if we ever meet again (jiro)
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if we ever meet again (jiro) | Dim 20 Déc - 16:51 Citer EditerSupprimer
if we ever meet again
ZHANG JIRO & YOON EUN HYE
Il était temps de fermer boutique. La journée n’avait pas été de tout repos mais pourtant, d’un accord commun, mes collègues et moi décidèrent de profiter des services proposés par un bar non loin de notre lieu de travail. Une envie de se détendre nous avait frappé alors que les jours de fêtes résonnaient dans toutes les têtes. Ainsi, je me donnais un léger coup sur le visage afin d’effacer toutes les marques de fatigue sur celui-ci. Malheureusement, toutes ces heures de travail, tous ces poids à porter semblaient être bel et bien gravés en lui. Alors, après avoir lâché un bref soupir, je laissai mon optimisme légendaire rejoindre la partie pour pouvoir profiter de cette soirée convenablement. Ces soirées entre collègues n’étaient certainement pas les meilleures mais elles avaient le don de me faire changer d’air. Et puis, on se sentait un peu plus en confiance lorsqu’on connaissait encore plus ces collaborateurs. D’ailleurs, dès lors de notre arrivée au bar, je me jouai d’une collègue quand j’aperçus le nom de son vin préféré. A force, chacune remarquait les habitudes de l’autre et j’adorais le montrer. Peut-être que cela prouvait à quel point je faisais attention aux gens autour de moi. Bercée par la musique, on se retrouva au coin du comptoir qui me plaisait toujours autant : voir les autres mais ne pas être à la vue de tous non plus... Oui, c’était ce genre d’endroit. Pourtant, nos rires ne nous permettaient pas de nous fondre dans la masse. On allait passer une agréable soirée, j’en étais terriblement convaincue. Je portai le verre de soju à mes lèvres et lâchai un soupir d’allégresse dès que je sentis cette boisson nettoyer – littéralement – ma gorge. Je n’étais pas une habituée des alcools mais il n’y avait rien de mieux pour se remettre les idées en place et surtout pour inaugurer notre petit événement particulier. Parlant pendant plusieurs minutes encore, je finis par observer l’ensemble du bar. Ce n’était pas le plus branché mais il était à mon goût. La clientèle n’était pas trop non plus trop jeune. De suite, c’était un bonus. Je secouai doucement les épaules au rythme de la musique et continuai de jouer avec cette paille inutile dans mon verre – apparemment, s'en servir nous rendrait ivre plus rapidement alors... -. Toutefois, mon attention se concentra uniquement sur une silhouette à quelques sièges de moi.
Cette coupe de cheveux, cette tenue vestimentaire mais également cette allure... Je plissai légèrement des yeux comme si je pourrais mieux voir de cette manière. Et dieu savait que cela prouvait seulement ma future myopie. Mais, j’avais beaucoup d’excuses pour le coup. Les lumières, le monde présent. Les gens n’arrêtaient pas de gesticuler et j’avais du mal à savoir si c’était le jeune homme de la supérette. Je n’étais pas non plus trop physionomiste – enfin je retenais ce que je voulais - mais si je ne me trompais pas sur l'identité de cette personne, wahou, j’allais être plus que surprise. Premièrement, par ses mes capacités mais surtout par le fait que je ne l’imaginais pas fréquenter ce genre d’endroits. Ce n’était pas plus mal. Faut dire que j’avais vite remarqué son charisme mais également ce sourire qui devait rendre un bon nombre de nanas complètement folles. Même moi je l’avais remarqué alors imaginez ! D’ailleurs, le suspect finit par esquisser un sourire, ce qui mit un terme à tous mes derniers doutes. Craquant comme tout, j’aurais aimé lui adresser la parole lors de notre première rencontre. Malheureusement, je n’avais pas eu l’occasion de le faire vu qu’il n’était pas tout seul. Peut-être que j’aurais plus de chance pour le faire ce soir sauf que bon… Et bien, j’étais avec mes collègues et lui avec les siens. Je devrais peut-être attendre un peu mais j’avais également peur qu’il me passe une nouvelle fois sous le nez. Mais, soudain, je sentis son regard poser sur moi. Un peu surprise et gênée, je tentai de lui adresser un sourire poli comme si de rien n’était. En même temps, je le fixais depuis tout à l’heure. Même un aveugle l’aurait remarqué !
