Page 1 sur 2 • 1, 2
Lee Maeum + I have a weird potato face
Invité
Invité
Lee Maeum + I have a weird potato face | Sam 5 Mar - 15:07 Citer EditerSupprimer
nom : Lee comme Bruce Lee, son idéal, son meilleur copain de nom, celui qui aurait pu la protéger de tous les méchants prénom : Maeum, c'est peu répandu parce que c'est un nom commun qui veut dire cœur en Coréen, mais ses parents trouvaient ça joli et ont décidé de choisir ce prénom avant même de savoir s'ils attendaient un garçon ou une fille. Elle aurait pu être un mec, ça aurait été catastrophe (sauf pour elle-même, comme par hasard) âge : Vingt baguettes japonaises au compteur, même si elle reste une éternelle enfant coincée dans son petit monde d'amusement, de raviolis chibis et de super copains de fraternité tous super amis date et lieu de naissance : Elle est née à dix-huit ans dans une petite ville carrément paumée, à peine connue à côté de Busan, Séoul and co origines : Elle aurait voulu naître en Italie parce qu'il paraît que les pâtes sont SUPER bonnes là-bas, enfin on lui a raconté mais elle s'est renseignée et elle a aussi vu qu'ils faisaient des raviolis de luxe, alors depuis elle fait un fanatisme dessus et rêve d'y aller pour aller s'empiffrer. Sinon elle a que des origines Sud-Coréennes c'est bien triste, elle aurait aussi adoré être Russe pour voir si ce qu'on dit sur les mafias est vrai nationalité : Sud-Coréenne again ! cursus universitaire : Arts du spectacle, Chant métier : ici. orientation sexuelle : Elle aime les garçons et préfère même se lier d'amitié avec eux à la place des filles, selon elle ils sont plus marrants et sont plus aptes à la comprendre, de préférence ceux qui sont gentils avec elle et qui acceptent sa personnalité et son mode de vie spé' boulet jusqu'aux racines classe sociale : Pas très aisée, pas trop trop modeste non plus, elle est dans la moyenne et ne cherche pas à le cacher, on est une gueuse ou on l'est pas ! code du règlement : Gentil Olaf tu veux t'investir ? Toujours chez mes bébés Gumi !
9 ans Et voilà, 9 ans. L'âge où j'ai commencé à m’empiffrer, à me pourrir les dents aux confiseries parce que je trouvais ça joli et coloré et à accessoirement me ramasser par terre toutes les dix minutes, car j'ai toujours été d'une grande maladresse et d'un tempérament beaucoup trop aventurier pour une gamine. L'âge où j'ai commencé à manger des cailloux dans les parcs jusqu'à choper une infection à la bouche, à prendre conscience du monde autour de moi même si c'était pas encore ça. Ma toute première à voler des cartes Pokémon et des magasines de coupe du monde à mon grand-père un peu trop sénile, à parler sans lever la main et à cueillir du maïs dans le champ à côté de mon école pour le lancer dans la rivière et faire des ricochets vu que je trouvais ça rigolo. L'âge où je portais des robes à pois toutes roses avec des barrettes roses et des chaussures roses ET MÊME, des chaussettes roses et blanches. C'était ma tenue quotidienne et ma maman insistait pour que je sois une shtroumpf, une shtroumpf rose toute sage avec ses couettes lisses et parsemées d'apparats, mais autant dire que cette robe c'est à partir de là que j'ai commencé à la tâcher de boue et de poussière, à tellement l'abîmer par mes bêtises que je n'ai plus jamais pu la porter par la suite. J'étais déjà un vrai danger surexcité et les plaisanteries de mauvais goût franchissaient beaucoup trop la barrière de mes lèvres au goût de mes camarades et des profs, mais avouez que le jeu de mot « si t'as pas d'hyperbole t'as pas d'hypersoupe » que j'utilisais à l'époque en cours de Coréen est, quand même, plutôt beaucoup vachement bien trouvé pour ne pas être prononcé au moins une fois dans sa vie.
9 ans, et j'ai encore la chance d'avoir ma maman et mon papa ensemble, avec mes deux autres frères beaucoup plus grands que moi mais qui m'initient bien vite à leurs délires et à leurs habitudes. Je viens tout juste de retrouver mon carnet de l'époque où j'écrivais des tas et des tas d'anecdotes sur ma famille, quand j'étais heureuse, quand j'étais en colère et que je les insultais secrètement, ou encore quand je voulais préserver un souvenir, faire un recueil de choses inutiles. « 14/02 : JE T'AIME MA MAMAN D'AMOUR ! Tu es toujours là pour moi, tu me couves tout le temps comme un gros bébé mais je suis ta fille c'est bien connu, c'est même toi qui vérifie si je me coiffe bien et si j'ai bien noué ma ceinture, autant pour celle autour de la taille quand tu m'échanges cette robe trop moche que pour celle dans la voiture !! J'aime quand tu m'offres des paquets de Trésor de 650g, quand tu me fais ta bonne cuisine et que tu me prépares des cookies pour l'école, tu sais que j'adore les cookies donc tu fais toujours attention à ce qu'ils soient à la fraise alors moi j'aime les manger et je reconnais tout le temps quand c'est toi qui les fais. Par contre elle veut pas que j'adopte le petit chat que j'ai trouvé en bas de chez nous et que je l'ai appelé Kiwi, mais elle veut pas, non non non, je sais pas comment la convaincre, elle dit que je saurais pas m'en occuper et que je vais oublier de le nourrir d'ici plusieurs jours parce que je serais trop occupée à faire des bêtises avec Yeonghon-hyung et Jeongsin-hyung... [...] » Le tout avec une quantité incommensurable de fautes, bien évidemment, mais c'est l'idée. Yeonghon-hyun et Jeongsin-hyun, c'était et ce sont toujours mes grands frères. Du temps où nous vivions tous ensemble en tant qu'une seule et unique famille, ils étaient le genre de frères à me tirer les cheveux, à inventer des mensonges et des histoires pour me faire peur, à me frapper et à me traiter de pimbêche mais, quand un mec de l'école osait me chercher des noises ou m'embêter pendant la récré, ils m'encourageaient vivement à me défendre, à leur foutre des coups dans leurs roubignoles qu'ils disaient que c'était super fragile, ou bien se déplaçaient carrément pour aller les prendre en privé et les menacer de leur casser la gueule s'ils m'importunaient encore. Pourtant, j'étais tout de même un peu leur souffre-douleur adoré, la petite sœur sur qui rejeter la faute si une connerie avait le malheur de leur retomber dessus, et ils avaient ce don pénible de me pouvoir me faire hurler des heures et des heures devant des films d'horreur qu'ils mettaient quand nos parents sortaient. Je me souviens qu'ils rigolaient jusqu'à se pisser dessus pendant que je me recroquevillais dans un coin et qu'ils me forçaient à regarder, et j'en faisais des cauchemars et ne pouvais plus marcher dans un couloir sans que la lumière ne soit allumée. Résultat, j'ai toujours été un peu immunisée à ce genre de film.
