C'pas moi, j'étais pas là ! ft. Kwan Sun
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C'pas moi, j'étais pas là ! ft. Kwan Sun | Sam 5 Mar - 18:52 Citer EditerSupprimer
Ce qui me désole le plus sur cet immense campus, c'est que j'ai jamais retrouvé un petit coin d'exotisme qui m'aurait permis de m'évader, de penser à autre chose, de recréer un univers que j'avais dû quitter il y a maintenant 8 ans. Déjà huit ans et cette ville, j'y arrive toujours pas ! C'est dingue quoi. Tamaki lui, en seulement quelques mois, il s'est fait des copains, il a déjà tous ses petits coins préférés, il connait le chemin de la fac à la maison par cœur et c'est comme s'il avait imprimé tout le plan du métro dans sa petite caboche de phacochère. Moi, c'est à peine si j'ose sortir de chez moi tellement j'ai peur de me perdre et de plus pouvoir rentrer ! MOI, AVOIR PEUR ! J'aurai jamais cru prononcer ces deux mots dans la même phrase et pourtant. POURTANT. Je dois bien l'admettre : je suis incapable d'effectuer un trajet sans me paumer. Bah d'ailleurs, j'crois que je me suis perdue ...
« Non mais non ! C'EST PAS POSSIBLE ! ». J'ouvre violemment mon plan, à deux doigts de le déchirer en mille morceaux et observe les alentours à la recherche d'indices concernant ma position. « Bon ça, c'est là ... et ça c'est ... pas là ... ». Pourquoi les rues de cet endroit pourri se ressemblent toutes aussi ?! Même dans la jungle, y a pas un arbre qui est pareil qu'un autre ! Bon, zen Fuuko. Le seul moyen pour retrouver mon chemin, c'est de demander de l'aide. Encore faut-il que je trouve quelqu'un ! Bien évidemment, y a jamais un pouilleux dans le coin quand j'me perds comme une pauvre fille. Je décide donc de faire demi-tour et de retourner vers le dortoir devant lequel je me souviens être passé tout à l'heure, peut-être qu'une âme charitable m'aidera. Remettant mon sac à dos en place et la carte en boule dans ma poche, je reviens sur mes pas jusqu'à tomber sur l'imposante bâtisse. Non mais regardez moi ce truc. On pourrait loger tout un village là-dedans ! J'suis quasi-sûre qu'ils sont que dix à y vivre. DIX, c'est une honte ! Je vais envoyer une lettre et me plaindre au dirlo tiens.
Je décide de rentrer dans le dortoir et je dois avouer que je suis surprise de n'y trouver personne. « Hellooooooo ? ». Echo, écho, écho ... comme dans le Grand Canyon. Bon, ils sont tous en train de procréer ou bien ? J'hausse les épaules et je m'aventure plus loin. J'vais dans la cuisine, personne, mais y a des cookies. Miam. J'en prend un avant de l'engouffrer rapidement dans ma bouche pour faire disparaître les preuves de mon délit. Ils sont trop bons en plus punaise ! J'laisserai bien un petit mot pour dire que c'est une tuerie les cookies, mais évitons, ce serait pas prudent. Pis j'me retrouve dans une grande salle, genre immense, j'pourrai me perdre dedans !
Tout d'un coup, j'entends un bruit, comme une souris qui gratte le plancher puis un petit gazouillement. UN OISEAU ! Telle une toupie, je me retourne et tombe sur deux perruches dans une cage. « MOOOOOOOOW ! ». DES INSEPARABLES COMME CELLES DE LA RESERVE ! J'pensais pas que j'en verrai dans cette ville ! Comme une gamine, je m'approche de la cage, des étoiles pleins les yeux. « Vous êtes trop mimis ! ». Mais pauvres bêtes, elles sont enfermées ! Heureusement, Tata Fuuko est là ! Délicatement, j'ouvre la petite porte de la cage puis y glisse ma main. J'attends qu'elles s'approchent d'elles-mêmes pour ne pas les effrayer. Puis quand l'une se laisser aller, je la prends doucement pour la cajoler. « Te voilà enfin petit rayon de soleil ».
