elle veut. être comme elle est. et elle se dit que peut-être qu’avec ce cours, si l’inévitable recommence encore, elle pourrait se dire qu’elle pourrait foutre une raclée au type qu’il l’aurait encore trahis.

mais comme une idiote, elle s’était dit qu’elle n’était peut-être pas si jolie que ça, elle s’était dit que peut-être n’était-elle pas si bien foutue que ça. alors elle a commencé par suivre des régimes louches en plus de ses cours d’art martiaux et de le peu de séances de fitness qu’elle faisait pour devenir, et plus jolie.... puis, sans que personne ne le sache, elle a commencé par devenir boulimique. elle ne l’a jamais dit à personne, et pendant un an, elle s’était dit qu’elle était vraiment bête d’être tombé dedans, puis un jour, elle a commencé suivre une thérapie, elle s’est pour une fois, libérée, elle a fini par partager toute la peine qu’elle avait, et ça, elle n’avait jamais regretté son acte. elle se sentait tellement plus libre de tout ça, que sa tempête qu’elle avait elle-même enclenchée, s’était plus ou moins calmée.

depuis, elle gueule toujours un peu mais moins qu’avant, elle reste plus gentille qu’avant même si être blasée est restée dans ses cordes, elle se dit que tout ce qu’il lui ai arrivé n’est pas arrivé pour rien, du moins elle l’espère, et maintenant elle s’affirme. elle ne recommence plus à faire des trucs trop stupides, parce que maintenant, adieu OXFORD, papa lui a offert un aller-simple pour SÉOUL, pour commencer ses années lycées et s'adapter à sa langue maternelle, on peut dire que c'est une certaine indépendance quoi. en gros, c’est l’une des seules bonnes idées qu’il a eu son père hein. donc voilà, une nouvelle fois un nouveau départ pour elle, mais cette fois sans son idiot de père et ses femmes trop répugnante…  mais le truc qu’il ignore c’est que la petite a repris contact avec sa mère, et que depuis, elle s’est installé dans sa magnifique villa, parce qu’après son divorce, parait-il qu’elle a dégoté le jackpot avec son nouveau boulot. et franchement, c’est beaucoup plus cool qu’avec elle. et alors, elle décide de croire à une autre histoire, une chose qui pourrait au moins la faire sourire un minimum, quelque chose qui ne lui fera plus souffrir à l'avenir. Parce qu'elle a déjà assez saigné comme ça. elle refuse de souffrir une nouvelle fois de plus, alors elle préfère faire ce qui lui plait vraiment. elle se fout de passer pour la salope de première, derrière ce masque elle n’est plus cette fille modèle qui s’en ai tellement prit sur la gueule.  elle veut changer. et c’est pas un petit merdeux qui pourra encore lui brisé le cœur, parce que bon, maintenant ce n’est plus la peine d’espérer. son cœur il est bien enfouit au plus profond d’elle comme la  fabuleuse REGINA MILLS #OUAT, en faite.