Allez viens, allons ailleurs! [Mi Cha]
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Allez viens, allons ailleurs! [Mi Cha] | Dim 3 Jan - 22:48 Citer EditerSupprimer
Let's go party somewhere else!
ft. Mi Cha & Ji Na
« Mais laissez nous partir! »
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« Mais laissez nous partir! »
Aujourd'hui était une soirée qui s'était annoncée particulièrement pénible pour Jina . Un gala de charité c'était jamais drôle, mais un gala de charité organisé par un gros conglomérat ou son père la traînait ne signifiait qu'une chose. Il avait un plan derrière la tête, un plan qui l'impliquait. Et elle aimait pas ça. Pour l'occasion, elle avait été acheter une robe de créateur, qui pour reprendre les termes de son père, se devait d'être respectable, et tout à fait présentable. Elle avait tenté la robe pyjama la dernière fois, mais son père avait réussi à la bloquer avant qu'elle n'ai mis le pied dans la voiture. Et du coup, elle avait du suivre ses directives à la lettre, ou il avait menacé de lui enlever son loft. Et ça, c'était juste hors de question, elle avait refusé de rester à la maison familiale, ce n'était pas pour rien, ca lui rappelait trop sa famille. Alors pour le coup, elle avait obéit. Du moins sur la partie, prépare toi correctement et viens. Elle n'avait rien promis sur la partie « je vais me comporter correctement ». Et c'était a ça qu'elle se rattachait en cette soirée qui s’annonçait rasoir au possible. Après une dernière vérification dans le miroir, ses cheveux, son make up, tout était parfait, elle avait prit sa voiture pour aller sur le lieu de la réception. Elle n'excluait pas de tenter de se faire la belle, et il était clair que son père ne la ramènerait pas plus tôt.
Après avoir garé sa voiture, elle avait été se faire enregistrer, avait posé son manteau dans le vestiaire. Elle était rentrée dans le vif du sujet. La réception était certes princière mais... c'était pas son genre. La musique classique, les serveurs, c'était un peu too much pour elle. Elle reposait une mèche derrière son oreille en observant les invités, puis se dirigeait vers son père. La salutation d'usage, saluer ses collaborateurs, et la voilà qui se retrouvait embringuée dans une discussion avec le fils d'une entrepreneur du bâtiment, qui lui expliquait comment ils avaient fait fortune. Elle le regardait d'un air faussement attentif, avec l'envie de descendre toutes les flûtes de champagne qui passaient a sa portée au fur et a mesure qu'il parlait. Alors, avec un air désolé, elle prit congé, en tentant d'éviter de se faire harponner par qui que ce soit. Ce qui fut un échec cuisant. Un mec qu'elle ne connaissait ni d’Ève, ni d’Adam avait commencé a lui parler. Joon Su, et elle avait décroché dès ce moment là, en tentant de fuir, mais il était bien trop tard. Ce dernier était parti dans un discours de politique ? Finance ? Elle n'aurait jamais su le dire exactement, et là encore, elle tentait de s’éclipser comme si de rien n'était. Mais il fallait croire que son père avait bien fait sa publicité. Une fois calée dans un coin, adossée contre un mur, elle fixait tout ce beau monde, d'un air perplexe. Que faisait elle là, au final ? Elle n'aimait pas des masses, et elle avait fait son devoir de bonne fille. Elle estimait donc pouvoir rentrer chez elle. Elle se dirigeait vers la sortie quand elle vit Mi Cha, qui semblait aux prises avec un vieux, qui avait l'air aussi rasant que la musique qu'ils diffusaient. Elle lui adressait un sourire de loin, avant de se décider a la sauver. Elle arrivait vers elle, un air désolé sur le visage, avant de saluer. « Pardonnez moi, mais Mi Cha est attendue chez monsieur Song ». Et de l'entraîner un peu plus loin de la foule, avant de lui demander « Hey! Je savais pas que tu serais là...Comment ça va ? »
Après avoir garé sa voiture, elle avait été se faire enregistrer, avait posé son manteau dans le vestiaire. Elle était rentrée dans le vif du sujet. La réception était certes princière mais... c'était pas son genre. La musique classique, les serveurs, c'était un peu too much pour elle. Elle reposait une mèche derrière son oreille en observant les invités, puis se dirigeait vers son père. La salutation d'usage, saluer ses collaborateurs, et la voilà qui se retrouvait embringuée dans une discussion avec le fils d'une entrepreneur du bâtiment, qui lui expliquait comment ils avaient fait fortune. Elle le regardait d'un air faussement attentif, avec l'envie de descendre toutes les flûtes de champagne qui passaient a sa portée au fur et a mesure qu'il parlait. Alors, avec un air désolé, elle prit congé, en tentant d'éviter de se faire harponner par qui que ce soit. Ce qui fut un échec cuisant. Un mec qu'elle ne connaissait ni d’Ève, ni d’Adam