Cette coupe de cheveux, cette tenue vestimentaire mais également cette allure... Je plissai légèrement des yeux comme si je pourrais mieux voir de cette manière. Et dieu savait que cela prouvait seulement ma future myopie. Mais, j’avais beaucoup d’excuses pour le coup. Les lumières, le monde présent. Les gens n’arrêtaient pas de gesticuler et j’avais du mal à savoir si c’était le jeune homme de la supérette. Je n’étais pas non plus trop physionomiste – enfin je retenais ce que je voulais - mais si je ne me trompais pas sur l'identité de cette personne, wahou, j’allais être plus que surprise. Premièrement, par ses mes capacités mais surtout par le fait que je ne l’imaginais pas fréquenter ce genre d’endroits. Ce n’était pas plus mal. Faut dire que j’avais vite remarqué son charisme mais également ce sourire qui devait rendre un bon nombre de nanas complètement folles. Même moi je l’avais remarqué alors imaginez ! D’ailleurs, le suspect finit par esquisser un sourire, ce qui mit un terme à tous mes derniers doutes. Craquant comme tout, j’aurais aimé lui adresser la parole lors de notre première rencontre. Malheureusement, je n’avais pas eu l’occasion de le faire vu qu’il n’était pas tout seul. Peut-être que j’aurais plus de chance pour le faire ce soir sauf que bon… Et bien, j’étais avec mes collègues et lui avec les siens. Je devrais peut-être attendre un peu mais j’avais également peur qu’il me passe une nouvelle fois sous le nez. Mais, soudain, je sentis son regard poser sur moi. Un peu surprise et gênée, je tentai de lui adresser un sourire poli comme si de rien n’était. En même temps, je le fixais depuis tout à l’heure. Même un aveugle l’aurait remarqué !
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Re: if we ever meet again (jiro) | Dim 20 Déc - 21:28 Citer EditerSupprimer
if we ever meet again
EUN HYE & JIRO.
Tenue + Un léger soupir traversait mes lippes tandis que ces multiples paroles se laissaient entendre. Et ce, concernant l'idée qu'au travers de cette période estivale et hivernale, chacun vaquerait à ses occupations sans véritablement prendre des nouvelles à l'égard d'autrui. De simples collègues lors de mon arrivée, nous étions parvenus à créer ce doux sentiment d'amitié qui flânait au-dessus de nos têtes tandis que ces propositions et ces éclats de rire fusaient. Moi, qui n'étais guère habitué à ce type de fraternité face à ces personnes que je côtoyais simplement en ce lieu de travail, je me surprenais moi-même en me voyant apprécier ceux-ci à leur juste valeur. Et c'est donc, tout naturellement que j'avais simplement acquiescé face aux propositions énoncées concernant le simple fait qu'après ces longues heures de travail accumulé, nous devrions nous rendre au sein d'un bar quelconque afin de parvenir à trouver du réconfort. De l'amusement. Et bien plus encore. Comment refuser ? Pourquoi refuser ? Rien ne semblait attendre ma présence au sein de mon appartement ce soir, alors, je me contentais d'accepter ce que le présent parvenait à m'offrir.
C'est donc, tout naturellement que nous terminions notre travail avec un entrain sans nom. Le tout se déroula bien plus vite qu'en habitude. Peut-être étions-nous plus efficaces ? Peut-être que le temps jouait en notre faveur ? Pour une fois. Et c'est finalement au sein des vestiaires que chacun d'entre nous laissait éclater cette joie qui pouvait signifier le simple et unique mot : « vacances » pour certains. Pas moi, en l’occurrence. J'avais opté pour une occupation en durée, et ce, malgré cette période ou, chaque être humain convenablement constitué rêve de se retrouver chez lui. Entouré de ceux qu'il affectionne tout particulièrement. Le tout, comblé de cadeaux, de chaleur et de repas réalisés avec un amour son nom. Ces anecdotes me répugnaient quelque peu, je l'avoue. Je n'avais jamais « goûté » à de telles situations et, je doute de le souhaiter un jour. Malheureusement, pour moi. Mais qu'importe.
