J’m’en branle, j’fais comme j’l’e sens. Ceux qui m’aiment comprendront pourquoi je le fais justement parce qu’ils m’aiment, j’m’en branle.

le soleil à peine levé, j'ouvre difficilement les yeux. les paupières encore lourdes, je frotte ces dernières avant de pouvoir pleinement affronter la lumière du jour. je me redresse légèrement, gardant simplement le drap sur moi avant de jeter un oeil à mes cotés, observant un court instant la chevelure doré de celle avec qui je venais de passer la nuit. je soupire doucement et m'étire avant de saisir mes sous vêtements qui trainaient encore sur le sol. j'enfile rapidement ces derniers avant de saisir par la suite un long débardeur, appartenant certainement à la belle blonde. debout cendrillon.. je peux pas rester longtemps, j'ai pas tellement envie de croiser ta soeur, qui est aussi ma prof, au petit dej.. quelle ironie. je venais à m'installer sur le bassin de la belle, dégageant quelques mèches de cheveux de son doux visage avant de lui voler un baiser, par simple réflexe. on pourra pas dire que la soirée aura été mauvaise. entre l'alcool, les baisers volés et la finition de la nuit, j'espère juste que tout ça n'aura pas dérangé sa chère soeur car je risquais d'en baver dans mon prochain cours. encore faut-il qu'elle soit au courant qu'une de ses élèves se tape sa fragine.

Je t'en pris. Reste. Je ne veux pas que tu partes encore loin de moi.

Allongée sur le dos, je me prélassais encore au lit, le corps en partie hors des draps alors que les premiers rayons du soleil filtraient à travers les rideaux pour me chatouiller chaleureusement la peau. Je sentis le matelas bouger imperceptiblement à mes côtés, gémissant doucement pour montrer mon mécontentement. Je me retournais sur le flan, m’étirant de tout mon long tel un chat au soleil, et me laissait tomber sur le sol. « Mmmh … j’ai pas envie de me lever toute suite… » me plaignais-je doucement tel un caprice d’enfant. L’inconvénient d’avoir une sœur enseignant dans la même fac où j’étudiais… Je souris alors qu’elle me volait un baiser. J’étais aux anges et ne voulais en aucun cas que ce moment se termine déjà. Je voulais rester la matinée à me lover entre ses bras, quitte à louper une ou deux heures de cours. Eux, ils étaient rattrapables, mais ce bref moment pouvait bien vite devenir un simple éclat de souvenir. Ce qui me faisait bien plus peur. Il était vrai que la soirée avait été plus que bonne. C’était un véritable paradis pour ma part. Raison de plus pour que je n’ai aucune envie que tout cela s’arrête. Même si je n’étais pas certaine que ce signifiait grand-chose pour saera. Je lui caressais doucement ses cuisses nues du bout des doigts, y faisant de petits cercles de mon index. « Je peux t’amener le petit dej au lit si tu veux… » Il était vrai que je ne doutais pas du fait que Cami n’allait pas être de très bonne humeur en voyant Saera débarquer dans sa cuisine dès le matin. Je levais une main pour lui caresser les joues. « Je veux pas que tu partes… reste encore un peu… » murmurais-je doucement, l’encourageant à me dire oui avec un tendre sourire et mes grands yeux de biche qui ne cessaient de la fixer avec tendresse.

J’m’en branle, j’fais comme j’l’e sens. Ceux qui m’aiment comprendront pourquoi je le fais justement parce qu’ils m’aiment, j’m’en branle.