avait commencé a lui parler. Joon Su, et elle avait décroché dès ce moment là, en tentant de fuir, mais il était bien trop tard. Ce dernier était parti dans un discours de politique ? Finance ? Elle n'aurait jamais su le dire exactement, et là encore, elle tentait de s’éclipser comme si de rien n'était. Mais il fallait croire que son père avait bien fait sa publicité. Une fois calée dans un coin, adossée contre un mur, elle fixait tout ce beau monde, d'un air perplexe. Que faisait elle là, au final ? Elle n'aimait pas des masses, et elle avait fait son devoir de bonne fille. Elle estimait donc pouvoir rentrer chez elle. Elle se dirigeait vers la sortie quand elle vit Mi Cha, qui semblait aux prises avec un vieux, qui avait l'air aussi rasant que la musique qu'ils diffusaient. Elle lui adressait un sourire de loin, avant de se décider a la sauver. Elle arrivait vers elle, un air désolé sur le visage, avant de saluer. « Pardonnez moi, mais Mi Cha est attendue chez monsieur Song ». Et de l'entraîner un peu plus loin de la foule, avant de lui demander « Hey! Je savais pas que tu serais là...Comment ça va ? »
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Re: Allez viens, allons ailleurs! [Mi Cha] | Lun 4 Jan - 23:31 Citer EditerSupprimer
allez viens, allons ailleursles obligations familiales sont tenues d'êtres respectées avec modérationSourire. Encore et encore. Parler. Encore et encore. Évidemment, Mi Cha était tenue d'assister au gala charité dont ses parents étaient parmi les principaux commanditaires. C'est qu'une partie des dons irait à l'aile des grands prématurés de l'hôpital général de Séoul, l'aile où elle avait passé les premiers mois de sa vie. Depuis vingt-trois ans, sa famille participait à cette campagne de financement afin de supporter le travail des spécialistes des naissances prématurées. Sans ce dernier, bien des enfants comme Mi Cha n'auraient pas survécu à leur arrivée au monde trop bousculée. Ils étaient des figures connues et on les voyait au gala inévitablement chaque année. Mi Cha était même la porte-parole de l'événement. Elle était donc là depuis le tout début, depuis bien plus longtemps que son amie Ji Na. Même si c'était une soirée fatigante, Mi Cha y participait sans se plaindre, car c'était pour une bonne cause.
Si seulement les gens n'étaient pas si pompeux, ou ennuyeux...
Pas que M. Park était un homme horrible, mais il avait tendance a radoter, car il était sénile depuis plusieurs années. Elle le connaissait depuis qu'elle était toute petite et il avait développé une profonde affection pour elle, c'est pourquoi, par respect pour l'homme qui avait toujours été bon avec elle lorsqu'il avait toute sa tête, elle l'écoutait toujours radoter les mêmes histoires, encore et encore. Elle les connaissait pas coeur, mais elle avait un bon coeur, Mi Cha. En tout cas, plus de patience que Song Ji Na.
Toutes les deux se connaissaient depuis longtemps, étant toutes les deux de la même sphère de la société, toute deux gamines de riches. Or, ni l'une ni l'autre ne crachait sur la tête des moins biens nantis qu'elles, ce qui était tout à leur mérite. Elles étaient aussi très différentes. Si Mi Cha était perçue comme l'adorable petite de M. Lee, et ce, même si elle n'était plus une enfant depuis déjà quelques années, Song Ji Na était vue bien différemment, étant plutôt le petit diable de M. Song. Les deux filles avaient des personnalités qui prenaient de la place, et ce à leur façon. Mi Cha était de nature tête en l'air, surexcitée; Ji Na était plutôt du genre rebelle, provocante. Elles avaient des vies similaires qu'elles menaient de façon presque opposées, car Mi Cha était du genre passive, à agir de manière détournée, tandis que Ji Na était beaucoup plus proactive, à confronter de manière frontale.
« Je dois vous laisser, à présent, M. Park. Passez une excellente fin de soirée, et savourez une glace à ma santé. » L'alimentation de monsieur était surveillée très strictement, voire trop. Une gâterie de temps en temps ne pouvait qu'être salutaire. Du moins, c'était l'avis de Mi Cha sur le sujet. Elle s'inclina pour le saluer et suivit son amie un peu plus loin. Celle-ci lui dit qu'elle était surprise de la voir. Comme d'habitude.
« Eh oui, je suis bel et bien présente et tu l'oublies chaque année, » remarqua Mi Cha avec amusement. « Je vais bien, malgré les circonstances, » dit-elle en pointant son plâtre. Quelques jours auparavant, elle avait fait une chute à cheval et s'était foulé la cheville droite. Son pied était donc immobilisé pour quelques semaines afin de guérir. « Tu ne devineras jamais ce qui m'est arrivé... mais je préfères t'en parler dans un endroit plus tranquille. Je peux compter sur toi pour nous trouver une sortie? » demanda Mi Cha avec un sourire malicieux.
