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Fujita Aoi - our emotions are the voice of our soul
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Fujita Aoi - our emotions are the voice of our soul | Mar 16 Sep - 19:01 Citer EditerSupprimer
Fujita Aoi
close your mouth for the rest of your life
#SOURIANTE | #RÉSERVÉE | #A L'ECOUTE | #SUSCEPTIBLE | #AMBITIEUSE |
#INTELLIGENTE | #SENSIBLE | #DÉBROUILLARDE | #BORDÉLIQUE | #MALIGNE |
NOM : Fujita. PRÉNOM : Aoi. ÂGE & DATE DE NAISSANCE : 22 mars 1993. 21 ans donc. ORIGINES : Japonaise pure souche. NATIONALITÉ : Japonaise. CLASSE SOCIALE : Au Japon, elle était riche, en Corée c'est plus la même affaire. ORIENTATION SEXUELLE : hétéro, elle aime les hommes les vrais, bien qu'elle ait un peu de mal avec eux ~ CURSUS UNIVERSITAIRE : 4ème année de médecine. MÉTIER : mécanicienne Code du règlement : gg LA MEILLEURE contente ?
TU VEUX T'INVESTIR? : Nop, Aoi ça va être une étudiante lambda, elle n'a franchement pas l'âme d'une guerrière
“ Rumour has it : Elle serait très bonne pour les sports de combat et aurait pratiqué le karaté pendant un long moment (v) + Elle aurait fait un élevage d'escargots dans sa jeunesse (f)+ Elle ne serait pas si sage qu'elle n'y parait et aurait des à côtés assez sulfureux (f) + Elle ne serait pas vraiment muette et pourrait effectivement parler (v) + Elle aurait passé une nuit en prison car elle aurait rendu des agents fou de rage en n'ouvrant pas la bouche durant un contrôle d'identité banal (v) + Elle serait venue vivre en Corée car elle serait recherché par Interpol dans son pays d'origine (f) + Elle apprendrait très vite, et ce, des choses très diverses et variées (v)+ Elle aurait fait un séjour plus ou moins long chez les fous (v)
TU VEUX T'INVESTIR? : Nop, Aoi ça va être une étudiante lambda, elle n'a franchement pas l'âme d'une guerrière
“ Rumour has it : Elle serait très bonne pour les sports de combat et aurait pratiqué le karaté pendant un long moment (v) + Elle aurait fait un élevage d'escargots dans sa jeunesse (f)+ Elle ne serait pas si sage qu'elle n'y parait et aurait des à côtés assez sulfureux (f) + Elle ne serait pas vraiment muette et pourrait effectivement parler (v) + Elle aurait passé une nuit en prison car elle aurait rendu des agents fou de rage en n'ouvrant pas la bouche durant un contrôle d'identité banal (v) + Elle serait venue vivre en Corée car elle serait recherché par Interpol dans son pays d'origine (f) + Elle apprendrait très vite, et ce, des choses très diverses et variées (v)+ Elle aurait fait un séjour plus ou moins long chez les fous (v)
“ Caractère :
A L'âge de 17 ans, et ce après de nombreux échecs, Aoi a réussi à quitter son japon natale pour la Corée du sud. Ses parents ne pouvant pas partir avec elle, l'ont donc laissé s'en aller seule. Elle avait beau ne pas vraiment parler, ils la savait débrouillarde. La jeune Fujita c'est donc retrouvée livrée à elle-même dans un pays ou la langue et la culture était différente, chose qui l'a rendu mature et autonome. Elle apprécie le fait d'être épaulée de temps à autre, seulement ce n'est pas le genre de fille à crier à l'aide à tout bout de champs. Elle n'aime pas vraiment déranger, alors préférera s'en sortir seule plutôt que d’embêter quelqu'un. En plus de ça, elle est assez curieuse ce qui l'aide grandement. Elle aime apprendre et s’intéresse à tout. On lui a déjà dit de nombreuse fois que c'était une qualité importante, c'est peut-être pour cela que dans sa jeunesse elle est passée de la danse classique à la natation pour finir avec le karaté. Sans aucun problème, elle pourra vous monter un meuble basique, et même pourquoi pas changer la roue d'une voiture. Elle n'a pas peur de se salir les mains. Un rien ne l'a branche et tout lui va. Aoi n'est pas très compliqué. Elle est aussi très studieuse. Dans un sens, les cours ça lui passe au dessus de la tête, si elle pouvait ne pas y aller et bien ce serait encore mieux. Seulement elle a de l'ambition et souhaite faire de grandes choses plus tard. La médecine l'a toujours passionné, alors même si c'est compliqué, elle se force à étudier et fait de son mieux. Pour l'instant elle s'en tire plutôt pas mal. Tant mieux.
