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Kwon Syu ☆ I hate being wrong in public. Everybody forget it happened.
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Kwon Syu ☆ I hate being wrong in public. Everybody forget it happened. | Dim 31 Jan 2016 - 22:39 Citer EditerSupprimer Syu Kwon
Ton Pseudo
I have erased the past and freed up the space for the future
#PROTECTRICE | #ETOURDIE | #CURIEUSE | #IMPRUDENTE | #PEDAGOGUE |
#AUDACIEUSE | #IMPULSIVE | #ECLATANTE | #SUSCEPTIBLE | #NATURELLE |
NOM : Kwon. PRÉNOM : Syu. ÂGE : 26 ans. ORIGINES : texte ici. NATIONALITÉ : Corénne. CLASSE SOCIALE : texte ici. ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuelle. CURSUS UNIVERSITAIRE : a suivi des études d'anglais ancien et moderne. MÉTIER : enseignante d'anglais en école primaire. Code du règlement : CODE OK; TU VEUX T'INVESTIR? : NON.
“ Rumour has it : il est dit qu'elle se serait droguée dans sa jeunesse et n'aurait pas pris que des drogues dites douces mais également dures comme la cocaïne et l'héroïne + il parait même qu'elle serait passée à un cheveu de l'overdose et que c'est ce qui l'a poussée à arrêter, même si elle ne serait toujours pas complètement clean + on raconte que le père de son fils d'un an serait Han Jeung Jae + certains l'auraient vu en train de danser autour d'une barre dans un club de strip tease, un jour + il paraitrait qu'elle a un frère caché et que leur mère est morte dans un accident.
“ Rumour has it : il est dit qu'elle se serait droguée dans sa jeunesse et n'aurait pas pris que des drogues dites douces mais également dures comme la cocaïne et l'héroïne + il parait même qu'elle serait passée à un cheveu de l'overdose et que c'est ce qui l'a poussée à arrêter, même si elle ne serait toujours pas complètement clean + on raconte que le père de son fils d'un an serait Han Jeung Jae + certains l'auraient vu en train de danser autour d'une barre dans un club de strip tease, un jour + il paraitrait qu'elle a un frère caché et que leur mère est morte dans un accident.
“ Caractère :
PROTECTIVE : Dès très jeune, Syu a toujours eu un côté maman qui attirait beaucoup de garçons et mettait les enfants en confiance. D’où son choix de carrière, soit dit en passant. Sa famille et ses amis sont ce qu’elle a de plus précieux et elle n’est pas prête à être lâche et les laisser dans les ennuis. Quand l’un d’eux est malade, c’est elle qui arrivera avec ses conseils de grand-mère, mange ta soupe et mets-toi au lit, ça fait redescendre la fièvre. Elle déteste qu’on s’en prenne à ses amis. Elle sera également la première à se proposer pour les aider et à prendre leur défense dans les pires moments. C’est plus fort qu’elle, si quelqu’un est en danger ou a besoin d’une aide quelconque, une force la pousse à intervenir. Cela fait également d’elle une femme très aimante et maternelle.
AIRHEADED : Syu perd toujours tout. Elle perdrait sa tête si elle n’était pas attachée au reste de son corps. Il lui suffit de poser un objet quelque part pour ne plus jamais le retrouver. Parfois, elle se demande si ces objets ne se perdent pas dans une dimension parallèle car elle aura beau retourner l’endroit de fond en comble, ce qu’elle a perdu ne réapparait jamais. Il lui arrive aussi très fréquemment d’oublier des rendez-vous, comme la réunion des parents d’élèves. C’est toujours la course pour qu’elle arrive quelque part. La seule personne qu’elle n’oublie jamais, c’est son fils. Elle sera une heure à l’avance pour un rendez-vous chez le pédiatre et fonce directement à la crèche après l’école. C’est bien lui qui a toute son attention.