Je me décidais à enfiler une veste par-dessus cette chemise blanchâtre tandis que les minutes passaient, nous rapprochant ainsi, de notre lieu de rendez-vous. Sans compter sur le temps que ces multiples jeunes femmes qui nous accompagnaient osaient prendre afin de retoucher « convenablement » leurs faciès. « Qui sait » ; osaient-elles répliquer. Oui, sait-on jamais sur qui on pourrait tomber, après tout. Je parvenais à y croire et osais – à mon tour – dompter quelque peu ma chevelure avant que nous ne puissions être tous, fin prêts.
Rejoindre ces lieux ne prit que quelques minutes avant que nous ne parvenions à être plongés au sein de cette ambiance si agréable en fin de soirée. Une douce chaleur, des éclats de rires, des conversations aussi étranges que, normales, cette odeur d'alcool flânant dans l'air tandis que cet homme non loin de nous jouait de ses capacités afin de parvenir à donner de sa personne et ainsi, jouer des mélodies et des lumières à sa convenance. C'est alors, que, tout naturellement nous trouvions refuge non loin du bar afin de sustenter cette soif qui pointait le bout de son nez. Bières, pour certains, alcools forts, pour d'autres. Et, ce n'est pas moi qui allais dire le contraire. Un verre empli de whisky venait tout juste de trouver refuge au creux de l'une de mes mains tandis que son contenus parvenait à rassasier cette soif et – par la même occasion – rendre ma gorge bien moins sèche. « Hé, Jiro. Y en a une à qui t'a tapé dans l’œil dis donc ! » D'un geste rapide, mon regard suivant ses dires. Une jeune femme, non loin de nous. Accompagnée de quelques connaissances – apparemment – qui venait tout juste de poser son regard sur ma personne, et ce, à de multiples reprises. Ce qui, en soi, avait le don de m'amuser. Mais... Pourquoi ?
Nous connaissions-nous ? Nous étions-nous déjà rencontrés auparavant ? Je n'en avais aucun souvenir, et pourtant. Je m'apprêtais à le découvrir : « Excusez-moi de paraître si... Direct. Mais. Nous connaissons-nous ? J'ai cru comprendre que votre regard me poussait à le croire. »
C'est donc, tout naturellement que nous terminions notre travail avec un entrain sans nom. Le tout se déroula bien plus vite qu'en habitude. Peut-être étions-nous plus efficaces ? Peut-être que le temps jouait en notre faveur ? Pour une fois. Et c'est finalement au sein des vestiaires que chacun d'entre nous laissait éclater cette joie qui pouvait signifier le simple et unique mot : « vacances » pour certains. Pas moi, en l’occurrence. J'avais opté pour une occupation en durée, et ce, malgré cette période ou, chaque être humain convenablement constitué rêve de se retrouver chez lui. Entouré de ceux qu'il affectionne tout particulièrement. Le tout, comblé de cadeaux, de chaleur et de repas réalisés avec un amour son nom. Ces anecdotes me répugnaient quelque peu, je l'avoue. Je n'avais jamais « goûté » à de telles situations et, je doute de le souhaiter un jour. Malheureusement, pour moi. Mais qu'importe.
Je me décidais à enfiler une veste par-dessus cette chemise blanchâtre tandis que les minutes passaient, nous rapprochant ainsi, de notre lieu de rendez-vous. Sans compter sur le temps que ces multiples jeunes femmes qui nous accompagnaient osaient prendre afin de retoucher « convenablement » leurs faciès. « Qui sait » ; osaient-elles répliquer. Oui, sait-on jamais sur qui on pourrait tomber, après tout. Je parvenais à y croire et osais – à mon tour – dompter quelque peu ma chevelure avant que nous ne puissions être tous, fin prêts.