9 ans, et je suis une quiche interstellaire à l'école. Mes grands-frères m'aident parfois pour mes devoirs mais finissent toujours par m'intimer de me démerder, et quand j'ai le malheur de leur tirer la langue, ils m'étouffent avec des coussins et généralement je perds toute envie de continuer à étudier, juste pour aller tout raconter à maman. Ma maman, c'est celle que j'aime le plus. Depuis que je suis toute petite, elle me cuisine toujours la même chose, à savoir des raviolis avec parfois plein de sauce tomate, parfois sans rien. Elle connaît mes goûts par cœur, me brosse mes cheveux plein de nœuds super fort que parfois j'en crie, et comme elle est une super compositrice super reconnue dans son milieu, elle me fait parfois chanter par dessus son travail quand elle a du temps libre et qu'elle se permet de le passer avec moi. C'est surtout grâce à elle que j'ai développée ma passion principale, à savoir le chant et tout ce qui touche à la musique. Elle m'a toujours dit que j'avais un timbre rare, qu'il fallait que je travaille mieux que ça si je voulais peut-être avoir un avenir dans ce monde, et contredisait tout le temps mes frères qui voulaient se la jouer rageux sur moi et qui me disaient que j'avais une voix de crécelle ou de poissonnière. J'adorais passer mes mercredi après-midi à m'échauffer la voix et à chanter en sa compagnie, et elle avait beau être un peu sévère au début, je me débrouillais tout le temps pour m’entraîner seule et lui montrer mes progrès.
Mon père, il n'y a jamais eu besoin d'en parler.
14 ans C'est là que mes parents se sont séparés, et que j'ai commencé à devenir plus indépendante. Mon esprit d'enfant n'avait de cesse d'être alimenté par tout ce qui m'entourait, par mes fréquentations à l'école, par la télévision, les jeux, les découvertes que je faisais et non pas à cause d'une quelconque influence familiale, malgré ce que l'on pourrait croire. Ma mère était beaucoup trop indisponible pour que je tire quoi que ce soit d'elle, si ce n'est mon talent de little Mariah Carey, et mes frères ont décidé de s'en aller lorsque mon père et ma mère ont conclu leur divorce, pour sans doute s'envoler loin de leur nid de toujours et commencer à forger leur propre vie. On n'a jamais perdu contact, cependant, et malgré tout ce que j'ai pu endurer avec eux, je n'ai vraiment pas peur de dire que ce sont des bons souvenirs, qu'ils m'ont en quelque sorte engendré et qu'à l'heure actuelle, ça me manque de plus pouvoir me prendre des roustes en plein dans la figure parce que j'ai bousillé un de leur jeux en renversant de la farine dessus sans que je sache comme ça s'est fait.
Depuis le temps, j'ai eu l'occasion de remonter mes résultats, et ça s'est amplifié quand un peu tout le monde a quitté la maison. Lorsque ma mère s'absentait, j'étais plus que toute seule à la maison, y avait plus personne avec qui jouer ou à qui je pouvais parler, raconter mes blagues, montrer mes capacités vocales, faire les 400 coups, mélanger plusieurs langues en même temps et tout ce genre de chose un peu stupide que je n'ai jamais cessé de faire depuis ma plus tendre enfance. De par ce manque et ce vide qui se sont rapidement installés, j'ai de mon propre chef appris à faire ma propre bouffe, à étudier toute seule, à passer des heures devant la télé juste pour m'abrutir ou à parfois appeler mes frères, juste comme ça, juste parce qu'il s'était cette fois-ci établie une relation plus saine, presque platonique, où je leur demandais ce qu'ils faisaient, comment c'était la vie maintenant et est-ce qu'ils reviendraient me voir ou même venir me remettre quelques bonnes tatanes en travers de la face pour me rappeler le bon temps. Quand ma mère rentrait et restait plusieurs jours à la maison, ça m'embellissait un peu la vie, je retrouvais le contact humain hormis celui de l'école et ça me faisait plaisir de la voir, de pouvoir recommencer à chanter avec elle, de lui lire ce que j'ai marqué dans mon carnet et de lui raconter les cours, mes nouvelles lubies du moment ou même des anecdotes beaucoup trop enfantines pour appartenir à une collégienne comme moi. Elle souriait d'un air un peu crispé, m'écoutait plus qu'elle ne parlait et finissait toujours par me donner des conseils qui, selon moi, n'avaient jamais lieu d'être énoncés. Je n'en demandais pas, après tout, et je ne voyais pas la raison pour laquelle elle n'osait pas vraiment être directe, mais je n'ai pris conscience qu'après que j'accablais peut-être un peu ma mère à cause de cette dite personnalité qui faisait de moi une grande gamine à la place d'une jeune fille mûre, qu'elle aurait sans doute voulu marier à un des meilleurs partis, le plus tôt possible.
