Si Maru avait toujours été une personne organisée, on peut dire que cette fois-ci, sa chambre n’était absolument pas représentative de sa personnalité. En effet l’endroit était sans dessus dessous, comme si on avait éventré une partie de son dressing. Une partie seulement parce qu’il n’y avait dans ce qui servait de lieu pour dormir à la japonaise que des vêtements typiquement féminins. Oui Maru s’était réveillée au matin avec une personnalité de fille et une grande envie de sortir dans la soirée, ne serait-ce que pour profiter de l’ambiance festive de fin d’année qui régnait à Séoul. Peut-être qu’au final elle irait passer quelques jours pour la nouvelle année dans son pays natal, mais pour l’instant elle comptait bien profiter de ses vacances dans la capitale coréenne, n’ayant pas à ouvrir la bibliothèque pour les deux semaines à venir. Sauf que non, pour l’instant elle était loin d’en profiter. Simplement habillée de sous-vêtements noirs, une chemise ample passée au dessus pour pouvoir se balader tranquillement chez elle sans risque, et sa perruque bien placée sur son crâne, elle était à deux doigts de fondre en larmes. Tout simplement. Il semblait, et elle était bonne à aller voir le psy à la rentrée, que de ne pas pouvoir s’exprimer en tant que femme la rendait plus émotive. Il faut dire il n’y avait pas de quoi pleurer sur la situation. Ne pas savoir comment s’habiller pouvait arriver à tout le monde. Mais Maru était au bord des larmes, ayant déposé robes, jupes, petits hauts, et même des jeans cherchant sans trouver au final.
Se laissant tomber au sol, sur le tapis au pied de son lit, elle attrapa son téléphone qui avait glissé en dessous du lit, survivant on ne sait comment à la tornade, avant de faire défiler le répertoire jusqu’à un nom bien précis. Si elle n’arrivait pas à trouver quoi que ce soit de mettable dans sa garde robe, elle se doutait bien que celle qu’elle pouvait considérer sans mal comme sa meilleure amie aurait bien une idée elle. Trouvant le nom de Lin Yao, elle ne tarda pas à lui envoyer un texto, optimiste dans le fait que la jeune femme lui répondrait assez vite. Elle lui avait confirmé en fin de semaine dernière qu’elle ne faisait rien avant les fêtes. Et même pas deux minutes plus tard, elle avait une réponse la faisant sourire. Posant son Smartphone sur la table de nuit, elle se releva avant de se diriger vers son dressing, celui-ci étant une pièce complète attenante à sa chambre. C’était pour beaucoup une perte de place que d’avoir transformé une chambre en un dressing mais quand on était Gender Fluid comme Maru on n’avait guère le choix. A force de vivre avec, et de l’assumer autant qu’on puisse depuis dix ans, il y avait dans sa garde robe de quoi pouvoir satisfaire ses deux « personnalités ». Il y avait donc ainsi aussi bien des jeans, des chemises pour son travail, de quoi s’habiller pour sortir le soir, des vêtements lors qu’elle était une fille et qu’elle devait se faire passer pour un garçon et aller travailler parce qu’elle était professionnelle.
Attrapant de quoi s’occuper de ses ongles et surtout de quoi se faire une manucure digne des plus jolis mannequins dans les magasines, Maru retourna dans sa chambre sans prendre la peine de ranger, et se posa au niveau de la coiffeuse dans sa chambre pour commencer son œuvre, armée d’une lime à ongles le temps que son amie arrive. Ce n’était pas la peine de réorganiser toutes ses affaires vu que Lin serait la première à venir farfouiller à la recherche de l’ensemble parfait. Peut-être même que si elle n’avait rien à faire, dans le sens où, si son mari travaillait tard ce jour là, celle-ci pourrait l’accompagner boire un verre dehors. C’était un peu étrange la façon dont les deux jeunes femmes s’étaient liées d’amitié. Contrairement à ce qu’on pouvait penser elles s’étaient rencontrées en dehors de l’université et s’étaient très vite liées d’amitié, au point que des secrets furent échangés et que Maru lui avoua son côté Gender Fluid, permettant à Lin Yao de faire le rapprochement avec le bibliothécaire. Ca ne les avait pas éloigné, mais au contraire, elles s’étaient rapprochées et plus encore, et il n’était pas rare de voir les deux bavarder sur le temps du midi. Alors que Maru était concentrée à poser des joyaux sur ses ongles, elle entendit sonner, et releva la tête souriante.