Rejoindre ces lieux ne prit que quelques minutes avant que nous ne parvenions à être plongés au sein de cette ambiance si agréable en fin de soirée. Une douce chaleur, des éclats de rires, des conversations aussi étranges que, normales, cette odeur d'alcool flânant dans l'air tandis que cet homme non loin de nous jouait de ses capacités afin de parvenir à donner de sa personne et ainsi, jouer des mélodies et des lumières à sa convenance. C'est alors, que, tout naturellement nous trouvions refuge non loin du bar afin de sustenter cette soif qui pointait le bout de son nez. Bières, pour certains, alcools forts, pour d'autres. Et, ce n'est pas moi qui allais dire le contraire. Un verre empli de whisky venait tout juste de trouver refuge au creux de l'une de mes mains tandis que son contenus parvenait à rassasier cette soif et – par la même occasion – rendre ma gorge bien moins sèche. « Hé, Jiro. Y en a une à qui t'a tapé dans l’œil dis donc ! » D'un geste rapide, mon regard suivant ses dires. Une jeune femme, non loin de nous. Accompagnée de quelques connaissances – apparemment – qui venait tout juste de poser son regard sur ma personne, et ce, à de multiples reprises. Ce qui, en soi, avait le don de m'amuser. Mais... Pourquoi ?
Nous connaissions-nous ? Nous étions-nous déjà rencontrés auparavant ? Je n'en avais aucun souvenir, et pourtant. Je m'apprêtais à le découvrir : « Excusez-moi de paraître si... Direct. Mais. Nous connaissons-nous ? J'ai cru comprendre que votre regard me poussait à le croire. »
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Re: if we ever meet again (jiro) | Sam 26 Déc - 17:45 Citer EditerSupprimer
if we ever meet again
ZHANG JIRO & YOON EUN HYE
Poser mon regard sur un inconnu aussi longtemps n'était pas une de mes habitudes. J'avais beau faire attention à tout ce qui se trouvait autour de moi, je n'étais pas une adepte du rinçage de l'oeil. Bien sûr, je ne pouvais pas non plus dire que je n'avais jamais regardé un beau garçon mais je n'en faisais pas autant une fixette. Ce soir, j'avais toutes les excuses au monde pour laisser les secondes s'ajouter au chronomètre. Nous n'étions pas dans un lieu parfait pour admirer la vue. Ainsi, je pourrais justifier mon comportement à n'importe quel moment. Mais, en attendant, j'étais toujours surprise. Je ne connaissais même pas le nom de cet homme et je n'avais cessé de l'admirer lorsque j'étais tombée sur lui, par hasard, à mon lieu de travail. Je ne dirais pas qu'il était spécialement beau gosse mais clairement, on ne pouvait pas dénier son charme. Ce mot était souvent mal défini par les victimes de ce dernier. Cette sensation m'était bien agréable pour l'instant. Cependant, dans quelques minutes, j'étais certaine que mon avis changerait. Au profit du quel ? J'aimerais simplement définir les traits qui me plaisaient le plus chez lui. Mais, ce n'était pas comme si j'avais pu l'observer correctement la première fois. D'ailleurs, ça ne risquait pas de changer. Dommage ?!
Sortant alors de mes pensées, je ne cessais d'hésiter depuis que j'avais aperçu sa silhouette. J'avais envie de lui parler mais je n'étais pas douée pour faire le premier pas dans ce genre de contexte. Pourtant, j'étais une personne très sociable et à mon avis, le jeune homme ne risquait pas de m'envoyer bouler. En effet, il avait une apparence chaleureuse. Je l'avais remarqué, contrairement à un bon nombre de choses. Alors que je m'apprêtais à jeter un petit coup d'oeil sur les personnes l'entourant, je captai qu'il venait de me remarquer. Je n'avais rien vu venir... La faute à mes rêveries, pas vrai ? Retenant un rire nerveux, je tentai de dessiner un sourire poli à la place. Oui, comme si je souriais à toutes les personnes présentes dans ce bar car je respirais la joie de vivre. D'ailleurs, cette idée pourrait tout à fait fonctionner avec moi, mais généralement peu de personnes gobait ce genre d'histoires. Conclusion qui me rendait perplexe. Depuis mon arrivée à Séoul, j'avais croisé beaucoup d'habitants assez avenants envers les gens. Bon, certes, le nombre de ces citoyens était inférieur à celui de mon village mais tout de même... On devait prendre ces histoires en considération. Bref. Pour en revenir à cet inconnu, celui-ci finit par se lever. Et sans surprise, une envie de mourir montra le bout de son nez. Tournant ensuite ma tête vers mes collègues, je tentai de dissimuler un sourire. Parce que même si j'étais suffisamment gênée pour un tas de personnes, j'avais la sensation qu'il allait venir me voir. Et au fond, c'était ce que j'avais voulu, n'est-ce pas ?
