NOM : Murakami. PRÉNOM : Haine. ÂGE : 32 ans. ORIGINES : Japonaises. NATIONALITÉ : Japonais. CLASSE SOCIALE : Aisée. ORIENTATION SEXUELLE : Homosexuel. CURSUS UNIVERSITAIRE : // MÉTIER : Psychiatre à l'université Yonsei & général yakuza (branche de Nagano) Code du règlement : Code ok TU VEUX T'INVESTIR? : Non il sera pas étudiant D: On va laisser ça à Ryuhei

“ Rumour has it : On dit que... Haine serait un petit soldat à la botte des Yakuza de Nagano. faux ; il est bien plus important que ça au sein de la hiérarchie yakuza de cette ville... + On dit que... il rêvait d'être mannequin mais son mètre soixante deux l'en a toujours empêché.  vrai ; c'est un peu frustrant encore aujourd'hui même s'il a passé l'âge de se lancer dans l'aventure à présent. +  On dit que... il est ceinture noire de kendô et manie le katana comme personne.  vrai ; c'est un art noble et ancien qu'il affectionne tout particulièrement et lui permet de se détendre lorsqu'il est énervé... quoique mieux vaut ne pas lui mettre une lame entre les mains lorsque c'est le cas ! + On dit que... Haine aurait du sang sur les mains... faux ; allons... il l'a lavé depuis. +On dit que... son travail de psychiatre le passionne réellement, même si ça ne serait peut-être qu'une façon de garder patte blanche devant les autorités compétentes vrai ; même si on pourrait prétendre le contraire parce qu'il est d'abord et avant tout yakuza, Haine aime réellement son métier de psychiatre. + On dit que... il serait tatoué sur presque tout le corps, yakuza oblige faux ; c'est entièrement faux. On retrouvera seulement une jolie envolée d'oiseaux sur l'intérieur de sa cuisse droite. Les oiseaux sont entièrement noirs, de simples silhouettes. Et le tatouage est d'une taille décente ; ni trop grand, ni trop petit. + On dit que... Haine se travestie une fois la nuit tombée faux ; il n'y a rien de plus faut=x et nul doute que s'il fini par savoir qu'on raconte de telles sornettes sur son dos, il sera furieux. Haine est certes un peu féminin dans sa coquetterie, mais il n'en reste pas moins un homme et il ne renie absolument pas ça. Il est bien dans son corps et dans ce qu'il montre à tous les jours. + On dit que... il adore les chats. vrai ; il en a d'ailleurs deux qu'il a amené avec lui du Japon. Ce sont ses bébés. + On dit que... son appartement a été spécialement aménagé pour être dans les plus pures traditions nippones. vrai ; ça lui a coûté un bras, mais c'est magnifique... à son avis ! Et prière de retirer vos chaussures avant d'entrer sinon ça risque d'être plutôt polaire comme ambiance. + On dit que... il a fuit le Japon parce qu'il était en danger de mort pour haute trahison envers son oyabun. faux ; il y a bien eu haute trahison de décrétée, mais rien qui n'entraîne sa mort toutefois. S'il est en Corée, c'est pour se racheter et surtout parce que l'oyabun ne veut plus l'avoir sous le nez après avoir appris que Haine avait une liaison avec son fils de 19 ans. Ouch... Mais là où on pourrait croire qu'il a joué avec le feu sans raison valable, il faut plutôt comprendre que Haine était réellement amoureux et vit très mal le fait que le jeune homme n'ait pas cherché à le protéger ou à le défendre. + On dit que...  vrai/faux + On dit que... il dormirait avec un couteau planqué sous son oreiller. vrai ; un peu dangereux, il semblerait... + On dit que... il fait attention à sa ligne et essaie de faire un footing à tous les jours pour garder sa silhouette fine. vrai ; ce n'est pas tout le monde qui a une génétique du tonnerre ! +