« Entre c’est ouvert ! » cria-t-elle sans bouger, la colle sur ses ongles n’étant pas tout à fait sèche, et puis Lin Yao était déjà venue plusieurs fois, Maru lui faisant pleinement confiance.
foolish girl needs best friend as soon as possible || ft Xin Lin Yao
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foolish girl needs best friend as soon as possible || ft Xin Lin Yao | Mar 15 Déc - 19:27 Citer EditerSupprimer
foolish girl needs best friend as soon as possible.
Xin Lin Yao & Ahn Maru
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Re: foolish girl needs best friend as soon as possible || ft Xin Lin Yao | Jeu 24 Déc - 4:23 Citer EditerSupprimer
foolish girl needs best friend as soon as possible.
Xin Lin Yao & Ahn Maru
C’était enfin les vacances de Noel. Je ne savais dire si j’aimais cette période ou non. Noel m’avait toujours fait rêver. J’aimais les lumières qui éclairaient la ville, la nuit. J’aimais décorée le sapin et l’appartement de toutes sortes de décorations. J’aimais l’ambiance que fournissaient ces fêtes, ca rendait les gens plus généraux, plus aimables, plus heureux. J’aimais aussi recevoir les cadeaux le jour de Noel. J’aimais me surprendre à penser que le père Noel existe vraiment. J’avais les yeux qui pétillaient telle une gamine. Shirong disait qu’il préférait me voir ainsi plutôt que la femme soumise de mon fiancé. Que c’était d’avantage ma véritable personnalité. Pourtant, fin d’année rythmait aussi avec tous ces repas de famille qui duraient depuis plus de six ans maintenant. Ces repas de famille interminable et insupportable où je devais jouer ce rôle de femme parfaite qui ne faisait aucun écart, gardant son sourire qui me déformait le visage le temps d’une soirée, juste pour faire belbelle et contenter tout le monde. Une famille qui n’était pas la mienne. Juste des étrangers que la politesse m’obligeait à voir. La mienne, ca faisait des années que je ne l’avais pas vu. Et je devais admettre que chaque année, à cette même période, elle me manque. Beaucoup. Enormément. Et aujourd’hui, j’étais seule, comme chaque jour quand mon compagnon partait en voyage d’affaire, me laissant seule.
Je mettais une énième boule sur l’énorme sapin qui trônait au milieu de la salle à manger, y ajoutant une guirlande clignotante. Jae me laissait toujours faire les décorations, prenant l’excuse que j’avais meilleurs gouts que lui pour ce genre de choses. C’était mon côté artiste qui ressortait disait-il. Et croyez-moi, pour lui, ce n’était pas un compliment très flatteur, alors que pour moi, ca l’était. J’entendis mon portable vibrer alors que j’étais debout sur un tabouret. Je pris le temps de disposer la boule que j’avais dans la main sur une des branches de l’arbre avant de sauter de celui-ci pour toucher le sol. J’attrapais le petit appareil technologique et sourit face au message qui s’affichait sous mes yeux. Maru avait besoin d’aide. De mon aide. Sans la faire plus attendre, je lui répondis que je serais là, plus vite qu’il n’en faut pour le dire. Me dirigeant vers ma chambre où se trouvait mon dressing, j’attrapais un grand sac de voyage et enfourna un maximum de vêtement. Il y aurait bien quelque chose qui plairait à mon amie si elle n’avait plus rien à se mettre dans sa penderie. Par chance, nous avions un peu près la même taille, au détail près qu’elle avait les épaules plus larges que les miennes, mais ca ne posait pas un si gros problème que cela. Ce qui me permettait de lui prêter quelques fringues dans les cas d’urgence comme celui-ci. Une fois que le sac fut plein à craquer, j’appelais un taxi. Une voiture irait plus vite. Ne sachant pas conduire moi-même, j’aurais du me rendre à l’autre bout de la ville à pied ou en transport en commun, ce qui risquait de mettre un petit peu plus de temps. Mon chauffeur m’attendait déjà en bas de l’immeuble quand j’arrivais à bout de souffle. Je grimpais dans le véhicule, en route pour mon sauvetage.