« 25/04 : Hier, une fille m'a jeté du pain à la cantine, je lui ai mis une droite parce qu'elle me critiquait vu que j'ai plus de papa et que c'est pas ma mère qui signe mes mots mais un éducateur. J'ai décidé de dénoncer tous ceux qui maltraiteront les escargots. Je suis actuellement en train de rougir. Je ne porte plus de robe rose mais j'ai trouvé un super bandana fluo sur Internet qui coûte un peu cher. Je voudrais me faire des tresses mais seulement avec les barrettes fraises que m'a offertes Yoona. »
14 ans, et un jour, ma mère m'annonce qu'on part. Qu'on s'en va, que je dois faire mes affaires et que je ne dois pas oublier mes peluches et mes figurines. Je lui demande pourquoi on part et elle me répond qu'on va vivre avec eux.
17 ans « Zut ! J'ai encore loupé mon permis !
Le problème c'est que j'avais pas pris ma dose de sucre et de raviolis et j'ai tendance à être un tout petit peu irritable juste au code quand je les prends pas. En faite ça devient tellement une habitude que mon déconneur de moniteur rigole à chaque fois que je le rate tellement je le rate pour des bricoles, des conneries, mais hier matin il a pas eu le temps de rigoler parce que lui et l'examinatrice ont eu la peur de leur vie et juste grâce à moi !
Bon déjà elle se pointe, une nana de 45 ans, encore plus petite que moi en taille, elle me fait le topo et on démarre. 5 premières minutes se passent bien, tout roule, des ronds points quasiment vides, je ne suis presque plus un danger public. On arrive sur une route nationale et là un vieux pépé se traîne à 65 à l'heure donc je me mets en position de dépassement. Je voulais me décaler un peu sur la droite pour voir si rien ne venait d'en face et au dernier moment je vois dans mon rétro que le mec de derrière moi va me dépasser. Et cette étrange examinatrice a cru que je ne l'avais pas vu alors elle tire mon volant en criant « Attention bon sang dépassez pas vous êtes entrain d'être dépassée !! » Alors là c'était le sommet du vase ! J'ai accéléré comme une porc après que le mec m'aie dépassé et j'ai hurlé aussi fort que je l'ai pu avec ma voix la plus aigue ce qui ne rend en rien la situation crédible mais j'étais très énervée ce jour-là :
- MAIS JE L'AI VU CETTE PUTAIN DE VOITURE ! JE L'AI VUE QU'ELLE ME DÉPASSAIT JE COMPTAIS PAS DÉPASSER MAIS ME RABATTRE POUR LA LAISSER PASSER ! POURQUOI T'AS TOUCHÉ LE VOLANT ? HEIN ? POUR ME FAIRE RATER ?? TIENS JE VAIS T'EN DONNER DE LA CONDUITE !
Et là j’accélère mais cette conne freinait avec sa pédale, c'est bien la seule examinatrice que je déteste le plus au monde qui peut me faire ça. Alors moi au sommet de ma colère je lâche le volant et lui dis « TIENS CONDUIS, TOI L'EXPERTE DE MES DEUX COUILLES INEXISTANTES ! » Et je l'ai laissé gérer la voiture depuis son siège pendant que moi je tambourinais sur le volant qui klaxonnait toutes les deux secondes ! Mais j'étais vraiment énervée ! Alors qu'elle se rangeait sur le côté je lui lance :
- VOILA ! ENCORE 200 EUROS CLAQUÉS DANS LE VENT ! ÇA FAIT UN AN ET DEMI QUE JE PORTE LA MÊME SALOPETTE PARCE QUE TOUS MES SOUS VONT DANS VOTRE PERMIS DE MERDE. ÇA VOUS FERAIT QUOI DE PORTER LA MÊME JUPE PENDANT UN AN ET DEMI ? CA SENTIRAIT LA MORUE LA DEDANS, VOUS ETES D'ACCORD AVEC MOI !
Là le mono qui était paniqué me tapait sur l'épaule en disant « Mademoiselle Lee doucement, doucement, c'est pas grave. » L'examinatrice se range sur le côté et me dis « Mademoiselle vous n'êtes pas possible, vous avez de la chance que je sais garder mon calme mais je ne peux pas vous donner le permis si vous avez de telles réactions au volant. » [...] » Je viens de relire ça, et peut-être que j'ai un peu nuancé la chose, parce que je ne m'énerve jamais ainsi. Je me souviens bien de ce jour-là, quand j'ai carrément pété un plomb, mais mes frères m'ont poussé à être la plus battante possible et m'ont même donné des consignes si jamais je n'y arrivais pas. À savoir péter un câble et utiliser tout le jargon dont ils m'avaient fait cadeau en vivant avec moi pendant une certaine période de ma vie, soit mon enfance. À croire qu'ils ont déteint sur moi sur ce côté-là de ma personnalité.