“ Caractère :  Une profonde, mais discrète inspiration est prise. Lentement, presque doucement, Haine saisit le joli verre de cristal qui contenait juste assez de saké pour son bon plaisir. Devant lui, l’homme s’excuse à nouveau tout en s’inclinant bien bas. De son côté, le petit Japonais semble impassible. Vous avez déjà eu cette impression de répéter quelque chose à quelqu’un sans jamais en voir les résultats ? Cet homme-là, qui se vantait d’être un bon élément pour la mafia japonaise, était de ce genre-là. Comme si au moment d’agir, il oubliait toutes les règles et conseils qui lui furent prodigués, même ceux qui l’étaient pour son propre bien. Haine ne savait trop si c’était seulement de la malchance pour lui ou si tous les Coréens étaient aussi empotés que ça... Oui, peut-être un peu raciste. Mais ça tenait de son trop grand traditionalisme, sûrement. Il était de ces Japonais peut-être un peu vieux jeu malgré ses encore jeunes 32 ans. L’espace qu’il occupait présentement, un joli petit salon moins vaste que la pièce à vivre principale, le prouvait. L’homme qui habitait ici était indéniablement Japonais. Ça sauterait aux yeux de n’importe qui.

Toutefois, alors que l’homme qu’il rencontrait était agenouillé sur un petit coussin, Haine pour sa part était assis dans un fauteuil confortable et plus imposant qu’il ne savait l’être lui-même. Ce petit être semblait pourtant irradier. Haine n’était pas bien gros, mais savait très bien comment s’imposer et lorsqu’il le fallait, il ne s’en privait pas. Ça n’avait rien à voir avec une quelconque fierté. Il en avait, comme tout homme qui se respecte. Mais, il usait surtout de cette petite attitude dominatrice pour bien gérer ses affaires. Ça faisait son effet puisque son « collaborateur » s’incline davantage en répétant à quel point il était désolé. Puis, il s’arrête. Le calme d’Haine devait le mettre en confiance. À tort. Parce que soudainement, sans crier gare, Haine jette violemment le verre encore plein d’alcool traditionnel contre le mur derrière son invité. Un bref éclat de colère qui vibre jusque dans son regard sombre alors qu’il toise l’autre, colérique. C’était une autre facette de sa personnalité complexe. Être calme ne signifiait pas que ses colères n’étaient pas impressionnantes...

« Tu es un idiot, Kim Sang Jun. », déclare finalement sèchement Haine, son accent japonais perçant plus que jamais dans sa voix alors que la colère l’emporte. Pourtant, il ne hurle pas. Sa voix est calme, mais possède cette petite note qui rend coupable celui à qui il s’adresse. « Un idiot et un incapable. »

Se levant, Haine fait quelques pas vers le coupable. Il se penche, attrapant le menton du bel homme entre deux doigts. Parce que oui... Il était beau, ce Coréen un peu trop suffisant. Mais la beauté ne rattrapait pas tout. Un petit sourire étire lentement les lèvres du yakuza. Un sourire un brin charmeur, parce qu’il aimait jouer de séduction. De ses angles masculins, de ses courbes plus féminines, de sa voix rauque et profonde, de son regard de biche...

« Peut-être que je pourrais te laisser une dernière chance... », susurre le Japonais à l’oreille de son vis-à-vis. « Mais ce sera la dernière, alors sois bien attentif... »

Se redressant, il relâche l’autre tout en faisant à nouveau quelques pas dans la pièce, mains nouées dans le dos, contre sa chute de reins. Ils allaient parler business maintenant. À l’autre d’ouvrir grand les oreilles parce que Haine n’allait pas lui donner dix secondes chances. C’était la dernière et quand il ordonnait, il entendait bien qu’on lui obéisse gentiment...