Le fait qu'elle ne parle pas rend ses rapports avec autrui quelque peu difficile, il est vrai qu'elle est un peu timide et n'ose pas aller vers les autres. Elle est assez réservée et c'est le genre à ce fondre dans la masse sans problème si on ne lui porte pas d'attention. Il est vrai qu'elle a du mal à s’ouvrir, mais allez communiquer vous, quand vous ne pouvez pas emmètre le moindre sons. Au delà des apparences et avec ses propres moyens, quand on a l'a connait bien, elle reste une jeune femme souriante et agréable à côtoyer. Elle à ce petit truc qui rend tout un chacun plutôt de bonne humeur lorsqu'elle est dans les parages, un peu comme une source de joie vivante. La vie n'a pas était vraiment clémente avec elle, d'ailleurs elle ne s'étale jamais vraiment sur son passé, peut-être un peu secrète, seulement elle à son petit jardin. Qu'on la prenne en pitié n'est pas vraiment envisageable alors elle cultive cette image de jeune femme heureuse, gardant toujours un sourire éclatant pendu à ses lèvres alors qu'au fond ce n'est pas vraiment le cas. Il n'y a que les moments ou elle est posée tranquillement devant un film triste, ou même lorsqu'elle lit un livre touchant, qu'elle s'autorise à pleurer un peu. Elle c'est forgée une carapace robuste et ne laisse pas vraiment ses sentiments la submerger, elle est tout de même assez sensible. Un rien ne l'a touche. Ça marche aussi avec la susceptibilité. Oui oui, madame prend la mouche très facilement, et il n'est pas rare de la vexer sans le vouloir. Bien entendu elle ne reste pas des jours à tirer la tronche, seulement quand quelque chose ne va pas, Aoi vous le fait ressentir et c'est aussi très simple de s'en rendre compte.
Pour résumer, elle est assez difficile à cerner. La première fois on la trouve effacée, seulement si on gratte un peu on se rend compte qu'elle a beaucoup à donner. Ces personnes sont rares, mais elles existent quand même, si comme elles vous cherchez à la connaître et que par chance, Aoi vous accorde sa confiance. Peut-être que vous aurez le plaisir de l'entendre vous dire quelques mots. Et la vous pourrez vous sentir honoré. Bonne chance.
Le fait qu'elle ne parle pas rend ses rapports avec autrui quelque peu difficile, il est vrai qu'elle est un peu timide et n'ose pas aller vers les autres. Elle est assez réservée et c'est le genre à ce fondre dans la masse sans problème si on ne lui porte pas d'attention. Il est vrai qu'elle a du mal à s’ouvrir, mais allez communiquer vous, quand vous ne pouvez pas emmètre le moindre sons. Au delà des apparences et avec ses propres moyens, quand on a l'a connait bien, elle reste une jeune femme souriante et agréable à côtoyer. Elle à ce petit truc qui rend tout un chacun plutôt de bonne humeur lorsqu'elle est dans les parages, un peu comme une source de joie vivante. La vie n'a pas était vraiment clémente avec elle, d'ailleurs elle ne s'étale jamais vraiment sur son passé, peut-être un peu secrète, seulement elle à son petit jardin. Qu'on la prenne en pitié n'est pas vraiment envisageable alors elle cultive cette image de jeune femme heureuse, gardant toujours un sourire éclatant pendu à ses lèvres alors qu'au fond ce n'est pas vraiment le cas. Il n'y a que les moments ou elle est posée tranquillement devant un film triste, ou même lorsqu'elle lit un livre touchant, qu'elle s'autorise à pleurer un peu. Elle c'est forgée une carapace robuste et ne laisse pas vraiment ses sentiments la submerger, elle est tout de même assez sensible. Un rien ne l'a touche. Ça marche aussi avec la susceptibilité. Oui oui, madame prend la mouche très facilement, et il n'est pas rare de la vexer sans le vouloir. Bien entendu elle ne reste pas des jours à tirer la tronche, seulement quand quelque chose ne va pas, Aoi vous le fait ressentir et c'est aussi très simple de s'en rendre compte.