il y a cette alchimie entre nous. elle a toujours été là. une fusion, une relation qui a toujours été propice à de l’ambiguïté. nous sommes habitué à ce genre de retrouvailles, parfois bien trop incontrôlables. hier encore était un exemple de cette alchimie qui défie les lois de tous sentiments. est-ce une mise en garde ? une évidence ? je ne sais pas. pour ma part, je laisse les choses se faire et nous verrons bien où cela nous mènera. toujours présente sur son bassin, je me délecte de ses délicats gestes inlassables sur mes cuisses alors qu'un sourire sournois prend place sur mes lèvres. je doute fort que ta chère soeur te laisse faire la grasse mâtiné aujourd'hui. je dois avouer que si j'avais une soeur comme la sienne, je prendrais rapidement peur. hors, chanceuse comme je suis, j'avais plutôt hérité d'un grand frère bien trop calme et adorable pour qu'il puisse me passer au dessus. triste réalité pour lui. je n'enviais en rien la belle blonde, du moins sur ce point là. plissant légèrement les yeux à ses dernières paroles, je finis par hausser les épaules avant de me laisser tomber à ses cotés. mon regard se perd dans le sien et une fois encore, il y a cette alchimie encore présente. c'est plutôt étrange comme situation, tu ne trouves pas ? au fond, qu'est-ce qui était étrange ? mon manque d'habitude dans ce genre de situation ? ou ma fuite soudaine il y a quelques temps ? je veux bien croire au miracle depuis que dambi avait prit soin de ne pas me reprocher mon absence, ou plutôt ma disparition soudaine.

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Je t'en pris. Reste. Je ne veux pas que tu partes encore loin de moi.

J’ai toujours été attaché à elle plus qu’aux autres. Il y avait cette… aura qui nous entourait. Une espèce de magie qui nous a toujours attiré l’une vers l’autre même quand nous étions encore que gamine. Cette attirance particulière que ‘avais toujours eu envers elle. Je pensais au début que c’était passager, mais j’étais loin de me douter qu’aujourd’hui, qu’elle serait toujours là et bien plus forte encore. Un long moment, une année entière d’ailleurs, je crus que je ne pourrais pas pardonner à Saera sa disparition soudaine. Mais la voir dans un état … m’avait fait changer de position. Je ris doucement alors qu’elle voyait ma sœur comme le diable incarné. « Tu sais … quand elle est à la maison, elle est plus douce … c’est un véritable petit ange avec moi … » je souris pour lui faire comprendre que je n’essayais en rien de l’amadouer et que c’était la pure vérité. Cami avait beau être un tyran à la fac, à la maison, c’était l’inverse, comme si cet endroit l’apaisait. Et puis, je ne pouvais pas me plaindre d’avoir une sœur tyrannique tellement elle était aux petits soins avec moi, voire même un brin mère poule. Et puis, avec Yuki, on devait admettre qu’on lui rendait pas la vite de tous les jours des plus évidentes. Alors que je la voyais hausser les épaules à ma dernière supplice, que j’interprétais comme une esquive de sa part, je la vis à contre cœur se laisser tomber à mes côtés. Sans quitter la belle brune du regard, je vins me lover contre elle. Mes bras entourant ses hanches, je cachais mon visage dans son cou que je picorais de minuscules petits baisers. « Etrange, mais agréable… » Je ne voulais vraiment pas la laisser partir juste comme ça. A cet instant, je me fichais bien des cours où autre activité que la journée offrait. Je relevais mon visage vers elle, insistant. « Allezzz reste avec moi aujourd’hui … »

J’m’en branle, j’fais comme j’l’e sens. Ceux qui m’aiment comprendront pourquoi je le fais justement parce qu’ils m’aiment, j’m’en branle.