CURIOUS : Tout l’intrigue, tout l’interpelle. Elle n’a pas la langue dans sa poche, mais on peut dire aussi qu’elle n’y a pas l’oreille. Il lui arrive souvent d’écouter les conversations des autres, l’air de rien. C’est comme ça qu’elle sait beaucoup plus sur les gens qu’on ne le pense. Parfois, dans le métro, elle a ses écouteurs sur les oreilles mais écoute plutôt les gens parler autour d’elle. De plus, dès qu’un sujet l’attire ou la questionne, elle va tout de suite avoir le réflexe de se renseigner, va aller lire des dizaines de page web et elle osera même, si le contexte s’y prête, se rendre dans des boutiques ou appeler des entreprises spécialisées dans ce qui l’attire, pour avoir plus de renseignements. Elle passe également beaucoup de temps à lire et n’hésite pas non plus à dépenser un peu d’argent pour ce qu’elle veut essayer, en restant dans les limites du raisonnable.
RECKLESS : Si Syu est tête en l’air, elle n’en est pas pour autant maladroite. Cependant, c’est une fille casse-cou. Elle aime les sports à risque et se jeter la tête la première dans les ennuis. Elle n’a pas peur des coups ni des conséquences, bien qu’elle se soit calmée depuis l’arrivée de son fils. Parfois, sa nature reprend le dessus mais elle se raisonne toujours au dernier moment.
GOOD INSTRUCTOR : Encore une qualité cruciale dans son métier. Syu sait toujours comment dire les choses bien. Que ce soit des mauvaises nouvelles, des nouvelles qui font mal ou qui vexent, elle sait comment passer la crème pour la brûlure de votre égo, ne vous en faites pas. Elle est également très douée pour expliquer les choses, surtout aux enfants, et ne se contente pas de la réponse lambda « parce que ». Ce n’est pas son genre.
AUDACIOUS : C’est une jeune femme qui ose. Elle ose dire tout haut ce que les autres pensent tout bas, elle ose poursuivre ses rêves, qu’ils soient grands ou futiles. Elle ose se battre, marcher la tête haute, ne pas se laisser faire. Elle n’a pas peur du monde et l’affirmera haut et fort s’il le faut. Elle n’hésite pas à toujours chercher à aller plus loin. Même le ciel n’est pas assez haut pour ses limites.
IMPULSIVE : Bien que maternelle et pédagogue, Syu n’en est pas non plus patiente. Si, pour le bien de sa carrière, elle a dû apprendre à ne pas s’énerver quand un de ses petits élèves ne réussissait pas son exercice du premier coup, on ne peut pas en dire de même de sa vie privée. Elle a une tolérance zéro aux bêtises et aux incompréhensions des autres et a tendance à s’énerver très vite. Ne l’insultez pas, car la jeune femme ne s’en tient pas forcément aux mots.
DAZZLING : C’est la première chose que l’on dit d’elle quand on la rencontre. Elle est rayonnante, pétillante, pleine de vie. Elle rit beaucoup et fort surtout. Elle a un sourire jusqu’aux oreilles. Rien ne semble la décourager, la démotiver. Elle a toujours un but. On la trouve ravissante mais surtout éclatante.
TOUCHY : C’est cette susceptibilité qui entraine son impulsivité. Elle déteste les reproches et a toujours l’impression de se sentir rabaissée quand on lui en fait. Quand ce sont ses proches, elle a peur de les décevoir et à vouloir trop bien faire, elle fait des erreurs ce qui entraine les reproches et les critiques. Et elle ne sait pas bien les prendre. Si elle ne réagit pas forcément devant la personne qui lui en fait, comme un supérieur, elle va se contenir et exploser une fois chez elle. Soit de colère, soit en larmes.
SPONTANEOUS : Syu est naturelle et spontanée. Elle ne fait pas dans la demi-mesure. Elle est pleine, entière, elle s’assume complètement. On lui a toujours dit que ses amis devraient l’accepter telle qu’elle est, et c’est encore ainsi qu’elle réfléchit. Si quelqu’un n’est pas content d’elle, qu’il aille voir ailleurs, elle ne changera pour personne.