Pour résumer, elle est assez difficile à cerner. La première fois on la trouve effacée, seulement si on gratte un peu on se rend compte qu'elle a beaucoup à donner. Ces personnes sont rares, mais elles existent quand même, si comme elles vous cherchez à la connaître et que par chance, Aoi vous accorde sa confiance. Peut-être que vous aurez le plaisir de l'entendre vous dire quelques mots. Et la vous pourrez vous sentir honoré. Bonne chance.
“ Once upon a time :
Hôpital métropolitain Matsuzawa
Tokyo 22 mars 2009
Aoi est installée sur cette chaise en bois massif qu'elle connait bien, face à ce bureau, le regard perdu par la fenêtre. Le bruit de la porte qui s'ouvre ne l'interpelle même pas, elle connait, elle sait exactement qui entre dans la pièce et ce qui va s'en suivre. Un homme d'une cinquantaine d'années prend place devant elle, de l'autre côté du bureau. Il est souriant, et semble tendre lorsqu'il regarde la jeune fille.
« Alors Aoi, comment vas-tu aujourd'hui? »
La jeune fille ne répond pas, gardant cette même expression impassible gravé sur son visage. Elle regarde les nuages avancer sans affolement dans le ciel, mais ne prête pas attention au docteur s’intéressant à elle.
« Ca fait quoi, 1 mois qu'on ne c'est pas vu ? Les infirmières m'ont dit que tu allais mieux désormais et que tu avais recommencé à manger normalement. C'est bien. »
Les paupières de la brune papillonne, elle se sent fatiguée. Fatiguée, que ce soit toujours pareil. Fatiguée d'étre ici. Fatiguée d'être considéré comme malade, voir même folle. Elle ne l'est pas, non, elle n'est pas folle.
« Bon, je suppose que le carnet est de rigueur aujourd'hui aussi. »
Le médecin ouvre son tiroir, peut-être un peu désolé de ne pas lui avoir fait dire un mot jusqu'à présent. Simplement il le lui tend, le faisait glisser jusqu'à elle, avec un stylo.
« Et bien Aoi, je suppose que tu sais qu'aujourd'hui c'est notre dernière séance. Comme prévu, j'ai sous le nez les questions que je t'ai posé le jour de notre premier entretient. Je vais te les reposer et tu y répondras comme tu le peux. D'accord ? »
Enfin, la japonaise ose poser son regard dans celui de l'homme à la blouse. Elle inspire un grand coup, hoche la tête puis ouvre le carnet et se saisi du stylo.
« Un an a passé depuis, j'aimerais donc que tu te présente à nouveau. Tu sais je commence à prendre de l'age, ma mémoire me fait doucement défaut. »
Il avait beau faire de l'ironie, aucun rire ne se fait entendre. Simplement la jeune fille commence à écrire sur le papier, puis lorsqu'elle a fini, elle montre sa réponse.
« Je m'appelle Fujita Aoi. J'ai... 16 ans aujourd'hui. Je suis née à Tokyo. J'habite dans une maison morderne et neuve dans la banlieue de Tokyo, un coin assez chicosse. Un père avocat, une mère notaire et un frère jumeau. Il s'appelle Fujita Naoki. Il est passionné par les mangas douteux, et aime la glace à la pistache, c'est son parfum préféré. La musique qu'il écoute n'est franchement pas génial, mais on dort dans la même chambre alors j'ai appris à apprécier. Son truc aussi, c'est le foot. On a un jardin sacrément grand, alors il joue souvent. Je suis aux cages la plus part du temps et il s'amuse à m'envoyer la balle super fort dessus. Il y a peu, mon père a investi dans un espèce de télescope dernier cri, alors avec Naoki on regarde le ciel parfois lorsqu'il est dégagé. C'est assez sympa. Il a peur des chiens, alors on en a pas, j'ai peur aussi de toute façon. Rien à déclarer, j'ai une vie assez banale enfaite. »
Le médecin soupire faiblement et rend le carnet à la brune après avoir lu.
