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S.O.S ON EST COINCÉS ! Ft Grincheux
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S.O.S ON EST COINCÉS ! Ft Grincheux | Jeu 17 Déc - 1:25
« S’IL VOUS PLAIT RETENEZ L’ASCENSEUUUUUR ! » Je cours comme un dératé mais miracle ! Le monsieur il m’a entendu et il a retenu les portes rien que pour moi, trop sympa ce dude ! « Merci, pfiou. Il fait froid dehors hein ? » L’ascenseur se referme sur nous, j’appuie sur la touche du quatrième étage et décide de faire la conversation à mon sauveur. « Moi c’est Kwansun et toi c’est quoi ? » Je le regarde avec des yeux tout plein d’admiration parce qu’il dégage un truc de fou. Il a le charisme en lui ce mec, j’aime ça moi !
Je sors de mon sac un jus de fruit contenu dans une petite boîte en carton, comme ceux qu’on boit quand on a huit ans. Je sirote bruyamment ma boisson en contemplant le plafond, c'est chelou on dirait qu'il y'a la lumière qui clignote. « Si je mets de la musique, on pourrait se croire en discothèque. » Je rigole tout seul en imitant la chorégraphie des Shinee dans ma tête, ring ding ding ding…. Mon copain sauveteur il commence à tousser de ouf, je mâchouille pensivement ma paille tout en lui exposant ma science. « Il faut boire du miel et du lait chaud si t’as mal à la gorge mais ma mamie, paix à son âme. » Je fais un signe de croix avec mes doigts puis les embrasse en les dirigeant vers les cieux, pour envoyer mon bisou jusqu’à sa maison du paradis. « Elle m’a dit de mettre du romarin dans la casserole pendant que le lait chauffe, ça marche super bien. Je te promets ! Ou alors il faut que tu mâches une feuille de menthe et que tu presses un jus de citron pour l'avaler ensuite. J’ai vu ça sur google, mais bon ça j’ai pas essayé. » J’allais encore lui parler d’une de mes super nombreuses astuces quand VLAN, plus de lumière et l’ascenseur qui se bloque net. « OH PUTAIN SA RACE, IL SE PASSE QUOI ?! » Une lumière rouge d’urgence se déclenche, j’allume celle de mon portable pour y voir plus clair. « J’espère qu’on va pas s’écraser, une fois j’ai lu qu’on avait soixante fois plus de chances de mourir dans des escaliers que dans un ascenseur ! »
S.O.S ON EST COINCÉS !
Yuny
« S’IL VOUS PLAIT RETENEZ L’ASCENSEUUUUUR ! » Je cours comme un dératé mais miracle ! Le monsieur il m’a entendu et il a retenu les portes rien que pour moi, trop sympa ce dude ! « Merci, pfiou. Il fait froid dehors hein ? » L’ascenseur se referme sur nous, j’appuie sur la touche du quatrième étage et décide de faire la conversation à mon sauveur. « Moi c’est Kwansun et toi c’est quoi ? » Je le regarde avec des yeux tout plein d’admiration parce qu’il dégage un truc de fou. Il a le charisme en lui ce mec, j’aime ça moi ! Je sors de mon sac un jus de fruit contenu dans une petite boîte en carton, comme ceux qu’on boit quand on a huit ans. Je sirote bruyamment ma boisson en contemplant le plafond, c'est chelou on dirait qu'il y'a la lumière qui clignote. « Si je mets de la musique, on pourrait se croire en discothèque. » Je rigole tout seul en imitant la chorégraphie des Shinee dans ma tête, ring ding ding ding…. Mon copain sauveteur il commence à tousser de ouf, je mâchouille pensivement ma paille tout en lui exposant ma science. « Il faut boire du miel et du lait chaud si t’as mal à la gorge mais ma mamie, paix à son âme. » Je fais un signe de croix avec mes doigts puis les embrasse en les dirigeant vers les cieux, pour envoyer mon bisou jusqu’à sa maison du paradis. « Elle m’a dit de mettre du romarin dans la casserole pendant que le lait chauffe, ça marche super bien. Je te promets ! Ou alors il faut que tu mâches une feuille de menthe et que tu presses un jus de citron pour l'avaler ensuite. J’ai vu ça sur google, mais bon ça j’ai pas essayé. » J’allais encore lui parler d’une de mes super nombreuses astuces quand VLAN, plus de lumière et l’ascenseur qui se bloque net. « OH PUTAIN SA RACE, IL SE PASSE QUOI ?! » Une lumière rouge d’urgence se déclenche, j’allume celle de mon portable pour y voir plus clair. « J’espère qu’on va pas s’écraser, une fois j’ai lu qu’on avait soixante fois plus de chances de mourir dans des escaliers que dans un ascenseur ! »