Elle n'avait plus aucun discours à prononcer, et elle était fatiguée. Elle n'avait qu'une envie, se retrouver dans un endroit sympa où elle pourrait discuter avec Ji Na des derniers événements, à l'abri des oreilles indiscrètes.copyright acidbrain
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Re: Allez viens, allons ailleurs! [Mi Cha] | Mar 5 Jan - 0:31 Citer EditerSupprimer
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Dire que c'était pompeux, c'était un parfait euphémisme. Elle n'en pouvait tout simplement plus de cette atmosphère si calme, et pourtant si fausse. Combien de pdg d'entreprise, son père y comprit, espionnerait le comportement de ses concurrents ? Ou combien chercheraient a faire la plus grosse donation, non pas par charité mais par souci de montrer sa grandeur ? C'était après tout dans la lignée n'est ce pas ? Et là voilà qui après avoir subtilisé Mi Cha a ce cher monsieur... Kim ? Ah non, Park. Kim c'était l'autre. Elle eut un rire en entendant dire qu'elle oubliait chaque année sa présence a cette soirée. Ce n'était pas faux. Elle se souvenait de tout en général, sauf des choses ennuyeuses comme celles là. Elle se souvenait surtout qu'elles se voyaient après ce genre d’événements en général. Elle allait dire quelque chose quand elle l'entendit parler de son plâtre. Elle en avait entendu parler de par son père, qui lui même le tenait d'elle ne savait trop qui. Elle soupirait. « J'ai une mémoire sélective que veux tu... Je me souviens surtout qu'on finit souvent dans un bar ou en boîte après ce genre de truc... » Puis elle eut un sourire amusé, et s'apprêtait a dire quelque chose quand Mi Cha reprit qu'il lui était arrivé quelque chose et qu'elle préférait en parler dans un endroit plus tranquille. Elle lui jetait un regard perplexe, qui se transformait en air amusé et de dire d'un ton taquin « Oh oh... garçons ? » Puis de sourire et de dire d'un ton amusé « Moi qui pensait justement a partir... Allons y, j'ai pris ma voiture en plus » Et de commencer a avancer et de lui demander « Aller dans une salle de Karaoké, ca te dit ? On aura de quoi boire, et on sera posées loin de toute oreille indiscrète... » Dire qu'elle ne se voyait pas aller en boîte avec le plâtre de Mi Cha était un euphémisme. Et elle n'avait pas non plus la bonne tenue pour ça. Et elle n'était pas d'humeur, ce cher monsieur ciment lui avait plombé toute envie d'aller faire une fête mémorable dont elle ne se souviendrait pas grand chose. Elle allait rajouter quelque chose quand quelqu'un vint se planter juste devant elle. Elle levait la tête avant de voir qu'il s'agissait de monsieur ciment, qui voulait faire connaissance, selon lui. Elle lui adressait un sourire froid. Avant de préciser froidement qu'elle n'était pas intéressée. Et de continuer a avancer. « Pourquoi les gens s'acharnent ils comme ça, tu m'explique ? » Puis de soupirer. « Faudrait vraiment que tu m'apprenne a être gentille... » Puis de demander « Au fait, comment tu t'es fait ça ? J'en ai vaguement entendu parler... » Les bruits de couloirs, ça circulait vite. Elle se demandait ce qui se disait sur elle, vu son passif, on avait certainement du parler de ce qui lui était arrivé auparavant, et quelque part, ca la rendait curieuse. Mais elle n'en avait que faire. Elle soupirait à nouveau avant de voir la porte, le saint graal menant au vestiaire. Elle s'apprêtait a sortir quand quelqu'un l'arrêtait lui présentant ses acolytes. Un procureur et un avocat. Elle ne les détaillait pas énormément, maintenant qu'elle avait vu la porte, elle ne rêvait que de la franchir pour fuir. Mais elle ne pouvait pas les envoyer voir ailleurs non plus, comme monsieur ciment. Pour cause, celui qui venait de les présenter n'était nul autre que le second de son père. Qui ne ferait que lui rapporter son comportement, et qui si elle les envoyait sur les roses, lui enlèverait son appartement. Elle soupirait intérieurement. Sur ce coup là, papa 1 – jina 0, Elle leur adressait un discret sourire, saluait avant de dire d'un ton froid « Je suis Song Ji Na, enchantée. Voici Lee Mi Cha. » Puis de dévisager les deux, un vieux, et un plus jeune. Puis de regarder l'espion qui allait rapporter la situation a son père. Et de s'excuser, tout aussi froidement « Je vous prie de nous excuser.. Mais nous sommes attendues pour des préparatifs. Je vous souhaite une bonne soirée. » Et de s'incliner avant de se diriger vers la porte. Liberté les voilà !