PROTECTIVE : Dès très jeune, Syu a toujours eu un côté maman qui attirait beaucoup de garçons et mettait les enfants en confiance. D’où son choix de carrière, soit dit en passant. Sa famille et ses amis sont ce qu’elle a de plus précieux et elle n’est pas prête à être lâche et les laisser dans les ennuis. Quand l’un d’eux est malade, c’est elle qui arrivera avec ses conseils de grand-mère, mange ta soupe et mets-toi au lit, ça fait redescendre la fièvre. Elle déteste qu’on s’en prenne à ses amis. Elle sera également la première à se proposer pour les aider et à prendre leur défense dans les pires moments. C’est plus fort qu’elle, si quelqu’un est en danger ou a besoin d’une aide quelconque, une force la pousse à intervenir. Cela fait également d’elle une femme très aimante et maternelle.
AIRHEADED : Syu perd toujours tout. Elle perdrait sa tête si elle n’était pas attachée au reste de son corps. Il lui suffit de poser un objet quelque part pour ne plus jamais le retrouver. Parfois, elle se demande si ces objets ne se perdent pas dans une dimension parallèle car elle aura beau retourner l’endroit de fond en comble, ce qu’elle a perdu ne réapparait jamais. Il lui arrive aussi très fréquemment d’oublier des rendez-vous, comme la réunion des parents d’élèves. C’est toujours la course pour qu’elle arrive quelque part. La seule personne qu’elle n’oublie jamais, c’est son fils. Elle sera une heure à l’avance pour un rendez-vous chez le pédiatre et fonce directement à la crèche après l’école. C’est bien lui qui a toute son attention.
CURIOUS : Tout l’intrigue, tout l’interpelle. Elle n’a pas la langue dans sa poche, mais on peut dire aussi qu’elle n’y a pas l’oreille. Il lui arrive souvent d’écouter les conversations des autres, l’air de rien. C’est comme ça qu’elle sait beaucoup plus sur les gens qu’on ne le pense. Parfois, dans le métro, elle a ses écouteurs sur les oreilles mais écoute plutôt les gens parler autour d’elle. De plus, dès qu’un sujet l’attire ou la questionne, elle va tout de suite avoir le réflexe de se renseigner, va aller lire des dizaines de page web et elle osera même, si le contexte s’y prête, se rendre dans des boutiques ou appeler des entreprises spécialisées dans ce qui l’attire, pour avoir plus de renseignements. Elle passe également beaucoup de temps à lire et n’hésite pas non plus à dépenser un peu d’argent pour ce qu’elle veut essayer, en restant dans les limites du raisonnable.
RECKLESS : Si Syu est tête en l’air, elle n’en est pas pour autant maladroite. Cependant, c’est une fille casse-cou. Elle aime les sports à risque et se jeter la tête la première dans les ennuis. Elle n’a pas peur des coups ni des conséquences, bien qu’elle se soit calmée depuis l’arrivée de son fils. Parfois, sa nature reprend le dessus mais elle se raisonne toujours au dernier moment.
GOOD INSTRUCTOR : Encore une qualité cruciale dans son métier. Syu sait toujours comment dire les choses bien. Que ce soit des mauvaises nouvelles, des nouvelles qui font mal ou qui vexent, elle sait comment passer la crème pour la brûlure de votre égo, ne vous en faites pas. Elle est également très douée pour expliquer les choses, surtout aux enfants, et ne se contente pas de la réponse lambda « parce que ». Ce n’est pas son genre.
AUDACIOUS : C’est une jeune femme qui ose. Elle ose dire tout haut ce que les autres pensent tout bas, elle ose poursuivre ses rêves, qu’ils soient grands ou futiles. Elle ose se battre, marcher la tête haute, ne pas se laisser faire. Elle n’a pas peur du monde et l’affirmera haut et fort s’il le faut. Elle n’hésite pas à toujours chercher à aller plus loin. Même le ciel n’est pas assez haut pour ses limites.