Relâchant les épaules pour me remettre de mes émotions, je décidai d'adopter un comportement décontracté pour la suite des événements. Je n'étais pas la plus grande joueuse au monde, voire pas du tout mais personne ne pouvait remettre en question mes talents d'actrice quand je souhaitais réellement les montrer. Par exemple, lors de mes nombreux castings TV, je n'hésitais jamais à jouer différentes cartes. Je devais donner à l'équipe de production tout leurs plus grands souhaits. Sinon, je ne pourrais essuyer que des refus, et là-dessus, je n'avais pas le droit à l'erreur. Alors, au lieu de faire la jeune femme trop courageuse ou pas assez, la femme excentrique ou trop mignonne, je préférais être celle qui serait un peu plus confiante. Observant l'inconnu, je ne ratai pas mon sourire poli cette fois-ci. Direct était certainement le meilleur mot pour le qualifier à l'instant-même. Finalement, ma carte de la confiance ne risquait pas de fonctionner. Il n'avait pas hésité une seule seconde à venir vers moi, chose que je n'avais pu faire. J'étais bien ridicule à côté... Lâchant un léger rire, je lui répondis brièvement: « Hum. Non, en réalité. » Me doutant que je ne pouvais pas me contenter de cette réponse, j'étais prête à ajouter: « J'ai mis un peu de temps pour me rappeler de votre visage.[...] Je vous ai juste croisé à mon lieu de travail. » Je ne savais pas si je devais l'inviter à s'asseoir mais pourquoi pas ? « A mon avis, vous n'avez pas dû me remarquer. » confiai-je avant de prendre un ton amusé: « Mais vous alors ? Vous demandez ça à tous les inconnus qui osent poser leur regard sur vous ? »
Sortant alors de mes pensées, je ne cessais d'hésiter depuis que j'avais aperçu sa silhouette. J'avais envie de lui parler mais je n'étais pas douée pour faire le premier pas dans ce genre de contexte. Pourtant, j'étais une personne très sociable et à mon avis, le jeune homme ne risquait pas de m'envoyer bouler. En effet, il avait une apparence chaleureuse. Je l'avais remarqué, contrairement à un bon nombre de choses. Alors que je m'apprêtais à jeter un petit coup d'oeil sur les personnes l'entourant, je captai qu'il venait de me remarquer. Je n'avais rien vu venir... La faute à mes rêveries, pas vrai ? Retenant un rire nerveux, je tentai de dessiner un sourire poli à la place. Oui, comme si je souriais à toutes les personnes présentes dans ce bar car je respirais la joie de vivre. D'ailleurs, cette idée pourrait tout à fait fonctionner avec moi, mais généralement peu de personnes gobait ce genre d'histoires. Conclusion qui me rendait perplexe. Depuis mon arrivée à Séoul, j'avais croisé beaucoup d'habitants assez avenants envers les gens. Bon, certes, le nombre de ces citoyens était inférieur à celui de mon village mais tout de même... On devait prendre ces histoires en considération. Bref. Pour en revenir à cet inconnu, celui-ci finit par se lever. Et sans surprise, une envie de mourir montra le bout de son nez. Tournant ensuite ma tête vers mes collègues, je tentai de dissimuler un sourire. Parce que même si j'étais suffisamment gênée pour un tas de personnes, j'avais la sensation qu'il allait venir me voir. Et au fond, c'était ce que j'avais voulu, n'est-ce pas ?