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Re: Allez viens, allons ailleurs! [Mi Cha] | Dim 10 Jan - 1:54 Citer EditerSupprimer
allez viens, allons ailleursles obligations familiales sont tenues d'êtres respectées avec modérationSong Ji Na, gentille? Elle n'était pas méchante, songea Mi Cha, mais elle n'était certainement pas diplomate. Prendre des gants blancs pour dire le fond de sa pensée gracieusement, ce n'était définitivement pas son genre. Quand les filles étaient ensembles et que Ji Na devenait furax, Mi Cha était là, heureusement, pour parler à sa place et calmer le jeu, car son amie n'était certainement pas réputé pour sa patience, mais plutôt pour son manque de patience légendaire. Mi Cha savait comment être gentille et parvenir à ses fins. Alors qu'elles se dirigeaient vers la sortie, elles furent apostrophées par trois hommes. Mi Cha fut surprise lorsque Ji Na fit une halte à contre-coeur, son désir de ficher le camp étant plus qu'évident. Probablement que ces hommes étaient des gens qui connaissaient son père et Ji Na avait pour ordre de bien se comporter vis-à-vis eux. Mi Cha comprenait à quel point ce fardeau pouvait être lourd parfois, car elles n'en avaient rien à faire de ces gens. Sauf que c'était la réputation familiale dont il s'agissait, et elles ne pouvaient tout simplement pas la balancer en l'air. Enfin... Ji Na ne s'en souciait guère, mais Mi Cha y accordait de l'importance. Elle adorait ses parents, aussi étouffants pouvaient-ils être, et ne tenait pas à les décevoir.
« Je suis Song Ji Na, enchantée. Voici Mi Cha. La concernée inclina la tête poliement à la mention de son nom. Elle connaissait le procureur de nom, comme la majorité, car il était le procureur général de Séoul et son nom était souvent mentionné par les médias lors de cas majeurs. C'était un homme bedonnant dans la cinquantaine avec une belle carrière. L'autre homme était beaucoup plus jeune. Il devait avoir la mi-vingtaine, mais son visage lui disait quelque chose... Mais avant qu'elle ne puisse chercher dans sa mémoire, Ji Na les excusa d'une voix froide et expéditive : « Je vous prie de nous excuser.. Mais nous sommes attendues pour des préparatifs. Je vous souhaite une bonne soirée. »
« Vous quittez déjà? Alors que vous êtes la porte-parole de ce gala? » commenta le jeune homme d'un ton réprobateur. Mi Cha se retourna vers celui qui avait parlé à son intention. À en juger par son expression, il exigeait d'elle une réponse, et surtout une bonne explication. Et puis la mémoire lui revint. Ce type, c'était Nam Il Sung. Elle l'avait déjà croisé quelques fois auparavant lors de soirées galantes, car il était le fils adoptif d'un homme fortuné qui était la connaissance d'une connaissance de son père, mais elle ne lui avait jamais vraiment prêté attention, car il était du genre sérieux, et toujours à part des autres, d'eux, les fils et les filles de riches.
« Vous êtes Nam Il Sung, je crois? » rétorqua Mi Cha. Quelques années auparavant, il avait fait la une des journaux et des médias, ayant décidé de bosser à l'aide juridique plutôt que de rejoindre le cabinet d'avocats le plus réputé en ville. Il avait obtenu sa licence d'avocat à vingt-deux ans, ce qui était remarquable. On le disait surdoué, avec un QI de 150. Tout le monde parlait de gaspillage de potentiel à l'époque, mais il avait rapidement taillé sa place, étant un avocat hors-pair et ayant remporté plusieurs causes que la majorité considérait comme perdues d'avance. « Exact, » confirma-t-il. « Eh bien, figurez-vous que je suis ici depuis 2h de l'après-midi et n'étant pas en pleine forme, j'ai jugé qu'une fois avoir dit tout ce que je devais dire ce soir, je pouvais me permettre de quitter pour aller me reposer, » répondit-elle. Elle lui offrit son sourire le plus convainquant, alors qu'elle n'avait qu'une envie: lui dire de se mêler de ses affaires et de lui foutre la paix. Mais ça, Ji Na allait sûrement s'en charger elle-même.