Il ne ma fallut pas plus d’une vingtaine de minutes pour arriver à destination. Une fois devant la porte souhaitée, je sonnais. J’entendis une voix familière de l’autre côté qui m’autorisait à ouvrir. JE ne me fis pas prier bien longtemps et pénétrait dans l’appartement. J’enlevais mes talons hauts pour ne pas abimer le parquet du salon de ma meilleure amie- une habitude que j’avais prise par cause de la maniaquerie de mon boyfriend. Ne la voyant pas aux premiers abords, je devinais qu’elle se trouvait dans sa chambre. Je m’y rendis, devant slalomer entre les vêtements étendus dans toute la pièce. « Et bah dis donc, il y en a un de capharnaüm ici. Il était temps que j’arrive. » Je m’avançais vers elle, mon gros sac à la main, me penchant sur elle pour lui faire la bise. « Coucou, ma belle. » Je déposais le sac à ses pieds. « J’ai apporté des solutions de secours si on ne trouvait rien dans ton dressing. Deux valent mieux qu’un seul, non ? » Déclarais-je tout sourire. Ma bouche fit un 0 d’admiration face à ses ongles emplis de joyaux. « Tu pourras me faire ca après aussi ? Je n’arrive jamais à leur donner une aussi belle forme. » Maru avait beau être né dans le coprs d’un homme, il avait l’âme d’une femme. Et je ne connaissais personne qui ne faisait mieux les ongles que lui.
Je mettais une énième boule sur l’énorme sapin qui trônait au milieu de la salle à manger, y ajoutant une guirlande clignotante. Jae me laissait toujours faire les décorations, prenant l’excuse que j’avais meilleurs gouts que lui pour ce genre de choses. C’était mon côté artiste qui ressortait disait-il. Et croyez-moi, pour lui, ce n’était pas un compliment très flatteur, alors que pour moi, ca l’était. J’entendis mon portable vibrer alors que j’étais debout sur un tabouret. Je pris le temps de disposer la boule que j’avais dans la main sur une des branches de l’arbre avant de sauter de celui-ci pour toucher le sol. J’attrapais le petit appareil technologique et sourit face au message qui s’affichait sous mes yeux. Maru avait besoin d’aide. De mon aide. Sans la faire plus attendre, je lui répondis que je serais là, plus vite qu’il n’en faut pour le dire. Me dirigeant vers ma chambre où se trouvait mon dressing, j’attrapais un grand sac de voyage et enfourna un maximum de vêtement. Il y aurait bien quelque chose qui plairait à mon amie si elle n’avait plus rien à se mettre dans sa penderie. Par chance, nous avions un peu près la même taille, au détail près qu’elle avait les épaules plus larges que les miennes, mais ca ne posait pas un si gros problème que cela. Ce qui me permettait de lui prêter quelques fringues dans les cas d’urgence comme celui-ci. Une fois que le sac fut plein à craquer, j’appelais un taxi. Une voiture irait plus vite. Ne sachant pas conduire moi-même, j’aurais du me rendre à l’autre bout de la ville à pied ou en transport en commun, ce qui risquait de mettre un petit peu plus de temps. Mon chauffeur m’attendait déjà en bas de l’immeuble quand j’arrivais à bout de souffle. Je grimpais dans le véhicule, en route pour mon sauvetage.
Il ne ma fallut pas plus d’une vingtaine de minutes pour arriver à destination. Une fois devant la porte souhaitée, je sonnais. J’entendis une voix familière de l’autre côté qui m’autorisait à ouvrir. JE ne me fis pas prier bien longtemps et pénétrait dans l’appartement. J’enlevais mes talons hauts pour ne pas abimer le parquet du salon de ma meilleure amie- une habitude que j’avais prise par cause de la maniaquerie de mon boyfriend. Ne la voyant pas aux premiers abords, je devinais qu’elle se trouvait dans sa chambre. Je m’y rendis, devant slalomer entre les vêtements étendus dans toute la pièce. « Et bah dis donc, il y en a un de capharnaüm ici. Il était temps que j’arrive. » Je m’avançais vers elle, mon gros sac à la main, me penchant sur elle pour lui faire la bise. « Coucou, ma belle. » Je déposais le sac à ses pieds. « J’ai apporté des solutions de secours si on ne trouvait rien dans ton dressing. Deux valent mieux qu’un seul, non ? » Déclarais-je tout sourire. Ma bouche fit un 0 d’admiration face à ses ongles emplis de joyaux. « Tu pourras me faire ca après aussi ? Je n’arrive jamais à leur donner une aussi belle forme. » Maru avait beau être né dans le coprs d’un homme, il avait l’âme d’une femme. Et je ne connaissais personne qui ne faisait mieux les ongles que lui.