Tous les ans, c'est la même chose ! Ratage de permis, parce que je suis un danger public et que je freine mal ou klaxonne tout le temps pour rien puisque je suis vraiment trop dissipée pendant l'épreuve. Je le repasse toujours parce que ma mère me pousse et que quelque part je suis super déterminée à l'avoir un jour ce permis, mais c'est vraiment difficile de revoir cette examinatrice à chaque fois, elle me tape sur le système et elle me réveille un peu mes pulsions d'agacement que j'ai encore jamais montrées à qui que ce soit vu que d'habitude personne n'est aussi insupportable que ça. Elle a le don pour me rendre rouge rouge rouge et même verte de colère celle-là !!
« 05/08 : Mon stage était vraiment super drôle. Être une jeune fille chef de stage de tout un tas de zozos c'est vraiment rigolo à gérer. Toujours en train de râler et de rager car j'étais plus jeune ET en plus de ça une fille alors que j'étais potentiellement leur chef ! (alors que j'y connaissais pas grand chose) Ces idiots parlaient à peine coréen. « Passe moi les de l'eau » « Donne moi rouge balai », « Donne moi rouge plateau »... »
J'ai fait beaucoup de stages en tout genre mais ça n'a jamais trop abouti. Mon stage dans une pâtisserie a été un désastre, le monsieur m'a ramené à 6h, le premier jour trois cageots de pommes et j'ai du passer trois jours à éplucher des pommes, c'était pas la joie et je n'arrêtais pas de me couper et de mettre des épluchures partout. Pareil, quand tu bosses dans une start-up ou y'a pas vraiment d'heures de bureau, c'est toujours marrant le premier jour... Je me souviens que pour pas faire la branleuse, je me disais que j'allais rester longtemps, enfin jusqu'à ce que quelqu'un me dise que je peux me barrer, la stagiaire très travailleuse quoi ! Passe alors 18h. Puis 19h. Puis 20h... Et à 20h30 mon patron qui part et qui me sort « Bon ben tu fermeras derrière toi OLOLOL ». C'était un sacré coup dans la figure.
En soit, je n'ai jamais eu de chance de ce côté-là, qui plus est mon style vestimentaire ne correspondait jamais, et ma personnalité trop maladroite et trop couillonne en agaçait plus d'un. Je ne suis pas faite pour le monde du travail et quand je l'ai réalisé, je me suis remise à étudier dans ma branche principale : le chant, ce que ma mère a vivement encouragé.
Ma mère, parlons-en. Elle s'est remariée à un homme, à un homme qu'à l'époque, je ne connaissais pas. Je n'avais jamais été mise au courant de la nature de la relation qu'elle avait entretenue avec lui, mais ça ne m'a jamais trop intéressé puisque la vie de ma mère, c'est sa vie à elle et pas la mienne. Je ne veux pas être un poids pour elle alors je l'ai suivie sans rien dire, et je n'ai pas trouvé de mot à redire. Mais j'ai toujours su qu'une gamine comme moi énerverait toujours un homme comme ce monsieur Lee.
Et lui alors, ce Yoon Hyung. Sûrement celui que je déteste le plus, avec cette examinatrice bornée. Ils sont au même niveau tous les deux, ça c'est sûr. Et je ne veux plus jamais avoir à faire quelque chose avec lui.
« 04/03 : Il m'énerve, j'ai envie de lui mettre une tarte aux pommes en plein dans sa gueule, il fera moins le malin !!! »
Lee Maeum
I have a weird potato face
COUILLONNE (★★★★) | RIGOLOTE (★★★★) | INTELLO (★★★★★) | DIRECTE (★★★) | OBSTINÉE (★★★★) |
MALADROITE (★★★★★) | GENTILLE (★★★★★) | RÉSERVÉE (★★★) | SANS PRESSION (★★★) | ACTIVE (★★★★) |
Rumour has it... Il paraît qu'elle est abonnée au service premium livraison raviolis express (v : c'est une fan incontestée des raviolis et de tout ce qui s'y rattache, elle en a même des barrettes, des stickers, des auto-collants et a d'ailleurs renommé son chat comme ça, Raviolis) Survole l'avatar, petit coquin. | My character Je suis une petite pile électrique, si petite qu'on ne me voit pas, toute petite parce que je n'ai jamais fini mes bols de soupe comme me le demandait ma mère, à l'époque, quand j'étais encore plus curieuse et turbulente que je ne le suis aujourd'hui. Je pétille d'un dynamisme sans doute énervant pour certains, je suis comme la turbine furieuse d'une centre en plein processus de chaîne énergétique, aussi piquante qu'un ananas, aussi assaisonnée qu'un ravioli qui aurait pris le soleil, je suis Maeum, la petite renarde à qui on a attribué le foulard "débilos" dans toute la troupe des Gumiho tant je ne peux passer inaperçue et espérer me faire discrète dans les dortoirs comme dans les couloirs. J'aime la vie, je la croque à pleine bouchée (avec supplément mayonnaise), et j'aime la nourriture de toute mon âme, de tout mon petit cœur que j'ai beaucoup eu l'occasion d'aller faire radiographiser vu que j'avais des problèmes dans ma cage thoracique avant, mais ça s'est calmé aujourd'hui et je n'ai plus de problème respiratoire, donc je peux manger à ma faim (ou alors plus qu'à ma faim) et m'époumoner sur Gangnam Style, il n'y aura plus de soucis avec toutes ces histoires de radio et de battements de cœur trop désorganisés. C'est plutôt ironique parce que mon prénom c'est Maeum qui veut dire cœur en hangul, et moi j'aime ça mon cœur, j'aime ça parce que j'ai l'impression que je peux le remplir avec tout ce que j'adore tellement je suis