the hills ▬ kwangphyr
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the hills ▬ kwangphyr | Lun 4 Jan - 12:10 Citer EditerSupprimer
It’s kinda easy when you’ve got nothing because nothing can be taken away from you, but I don’t want nothing anymore.
fatigué. j'étais clairement fatigué, mais une partie de moi baignait dans le bonheur. cette nuit était parfaite, de mon point de vue en tout cas, mais je ne suis pas très objectif. avouons-le, mes sentiments et mon attirance pour kwang ho étaient clairement dominant face à mon état d'esprit. je voulais retrouver mon sommeil, refermant les yeux tout en me tournant face à mon vis à vis. au final, impossible de retrouver morphée. son téléphone ne cesse de sonner, de vibrer. le plus vieux n'a pas l'air intéressé, cela à l'air pourtant assez urgent en vu du nombre de sonnerie. je me redresse calmement, saisissant mon boxer qui n'étais pas très loin du lit avant de l'enfiler pour en suite saisir l'appareil. à ce moment précis, je n'avais pas idée de ce à quoi j'allais devoir faire face. voyant un message dans sa boite de réception, je mords doucement ma lèvre inférieure, hésitant à offrir le graal à ma curiosité. au final, je cède et ouvre le message avant de découvrir son contenue. dans un premier temps, je ne comprends pas le sens des mots qui est employé, puis au final, après une seconde de réflexion, je comprends enfin, malgré moi. je me tourne vers le plus vieux, toujours présent sur le lit, le fixant avec peur, dégout et colère. les larmes me montent, mais ne coulent pas. à ce moment précis, je pourrais très bien lier mes mains autour de son cou et le serrer aussi fort que possible, jusqu'à entendre son dernier souffle, mais non. au fond, j'en suis incapable. je suis lâche. par amour, je deviens lâche. je m'avance simplement vers lui, grimpant sur le lit avant de tirer les draps pour recouvrir mon corps. je reste à ses cotés, attendant son réveil alors que mes lèvres ne cessent d'embuer mes yeux, sans pour autant se déverser sur mes joues. son portable est entre mes mains, il continue à vibrer. je raccroche sans cesse et finis par ramener mes jambes contre mon torse, fixant le mur face à moi. dis-moi que c'est pas vrai.. j'essayais de me persuader que tout ça n'était pas de sa faute. qu'il était au courant de rien, mais la vérité était surement bien plus chaotique que ça.
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Re: the hills ▬ kwangphyr | Dim 10 Jan - 21:59 Citer EditerSupprimer
I'm a sexy King I would like your despair shut up, Zeze ! J'veux bouffer des croissants C’est tout en papillonnant des yeux que je commençais à m’réveiller. Avec difficulté, cependant. Portant une main à mes yeux, je les frotte afin de chasser les restes de sommeil qu’ils pouvaient dissimuler. Faiblesse, fragilité. Une femme, -plan cul régulier-, m’avait dit, il y a longtemps, que c’est ce que je dégageais au réveil et qu’il était, de son avis, plaisant de me voir ainsi. Tch. Que des conneries ! Bien sûr, j’y croyais. Par une stupide naïveté, j’avais cru ses paroles et, c’est pudique sur cette fragilité, cette faiblesse, que je n’osais ouvrir les yeux. Encore moins, retirer ma main de mon visage. La chambre était calme, bien que mon amant ne dormait plus et ce silence entrecoupé de reniflements, m’étonnais plus que de raison. « Qu’est ce que t'as, Jeon ? » Mon ton qui se voulait froid et détaché n'était, au sortir de ma gorge, qu’hésitant et granuleux ; faits et dû par la fatigue matinale refusant de me quitter. Et ça m’faisais chier ! J'étais frustré ! « Arrête de chialer, ce genre de chose me coupe l'appétit et j'ai envie de prendre un p'tit Dej à la Française. J'veux m’empiffrer de croissants. ».