Relâchant les épaules pour me remettre de mes émotions, je décidai d'adopter un comportement décontracté pour la suite des événements. Je n'étais pas la plus grande joueuse au monde, voire pas du tout mais personne ne pouvait remettre en question mes talents d'actrice quand je souhaitais réellement les montrer. Par exemple, lors de mes nombreux castings TV, je n'hésitais jamais à jouer différentes cartes. Je devais donner à l'équipe de production tout leurs plus grands souhaits. Sinon, je ne pourrais essuyer que des refus, et là-dessus, je n'avais pas le droit à l'erreur. Alors, au lieu de faire la jeune femme trop courageuse ou pas assez, la femme excentrique ou trop mignonne, je préférais être celle qui serait un peu plus confiante. Observant l'inconnu, je ne ratai pas mon sourire poli cette fois-ci. Direct était certainement le meilleur mot pour le qualifier à l'instant-même. Finalement, ma carte de la confiance ne risquait pas de fonctionner. Il n'avait pas hésité une seule seconde à venir vers moi, chose que je n'avais pu faire. J'étais bien ridicule à côté... Lâchant un léger rire, je lui répondis brièvement: « Hum. Non, en réalité. » Me doutant que je ne pouvais pas me contenter de cette réponse, j'étais prête à ajouter: « J'ai mis un peu de temps pour me rappeler de votre visage.[...] Je vous ai juste croisé à mon lieu de travail. » Je ne savais pas si je devais l'inviter à s'asseoir mais pourquoi pas ? « A mon avis, vous n'avez pas dû me remarquer. » confiai-je avant de prendre un ton amusé: « Mais vous alors ? Vous demandez ça à tous les inconnus qui osent poser leur regard sur vous ? »
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Re: if we ever meet again (jiro) | Sam 26 Déc - 22:36 Citer EditerSupprimer
if we ever meet again
EUN HYE & JIRO.
Un fin sourire. Une gorgée de ce liquide alcoolisé avalé. Et voilà qu'une discussion se laissait entendre entre nos deux personnes. Une conversation convenable. Tout du moins, une conversation semblable, échangée entre deux inconnus, tout ce qu'il y a de plus commun. N'est-ce pas ? Cela n'en était pas moins intéressant. Il me semblait avoir déjà aperçu ta personne. D'une manière récurrente, en soi. Mais je n'avais pas encore eu l'occasion de me rendre à l'évidence que le lieu de rencontre s'avérait être ce simple supermarché au sein duquel je me rendais à de nombreuses reprises en semaines afin de parvenir à réaliser les achats de mes repas tardifs de nuit. Je parvenais à mettre la main sur ces multiples préparations rapides qui avaient le don de m'offrir le temps nécessaire à un repos fort bien mérité qui serait englouti si je devais me hâter à la tache cuisinière. C'est donc, tout naturellement, que je pris place à tes côtés. Accoudé contre la surface plane du bar tandis que mon regard balayait à de multiples reprises cette scène qui pouvait nous offrir cette place que j'occupais actuellement. Distinguant alors, ce groupe de personnes qui semblait s'être rendu en ces lieux, ils osaient afficher ces grands sourires mesquins accompagnés de ces multiples gestes offert à l'égard de ma personne. Idiots, ne sont-ils pas ? Et pourtant, je ne pouvais réprimer ce sourire amusé face à ces agissements.
« Quels cons. » Murmurais-je alors, tandis que mon attention fut rapidement accaparée par ta personne. Amusante. Intrigante, et tout aussi intéressante. Je ne pouvais en aucun cas nier l'idée que je n'agissais guère d'une manière similaire à celle-ci au sein de ma vie de tous les jours. Tout du moins, hors de mon lieu de travail. Il est inévitable que l'ambiance et l'alcool régnant en ces lieux m'avaient poussés à agir de la sorte sans que je ne puisse faire quoi que ce soit contre cela. « Vous n'avez pas tort. C'est bien l'une des premières fois que j'ose agir de la sorte, mais. Votre regard était bel et bien différent de celui qu'on ose poser sur ma personne. Il me semblait... Commun. Contrairement à ces nombreux inconnus en cette même et unique salle. » Un fin sourire accompagnait ces propos tandis que je portais – une nouvelle fois – ce verre à présent vidé de son contenu, contre mes lippes.