« Je te demande de me parler de toi, mais pourtant j'en lis beaucoup plus sur ton frère. Tu as un lien très fort avec elle n'est-ce pas ? »
« Il est mon double, une part de moi, mon âme sœur, mon meilleur ami. »
Un fin sourire c'était étiré sur les lèvres gercées d'Aoi à mesure ou elle avait écrit.
« Où est-il Naoki ? Tu sais où il se trouve à l'heure actuelle? »
L'homme savait qu'il entrait sur une pante glissante, que ça passe ou ça casse comme on dit. Bien entendu, il s'y attendait, Aoi se fige sur place en entendant ces mots et n'écrit rien en retour. Incapable, face à ce mur, le docteur se gratte la nuque.
« Tu sais que c'est en rapport avec lui, si tu te retrouves ici n'est-ce pas? »
Aoi ferme les yeux et refoule ses pensées. C'est ce qu'elle faisait depuis un an désormais. Elle tente d'oublier et à force de persuasion, elle y arrive un peu. Seulement ce vieillard était toujours là pour lui rappeler la vérité, pour la lui renvoyer de pleins fouet et anéantir tous ses efforts.
« Aoi s'il te plait. Pour avancer, il faut que tu surmontes tout ça. Que tu arrêtes de t'enfermer dans un passé idyllique et que tu assumes les choses telle qu'elles sont à présent. »
Le médecin, spécialisé en pedo-psychiatrie savait qu'il allait devoir la secouer. Il savait aussi qu'elle allait se renfermer sur elle-même et ne rien dire à propos de son frère hormis tous les bons souvenirs qu'elle gardait de lui. Il l'a connaissait bien, et en un an il c'était attaché à cette jeune fille totalement perdu. L'histoire de cette demoiselle l'avait touché, et le premier jour il avait promis aux parents de cette dernière qu'il l'aiderait à aller de l'avant. Il c'était juré de la refaire parler, envers et contre tout. Qu'elle quitterait cet hôpital sur la bonne voix. Malheureusement au fil des séances il avait dû se rendre à l'évidence. Ce serait plus compliqué que prévu.
« Nous savons tous les deux que tu peux encore parler, l'accident ne t'as pas ôté les cordes vocales. Je sais aussi que tu es consciente de la réalité des choses, alors vas-y, tu peux t'exprimer en toute confiance ici. Tu comprends que, si je n'ai aucun résultat, ta date de sortie sera à nouveau repoussée Aoi. Voilà un an que tu es ici, je pense qu'il serait bon pour toi que tu retrouve ta vie, ta maison et tout ce qui ce qui va avec. »
Doucement, il retire le carnet de devant la jeune fille. Doucement une larme coule sur la joue d'Aoi. Bien entendu qu'elle savait, comment ne pouvait-elle pas savoir. Naoki, il était loin aujourd'hui très loin même, mais elle ne voulait pas. Elle n'était pas d'accord. Pourquoi était-il parti ? Comment avait-il pu la laisser seule ? C'était une partie d'elle qui s'en était allée en même temps que son frère et bon dieu ça faisait un mal de chien.
« Fais un effort, et prouves moi que toutes ces séances n'ont pas servies à rien. »
Le pouls de la japonaise est en pleine ascension, et l'impression de suffoquer se fait plus présente. Sa respiration est forte et ses pleures ont augmenté. L'homme reste interdit devant la scène, jamais elle n'avait pleuré dans ce bureau. Jamais. La réalité des choses l'a frappait, elle revoyait la scène, comme si c'était hier et pourtant ça remontait à un an jour pour jour. La famille Fujita, une famille sans histoire, mais pourtant soudée, était en voiture. Ils chantaient gaiement en cœur une musique entraînante. Son père engage la voiture dans un carrefour sans vraiment prêter attention à la circulation, préférant regarder avec fierté ses deux enfants se chamailler à l'arrière. Oui une famille sans histoire qui vivait pourtant bien, ils ne manquaient de rien et se suffisaien à eux même. Et pourtant. Au même moment un camion de livraison s'avance lui aussi, un peu trop vite certainement. Aoi le remarque et hurle de toutes ses forces. Trop tard, l'impacte est violent, puis le noir. De cet accident, tout le monde s'en est sortie sans gros dégâts. Tout le monde sauf Naoki. Naoki qui à perdu la vie. Naoki qui, en laissant sa soeur, à emporté sa voix par la même occasion, cette dernière s'étant renfermée dans un mutisme lorsque ses parents lui avaient apprit la nouvelle.