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Re: Allez viens, allons ailleurs! [Mi Cha] | Dim 10 Jan - 3:16 Citer EditerSupprimer
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Jina grinçait des dents, plus elle se rapprochait de cette porte de sortie, plus les gens s'agglutinaient pour leur parler. Comme si c'était un complot contre elles. Mais autant monsieur béton avait pu être évincé, que ces deux là allaient être une autre paire de manches. Parce qu'il s'agissait de son père qui allait lui retirer son logement si elle ne se comportait pas correctement. La situation l'énervait au plus au point, mais elle tentait de ne rien montrer. Elle tentait de penser a sa sortie après, et à l'idée d'avoir un bon cocktail dans les mains, loin de ce fatras d'hypocrites. Son père essayait de persuader le monde entier qu'elle était une héritière digne de lui, et qu'elle serait plus qu'heureuse de trouver un prétendant de son niveau. Et ses dernières frasques n'avaient visiblement pas défrayé la chronique, ou fait fuir les gens, au contraire. Et son père avait fini par trouver cet odieux chantage pour la tenir au calme. Le secrétaire restait là, fixe a observer la situation, une présentation brève, et une excuse claire pour prendre la fuite. Enfin c'était ce qu'elle pensait, puisque le plus jeune des deux n'avait pas l'air de l'entendre de cette oreille. Il demandait pourquoi Micha partait alors qu'elle en était la porte parole. Elle n'avait même pas réellement observé leur visage, mais cette phrase attirait son attention. Rares étaient ceux qui tentaient de retenir les gens de cette manière. Elle le dévisageait de manière plus ou moins polie, sans rien dire, jusqu'à ce qu'elle entende Micha demander s'il était Nam Il Sung. Le nom lui était familier, mais d'ou ? Elle le fixait d'un air curieux, avant de se souvenir. Un avocat, si elle se souvenait bien, un mec qui avait décidé de faire les aides juridiques au lieu de rejoindre un grand cabinet. Pendant ce temps, Micha tentait de lui trouver une réponse adéquate pour sortir d'ici sans le brusquer, elle se retint de rouler des yeux. Elle était toujours trop gentille la pauvre. Et à ce rythme, elles seraient toujours au même endroit le lendemain matin. Et quand Micha parlait d'aller se reposer, elle tournait la tête vers elle avec une expression frustrée. Elle n'avait pas parlé de se reposer mais d'aller préparer quelque chose. Et Micha venait de les vendre toutes les deux. Puis elle voyait qu'à sa tête qu'il ne se laisserait pas faire par son petit sourire, et elle, elle n'avait pas envie de rester toute la soirée a parler du pourquoi elle sortait parfois avec des chaussettes noires et d'autres jours avec des bleues. Elle décidait d'y aller de plein fouet, et demandait d'un ton polaire « Vous êtes bien curieux, Monsieur... Nam, c'est exact ? » puis elle se jetait un regard au secrétaire qui était encore là. Et elle soupirait, elle ne pourrait pas être aussi violente qu'elle l'aurait voulu. Son père allait probablement gagner la partie ce soir, mais ce ne serait que partie remise n'est ce pas ? Et elle reprit d'un ton toujours aussi froid « C'est un... » Elle jetait un œil voir si le secrétaire était encore là. Mauvaise pioche, il regardait même la situation d'un air amusé. Elle reprit, comme si de rien n'était après sa brève pause «... honneur, de vous rencontrer, Maître Nam... ». Puis elle reprit tout aussi calmement. « Cependant, je doute que nos occupations soient un sujet de conversation qui vous plaise. Mademoiselle Lee et moi même allons donc prendre congé, si vous nous le permettez. » Elle se tournait vers Micha, avec un sourire frustré. Si il rajoutait un truc de plus, elle allait s'énerver. Elle aurait bien voulu lui dire d'aller voir chez les grecs s'il y était, mais le maudit secrétaire allait tout rapporter a son cher père qui la priverait de son logement. Avec ce genre de réflexion, elle pouvait s'attendre a des réflexions, peut être une interdiction de cartes bleues d'une semaine, mais pas plus. On verrait bien qui serait le plus têtu. Son père ou elle.
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Re: Allez viens, allons ailleurs! [Mi Cha] | Mar 12 Jan - 3:38 Citer EditerSupprimer
allez viens, allons ailleursles obligations familiales sont tenues d'êtres respectées avec modération« Je croyais que vous nous quittiez pour des préparatifs. Votre alibi tient mal la route, si je peux me permettre, » répliqua Nam Il Sung sur un ton condesdant. Mi Cha se mordilla la lèvre. C'est à ce genre de moments qu'avoir Kyung Soo dans les parages pouvait être pratique. Son fiancé aurait le genre de réplique parfaite pour clouer le bec à ce mec de façon diplomate. Il pourrait être un merveilleux avocat, s'il le désirait. Mais il allait reprendre la compagnie familiale. Mi Cha avait beau être polie, elle supportait mal être prise en faute et lorsque les gens la réprimandaient. Elle avait toujours eu tendance à courber l'échine dépendamment des gens depuis qu'elle était toute petite et de suivre les ordres sans trop discuter. Elle n'était pas une meneuse. Cherchant toujours ses mots, d'autant plus que Ji Na lui avait lancé l'un de ces regards qui vous conseillait de la boucler pour ne pas envenimer les choses, elle fixa Il Sung dans toute sa splendeur. « Rassurez-vous, je laisse tomber les accusations, » dit l'intéressé avec un sourire en coin. Il lança plutôt un regard glacial à Ji Na sans paraître pour le moins décontenancé. « Vous avez du pain sur la planche pour devenir une avocate digne de ce nom, » commenta-t-il simplement. Les yeux de Mi Cha s'aggrandirent par surprise et par incrédulité. Non, le ton de monsieur n'était pas particulièrement arrogant, ni particulièrement supérieur. Il était froid, certes, et il y avait autre chose. Mi Cha décelait une certaine once d'agacement, voire de déception. Comme s'il s'était attendu à quelque chose d'autre de la part de Ji Na et qu'elle échoué à un test dont lui seul connaissait les critères. J'espère qu'il a de bonnes notions d'autodéfense, songea Mi Cha. Elle connaissait bien son amie, et cette dernière n'allait sûrement pas apprécier.