passionnée, tellement tout ce que je fais ou tente d'accomplir prend de la place dans cet organe si petit qu'on m'a de nombreuses fois diagnostiqué comme étant en danger par le passé. Ce que je m'allie à faire, je le fais bien, et je le fais avec une passion débordante, flamboyante, comme celle d'une enfant qui commencerait tout juste à découvrir la vie. Je suis une enfant qui n'a pas peur de jouer avec les piles, quitte à s'étouffer avec à la fin, et ça ne me gêne pas de l'affirmer avec un gros sourire benêt sur le visage et une barrette ravioli dans les cheveux à quiconque me trouverait bizarre ou décalée. Je suis très souriante et aime faire rire les gens, mais disons qu'être une machine à pitreries n'aide pas à s'attirer autre chose que de l'amusement et de la sympathie. Je suis un clown et les garçons, ça ne veut pas d'un clown, c'est bien connu ! J'ai l'air sage et féminine comme ça, mais ayant vécu un certain temps en tant que seule fille parmi deux garçons, je n'ai jamais été très calée sur le délire de princesses ou de féminité à l'état brut. Mes occupations et jeux ont toujours été très masculins ou extravagants, comme collectionner des billes, faire de l'escalade, courir après les autos, jouer au foot, me blesser ici-et-là quand j'étais plus jeune, etc... Je ne sais pas vous mais moi, quand je me brosse les dents, je mouille ma brosse à dents, mets du dentifrice dessus et remets de l'eau sinon je ne me sens pas très à l'aise. J'adore bouger mes pieds de gauche à droite quand je suis au lit, genre tout au fond de la couette. J'me suis toujours demandé pourquoi, mais depuis que je suis gamine je fais ça. Le matin en me levant je m'habille parfois avant de me doucher, et je peux vous dire que c'est pas très très pratique mais c'est un toc que je ne peux pas contrôler. Je fais une fixette étrange sur les raviolis, j'aime tout ce qui est rose, je suis du genre directe à crier pour un rien et je ne suis pas vraiment timide peu importe la chose, mais au moins j'ai plus de facilités à aller vers les gens et je me dis que c'est tant mieux. Je mets la ceinture de la voiture toujours à l'envers et c'est plutôt dérangeant quand je n'arrive pas à la retourner, mais s'il y a quelqu'un pour m'aider c'est OK. J'ai une drôle de fascination envers les Russes, leur culture et leur langue, et j'aime tout ce qui est clichés parce que je peux m'en servir pour faire style et impressionner les autres, mais je connais ce genre de chose comme ma poche et sais que ce ne sont que des images. Je n'arrive pas à être véritablement méchante. Parfois, je fais mine de l'être et deviens hystérique avec ceux que je déteste vraiment, histoire de me défendre un peu plus quand on s'en prend à moi, mais c'est un mécanisme que je n'ai jamais su réellement adopter. Je me pense naturellement gentille et c'est sans crainte que je le dis. Malgré ma maladresse flagrante, autant dans mon caractère que dans mes gestes, me cogner trois fois de suite contre le même poteau dans la même allée ne m'empêchera jamais de donner des renseignements parfois peut-être trop détaillés à un petit vieux qui semble perdu mais qui ne m'a jamais rien demandé. Je suis peut-être chiante mais moi, je me trouve gentille, et contrairement à ce que je peux parfois vous dire, je n'ai pas envie d'être agressive. Sauf à la bagarre et aux jeux-vidéo, bien sûr. Je suis plutôt bonne élève mais ça, c'est surtout parce qu'on me promet chaque année que le Père Noël viendra me donner mes cadeaux si j'ai de bonnes notes. Je suis très déterminée peu importe ce que je fais, et c'est une de mes nombreuses forces qui va de paire avec mon hyperactivité compulsive : le fait que je n'abandonne jamais rien et que j'aie l'esprit d'une battante, d'une guerrière ─ et pas d'une princesse ! |
This is my story
PAIN AU RAISIN
9 ans, et j'ai encore la chance d'avoir ma maman et mon papa ensemble, avec mes deux autres frères beaucoup plus grands que moi mais qui m'initient bien vite à leurs délires et à leurs habitudes. Je viens tout juste de retrouver mon carnet de l'époque où j'écrivais des tas et des tas d'anecdotes sur ma famille, quand j'étais heureuse, quand j'étais en colère et que je les insultais secrètement, ou encore quand je voulais préserver un souvenir, faire un recueil de choses inutiles. « 14/02 : JE T'AIME MA MAMAN D'AMOUR ! Tu es toujours là pour moi, tu me couves tout le temps comme un gros bébé mais je suis ta fille c'est bien connu, c'est même toi qui vérifie si je me coiffe bien et si j'ai bien noué ma ceinture, autant pour celle autour de la taille quand tu m'échanges cette robe trop moche que pour celle dans la voiture !! J'aime quand tu m'offres des paquets de Trésor de 650g, quand tu me fais ta bonne cuisine et que tu me prépares des cookies pour l'école, tu sais que j'adore les cookies donc tu fais toujours attention à ce qu'ils soient à la fraise alors moi j'aime les manger et je reconnais tout le temps quand c'est toi qui les fais. Par contre elle veut pas que j'adopte le petit chat que j'ai trouvé en bas de chez nous et que je l'ai appelé Kiwi, mais elle veut pas, non non non, je sais pas comment la convaincre, elle dit que je saurais