« Mort. »
Le mot était lancé. Le cinquantenaire, relève vers elle des yeux brillants de fierté, il avait entendu sa voix pour la première foi. Aoi s'enfonce un peu plus, mais aujourd'hui elle accepte. Naoki est mort. Il faut qu'elle change de vie désormais, qu'elle parte loin du japon et de ces souvenirs, qu'elle recommence à Zero.
Tokyo 22 mars 2009
Aoi est installée sur cette chaise en bois massif qu'elle connait bien, face à ce bureau, le regard perdu par la fenêtre. Le bruit de la porte qui s'ouvre ne l'interpelle même pas, elle connait, elle sait exactement qui entre dans la pièce et ce qui va s'en suivre. Un homme d'une cinquantaine d'années prend place devant elle, de l'autre côté du bureau. Il est souriant, et semble tendre lorsqu'il regarde la jeune fille.
« Alors Aoi, comment vas-tu aujourd'hui? »
La jeune fille ne répond pas, gardant cette même expression impassible gravé sur son visage. Elle regarde les nuages avancer sans affolement dans le ciel, mais ne prête pas attention au docteur s’intéressant à elle.
« Ca fait quoi, 1 mois qu'on ne c'est pas vu ? Les infirmières m'ont dit que tu allais mieux désormais et que tu avais recommencé à manger normalement. C'est bien. »
Les paupières de la brune papillonne, elle se sent fatiguée. Fatiguée, que ce soit toujours pareil. Fatiguée d'étre ici. Fatiguée d'être considéré comme malade, voir même folle. Elle ne l'est pas, non, elle n'est pas folle.
« Bon, je suppose que le carnet est de rigueur aujourd'hui aussi. »
Le médecin ouvre son tiroir, peut-être un peu désolé de ne pas lui avoir fait dire un mot jusqu'à présent. Simplement il le lui tend, le faisait glisser jusqu'à elle, avec un stylo.
« Et bien Aoi, je suppose que tu sais qu'aujourd'hui c'est notre dernière séance. Comme prévu, j'ai sous le nez les questions que je t'ai posé le jour de notre premier entretient. Je vais te les reposer et tu y répondras comme tu le peux. D'accord ? »
Enfin, la japonaise ose poser son regard dans celui de l'homme à la blouse. Elle inspire un grand coup, hoche la tête puis ouvre le carnet et se saisi du stylo.
« Un an a passé depuis, j'aimerais donc que tu te présente à nouveau. Tu sais je commence à prendre de l'age, ma mémoire me fait doucement défaut. »
Il avait beau faire de l'ironie, aucun rire ne se fait entendre. Simplement la jeune fille commence à écrire sur le papier, puis lorsqu'elle a fini, elle montre sa réponse.
« Je m'appelle Fujita Aoi. J'ai... 16 ans aujourd'hui. Je suis née à Tokyo. J'habite dans une maison morderne et neuve dans la banlieue de Tokyo, un coin assez chicosse. Un père avocat, une mère notaire et un frère jumeau. Il s'appelle Fujita Naoki. Il est passionné par les mangas douteux, et aime la glace à la pistache, c'est son parfum préféré. La musique qu'il écoute n'est franchement pas génial, mais on dort dans la même chambre alors j'ai appris à apprécier. Son truc aussi, c'est le foot. On a un jardin sacrément grand, alors il joue souvent. Je suis aux cages la plus part du temps et il s'amuse à m'envoyer la balle super fort dessus. Il y a peu, mon père a investi dans un espèce de télescope dernier cri, alors avec Naoki on regarde le ciel parfois lorsqu'il est dégagé. C'est assez sympa. Il a peur des chiens, alors on en a pas, j'ai peur aussi de toute façon. Rien à déclarer, j'ai une vie assez banale enfaite. »
Le médecin soupire faiblement et rend le carnet à la brune après avoir lu.