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Re: S.O.S ON EST COINCÉS ! Ft Grincheux | Jeu 24 Déc - 10:23
Puisque l'ascenseur était là. Autant le prendre. Non pas que mes jambes ne supportaient pas les escaliers, mais je perdais aisément mon souffle. Ce dernier étant parfois assez long à reprendre. Au moment où les portes s'apprêterent à se fermer, un impatient me somma de l'attendre. J'appuyai en vitesse sur le bouton pour refermer les portes lorsque celles-ci se rouvrirent. Et merde... J'avais encore confondu les boutons. Je me retins de lever les yeux au ciel en voyant ce type débarquer dans la cabine de l'ascenseur. Si j'avais songé l'espace d'un instant, qu'il puisse être bien élevé eh bien je m'étais ridiculement bien trompé. C'était quoi ce type au juste ? Je haussai rapidement les épaules en guise de réponse pour sa première question. Parce qu'entre temps il avait déjà débité autant que moi en une année. Okay. Cet individu était hyperactif ou comment ça se passait ? Je soupirai avec une légère retenue tout de même avant d'être soudainement pris d'une quinte de toux. Plié en deux, le poing contre la bouche par politesse. Je toussai. Encore et encore. Et cet énergumène qui me récitait les bonnes recettes de sa grand-mère. Était-ce possible qu'il ferme tout simplement sa gueule pour le temps de trajet qu'il nous restait ? En plus le quatrième étage c'était pas si loin, pas vrai ? Je me redressai finalement lorsque brusquement la lumière de la cabine ainsi que cette dernière s'arreterent net. Je fermai un instant les yeux de dépit avant de les rouvrir face à un ingénu plus que paniqué. Là tout de suite, je me demandais ce qui était le pire entre rester coincé dans un ascenseur, ou rester juste en sa compagnie. Je ne pris même pas la peine de répondre à son dernier commentaire. Quoi que sa réflexion n'était pas si inutile que ça. Les escaliers... Haha. J'aurai tout donné pour qu'il se casse assez la gueule dans les marches de la fac afin qu'on ne l'entende plus parler. "je t'emprunte ça..." lui dis-je avant d'attraper son portable pour m'éclairer. Je pressai le bouton sur lequel était dessiné une petite cloche puis je redonnai le portable à son propriétaire. "On a plus qu'à attendre maintenant..." Connaissant les Coréens, je pense qu'on en aurait pour une bonne heure. Et il était hors de question que ce simplet me fasse la conversation. Quitte à faire du baby-sitting trouvons lui une activité. Je sortis à mon tour mon portable et éclairai mon sac, duquel j'en extirpai un des livres que j'avais emporté pour les introduire à mes élèves de philosophie. "Tu sais lire ?" demandai-je d'un ton moqueur même si au fond j'étais un temps soit peu sérieux, avant de lui tendre mon livre. "Huit-clos... De Sartre. C'est un dramaturge et écrivain français qui a dépeint l'existentialisme de l'être. Ce bouquin fait pas mal réfléchir sur sa vision de soi, sur sa vision de l'autre aussi..." En réalité, rester coincer dans un ascenseur me rendait tout sauf à l'aise. C'était la première fois que ça m'arrivait. Et même si pour le moment je tentais de rester calme, je ne suis pas certain que cela dure très longtemps. Surtout avec mes problèmes. Mais surtout avec ce problème ambulant qui était en face de moi.