pas m'en occuper et que je vais oublier de le nourrir d'ici plusieurs jours parce que je serais trop occupée à faire des bêtises avec Yeonghon-hyung et Jeongsin-hyung... [...] » Le tout avec une quantité incommensurable de fautes, bien évidemment, mais c'est l'idée. Yeonghon-hyun et Jeongsin-hyun, c'était et ce sont toujours mes grands frères. Du temps où nous vivions tous ensemble en tant qu'une seule et unique famille, ils étaient le genre de frères à me tirer les cheveux, à inventer des mensonges et des histoires pour me faire peur, à me frapper et à me traiter de pimbêche mais, quand un mec de l'école osait me chercher des noises ou m'embêter pendant la récré, ils m'encourageaient vivement à me défendre, à leur foutre des coups dans leurs roubignoles qu'ils disaient que c'était super fragile, ou bien se déplaçaient carrément pour aller les prendre en privé et les menacer de leur casser la gueule s'ils m'importunaient encore. Pourtant, j'étais tout de même un peu leur souffre-douleur adoré, la petite sœur sur qui rejeter la faute si une connerie avait le malheur de leur retomber dessus, et ils avaient ce don pénible de me pouvoir me faire hurler des heures et des heures devant des films d'horreur qu'ils mettaient quand nos parents sortaient. Je me souviens qu'ils rigolaient jusqu'à se pisser dessus pendant que je me recroquevillais dans un coin et qu'ils me forçaient à regarder, et j'en faisais des cauchemars et ne pouvais plus marcher dans un couloir sans que la lumière ne soit allumée. Résultat, j'ai toujours été un peu immunisée à ce genre de film.
9 ans, et je suis une quiche interstellaire à l'école. Mes grands-frères m'aident parfois pour mes devoirs mais finissent toujours par m'intimer de me démerder, et quand j'ai le malheur de leur tirer la langue, ils m'étouffent avec des coussins et généralement je perds toute envie de continuer à étudier, juste pour aller tout raconter à maman. Ma maman, c'est celle que j'aime le plus. Depuis que je suis toute petite, elle me cuisine toujours la même chose, à savoir des raviolis avec parfois plein de sauce tomate, parfois sans rien. Elle connaît mes goûts par cœur, me brosse mes cheveux plein de nœuds super fort que parfois j'en crie, et comme elle est une super compositrice super reconnue dans son milieu, elle me fait parfois chanter par dessus son travail quand elle a du temps libre et qu'elle se permet de le passer avec moi. C'est surtout grâce à elle que j'ai développée ma passion principale, à savoir le chant et tout ce qui touche à la musique. Elle m'a toujours dit que j'avais un timbre rare, qu'il fallait que je travaille mieux que ça si je voulais peut-être avoir un avenir dans ce monde, et contredisait tout le temps mes frères qui voulaient se la jouer rageux sur moi et qui me disaient que j'avais une voix de crécelle ou de poissonnière. J'adorais passer mes mercredi après-midi à m'échauffer la voix et à chanter en sa compagnie, et elle avait beau être un peu sévère au début, je me débrouillais tout le temps pour m’entraîner seule et lui montrer mes progrès.
Mon père, il n'y a jamais eu besoin d'en parler.
Depuis le temps, j'ai eu l'occasion de remonter mes résultats, et ça s'est amplifié quand un peu tout le monde a quitté la maison. Lorsque ma mère s'absentait, j'étais plus que toute seule à la maison, y avait plus personne avec qui jouer ou à qui je pouvais parler, raconter mes blagues, montrer mes capacités vocales, faire les 400 coups, mélanger plusieurs langues en même temps et tout ce genre de chose un peu stupide que je n'ai jamais cessé de faire depuis ma plus tendre enfance. De par ce manque et ce vide qui se sont rapidement installés, j'ai de mon propre chef appris à faire ma propre bouffe, à étudier toute seule, à passer des heures devant la télé juste pour m'abrutir ou à parfois appeler mes frères, juste comme ça, juste parce qu'il s'était cette fois-ci établie une relation plus saine, presque platonique, où je leur demandais ce qu'ils faisaient, comment c'était la vie maintenant et est-ce qu'ils reviendraient me voir ou même venir me remettre quelques bonnes tatanes en travers de la face pour me rappeler le bon temps. Quand ma mère rentrait et restait plusieurs jours à la maison, ça m'embellissait un peu la vie, je retrouvais le contact humain hormis celui de l'école et ça me faisait plaisir de la voir, de pouvoir recommencer à chanter avec elle, de lui lire ce que j'ai marqué dans mon carnet et de lui raconter les cours, mes nouvelles lubies du moment ou même des anecdotes beaucoup trop enfantines pour appartenir à une collégienne comme moi. Elle souriait d'un air un peu crispé, m'écoutait plus qu'elle ne parlait et finissait toujours par me donner des conseils qui, selon moi, n'avaient jamais lieu d'être énoncés. Je n'en demandais pas, après tout, et je ne voyais pas la raison pour laquelle elle n'osait pas vraiment être directe, mais je n'ai pris conscience qu'après que j'accablais peut-être un peu ma mère à cause de cette dite personnalité qui faisait de moi une grande gamine à la place d'une jeune fille mûre, qu'elle aurait sans doute voulu marier à un des meilleurs partis, le plus tôt possible.