« Je te demande de me parler de toi, mais pourtant j'en lis beaucoup plus sur ton frère. Tu as un lien très fort avec elle n'est-ce pas ? »
« Il est mon double, une part de moi, mon âme sœur, mon meilleur ami. »
Un fin sourire c'était étiré sur les lèvres gercées d'Aoi à mesure ou elle avait écrit.
« Où est-il Naoki ? Tu sais où il se trouve à l'heure actuelle? »
L'homme savait qu'il entrait sur une pante glissante, que ça passe ou ça casse comme on dit. Bien entendu, il s'y attendait, Aoi se fige sur place en entendant ces mots et n'écrit rien en retour. Incapable, face à ce mur, le docteur se gratte la nuque.
« Tu sais que c'est en rapport avec lui, si tu te retrouves ici n'est-ce pas? »
Aoi ferme les yeux et refoule ses pensées. C'est ce qu'elle faisait depuis un an désormais. Elle tente d'oublier et à force de persuasion, elle y arrive un peu. Seulement ce vieillard était toujours là pour lui rappeler la vérité, pour la lui renvoyer de pleins fouet et anéantir tous ses efforts.
« Aoi s'il te plait. Pour avancer, il faut que tu surmontes tout ça. Que tu arrêtes de t'enfermer dans un passé idyllique et que tu assumes les choses telle qu'elles sont à présent. »
Le médecin, spécialisé en pedo-psychiatrie savait qu'il allait devoir la secouer. Il savait aussi qu'elle allait se renfermer sur elle-même et ne rien dire à propos de son frère hormis tous les bons souvenirs qu'elle gardait de lui. Il l'a connaissait bien, et en un an il c'était attaché à cette jeune fille totalement perdu. L'histoire de cette demoiselle l'avait touché, et le premier jour il avait promis aux parents de cette dernière qu'il l'aiderait à aller de l'avant. Il c'était juré de la refaire parler, envers et contre tout. Qu'elle quitterait cet hôpital sur la bonne voix. Malheureusement au fil des séances il avait dû se rendre à l'évidence. Ce serait plus compliqué que prévu.
« Nous savons tous les deux que tu peux encore parler, l'accident ne t'as pas ôté les cordes vocales. Je sais aussi que tu es consciente de la réalité des choses, alors vas-y, tu peux t'exprimer en toute confiance ici. Tu comprends que, si je n'ai aucun résultat, ta date de sortie sera à nouveau repoussée Aoi. Voilà un an que tu es ici, je pense qu'il serait bon pour toi que tu retrouve ta vie, ta maison et tout ce qui ce qui va avec. »
Doucement, il retire le carnet de devant la jeune fille. Doucement une larme coule sur la joue d'Aoi. Bien entendu qu'elle savait, comment ne pouvait-elle pas savoir. Naoki, il était loin aujourd'hui très loin même, mais elle ne voulait pas. Elle n'était pas d'accord. Pourquoi était-il parti ? Comment avait-il pu la laisser seule ? C'était une partie d'elle qui s'en était allée en même temps que son frère et bon dieu ça faisait un mal de chien.
« Fais un effort, et prouves moi que toutes ces séances n'ont pas servies à rien. »
Le pouls de la japonaise est en pleine ascension, et l'impression de suffoquer se fait plus présente. Sa respiration est forte et ses pleures ont augmenté. L'homme reste interdit devant la scène, jamais elle n'avait pleuré dans ce bureau. Jamais. La réalité des choses l'a frappait, elle revoyait la scène, comme si c'était hier et pourtant ça remontait à un an jour pour jour. La famille Fujita, une famille sans histoire, mais pourtant soudée, était en voiture. Ils chantaient gaiement en cœur une musique entraînante. Son père engage la voiture dans un carrefour sans vraiment prêter attention à la circulation, préférant regarder avec fierté ses deux enfants se chamailler à l'arrière. Oui une famille sans histoire qui vivait pourtant bien, ils ne manquaient de rien et se suffisaien à eux même. Et pourtant. Au même moment un camion de livraison s'avance lui aussi, un peu trop vite certainement. Aoi le remarque et hurle de toutes ses forces. Trop tard, l'impacte est violent, puis le noir. De cet accident, tout le monde s'en est sortie sans gros dégâts. Tout le monde sauf Naoki. Naoki qui à perdu la vie. Naoki qui, en laissant sa soeur, à emporté sa voix par la même occasion, cette dernière s'étant renfermée dans un mutisme lorsque ses parents lui avaient apprit la nouvelle.