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Yuny
Puisque l'ascenseur était là. Autant le prendre. Non pas que mes jambes ne supportaient pas les escaliers, mais je perdais aisément mon souffle. Ce dernier étant parfois assez long à reprendre. Au moment où les portes s'apprêterent à se fermer, un impatient me somma de l'attendre. J'appuyai en vitesse sur le bouton pour refermer les portes lorsque celles-ci se rouvrirent. Et merde... J'avais encore confondu les boutons. Je me retins de lever les yeux au ciel en voyant ce type débarquer dans la cabine de l'ascenseur. Si j'avais songé l'espace d'un instant, qu'il puisse être bien élevé eh bien je m'étais ridiculement bien trompé. C'était quoi ce type au juste ? Je haussai rapidement les épaules en guise de réponse pour sa première question. Parce qu'entre temps il avait déjà débité autant que moi en une année. Okay. Cet individu était hyperactif ou comment ça se passait ? Je soupirai avec une légère retenue tout de même avant d'être soudainement pris d'une quinte de toux. Plié en deux, le poing contre la bouche par politesse. Je toussai. Encore et encore. Et cet énergumène qui me récitait les bonnes recettes de sa grand-mère. Était-ce possible qu'il ferme tout simplement sa gueule pour le temps de trajet qu'il nous restait ? En plus le quatrième étage c'était pas si loin, pas vrai ? Je me redressai finalement lorsque brusquement la lumière de la cabine ainsi que cette dernière s'arreterent net. Je fermai un instant les yeux de dépit avant de les rouvrir face à un ingénu plus que paniqué. Là tout de suite, je me demandais ce qui était le pire entre rester coincé dans un ascenseur, ou rester juste en sa compagnie. Je ne pris même pas la peine de répondre à son dernier commentaire. Quoi que sa réflexion n'était pas si inutile que ça. Les escaliers... Haha. J'aurai tout donné pour qu'il se casse assez la gueule dans les marches de la fac afin qu'on ne l'entende plus parler. "je t'emprunte ça..." lui dis-je avant d'attraper son portable pour m'éclairer. Je pressai le bouton sur lequel était dessiné une petite cloche puis je redonnai le portable à son propriétaire. "On a plus qu'à attendre maintenant..." Connaissant les Coréens, je pense qu'on en aurait pour une bonne heure. Et il était hors de question que ce simplet me fasse la conversation. Quitte à faire du baby-sitting trouvons lui une activité. Je sortis à mon tour mon portable et éclairai mon sac, duquel j'en extirpai un des livres que j'avais emporté pour les introduire à mes élèves de philosophie. "Tu sais lire ?" demandai-je d'un ton moqueur même si au fond j'étais un temps soit peu sérieux, avant de lui tendre mon livre. "Huit-clos... De Sartre. C'est un dramaturge et écrivain français qui a dépeint l'existentialisme de l'être. Ce bouquin fait pas mal réfléchir sur sa vision de soi, sur sa vision de l'autre aussi..." En réalité, rester coincer dans un ascenseur me rendait tout sauf à l'aise. C'était la première fois que ça m'arrivait. Et même si pour le moment je tentais de rester calme, je ne suis pas certain que cela dure très longtemps. Surtout avec mes problèmes. Mais surtout avec ce problème ambulant qui était en face de moi. Invité
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Re: S.O.S ON EST COINCÉS ! Ft Grincheux | Jeu 24 Déc - 14:08