IMPULSIVE : Bien que maternelle et pédagogue, Syu n’en est pas non plus patiente. Si, pour le bien de sa carrière, elle a dû apprendre à ne pas s’énerver quand un de ses petits élèves ne réussissait pas son exercice du premier coup, on ne peut pas en dire de même de sa vie privée. Elle a une tolérance zéro aux bêtises et aux incompréhensions des autres et a tendance à s’énerver très vite. Ne l’insultez pas, car la jeune femme ne s’en tient pas forcément aux mots.
DAZZLING : C’est la première chose que l’on dit d’elle quand on la rencontre. Elle est rayonnante, pétillante, pleine de vie. Elle rit beaucoup et fort surtout. Elle a un sourire jusqu’aux oreilles. Rien ne semble la décourager, la démotiver. Elle a toujours un but. On la trouve ravissante mais surtout éclatante.
TOUCHY : C’est cette susceptibilité qui entraine son impulsivité. Elle déteste les reproches et a toujours l’impression de se sentir rabaissée quand on lui en fait. Quand ce sont ses proches, elle a peur de les décevoir et à vouloir trop bien faire, elle fait des erreurs ce qui entraine les reproches et les critiques. Et elle ne sait pas bien les prendre. Si elle ne réagit pas forcément devant la personne qui lui en fait, comme un supérieur, elle va se contenir et exploser une fois chez elle. Soit de colère, soit en larmes.
SPONTANEOUS : Syu est naturelle et spontanée. Elle ne fait pas dans la demi-mesure. Elle est pleine, entière, elle s’assume complètement. On lui a toujours dit que ses amis devraient l’accepter telle qu’elle est, et c’est encore ainsi qu’elle réfléchit. Si quelqu’un n’est pas content d’elle, qu’il aille voir ailleurs, elle ne changera pour personne.
“ Once upon a time :
La première chose que vous devez savoir sur moi est que j’ai un fils. Il se nomme Shin Bom, a un an et on cherche à me l’enlever.
J’ai toujours vécu seule avec mon père. Ma mère n’était pas présente et je ne l’ai jamais connue. A sa mort, quand j’avais quatre ans, non seulement j’étais beaucoup trop jeune pour comprendre exactement le concept de mort, mais je ne la connaissais pas assez pour être choquée. Pour moi, elle n’était qu’une simple notion. Une mère. J’en étais née mais je n’y portais pas l’affection nécessaire. Peut-être que si elle avait été présente, je l’aurais aimée assez pour la pleurer mais ça ne fut pas le cas. Mon père, au contraire, je l’aimais et je l’aime encore de tout mon coeur. C’est mon petit papa. Il m’a élevée seul et sans aide de personne. Il a été un père aimant, protecteur et juste. Dès que je faisais une quelconque bêtise, j’avais droit à mon lot de sermons, mais il était toujours le premier à me féliciter quand je faisais quelque chose de bien.
Mais croyez-moi, des bêtises, j’en ai fait à foison. Surtout avec Bom Chan. C’était mon voisin. Il a emménagé dans la maison à côté de la mienne. Comme mon père travaillait dur et tard, enchaînant son travail et un petit boulot qu’il avait accepté pour arrondir les fins de mois, Min Yeon — c’était le nom de notre voisine — me gardait tous les soirs après l’école, m’aidait à faire les devoirs et, bien trop souvent, me préparait à diner. Elle agissait un peu comme une grand-mère bienveillante, pour moi. Et quand Bom Chan est arrivé, elle en a fait de même avec lui, ce qui nous a amenés à souvent être ensemble à faire les quatre cents coups. On en a fait pendant des années, tellement que je ne peux pas me souvenir de tous. Je crois, cependant, que je n’exagèrerais rien en vous affirmant que j’ai vécu avec lui les plus belles années de ma vie. J’étais tout le temps heureuse. Quand on est gamins, les bêtises ne paraissent jamais graves et les punitions ne nous découragent jamais. On pense qu’on est invincibles et que les amis d’enfance le resteront toujours.