si tous mes réveilles ressemblaient à celui-ci, j'irais certainement en cours en étant plus motivé que jamais, hors ce n'est pas vraiment le cas. je ne suis pas une mauvaise élève, loin de là, mais mon amour pour les études est très limité. parlant d'amour, il y a bien longtemps maintenant que mes sentiments pour la belle blonde se sont évaporés quelques pars dans la nature, du moins, je pense. je ne sais pas et je ne comprends toujours pas cette situation. le fait de se retrouver dans la même pièce nous change totalement, nous poussant à devenir dépendante l'une de l'autre, comme si quelques choses nous poussait à finir dans les bras l'une de l'autre. en dehors de cela, j'avoue avoir un certains manque, un vide lorsqu'elle n'est pas à mes cotés, mais je n'y peux pas grande chose, du moins, je pense. je pense beaucoup, voir énormément et certainement pour rien. je n'ai jamais affronté mes sentiments pour elle, au final, dieu seul sait si je porte un amour sincère pour elle ou non. seul le temps nous le dira. la description qu'elle porte de sa soeur est certainement bien différente de la mienne. je ne suis pas celle qui juge au premier coup d'oeil, bien au contraire, cela dit, je me vois mal finir un café en compagnie de ma prof tout en partant en cours avec elle. peut être qu'elle l'est avec toi, mais j'aurais certainement du mal à lui demander du sucre pour mon café le matin tu vois ? il n'y avait rien de sérieux. rien de fondé et faire un face à face avec sa soeur ne ferait que me forcer à prendre cela au sérieux, chose que je ne souhaite pas pour le monde. je veux laisser les choses se faire, quitte à ce que ça prennent des mois, voir des années. dambi représentait mon opposé. il était certains qu'à nous deux, nous représentions le ying et le yang et bien qu'il me soit inhabituel de recevoir ce genre d'affection, hormis venant de inha ou jihoon, je devais avouer que c'était doux et agréable. au final, je cède à ses supplications après avoir effectué une légère moue. mes bras s'enroule autour d'elle alors que mes lèvres se perdent sur le dessus de sa tête. si j'ai pas de boulot plus tard, ça sera de ta faute, crois-moi. je te hanterai jusqu'à la fin de tes jours. faible menace. il est clair que je serais incapable de lui faire mal, ne serait-ce qu'un peu. dambi représente surement la seule personne pour qui je serais capable de vendre mon âme au diable si il le fallait. cela dit, je commence à avoir faim.. véritable ventre sur patte. je plisse légèrement mes yeux avant de repousser délicatement la belle de mes bras, plaçant mon visage au dessus du sien avant de lui voler un baiser. rapide, mais doux. tu pourrais aller chercher de quoi manger en attendant que je file à la douche ? sauf si madame veut m'accompagner parce que j'ai cru comprendre que t'étais déterminée à rester collée à moi.

Je t'en pris. Reste. Je ne veux pas que tu partes encore loin de moi.

C’était une de ces situations incongrues auxquelles on ne s’attend pas, mais qui nous surprennent agréablement. Je me sentais bien, allongée dans les draps aux côtés de la belle Saera. Une femme que j’avais toujours admirée depuis mon plus jeune âge, principalement pour son audace et sa détermination. Elle avait ce petit éclat qui arrivait à me fasciner, même après tant d’années. Et même si ma blessure de son absence brulait encore à l’intérieur de moi, je la faisais taire pour pouvoir passer un délicieux moment à ses côtés sans le gâcher avec mes bêtises. Parfois, j’aimerais pouvoir m’affirmer plus, mais j’étais trop douce pour la repousser alors qu’elle était en larme dans mes bras. Et puis, on parlait de Saera, la femme à la forte tête qui faisait face à n’importe quelle situation. Alors l’avoir avoir la larme à l’œil, je devais le voir comme un privilège de voir sa fragilité qu’elle cachait si bien en temps normal. Et si elle m’avait choisi moi pour la consoler et pas une autre, c’était que je devais compter un tant soit peu pour elle. Et pour le moment, ca me suffisait largement. Alors que j’essayais de lui démontrer que ma sœur n’était pas un tyran sortit tout droit de l’enfer, mais plutôt un ange tombé du paradis, j’éclatais de rire à la remarque de la jeune femme. Il était vrai que ce retrouver au petit dej, en face de la prof dont on ne s’entendait pas le mieux, ce n’ouvrait en rien l’appétit. Je tirais doucement sur mon haut qu’elle portait pour la pencher vers moi et lui voler un baiser, tout en murmurant : « Si tu veux du sucre, tu n’as qu’en me demander, je te servirais avec grand plaisir. » Je souris chaleureusement de plu bel, laissant mes mains parcourir son corps de caresses. Il fallait que je la touche sans cesse, c’était plus fort que moi, comme si elle pouvait disparaitre à tout moment. C’était la seule chose qui parvenait à me convaincre que cette douce nuit n’était pas qu’un rêve. « Cami n’est pas au courant que tu es ici, et encore moins que tu as passé la nuit dans mon lit. Mieux vaut lui éviter une syncope dès le matin. » La taquinais-je. Enfin, en partie seulement. Ma grande sœur ne verrait sans doute pas d’un bon œil la présence de la gumiho dans sa maison, surtout qu’elle m’avait trouvé en larme, roulée en boule dans ma chambre quand Saera avait disparu sans un mot. Elle avait du sécher mes larmes, la tâche, sans doute, la plus compliqué qu’elle avait pu avoir faire dans sa courte vie. Je me blottis un peu plus dans ses bras alors qu’elle m’embrassait le haut de son crâne. « J’en assume toute la responsabilité. » répliquais-je en riant doucement alors qu’elle m’accusait d’être la faute au travail futur qu’elle ne trouverait pas. « Et je le referais avec plaisir, si je sais que tu me hanteras jusqu’à la fin de mes jours. Je sais au moins que tu seras toujours à mes côtés ainsi. » Je passais mais bras autour de sa taille, enfouissant mon visage contre la peau chaude de son cou. Je n’avais aucune envie de bouger, et grognait de mécontentement quand elle me repoussait, me quémandant à manger, mais son baiser faillit me faire craquer. J’attirais son bassin brusquement au mien quand elle émit la possibilité que je la rejoindre sous la douche. « Désolé, mais te voir sous la douche est plus tentant que la bouffe … et puis, je peux te servir d’encas avant le plat de résistance… » chuchotais-je d’une voix suave et subitement, pleine d’envie…