« Où travaillez-vous donc, Mademoiselle ? Je suis sûr que je parviendrais à recouvrir la mémoire si vous osez me divulguer cette information. »
Une pointe d'amusement. Un jeu léger au sein duquel je me laissais plonger. Jouer la carte du mystère, ou, simplement se dévoiler au fil des questions . Je me contentais de hausser « naïvement » les épaules face à ce questionnement à l'égard de ma personne tandis que j'usais de signes à l'aide de l'une de mes mains afin de parvenir à captiver l'attention de l'une des jeunes femmes réalisant leur travail en tant que serveuse. Quémandant, ainsi, un alcool fort et pur, semblable à ma précédente commande. Certes, ce n'était que très peu judicieux face à ce ventre vide et cette fatigue omniprésente de consommer des alcools si... Forts. Mais qu'importe. Mon organisme semblait habitué à cela, aussi surprenant cela pouvait-il être. « Souhaitez-vous quelque chose afin de m'accompagner, Mademoiselle l'inconnue, pas si inconnue que cela ? » Ce surnom semblait ravir ta personne à la perfection. Tout du moins, d'après mon point de vue.
« M'accompagnerez-vous dans cette légère déchéance alcoolisée pour ces longues minutes de découvertes à venir ? » Cette proposition n'avait rien d'étrange ni même, d'aucune suggestion qu'il soit. Uniquement une proposition des plus simples qui soit.
« Quels cons. » Murmurais-je alors, tandis que mon attention fut rapidement accaparée par ta personne. Amusante. Intrigante, et tout aussi intéressante. Je ne pouvais en aucun cas nier l'idée que je n'agissais guère d'une manière similaire à celle-ci au sein de ma vie de tous les jours. Tout du moins, hors de mon lieu de travail. Il est inévitable que l'ambiance et l'alcool régnant en ces lieux m'avaient poussés à agir de la sorte sans que je ne puisse faire quoi que ce soit contre cela. « Vous n'avez pas tort. C'est bien l'une des premières fois que j'ose agir de la sorte, mais. Votre regard était bel et bien différent de celui qu'on ose poser sur ma personne. Il me semblait... Commun. Contrairement à ces nombreux inconnus en cette même et unique salle. » Un fin sourire accompagnait ces propos tandis que je portais – une nouvelle fois – ce verre à présent vidé de son contenu, contre mes lippes.
« Où travaillez-vous donc, Mademoiselle ? Je suis sûr que je parviendrais à recouvrir la mémoire si vous osez me divulguer cette information. »
Une pointe d'amusement. Un jeu léger au sein duquel je me laissais plonger. Jouer la carte du mystère, ou, simplement se dévoiler au fil des questions . Je me contentais de hausser « naïvement » les épaules face à ce questionnement à l'égard de ma personne tandis que j'usais de signes à l'aide de l'une de mes mains afin de parvenir à captiver l'attention de l'une des jeunes femmes réalisant leur travail en tant que serveuse. Quémandant, ainsi, un alcool fort et pur, semblable à ma précédente commande. Certes, ce n'était que très peu judicieux face à ce ventre vide et cette fatigue omniprésente de consommer des alcools si... Forts. Mais qu'importe. Mon organisme semblait habitué à cela, aussi surprenant cela pouvait-il être. « Souhaitez-vous quelque chose afin de m'accompagner, Mademoiselle l'inconnue, pas si inconnue que cela ? » Ce surnom semblait ravir ta personne à la perfection. Tout du moins, d'après mon point de vue.
« M'accompagnerez-vous dans cette légère déchéance alcoolisée pour ces longues minutes de découvertes à venir ? » Cette proposition n'avait rien d'étrange ni même, d'aucune suggestion qu'il soit. Uniquement une proposition des plus simples qui soit.