« 25/04 : Hier, une fille m'a jeté du pain à la cantine, je lui ai mis une droite parce qu'elle me critiquait vu que j'ai plus de papa et que c'est pas ma mère qui signe mes mots mais un éducateur. J'ai décidé de dénoncer tous ceux qui maltraiteront les escargots. Je suis actuellement en train de rougir. Je ne porte plus de robe rose mais j'ai trouvé un super bandana fluo sur Internet qui coûte un peu cher. Je voudrais me faire des tresses mais seulement avec les barrettes fraises que m'a offertes Yoona. »
14 ans, et un jour, ma mère m'annonce qu'on part. Qu'on s'en va, que je dois faire mes affaires et que je ne dois pas oublier mes peluches et mes figurines. Je lui demande pourquoi on part et elle me répond qu'on va vivre avec eux.
Le problème c'est que j'avais pas pris ma dose de sucre et de raviolis et j'ai tendance à être un tout petit peu irritable juste au code quand je les prends pas. En faite ça devient tellement une habitude que mon déconneur de moniteur rigole à chaque fois que je le rate tellement je le rate pour des bricoles, des conneries, mais hier matin il a pas eu le temps de rigoler parce que lui et l'examinatrice ont eu la peur de leur vie et juste grâce à moi !
Bon déjà elle se pointe, une nana de 45 ans, encore plus petite que moi en taille, elle me fait le topo et on démarre. 5 premières minutes se passent bien, tout roule, des ronds points quasiment vides, je ne suis presque plus un danger public. On arrive sur une route nationale et là un vieux pépé se traîne à 65 à l'heure donc je me mets en position de dépassement. Je voulais me décaler un peu sur la droite pour voir si rien ne venait d'en face et au dernier moment je vois dans mon rétro que le mec de derrière moi va me dépasser. Et cette étrange examinatrice a cru que je ne l'avais pas vu alors elle tire mon volant en criant « Attention bon sang dépassez pas vous êtes entrain d'être dépassée !! » Alors là c'était le sommet du vase ! J'ai accéléré comme une porc après que le mec m'aie dépassé et j'ai hurlé aussi fort que je l'ai pu avec ma voix la plus aigue ce qui ne rend en rien la situation crédible mais j'étais très énervée ce jour-là :
- MAIS JE L'AI VU CETTE PUTAIN DE VOITURE ! JE L'AI VUE QU'ELLE ME DÉPASSAIT JE COMPTAIS PAS DÉPASSER MAIS ME RABATTRE POUR LA LAISSER PASSER ! POURQUOI T'AS TOUCHÉ LE VOLANT ? HEIN ? POUR ME FAIRE RATER ?? TIENS JE VAIS T'EN DONNER DE LA CONDUITE !
Et là j’accélère mais cette conne freinait avec sa pédale, c'est bien la seule examinatrice que je déteste le plus au monde qui peut me faire ça. Alors moi au sommet de ma colère je lâche le volant et lui dis « TIENS CONDUIS, TOI L'EXPERTE DE MES DEUX COUILLES INEXISTANTES ! » Et je l'ai laissé gérer la voiture depuis son siège pendant que moi je tambourinais sur le volant qui klaxonnait toutes les deux secondes ! Mais j'étais vraiment énervée ! Alors qu'elle se rangeait sur le côté je lui lance :
- VOILA ! ENCORE 200 EUROS CLAQUÉS DANS LE VENT ! ÇA FAIT UN AN ET DEMI QUE JE PORTE LA MÊME SALOPETTE PARCE QUE TOUS MES SOUS VONT DANS VOTRE PERMIS DE MERDE. ÇA VOUS FERAIT QUOI DE PORTER LA MÊME JUPE PENDANT UN AN ET DEMI ? CA SENTIRAIT LA MORUE LA DEDANS, VOUS ETES D'ACCORD AVEC MOI !
Là le mono qui était paniqué me tapait sur l'épaule en disant « Mademoiselle Lee doucement, doucement, c'est pas grave. » L'examinatrice se range sur le côté et me dis « Mademoiselle vous n'êtes pas possible, vous avez de la chance que je sais garder mon calme mais je ne peux pas vous donner le permis si vous avez de telles réactions au volant. » [...] » Je viens de relire ça, et peut-être que j'ai un peu nuancé la chose, parce que je ne m'énerve jamais ainsi. Je me souviens bien de ce jour-là, quand j'ai carrément pété un plomb, mais mes frères m'ont poussé à être la plus battante possible et m'ont même donné des consignes si jamais je n'y arrivais pas. À savoir péter un câble et utiliser tout le jargon dont ils m'avaient fait cadeau en vivant avec moi pendant une certaine période de ma vie, soit mon enfance. À croire qu'ils ont déteint sur moi sur ce côté-là de ma personnalité.
Tous les ans, c'est la même chose ! Ratage de permis, parce que je suis un danger public et que je freine mal ou klaxonne tout le temps pour rien puisque je suis vraiment trop dissipée pendant l'épreuve. Je le repasse toujours parce que ma mère me pousse et que quelque part je suis super déterminée à l'avoir un jour ce permis, mais c'est vraiment difficile de revoir cette examinatrice à chaque fois, elle me tape sur le système et elle me réveille un peu mes pulsions d'agacement que j'ai encore jamais montrées à qui que ce soit vu que d'habitude personne n'est aussi insupportable que ça. Elle a le don pour me rendre rouge rouge rouge et même verte de colère celle-là !!