J’m’en branle, j’fais comme j’l’e sens. Ceux qui m’aiment comprendront pourquoi je le fais justement parce qu’ils m’aiment, j’m’en branle.

le problème que j'avais avec dambi était simple, mais tout aussi compliqué. elle ne connaissait rien de ma maladie de coeur, ni même de mon opération. au final, je me demande même si elle avait remarqué la cicatrice présente sur ma poitrine cette nuit. sous les effets de l'alcool, j'espère que non, dans le cas contraire, j'étais surement bien dans de sales draps. sa proposition était bien trop alléchante pour refuser, mais j'étais dans l'obligation de l'arrêter dans son élan. être sous effet de l'alcool, c'est une chose, être sobre, en est une autre. agitant mon doigt de façon négative sous ses yeux, sourire malicieux aux lèvres, je lui fais comprendre que tout n'était que taquinerai et qu'elle devrait sagement rester dans son lit. j'avais pensé bien trop précipitamment et cela aurait forcément pu me couter cher durant les minutes suivantes. tu restes ici. si tu viens, on va trainer sous les douches et ça va durer des heures. heures durant lesquelles ont aurait éventuellement pu faire autre chose de mille fois plus intéressant. ou pas. mais je n'avais pas le choix. c'était ça, ou la descente aux enfers. lui volant un dernier baiser, je me redresse avant de me diriger avec hâte à la salle de bain, la laissant seule sur le lit. bien que cela me déplaisait, je n'étais pas en position d'accepter ce genre d'avance. la soirée d'hier était déjà basé sur une sorte d'accident dont l'alcool a été le commanditaire. j'ai réussi à me sauver une fois, mais je doute qu'une deuxième chance me soit accordée.

Je t'en pris. Reste. Je ne veux pas que tu partes encore loin de moi.