Étirant les bras, c'est tout en remontant les couvertures sur mon corps que je viens me coller contre le sien. « Mais t’inquiète pas, ma belle pouliche. Je t’invite ». Un rare instant que je savais important pour lui, pourtant, je m’employais à ignorer ceci, faisant semblant de ne pas comprendre ses attentes, préférant faire l'autruche que de lui avouer que me jouer de lui, était des plus jouissifs. Juste un jeu. Un jeu dangereux lorsque l'on sait ce que je lui ai fait subir; enfin, ce qu'un de mes amis lui a fait subir. Un jeu que je ne stopperai pas car aussi humain pouvais-je me montrer, la simple idée que cet être qui m'aimait, pourrait me haïr s'il apprenait la vérité, me rendait dingue ! Mais je sais, que bien malgré tout ce qu'il pourra me dire, tout ce qu'il pourra se jurer, il ne parviendra pas réellement à me détester. Haine, dégoût, violence, amour. Une véritable anarchie de l’âme. Et savoir ceci, faisait battre mon cœur, plus fort encore, comme si je tombais amoureux de ce désespoir avant même qu'il n’ouvre sur ma royauté, un nouveau regard.
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Étirant les bras, c'est tout en remontant les couvertures sur mon corps que je viens me coller contre le sien. « Mais t’inquiète pas, ma belle pouliche. Je t’invite ». Un rare instant que je savais important pour lui, pourtant, je m’employais à ignorer ceci, faisant semblant de ne pas comprendre ses attentes, préférant faire l'autruche que de lui avouer que me jouer de lui, était des plus jouissifs. Juste un jeu. Un jeu dangereux lorsque l'on sait ce que je lui ai fait subir; enfin, ce qu'un de mes amis lui a fait subir. Un jeu que je ne stopperai pas car aussi humain pouvais-je me montrer, la simple idée que cet être qui m'aimait, pourrait me haïr s'il apprenait la vérité, me rendait dingue ! Mais je sais, que bien malgré tout ce qu'il pourra me dire, tout ce qu'il pourra se jurer, il ne parviendra pas réellement à me détester. Haine, dégoût, violence, amour. Une véritable anarchie de l’âme. Et savoir ceci, faisait battre mon cœur, plus fort encore, comme si je tombais amoureux de ce désespoir avant même qu'il n’ouvre sur ma royauté, un nouveau regard.
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Re: the hills ▬ kwangphyr | Dim 17 Jan - 10:30 Citer EditerSupprimer
It’s kinda easy when you’ve got nothing because nothing can be taken away from you, but I don’t want nothing anymore.
on dit que l'amour rend aveugle, et bien qu'auparavant je refusais de croire à ces mots, aujourd'hui je me rends compte de l’authenticité de ces derniers. c'était à la fois perturbant et blessant de savoir que la personne envers qui on éprouve de fort sentiment peut être de près ou de loin la cause de votre malheur. je n'avais jamais vu mon aîné d'un mauvais oeil alors que l'on m'avait clairement bien avertis de qui il était. contrairement à eux, je voulais c'était une chance à ce monstre de se racheter en prouvant indirectement au monde qu'il n'était pas qu'un horrible personnage. au final, j'avais misé sur le mauvais cheval, encore une fois. son ironie me brise tout comme elle nourrit en moi une colère bien plus forte que celle que j'avais l'habitude d'aborder. je n'arrive pas à le regarder. un simple contact de son corps contre le miens me pousse à sortir du lit. de la haine, du dégout et certainement plus de colère que je ne pouvais en contenir faisait désormais de moi un monstre à mon tour. mes yeux se posent sur lui et dans ma tête, plusieurs scène de crimes défilent comme si c'était la seule et unique option. lui faire du mal comme il m'en a fait. t'étais au courant.. t'étais au courant et tu n'as jamais rien fais.. ma voix restait faible, peut être même trop, mais ça n'allait être que de courte durée. me rapprochant à nouveau du lit, je viens à glisser mon poing sur sa joue tout en lui adressant un regard plus noir que les ténèbres. tu savais pour le viol ! tu savais qui c'était et tu n'as rien fait ! ma voix se brise et mon regard se perd dans la pièce, cherchant tant bien que mal quelque chose sur quoi retrouver le calme et ainsi éloigner le dégout que j’éprouvais pour lui, comme pour moi. comment t'as fais pour coucher avec un mec comme moi alors que tu savais tout depuis le début ? comment t'as fait pour coucher avec celui que ton pote à violer sous tes yeux ! il n'y avait plus rien. du vide. un destin à nouveau brisé pour la énième fois. une confiance détruite et amour finalement détruit lui aussi avant même qu'il puisse voir la lumière du jour. je voulais seulement fuir, partir et ne plus jamais avoir à faire à lui.
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