Ok… Je crois qu’il m’aime pas beaucoup ce mec. Quand il me demande si je sais lire, je lui souris pour ne pas à avoir à lui répondre. Sa question ne mérite pas de réponse de toute façon… Si je suis à Yonsei, c’est que je ne suis pas si bête que ça. Je prends son bouquin, mais je comprends rien à ce qu’il me raconte et je me sens trop con de pas pouvoir piger alors que j’aimerais vraiment putain, juste pour lui foutre la seum. Alors je fais ce que je fais de mieux, semblant. « Personnellement, j’ai préféré son essai d’ontologie phénoménologique. L’être et le néant, je crois que ça s’appelait. Ça ce n’est qu’une oeuvre secondaire, le théâtre n’est pas un art qui me touche mais je veux bien essayer. » Prends ça dans ta gueule connard. Comment j’ai fait ? Franchement, je sais pas moi-même, quand je suis dans ce genre de situation mon cerveau prend un coup de jus et un tas de connexions se font toutes seules ! J’ai baissé les yeux sur la couverture, puis son dos, j’ai feuilleté les premières pages seulement quelques secondes et j’ai réussi à tout mémoriser. Y’avait le titre de tous ses autres écrits au début du livre puis, j’ai su que c’était du théâtre car dans le résumé c’était spécifié. Easy.
Je m’assois par terre et commence à lire son truc ( qui est terriblement chiant, omg ) mais je fais genre que je suis hyper concentré. « Tu as oublié de te présenter je crois, Yusuke. » Il a dû l’emprunter à la bibliothèque car une liste de noms est inscrite sur la dernière page, dont le sien ( je l’ai déduit car c’était le dernier listé. ) « J’aime bien ce prénom, c’est japonais ? » Bon même s’il n'est pas sympa, je peux pas rester dix heures enfermé sans parler moi ! « Tu étudies quoi ici ? » Un truc genre : Psychologie je suis sûr, pour étudier son cerveau de psychopathe.
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Ok… Je crois qu’il m’aime pas beaucoup ce mec. Quand il me demande si je sais lire, je lui souris pour ne pas à avoir à lui répondre. Sa question ne mérite pas de réponse de toute façon… Si je suis à Yonsei, c’est que je ne suis pas si bête que ça. Je prends son bouquin, mais je comprends rien à ce qu’il me raconte et je me sens trop con de pas pouvoir piger alors que j’aimerais vraiment putain, juste pour lui foutre la seum. Alors je fais ce que je fais de mieux, semblant. « Personnellement, j’ai préféré son essai d’ontologie phénoménologique. L’être et le néant, je crois que ça s’appelait. Ça ce n’est qu’une oeuvre secondaire, le théâtre n’est pas un art qui me touche mais je veux bien essayer. » Prends ça dans ta gueule connard. Comment j’ai fait ? Franchement, je sais pas moi-même, quand je suis dans ce genre de situation mon cerveau prend un coup de jus et un tas de connexions se font toutes seules ! J’ai baissé les yeux sur la couverture, puis son dos, j’ai feuilleté les premières pages seulement quelques secondes et j’ai réussi à tout mémoriser. Y’avait le titre de tous ses autres écrits au début du livre puis, j’ai su que c’était du théâtre car dans le résumé c’était spécifié. Easy. Je m’assois par terre et commence à lire son truc ( qui est terriblement chiant, omg ) mais je fais genre que je suis hyper concentré. « Tu as oublié de te présenter je crois, Yusuke. » Il a dû l’emprunter à la bibliothèque car une liste de noms est inscrite sur la dernière page, dont le sien ( je l’ai déduit car c’était le dernier listé. ) « J’aime bien ce prénom, c’est japonais ? » Bon même s’il n'est pas sympa, je peux pas rester dix heures enfermé sans parler moi ! « Tu étudies quoi ici ? » Un truc genre : Psychologie je suis sûr, pour étudier son cerveau de psychopathe.
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