Je faillis perdre mon sourire quand elle refusait une nouvelle fois mes avances. Devais-je la supplier pour pouvoir passer un moment de plus avec elle ? A croire que cette nuit avait été si déplorable que cela. Même sous l’effet de l’alcool, avais-je été un si mauvais coup qu’elle regrettait déjà ? Je fixais ce doigt qui me narguait devant mon visage, m’interdisant de faire ce don j’avais envie. Saera avait disparue du jour au lendemain, me laissant seule avec mon chagrin, et maintenant qu’elle avait réussi à me faire craquer une nouvelle fois, elle se dérobait à nouveau. Au fond, je crois que j’avais peur qu’elle disparaisse si je la laissais un instant seule. Peut-être aimait-elle me mettre dans un état pareil en se jouant de moi ? Apres tout, qui étais-je pour dire que je la connaissais par cœur ? Elle m’allumait pour fuir ensuite. Si elle aimait ce jeu, ce n’était pas mon cas. Pas avec elle en tout cas. Je l’écoutais sans un mot, me résignant. Je la laissais me voler un baiser sans prendre la peine de lui répondre, détournant le regard. Je la laissais se lever et quitte ce lit, devenu notre cocon le temps d’une nuit. Avant qu’elle ne quitte la pièce, j’émis d’une voix à peine audible. « Tu regrettes …. ? Tu regrettes cette nuit ? » Parce que moi je regrette rien. Même si ma tete me fait un mal de chien à cause de l’alcool. Même si je risque d’être malade si j’essaye de me lever. Même si mon cœur est entrain de se briser une seconde fois. Je me tournais doucement vers elle, cachant mes yeux brillant de larmes sous les mèches de mes cheveux pour qu’elle ne les voie pas. J’avais encore une fierté, même si la plupart du temps, je la mettais de côté. « Si c’est le cas, dis le moi maintenant… » Me laisses pas espérer inutilement, je t’en prie. Une fois m’avait suffi. Je n’étais pas certaine de revivre le meme chose une seconde fois avec elle. Ce n’était pas la première fois que je me faisais repousser. Mais avec elle, ca me faisait mal. Tres mal. Mais ca, elle ne devait même pas s’en douter.

J’m’en branle, j’fais comme j’l’e sens. Ceux qui m’aiment comprendront pourquoi je le fais justement parce qu’ils m’aiment, j’m’en branle.

au fond, je me doutais bien de l'avoir blessé, mais je n'avais malheureusement pas le choix. au final, je finis par abandonner l'idée de prendre cette fameuse douche et revient vers elle. m'installant à nouveau sur le lit, je reste à quelque centimètres d'elle, repensant à ses derniers mots que j'avais entendu malgré sa faible voix. je soupire faiblement et dépose mon regard sur elle tout en la fixant d'un air désolé. je crois qu'il faut qu'on parle.. fuir à nouveau ou continuer de lui faire du mal n'était plus possible. je n'avais plus le choix, c'était désormais le moment de lui expliquer les choses de a à z, quitte à en prendre plein la poire. je baisse légèrement les yeux et souffle doucement avant de poser à nouveau mon regard sur elle. si j'ai disparue durant toute cette période, c'est pas parce que j'étais partie m'éclater sur une île ou je ne sais quoi d'autre. jouant nerveusement avec les draps du lit, je fuyais son regard, honteuse de lui avouer, honteuse d'avoir garder ça secret si longtemps, honteuse de m'ouvrir à elle dans un premier lieu alors que même mon frère n'en connaissait pas l’existence. je ne pouvais plus faire marche arrière, la bombe était lancée et l'explosion allait être imminente. j'ai dû subir une opération quelques semaines après l'enterrement de mon père. j'ai fais une attaque à cause du surmenage et j'ai faillis y passé. malheureusement, la première opération a pas suffit, donc j'ai dû aller en russie pour subir une nouvelle intervention avant de finalement regagner une maison de repos. repoussant doucement le drap de mes mains, je souris doucement et repose à nouveau mes yeux sur elle, redoutant sa réaction. au final, je suis jamais partie de moi même, je t'ai jamais abandonné non plus. j'avais juste.. pas le choix. faible grimace au visage, je l'abandonne bien vite avant de quitter à nouveau le lit pour m'étirer, suite à quoi je reprends la direction de la salle de bain, m'arrêtant un court instant au niveau de la porte de la pièce. personne ne connait l’existence de ces opérations, à l'exceptions de ma mère, donc n'en parle pas. pas même à jihoon s'il te plait.