“ Once upon a time : Déjà tout petit, Haine avait les deux pieds dans l’univers mafieux qui, finalement, l’accompagnera jusqu’à l’âge adulte. Son père n’était toutefois pas de ces clichés de l’homme d’affaire important qui voulait absolument un fils pour sa succession. Il voulait davantage un enfant parce que sa femme le désirait que pour n’importe quelle autre raison. Ce petit bout de femme si fragile, il l’aimait sincèrement. C’est d’elle qu’Haine a hérité pour l’aspect physique. Petit, fin et même un brin efféminé. Une beauté intemporelle, comme son père disait. D’avoir un fils qui n’entrait pas dans le cliché du mafieux grand et fort n’était pas un souci non plus pour Mr. Murakami. C’est le caractère qui compte dans ce monde de requins et c’est bien sur ça qu’il décida de miser. Il ne fut pas déçu. Son fils n’est pas de ceux sur les pieds de qui on peut marcher et s’il reconnait et respecte la hiérarchie, il manifeste très tôt une intelligence qui lui permet de tirer le meilleur de chaque situation.

L’événement le plus marquant de son enfant, c’est probablement le décès de sa mère lorsqu’il n’avait que huit ans. Une maladie qu’elle traînait depuis quelques années déjà fini par avoir raison de sa frêle constitution. Haine n’a que quelques souvenirs éparses de ce moment. Il se rappelle surtout du cimetière. Il pleuvait si fort qu’il n’entendait rien des prières pour guider l’âme de la décédée. Que la pluie qui martelait le parapluie sous lequel son père l’abritait. Ce dernier laissait la pluie fouetter son visage et lorsque Haine voulu l’entraîner avec lui sous le parapluie, l’homme avait gentiment mais fermement repoussé son fils. À l’époque, il n’avait pas compris mais maintenant Haine se doutait que sa fierté d’homme l’empêchait de pleurer en public, ce que la pluie dissimulait aux regards curieux.

C’est à quatorze ans que Haine fit son entrée chez les yakuza de Nagano, l’âge à laquelle on devient un homme dans cette organisation traditionaliste. Une entrée remarquée puisqu’il refusa non seulement la prostituée qui devait le dépuceler, mais aussi qu’on l’assiste lors de la première mission qui lui fut confiée, soit celle d’abattre un traître déjà capturé. Rien de réellement complexe physiquement. C’est davantage éprouvant émotionnellement et c’est bien le but visé. Mais pour Haine, ça se passe bien et on ignore volontairement son esprit indomptable malgré ses faux airs fragiles. Ce serait une grave erreur si son père ne lui avait pas transmis une valeur importante : la fidélité. Et fidèle, il l’est. C’est sûrement ce qui lui permet de remplacer son père lorsque ce dernier se retire un peu des affaires pour une retraite prématurée, mais méritée. Général Yakuza à ses 29 ans, Haine peut se vanter d’avoir réussi dans la vie. Et c’est sans parler de son diplôme de psychiatre qui lui sert non seulement de couverture mais aussi pendant des interrogatoires habilement menés.

Puis peu de temps après cette belle nomination, Haine tombe amoureux. Il le voyait de loin depuis toujours mais c’est lorsqu’il dût travailler en étroite collaboration avec le fils cadet de l’oyabun que les choses ont un peu dérapées. Il a 30 ans, le jeune homme en a 17 à ce moment et ça ne les retient guère. Ce n’est que deux ans plus tard que leur relation est découverte. Un manque de prudence peut-être volontaire de la part d’Haine et il se demande de plus en plus si son jeune amant n’en est pas plus conscient qu’il ne l’eût cru vu l’énergie qu’il mit à ignorer soigneusement le sujet... Haine ne fut pas défendu par son amant, pas plus qu’il n’eût droit à sa protection lorsque la sentence est tombée. Ça aurait pu être pire, probablement... Il n’a même pas perdu son rang. Mais ce n’est que poussière aux yeux puisqu’il a été expatrié pour gérer les affaires en Corée.

L’oyabun savait bien que Haine serait toujours aussi fidèle là-bas et ça lui permettait de ne plus l’avoir sous le nez... Alors le Japonais a commencé une nouvelle vie à contre-coeur dans l’espoir secret de pouvoir retourner à Nagano lorsque les choses se seront calmées... ou lorsque le cadet de l’oyabun aura finalement trouvé une femme de sa convenance pour l’épouser, ce qui devrait calmer un peu le parrain mafieux...