Heureusement, on peut dire que le parpaing de la réalité nous a raté, Bom Chan et moi. S'il n'était pas comme mon grand-frère, il aurait facilement pu devenir l'homme de ma vie. Et puis au sortir du lycée, afin de poursuivre des études d’anglais moderne et ancien, j’ai déménagé. J’ai quitté mon petit papa pour la grande Séoul et m’inscrire à la faculté... Et Bom Chan m'a suivie. Il devait trouver de l'argent pour aider sa mère adoptive, qu'il disait. Je l'ai cru en partie, mais ce garçon est pire qu'un pot de colle ! Lors de ma troisième année d’études, j’ai fait la connaissance d’un garçon. Je ne sais plus exactement comment il est apparu dans ma vie, probablement tout à fait normalement comme tout le monde. Je ne sais pas si je peux encore dire que j’en suis tombée amoureuse mais j’avais sans nul doute un fort attachement à ce garçon. J’était surtout très naïve et croyait tout ce qu’il me racontait. Idiot de Jae. Au début, je le croyais mais quand on voit une personne tous les jours, on remarque les changements même les plus infimes. Je l’ai vu changer et je n’ai pas apprécié. J’arrivais de moins en moins à croire à ses promesses.
Je me doutais bien qu’à force de faire des conneries, il allait tomber pour quelque chose. Mais viol ? A ce moment-là, tout ce que je voulais, c’était disparaitre. Comment avait-il osé ? Je ne sais pas exactement ce qui passe par la tête de personnes comme lui à ce moment-là. Pourquoi ? Comment ? Qui ? Je pensais lui en vouloir. Pire, je pensais le haïr. Faire ça à un autre être humain. Et pourtant, devant lui dans le parloir de la prison, je n’ai pu que croire à ses promesses. Mais du jour au lendemain, un déclic s’est produit dans ma tête. Des promesses, encore des promesses et toujours des promesses, mais jamais d’actes. Il était trop lâche pour ça. J’ai cessé d’aller le voir en prison. Je lui ai écrit une dernière lettre. Adieux, excuses, tout ce à quoi vous pouvez penser, je l’ai consigné dans cette lettre. A tout bien y réfléchir, peut-être étais-je amoureuse. Mais qu’importe, à présent ?
J’ai réussi mes études avec brio, passant le diplôme de professorat dans les premières de ma promotion. J’ai immédiatement été assignée dans une école primaire en plein coeur de Séoul. Depuis le début de ma carrière, je m’occupe d’enfants entre six et onze ans. J’aime vraiment énormément ces gamins, surtout ceux que je connais depuis mon arrivée. Au début, je vivais dans mon ancien appartement d’étudiante et puis j’ai rencontré Young Soo. C’était le seul autre professeur d’anglais de l’école. Je pense pouvoir affirmer, cette fois, que j’en suis tombée folle amoureuse. Il était beau, certes, mais surtout aimant et attentionné, sincère. Je pourrais citer toutes ses qualités, ainsi que ses défauts et les faire passer pour des qualités. Nous nous sommes fiancés puis mariés dans la première année de notre rencontre. Que nous avons célébré notre mariage, je venais de lui apprendre mon début de grossesse. Le plus beau jour de notre vie, voilà ce que c’était.
Je ne sais pas comment raconter ce qu’il s’est passé par la suite. Quelques mois après notre mariage, Young Soo est sorti faire la fête avec des amis pendant que je suis restée à la maison. Il a voulu prendre la voiture pour rentrer mais trop d’alcool dans le sens, pas assez de réflexes… Il n’est jamais sorti du coma dans lequel l’accident l’avait plongé et a abandonné le combat deux mois avant la naissance de son fils. Je ne me souviens plus de l’enterrement. Vraiment. Je crois que j’étais dans un autre monde à ce moment-là. Je le voyais encore devant moi à sourire, à s’extasier sur mon ventre, à se demander si nous aurions une fille ou un garçon. J’ai voulu donner à mon fils le prénoms de son père mais j’avais trop peur, peur de le détester, d’avoir des regrets, peur de ne pas pouvoir me tenir à ma résolution de le rendre fier de porter le prénom de son père car c’était un homme admirable. Aujourd’hui, j’aime mon fils plus que tout au monde. Il me procure un bonheur indescriptible et je sais que je pourrais lui parler de son père et le rendre fier.