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Re: if we ever meet again (jiro) | Sam 2 Jan - 16:53 Citer EditerSupprimer
if we ever meet again
ZHANG JIRO & YOON EUN HYE
J’avais envie de m’amuser et de le surprendre. Ainsi, après avoir informé le jeune homme de la véritable raison de cette observation, je finis par lui demander s’il était habitué à agir de cette manière. Mais, très vite, j’appris que ce n’était pas vraiment le cas, me laissant alors penser que j’étais l’une des premières à profiter de son côté direct. Devrais-je me sentir honorée ? Affichant un simple sourire, le reste de ses phrases me laissa plutôt dubitative. Un regard commun ? Qu’est-ce qu’il sous-entendait ? A mon avis, ce n’était pas l’adjectif le plus flatteur au monde mais pourquoi pas ? Mon regard avait réussi à se distinguer dans cette salle suffisamment bondée pour croiser tout et n’importe quoi. Mais au fond, je compris le fond de sa pensée. Ici, on se contentait de discuter avec nos amis, quitte à regarder à droite et à gauche par pur plaisir d’observer, excepté les personnes qui passaient leur temps à se rincer l’œil. De mon côté, je n’avais pas vraiment remarqué un tel regard posé sur moi depuis mon arrivée. Il faut dire que j’étais trop occupée à boire de l’alcool. « Oh mais vous ne me faites pas confiance ou alors vous vous surestimez un peu trop ? » dis-je d’un ton malicieux. Je lui avais assuré quelque chose, deux secondes avant : il ne m’avait pas remarqué. Comment aurait-il pu se souvenir de mon visage dans de telles conditions ? Cet inconnu n’était peut-être pas un habitué de la supérette, et ainsi, il n’y avait sûrement porté aucun intérêt sur le minois d’à côté, surtout cette silhouette qui portait un tablier à l’effigie de la marque. Au fond, on se fichait pas mal de la tronche des employés, et, je pouvais tout à fait l’accepter. Tout le monde s’était comporté de cette manière, un jour ou l’autre. Raclant doucement ma gorge, je finis par lui répondre : « Je travaille à quelques rues d’ici. Dans une supérette. Vous savez celle à l’angle des deux grandes rues au centre ? » Il avait plus de chance de localiser mon lieu de travail qu’autre chose. En attendant, cela démontrait à quel point j’avais adoré le contempler, quelques jours voire quelques semaines avant. Décidément, j’avais des vilaines habitudes que je peinais à contrôler, pas vrai ? En tout cas, le jeune homme ne semblait pas motivé à l’idée de s’éloigner de moi. Je ne pouvais que tolérer un tel comportement. Nos premiers échanges me donnaient envie de le découvrir bien plus. Alors, tournant rapidement la tête vers mes collègues, je regardai également le contenu des bouteilles qui restaient sur notre table. Il était forcément plus convenable de prendre un autre verre en compagnie du jeune homme, au lieu de me contenter des restes. Toutefois, abandonner mes dernières gouttes de soju était sûrement synonyme de péché mortel. Mais soit. Je portai de nouveau mon attention sur lui et émis un léger rire à son surnom. Il marquait un sacré point. Puis, je le gratifiai d’un sourire : « Allons-y. Nous sommes dans un bar pour ça, après tout. » J’haussai les épaules et levai les yeux vers les boissons affichées sur des pancartes plus ou moins mises en valeur. Je n’avais pas vraiment d’idée et finalement, je décidai d’agir autrement : « Je prendrais la même chose que vous. » De toute manière, je ne risquais pas de recracher ma boisson ou de mourir à cause de cet alcool fort. Je n’étais pas la plus grande buveuse du pays mais honnêtement j’avais été éduqué par mes parents. Il y avait un sacré cliché dans ce pays : tous les paysans buvaient ou invitaient les gens à boire. Et, alors, vers mes dix-sept ans, mes parents m’ont initié à ce rituel. Parfois, le voisin nous amenait des alcools qui commençaient à dater pas mal. Alors forcément, nos papilles le ressentaient vivement. Le barman prit alors en compte ma commande. Il était alors possible de continuer notre discussion. Je me tournai vers lui pour lui faire face et tendis ma main d’un air amusé, oubliant ses copains bien excités au fond. « Je m’appelle Eun Hye. Pour vous, ça sera plus facile à prononcer, comparé à mademoiselle l’inconnue pas si inconnue que ça, non ? Surtout quand vous seriez ivre. Vous avez l’air d’une petite nature. » Assurai-je, pas sérieuse en réalité.
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