« Mort. »
Le mot était lancé. Le cinquantenaire, relève vers elle des yeux brillants de fierté, il avait entendu sa voix pour la première foi. Aoi s'enfonce un peu plus, mais aujourd'hui elle accepte. Naoki est mort. Il faut qu'elle change de vie désormais, qu'elle parte loin du japon et de ces souvenirs, qu'elle recommence à Zero.
LYAA
Une banana qui se balançait sur toile ...
Je dois encore me présenter ? Mais .. vous me connaissais non Surnommé Lyaa depuis des lustres, 21 ans dans 3 mois Paris c'est la vie ouais ouais Sinon, je vous envoie du love et des cocotiers, j'aime tout le monde alors aimez moi en retour, parce que je le vaut bien. Spécial dédicace à une kekette volante et à tarzan sur une lian DU LOVE
“ Help from my friend : un coup de main pour le bottin plz, remplis le code ci-dessous et essaye de ne pas gaffer keupin.
POUR UN PERSONNAGE INVENTÉ :
▲▼Heo Gayoon ( 4minute ) ✎ Fujita Aoi
“ Help from my friend : un coup de main pour le bottin plz, remplis le code ci-dessous et essaye de ne pas gaffer keupin.
▲▼
- Code:
[url=http://shaketheworld.tropfun.net/u114][b]▲[/b][/url]▼ <taken>Heo Gayoon ( 4minute )</taken> ✎ Fujita Aoi
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Re: Fujita Aoi - our emotions are the voice of our soul | Mar 16 Sep - 19:18 Citer EditerSupprimer
NON MAIS GAYOOOON DEJA.
TU SERAS MA DEESSE, C'EST DECIDE.
PUIS REGARDE NOUS SOMMES DES BOMBES TTE LES 2 - jin kyung approuve à fond ta silhouette :$ -
TU SERAS MA DEESSE, C'EST DECIDE.
PUIS REGARDE NOUS SOMMES DES BOMBES TTE LES 2 - jin kyung approuve à fond ta silhouette :$ -
- Spoiler:
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Re: Fujita Aoi - our emotions are the voice of our soul | Mar 16 Sep - 19:26 Citer EditerSupprimer
PUTAIN JE TE LOVE BEBE
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Re: Fujita Aoi - our emotions are the voice of our soul | Mar 16 Sep - 19:27 Citer EditerSupprimer
la beauté
rebienvenue
rebienvenue
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Re: Fujita Aoi - our emotions are the voice of our soul | Mar 16 Sep - 20:29 Citer EditerSupprimer
Nao;
Suah; T'AURAIS DU ETRE PREMIÈRE IL A INTERET D'APPROUVER OUAIS Trop de perfection en nous, je crois qu'on va faire de grandes choses toi et moi
Insu; Je t'aime je t'aime je t'aimeeeeeuh
Junwei; ouais vraiment trop sexy tu es.
Suah; T'AURAIS DU ETRE PREMIÈRE IL A INTERET D'APPROUVER OUAIS Trop de perfection en nous, je crois qu'on va faire de grandes choses toi et moi
Insu; Je t'aime je t'aime je t'aimeeeeeuh
Junwei; ouais vraiment trop sexy tu es.
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Re: Fujita Aoi - our emotions are the voice of our soul | Mar 16 Sep - 22:09 Citer EditerSupprimer
Re-bienvenue et bonne chance pour la fin de ta fiche
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Re: Fujita Aoi - our emotions are the voice of our soul | Mar 16 Sep - 22:38 Citer EditerSupprimer
awwwww une beauté, en plus ton prénom claque
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Re: Fujita Aoi - our emotions are the voice of our soul | Mer 17 Sep - 13:14 Citer EditerSupprimer
Bienvenueeeeeeeeee ♥♥♥
Enfin rebienvenue ♥♥♥♥♥♥
Calinouuuuuuuuuuuuu (l)
Et bonne chance pour ta fiche !!!
Enfin rebienvenue ♥♥♥♥♥♥
Calinouuuuuuuuuuuuu (l)
Et bonne chance pour ta fiche !!!
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