Cependant, à cause de rumeurs et de mes fréquentations passées, j’ai récemment reçu une lettre des services sociaux. Je suis une mère célibataire, sans pension alimentaire, avec un salaire d’enseignante. Mes anciens amis ont des casiers judiciaires et il parait que j’étais une junkie aux drogues dures. Tout est faux, évidemment, mais personne ne me croit.
La seule chose que vous devez savoir sur moi est que j’ai un fils. Il se nomme Shin Bom, a un an et on cherche à me l’enlever.
La première chose que vous devez savoir sur moi est que j’ai un fils. Il se nomme Shin Bom, a un an et on cherche à me l’enlever.
J’ai toujours vécu seule avec mon père. Ma mère n’était pas présente et je ne l’ai jamais connue. A sa mort, quand j’avais quatre ans, non seulement j’étais beaucoup trop jeune pour comprendre exactement le concept de mort, mais je ne la connaissais pas assez pour être choquée. Pour moi, elle n’était qu’une simple notion. Une mère. J’en étais née mais je n’y portais pas l’affection nécessaire. Peut-être que si elle avait été présente, je l’aurais aimée assez pour la pleurer mais ça ne fut pas le cas. Mon père, au contraire, je l’aimais et je l’aime encore de tout mon coeur. C’est mon petit papa. Il m’a élevée seul et sans aide de personne. Il a été un père aimant, protecteur et juste. Dès que je faisais une quelconque bêtise, j’avais droit à mon lot de sermons, mais il était toujours le premier à me féliciter quand je faisais quelque chose de bien.
Mais croyez-moi, des bêtises, j’en ai fait à foison. Surtout avec Bom Chan. C’était mon voisin. Il a emménagé dans la maison à côté de la mienne. Comme mon père travaillait dur et tard, enchaînant son travail et un petit boulot qu’il avait accepté pour arrondir les fins de mois, Min Yeon — c’était le nom de notre voisine — me gardait tous les soirs après l’école, m’aidait à faire les devoirs et, bien trop souvent, me préparait à diner. Elle agissait un peu comme une grand-mère bienveillante, pour moi. Et quand Bom Chan est arrivé, elle en a fait de même avec lui, ce qui nous a amenés à souvent être ensemble à faire les quatre cents coups. On en a fait pendant des années, tellement que je ne peux pas me souvenir de tous. Je crois, cependant, que je n’exagèrerais rien en vous affirmant que j’ai vécu avec lui les plus belles années de ma vie. J’étais tout le temps heureuse. Quand on est gamins, les bêtises ne paraissent jamais graves et les punitions ne nous découragent jamais. On pense qu’on est invincibles et que les amis d’enfance le resteront toujours.
Heureusement, on peut dire que le parpaing de la réalité nous a raté, Bom Chan et moi. S'il n'était pas comme mon grand-frère, il aurait facilement pu devenir l'homme de ma vie. Et puis au sortir du lycée, afin de poursuivre des études d’anglais moderne et ancien, j’ai déménagé. J’ai quitté mon petit papa pour la grande Séoul et m’inscrire à la faculté... Et Bom Chan m'a suivie. Il devait trouver de l'argent pour aider sa mère adoptive, qu'il disait. Je l'ai cru en partie, mais ce garçon est pire qu'un pot de colle ! Lors de ma troisième année d’études, j’ai fait la connaissance d’un garçon. Je ne sais plus exactement comment il est apparu dans ma vie, probablement tout à fait normalement comme tout le monde. Je ne sais pas si je peux encore dire que j’en suis tombée amoureuse mais j’avais sans nul doute un fort attachement à ce garçon. J’était surtout très naïve et croyait tout ce qu’il me racontait. Idiot de Jae. Au début, je le croyais mais quand on voit une personne tous les jours, on remarque les changements même les plus infimes. Je l’ai vu changer et je n’ai pas apprécié. J’arrivais de moins en moins à croire à ses promesses.