« Vos notes sont plus que médiocres, vous séchez vos cours, vous faites la fête... je me demande ce qui a bien pu vous pousser à faire des études en droit, » dit-il sur une note songeuse. Pendant un long moment, il scruta la personne de Ji Na de fond en comble, un peu comme le ferait un agent de police face à un criminel. Mi Cha frissonna alors qu'elle n'était même pas la cible visée. « Dites-moi, Mlle Song, que pensez-vous sérieusement de la profession d'avocat? Êtes vous certaine que vous avez réellement votre place au sein de ce domaine? » questionna Nam Il Sung. Le procureur semblait inconfortable, à présent. Il se dandinait d'un pied à l'autre en se mordillant la lèvre intérieure. De la sueur perlait à ses tempes. Probablement à cause de la chaleur étouffante créée par l'accumulation de corps humains dans un espace restreint donné, et par nervosité. « Maître Nam, c'est la fille de... » commença-t-il plaintivement, mais Nam Il Sung le coupa sèchement: « Je sais parfaitement qui elle est et qui est son père, ça ne change rien du tout. Qu'elle soit une riche héritière ne change absolument rien. Si elle n'a pas de talent, même les ressources de son paternel ne lui seront d'aucune utilité. » Wow. Ji Na a trouvé son équivalent, en plus classe, songea Mi Cha. Ji Na pouvait être abrupte avec ses propos, et cet avocat pouvait l'être tout autant. La différence? Ji Na insérerait probablement plusieurs expressions grossières et peu respectueuses entre temps, alors que Nam Il Sung employait les mots de façon impeccable.
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Re: Allez viens, allons ailleurs! [Mi Cha] | Mar 12 Jan - 4:40 Citer EditerSupprimer
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Il commençait a la gonfler, avocat ou pas. Il jouait sur un registre qui ne lui plaisait pas du tout, et évidement, une fois qu'il s'était détourné de Micha, avec un sourire en coin, c'était sur elle que ses critiques avaient plu. Ils ne savaient pas encore comment elle était énervée ? Visiblement non, après lui avoir dit qu'elle avait encore du pain sur la planche pour devenir une « vraie » avocate, elle le fixait d'un air sombre qui n'annonçait rien de bon. Elle sentait Mi Cha bouger, comme si elle faisait un mouvement de choc, avant d'avoir un sourire en coin. Un de ces sourires insolents, de ce qui énervaient facilement les gens impulsifs. « Si vous le dites... » Avant de l'entendre reprendre, que ses notes étaient mauvaises, qu'elle séchait et faisait la fête, et qu'au final, il se demandait ce qu'elle faisait en droit. Elle le fixait sans un mot, et sans perdre son sourire insolent. Puis il reprit à lui demander ce qu'elle pensait sérieusement de la profession d'avocat, et si elle pensait y avoir une place. Jina allait lui répondre quand le procureur commençait a l'interrompre, lui rappelant qui elle était, ce qu'il arrêtait rapidement, précisant qu'il savait parfaitement qui elle était, et que ca ne changeait rien, si elle n'avait pas de talent, même son père n'y pourrait rien. Elle le fixait toujours avec un sourire insolent, avant de dire froidement « Bien. Etant donné que Maître Nam aime poser des questions, laissez moi vous en poser une... Pour qui vous prenez vous Maître ? Vous apparaissez devant moi en me jugeant sans même me connaître. Pas très juridique tout ça n'est ce pas ? » Elle avait ponctué la fin de sa phrase d'ironie. Puis elle montrait le secrétaire de son père avec un air insolent. « Je suppose qu'il vous a donné des informations sur ma personne ». Et de reprendre encore plus froidement, quittant toute insolence, et en le fixant droit dans les yeux. Colère ? Surement. Haine ? Peut être pas, mais elle se doutait que s'il continuait sur cette route, probablement. Elle le dévisageait sans un mot, avant de dire, en prenant bien soin de détacher tous les mots « Cependant, je me passerais volontiers de vos remarques concernant concernant ma vie privée. Aux dernières nouvelles nous sommes encore dans un pays libre. Même pour les avocats. Si j'ai envie de sortir, je sors.» Elle avait envie de lui crier dessus, de lui balancer un truc a la figure. Sa tête l'énervait. Mais elle se contentait de serrer le point, avant de reprendre, avec une pointe d'énervement « Être la fille de celui là, ou la fille de celui ci ne changera effectivement rien, mais arrêtez moi si je ne me trompe, vous non plus n'êtes pas issu de n'importe quelle famille. Vous avez tout comme moi bénéficié de ces fameuses ressources, monsieur, et quoi que vous fassiez, vous en serez vous aussi l'héritier. » Elle avait lourdement insisté sur le monsieur. Son regard n'augurait rien de bon. La dernière phrase n'avait pas trouvé a passer. Non, elle avait tendance a la mettre dans une profonde colère. Elle arrêtait une serveuse pour prendre une coupe de champagne, et soupirait, avant de se rapprocher de lui, assez proche pour que lui seul l'entende. Elle lâchait d'un ton insolent et froid « Quand à mes compétences, je vous conseille fortement de ne pas réitérer ce genre de propos. Et de ne pas tenter de me faire passer un test dont vous seul avez les règles du jeu. ». Elle pouvait sentir son parfum de là. Elle eut un sourire insolent, avant de reculer de quelques pas, de boire tranquillement sa coupe de champagne, sans prêter attention au secrétaire qui commençait a se demander s'il devait prévenir quelqu'un avant que ça ne dégénère, ou au procureur qui lui était en train de suer à grosses gouttes.