« 05/08 : Mon stage était vraiment super drôle. Être une jeune fille chef de stage de tout un tas de zozos c'est vraiment rigolo à gérer. Toujours en train de râler et de rager car j'étais plus jeune ET en plus de ça une fille alors que j'étais potentiellement leur chef ! (alors que j'y connaissais pas grand chose) Ces idiots parlaient à peine coréen. « Passe moi les de l'eau » « Donne moi rouge balai », « Donne moi rouge plateau »... »
J'ai fait beaucoup de stages en tout genre mais ça n'a jamais trop abouti. Mon stage dans une pâtisserie a été un désastre, le monsieur m'a ramené à 6h, le premier jour trois cageots de pommes et j'ai du passer trois jours à éplucher des pommes, c'était pas la joie et je n'arrêtais pas de me couper et de mettre des épluchures partout. Pareil, quand tu bosses dans une start-up ou y'a pas vraiment d'heures de bureau, c'est toujours marrant le premier jour... Je me souviens que pour pas faire la branleuse, je me disais que j'allais rester longtemps, enfin jusqu'à ce que quelqu'un me dise que je peux me barrer, la stagiaire très travailleuse quoi ! Passe alors 18h. Puis 19h. Puis 20h... Et à 20h30 mon patron qui part et qui me sort « Bon ben tu fermeras derrière toi OLOLOL ». C'était un sacré coup dans la figure.
En soit, je n'ai jamais eu de chance de ce côté-là, qui plus est mon style vestimentaire ne correspondait jamais, et ma personnalité trop maladroite et trop couillonne en agaçait plus d'un. Je ne suis pas faite pour le monde du travail et quand je l'ai réalisé, je me suis remise à étudier dans ma branche principale : le chant, ce que ma mère a vivement encouragé.
Ma mère, parlons-en. Elle s'est remariée à un homme, à un homme qu'à l'époque, je ne connaissais pas. Je n'avais jamais été mise au courant de la nature de la relation qu'elle avait entretenue avec lui, mais ça ne m'a jamais trop intéressé puisque la vie de ma mère, c'est sa vie à elle et pas la mienne. Je ne veux pas être un poids pour elle alors je l'ai suivie sans rien dire, et je n'ai pas trouvé de mot à redire. Mais j'ai toujours su qu'une gamine comme moi énerverait toujours un homme comme ce monsieur Lee.
Et lui alors, ce Yoon Hyung. Sûrement celui que je déteste le plus, avec cette examinatrice bornée. Ils sont au même niveau tous les deux, ça c'est sûr. Et je ne veux plus jamais avoir à faire quelque chose avec lui.
« 04/03 : Il m'énerve, j'ai envie de lui mettre une tarte aux pommes en plein dans sa gueule, il fera moins le malin !!! »
About me
Je suis...
Kernel
Coucou, ici Kernel aka Kim Jong Dae des Gumibest Je viens avec cette demoiselle qui me trotte dans la tête depuis pas mal de temps, c'est un peu allez j'y vais yolo avec une madame thug où je fais à 97% du temps n'importe quoi mais à part ça, je vous aime gros comme ça et j'espère plein de jolis liens avec vous
- Code:
[url=http://www.shaketheworld.net/u730][b]▲[/b][/url][url=http://www.shaketheworld.net/]▼[/url] <taken>Kim Ja Young (Ulzzang)</taken> ✎ Lee Maeum
Invité
Invité
Re: Lee Maeum + I have a weird potato face | Sam 5 Mar - 15:12 Citer EditerSupprimer
Rebienvenue Elle est mimi comme tout ! Je peux même pas te dire bonne chance puisque tu as déjà finis ta fiche
Invité
Invité
Re: Lee Maeum + I have a weird potato face | Sam 5 Mar - 15:13 Citer EditerSupprimer
re elle est trop mignonne !
have fun avec ton dc
have fun avec ton dc
Invité
Invité
Re: Lee Maeum + I have a weird potato face | Sam 5 Mar - 15:13 Citer EditerSupprimer
Rebienvenue avec cette jolie demoiseille (j'aime tellement Ja Young, je la trouve trop adorable )
Je te souhaite plus bon courage pour ta fiche vu que tu l'as fini
En tout cas, amuse toi bien avec ta donzelle
Je te souhaite plus bon courage pour ta fiche vu que tu l'as fini
En tout cas, amuse toi bien avec ta donzelle
Invité
Invité
Re: Lee Maeum + I have a weird potato face | Sam 5 Mar - 15:16 Citer EditerSupprimer
Rebienvenue sur le forum
Fighting pour la suite héhé
Fighting pour la suite héhé
Invité
Invité
Re: Lee Maeum + I have a weird potato face | Sam 5 Mar - 15:25 Citer EditerSupprimer
rebienvenue parmi nous
Invité
Invité
Re: Lee Maeum + I have a weird potato face | Sam 5 Mar - 16:55 Citer EditerSupprimer
Merci à vous tous mes petits palmiers, c'est super gentil !
Invité
Invité
Re: Lee Maeum + I have a weird potato face | Sam 5 Mar - 17:15 Citer EditerSupprimer
REEEEEEEEEEEEE MON BEBE
Invité
Invité
Re: Lee Maeum + I have a weird potato face | Sam 5 Mar - 17:38 Citer EditerSupprimer
*marque son nom partout sur son corps*
ELLE EST À MOI. JE T'AIME D'AMOUR.
Invité
Invité
Re: Lee Maeum + I have a weird potato face | Sam 5 Mar - 21:22 Citer EditerSupprimer
Merci mon bébé à moi for life que j'aimeeee T'es trop trop beau ca va plus
OH OUI YOONIE DE MON COEUR I'M URS :bang:
OH OUI YOONIE DE MON COEUR I'M URS :bang:
Contenu sponsorisé
Page 1 sur 2 • 1, 2