Je me doutais bien qu’à force de faire des conneries, il allait tomber pour quelque chose. Mais viol ? A ce moment-là, tout ce que je voulais, c’était disparaitre. Comment avait-il osé ? Je ne sais pas exactement ce qui passe par la tête de personnes comme lui à ce moment-là. Pourquoi ? Comment ? Qui ? Je pensais lui en vouloir. Pire, je pensais le haïr. Faire ça à un autre être humain. Et pourtant, devant lui dans le parloir de la prison, je n’ai pu que croire à ses promesses. Mais du jour au lendemain, un déclic s’est produit dans ma tête. Des promesses, encore des promesses et toujours des promesses, mais jamais d’actes. Il était trop lâche pour ça. J’ai cessé d’aller le voir en prison. Je lui ai écrit une dernière lettre. Adieux, excuses, tout ce à quoi vous pouvez penser, je l’ai consigné dans cette lettre. A tout bien y réfléchir, peut-être étais-je amoureuse. Mais qu’importe, à présent ?
J’ai réussi mes études avec brio, passant le diplôme de professorat dans les premières de ma promotion. J’ai immédiatement été assignée dans une école primaire en plein coeur de Séoul. Depuis le début de ma carrière, je m’occupe d’enfants entre six et onze ans. J’aime vraiment énormément ces gamins, surtout ceux que je connais depuis mon arrivée. Au début, je vivais dans mon ancien appartement d’étudiante et puis j’ai rencontré Young Soo. C’était le seul autre professeur d’anglais de l’école. Je pense pouvoir affirmer, cette fois, que j’en suis tombée folle amoureuse. Il était beau, certes, mais surtout aimant et attentionné, sincère. Je pourrais citer toutes ses qualités, ainsi que ses défauts et les faire passer pour des qualités. Nous nous sommes fiancés puis mariés dans la première année de notre rencontre. Que nous avons célébré notre mariage, je venais de lui apprendre mon début de grossesse. Le plus beau jour de notre vie, voilà ce que c’était.
Je ne sais pas comment raconter ce qu’il s’est passé par la suite. Quelques mois après notre mariage, Young Soo est sorti faire la fête avec des amis pendant que je suis restée à la maison. Il a voulu prendre la voiture pour rentrer mais trop d’alcool dans le sens, pas assez de réflexes… Il n’est jamais sorti du coma dans lequel l’accident l’avait plongé et a abandonné le combat deux mois avant la naissance de son fils. Je ne me souviens plus de l’enterrement. Vraiment. Je crois que j’étais dans un autre monde à ce moment-là. Je le voyais encore devant moi à sourire, à s’extasier sur mon ventre, à se demander si nous aurions une fille ou un garçon. J’ai voulu donner à mon fils le prénoms de son père mais j’avais trop peur, peur de le détester, d’avoir des regrets, peur de ne pas pouvoir me tenir à ma résolution de le rendre fier de porter le prénom de son père car c’était un homme admirable. Aujourd’hui, j’aime mon fils plus que tout au monde. Il me procure un bonheur indescriptible et je sais que je pourrais lui parler de son père et le rendre fier.
Cependant, à cause de rumeurs et de mes fréquentations passées, j’ai récemment reçu une lettre des services sociaux. Je suis une mère célibataire, sans pension alimentaire, avec un salaire d’enseignante. Mes anciens amis ont des casiers judiciaires et il parait que j’étais une junkie aux drogues dures. Tout est faux, évidemment, mais personne ne me croit.
La seule chose que vous devez savoir sur moi est que j’ai un fils. Il se nomme Shin Bom, a un an et on cherche à me l’enlever.
tu veux un coup de main ? oui, j'peux te mettre un revers.