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Re: Allez viens, allons ailleurs! [Mi Cha] | Mar 12 Jan - 20:01 Citer EditerSupprimer
allez viens, allons ailleursles obligations familiales sont tenues d'êtres respectées avec modération« Vous faites erreur une fois de plus. Il semblerait que votre prochain stage se passe à l'aide juridique, au sein de mon équipe. Vous comprendrez sûrement d'où vient mon intérêt envers une future collègue. » Pauvre Ji Na, pensa Mi Cha avec compassion. Et puis, était-il possible que son amie n'aille même pas jeté un coup d'oeil à l'endroit où son prochain stage prendrait lieu? Ni avec qui elle allait travailler? Mi Cha pouvait bien être irresponsable lorsqu'il s'agissait de prendre la responsabilité de choses importantes ou de se débrouiller par elle-même, mais tous ses professeurs pouvaient s'entendre pour dire qu'elle était une élève modèle, assidue et travaillante. Elle remettait toujours ses travaux à temps, étudiait d'avance pour ses examens et s'asseoyait en première ligne en cours. Remarquez que Mi Cha aimait les études et avait un profond intérêt pour le demaine d'études qu'elle avait choisi. Si ses parents l'avaient forcée à étudier en finances, elle ne savait pas comment elle aurait écopé. Mais quand même... elle allait devoir sermonner Ji Na, car c'était de leur avenir qu'il s'agissait, tout de même. « Contrairement à vous, j'ai coupé les ponts depuis belle lurette, » rétorqua stoïquement l'avocat quand Ji Na mentionna le fait qu'il allait être l'hériter de sa famille, qu'il le veuille ou non. Mi Cha était prête à le croire. Il y avait les rumeurs comme quoi M. Nam le père avait renié son fils lorsque ce dernier avait choisi l'aide juridique. Après tout, le père était le procureur général de Séoul, et son fils avait ouvertement choisi le camp opposé. Le père contre le fils. Ceux qui veulent mettrent à l'ombre ceux qui ont commis un crime, versus ceux qui bossent pour défendre les citoyens trop paumés pour se payer eux-même un avocat. Ji Na s'était trompée à son sujet. Son père ne le couvrait sûrement pas financièrement, encore moins politiquement.
« Je n'ai aucun désir à devoir vous supporter pendant les mois à venir. Il en va probablement de même pour votre parti. Alors rendez-nous service à tous les deux : allez vous plaindre à votre paternel pour qu'il joue de ses contacts et qu'il fasse en sorte que vous soyez acceptée en stage ailleurs qu'au sein de mon bureau. Vous ne correspondez pas aux standards que j'exige de mes stagiaires. »
Il fixa Ji Na pendant quelques secondes de plus, puis les salua d'un bref signe de tête avant de s'éloigner et de leur laisser le chemin libre. Le procureur se lança sur sa trace sans demander son reste, et les filles se retrouvèrent laissées à elles seules à nouveau. « Si j'étais toi, j'accepterais sa proposition et je demanderais à mon père d'être envoyée ailleurs, » dit Mi Cha à l'intention de Ji Na. Mais la jeune femme connaissait bien son amie, et par orgueil, cette dernière n'allait sûrement pas le faire. Elle n'aurait sûrement aucune envie de travailler avec ce mec là comme senior en plus, mais elle allait serrer les dents et faire le stage pareil, probablement par orgueil. Elle n'irait probablement pas suivre les conseils de monsieur, surtout pas après cet affront. Juste pour l'énerver, elle allait probablement ne rien dire du tout et lui faire vivre l'enfer durant les prochains mois. Oui, ça, c'était exactement ce dont Ji Na était capable. Le pauvre ne réalisait pas dans quoi il venait de s'embarquer. Maintenant, c'était pour Nam Il Sung que Mi Cha éprouvait de la compassion. Si, au cours des années, elle avait bien appris une chose au sein de Ji Na, c'était qu'il était nettement préférable de l'avoir comme amie plutôt que comme ennemie.