WESH Alors j'm'appelle Carine (oui, vous pouvez m'appeler comme ça, ou Syu comme vous voulez), j'ai 23 ans et je vis dans le sud est de la France mais pas en France Je rp depuis tellement longtemps ! J'étais déjà sur STW en tant que Kato Shion mais je suis partie car je ne me sentais pas intégrée et me revoilà, grâce à l'aide de Ryan, Inu et Poupou
“ Help from my friend : un coup de main pour le bottin plz, remplis le code ci-dessous et essaye de ne pas gaffer keupin. SVP REMPLISSEZ AVEC LES MAJUSCULES ET MINUSCULES COMME CI-DESSOUS
code pour célébrité prise :
▲▼TSUCHIYA ANNA ✎ kwon syu
“ Help from my friend : un coup de main pour le bottin plz, remplis le code ci-dessous et essaye de ne pas gaffer keupin. SVP REMPLISSEZ AVEC LES MAJUSCULES ET MINUSCULES COMME CI-DESSOUS
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Re: Kwon Syu ☆ I hate being wrong in public. Everybody forget it happened. | Dim 31 Jan 2016 - 22:44 Citer EditerSupprimer
WELCOME BACK MA PETITE PUCE
Bon courage pour ta fiche
Bon courage pour ta fiche
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Re: Kwon Syu ☆ I hate being wrong in public. Everybody forget it happened. | Dim 31 Jan 2016 - 22:49 Citer EditerSupprimer
On sent la mamie dans cette phrase, c'est dingue. J'ai senti tout l'épuisement, toute la fatigue que tu portes sur tes épaules.
♥
Je rp depuis tellement longtemps !
On sent la mamie dans cette phrase, c'est dingue. J'ai senti tout l'épuisement, toute la fatigue que tu portes sur tes épaules.
♥
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Re: Kwon Syu ☆ I hate being wrong in public. Everybody forget it happened. | Dim 31 Jan 2016 - 22:49 Citer EditerSupprimer
TRAGIE DEHORS
bijour copine
Ton frangin viendra plus tard
bijour copine
Ton frangin viendra plus tard
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Re: Kwon Syu ☆ I hate being wrong in public. Everybody forget it happened. | Dim 31 Jan 2016 - 22:50 Citer EditerSupprimer
Ps : je veux pas balancer mais :
Désolé, je me vois dans l'obligation de tuer Tragie.
Aurevoir Ji Hoon.
[22:48:55] Inu x Pingu: TUER TRAGIE
[22:48:57] Inu x Pingu: SVP
Désolé, je me vois dans l'obligation de tuer Tragie.
Aurevoir Ji Hoon.
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Re: Kwon Syu ☆ I hate being wrong in public. Everybody forget it happened. | Dim 31 Jan 2016 - 22:51 Citer EditerSupprimer
Ma Syu Ma beauté Ma petite soeur de coeur d'amour
Haha t'habitue pas à trop à un bomchan gentil.
WELCOME BAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAACK
Haha t'habitue pas à trop à un bomchan gentil.
WELCOME BAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAACK
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Re: Kwon Syu ☆ I hate being wrong in public. Everybody forget it happened. | Dim 31 Jan 2016 - 22:52 Citer EditerSupprimer
merci Ryan, je sais que je peux toujours compter sur toi
Invité
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Re: Kwon Syu ☆ I hate being wrong in public. Everybody forget it happened. | Dim 31 Jan 2016 - 22:54 Citer EditerSupprimer
Mais mais mais
Je suis venu en paix, avec de l'amour et tout
Je suis venu en paix, avec de l'amour et tout
Invité
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Re: Kwon Syu ☆ I hate being wrong in public. Everybody forget it happened. | Dim 31 Jan 2016 - 22:59 Citer EditerSupprimer
tragie, on est le contraire de l'amour, tu sais bien
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Re: Kwon Syu ☆ I hate being wrong in public. Everybody forget it happened. | Dim 31 Jan 2016 - 22:59 Citer EditerSupprimer
BIENVENUUUUUE
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