D'ailleurs, trois filles se dirigeaient mainteant dans leur direction. Mi Cha les connaissait, évidemment, car elles étaient également des filles de riche. Égoïstes. Superficielles. Vaniteuses. Cruelles. De vraies vipères, quoi. Et elles avaient toujours pris Mi Cha pour cible de leurs moqueries. « Alors, l'infirme, qu'est-ce qui t'es arrivé? » demanda la plus grande, et elle surpassait Mi Cha et Jina d'au moins une bonne tête. Elle était une top-modèle à l'internationale, selon les dires. Si tu veux t'attirer les foudres de Ji Na à la place de l'avocat, tu es sur le bon chemin, pensa plutôt Mi Cha avec amusement.copyright acidbrain
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Re: Allez viens, allons ailleurs! [Mi Cha] | Mer 13 Jan - 1:55 Citer EditerSupprimer
Let's go party somewhere else!
ft. Mi Cha & Ji Na
« Mais laissez nous partir! »
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Il cherchait vraiment a l'énerver , ou c'était une blague ? Elle le fixait avec un air furieux, alors que ce dernier reprenait ses remontrances, Elle faisait erreur, et il semblait que son stage se passait a l'aide juridique. Chez lui ; Elle le fixait froidement, avant de marmonner une insulte. Le planning était sorti il y a a peine 24 heures, et il se permettait de la juger parce qu'elle n'avait pas appris le nom des cabinets par cœur ? C'était quoi ca ? Elle allait lui répliquer quelque chose, lorsqu'il reprit qu'il avait coupé les ponts avec sa famille. Contrairement à elle. Et rien que dans ces 3 mots, elle ne voyait encore qu'une critique. Il pensait quoi exactement, qu'elle était heureuse d'être la fille de monsieur untel ? Qu'elle aussi n'avait pas envie de claquer la porte ? Et rien que ces pensées lui donnaient envie de se mettre dans une rage folle, mais elle ne pouvait pas ce soir. Pas en public. Pas devant ces gens qui seraient trop heureux de propager encore une rumeur sur la fille rebelle du chef Song. Pas devant son père qui se ferait un malin plaisir de lui couper rapidement tout accès a ses affaires dès qu'il serait sorti de la soirée. Alors elle serait son verre jusqu'à ce que ses jointures deviennent blanches. Comme si ca allait l'empêcher de le lui balancer à la figure. Il continuait qu'il n'avait aucune envie de la supporter pour les mois à venir. Elle pouffait de rire a cette phrase là. Comme si elle en avait envie hein ? Avant qu'il ne suggére qu'elle demande a son père de faire jouer ses contacts pour aller dans un autre bureau. Elle le fixait d'un air furieux, toujours en tenant le verre dans la main. Alors que celui ci les saluait et s'éloignait a grande vitesse. Elle continuait a le serrer, comme si elle était en train de l'étranger, tout en marmonnant « Toi. Tu crois que je vais changer a cause de toi ? Je n'ai rien a lui demander. Comme si je demandais a mon père. Quelle blague. Puis m*rde, tu te prend pour qui sale petit co* ? » Elle était tellement occupée a marmonner qu'elle n'avait pas vu que le pied du verre avait cassé dans sa main. Ce n'est que lorsqu'elle le posait sur le plateau d'une des serveuses qu'elle le remarquait. Elle s'était d'ailleurs coupée dans le processus mais ce n'était pas son problème actuellement. Elle se retournait vers Mi Cha qui suggérait qu'elle suive sa proposition. Elle eut un rire sinistre, tout en sortant un mouchoir de son sac. « Mon père n'a rien à voir là dedans, du moins je l'espère... Lui et sa manie d'interférer. Et rien que pour ce qu'il vient de dire, il est hors de question que je demande un nouveau stage. Il a des critères, ca tombe bien, moi aussi j'en ai... » Puis elle soupirait en appuyant avec le mouchoir sur la coupure. « Et comme si mon père allait m'écouter. Parlez moi de moi, y'a que moi qui m’intéresse, ca te dit quelque chose ?... Je peux toujours courir. » Elles commençaient a atteindre leur but , quand une bande de 3 filles leur fonçaient dessus . Jina ne les connaissait pas vraiment, elle n'avait pas été là quelques temps, et elle n'avait pas tellement cherché a lier connaissance avec elles. Rien que leur allure la décourageait de toute approche. Entre celle qui avait l'air de s'être fait refaire les seins, et un décolleté a faire pâlir d'envie toute bimbo, l'autre qui arborait une robe plus ridicule, il ne restait que la 3éme, qui semblait combiner les styles de ses deux amies. Elle soupirait lorsqu'elle entendait la bimbo demander a Mi Cha ce qui lui était arrivé. En l'appelant l'infirme. C'en était trop, d'abord l'autre sale petit kmjazl et maintenant celles là ? Non. Non. Non. On n'allait pas la priver de sa soirée. Elle roulait des yeux, avant de siffler entre ses dents. Avant de dire d'un air insolent « On se demanderait bien qui est l'infirme entre vous... » Elle ricanait, avant de se coller devant elles. Et de les dévisager d'un air moqueur. « Vous avez croisé un miroir dernièrement ? » Elle était partie. Tout ce qu'elle venait de se prendre dans le visage depuis l'heure passée était en train de ressortir.
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