Kwan Sun & Fuuko
C'pas moi, j'étais pas là !
« Non mais non ! C'EST PAS POSSIBLE ! ». J'ouvre violemment mon plan, à deux doigts de le déchirer en mille morceaux et observe les alentours à la recherche d'indices concernant ma position. « Bon ça, c'est là ... et ça c'est ... pas là ... ». Pourquoi les rues de cet endroit pourri se ressemblent toutes aussi ?! Même dans la jungle, y a pas un arbre qui est pareil qu'un autre ! Bon, zen Fuuko. Le seul moyen pour retrouver mon chemin, c'est de demander de l'aide. Encore faut-il que je trouve quelqu'un ! Bien évidemment, y a jamais un pouilleux dans le coin quand j'me perds comme une pauvre fille. Je décide donc de faire demi-tour et de retourner vers le dortoir devant lequel je me souviens être passé tout à l'heure, peut-être qu'une âme charitable m'aidera. Remettant mon sac à dos en place et la carte en boule dans ma poche, je reviens sur mes pas jusqu'à tomber sur l'imposante bâtisse. Non mais regardez moi ce truc. On pourrait loger tout un village là-dedans ! J'suis quasi-sûre qu'ils sont que dix à y vivre. DIX, c'est une honte ! Je vais envoyer une lettre et me plaindre au dirlo tiens.
Je décide de rentrer dans le dortoir et je dois avouer que je suis surprise de n'y trouver personne. « Hellooooooo ? ». Echo, écho, écho ... comme dans le Grand Canyon. Bon, ils sont tous en train de procréer ou bien ? J'hausse les épaules et je m'aventure plus loin. J'vais dans la cuisine, personne, mais y a des cookies. Miam. J'en prend un avant de l'engouffrer rapidement dans ma bouche pour faire disparaître les preuves de mon délit. Ils sont trop bons en plus punaise ! J'laisserai bien un petit mot pour dire que c'est une tuerie les cookies, mais évitons, ce serait pas prudent. Pis j'me retrouve dans une grande salle, genre immense, j'pourrai me perdre dedans !
Tout d'un coup, j'entends un bruit, comme une souris qui gratte le plancher puis un petit gazouillement. UN OISEAU ! Telle une toupie, je me retourne et tombe sur deux perruches dans une cage. « MOOOOOOOOW ! ». DES INSEPARABLES COMME CELLES DE LA RESERVE ! J'pensais pas que j'en verrai dans cette ville ! Comme une gamine, je m'approche de la cage, des étoiles pleins les yeux. « Vous êtes trop mimis ! ». Mais pauvres bêtes, elles sont enfermées ! Heureusement, Tata Fuuko est là ! Délicatement, j'ouvre la petite porte de la cage puis y glisse ma main. J'attends qu'elles s'approchent d'elles-mêmes pour ne pas les effrayer. Puis quand l'une se laisser aller, je la prends doucement pour la cajoler. « Te voilà enfin petit rayon de soleil ».
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Re: C'pas moi, j'étais pas là ! ft. Kwan Sun | Dim 6 Mar - 11:49 Citer EditerSupprimer
Wtf are you doing gurl ?!!
Suny & Fuuko
Un, deux, trois, qu...quatre mince ! Mais pourquoi j'arrive jamais à dix sans faire tomber le gobelet ? Je récupère ma petite balle avant de remettre le verre en carton au centre de la table basse afin de réitérer le jeu. Comment je suis arrivé à faire ça moi déjà ? Ah oui ! Je faisais mes devoirs quand soudain un bruit m'a sorti de ma chambre, c'était Haeyeol qui avait oublié un truc au dortoir. On a discuté deux minutes puis il est reparti, ensuite j'ai voulu continuer de finir ce que j'avais commencé mais j'ai eu faim alors je me suis fait un sandwich que j'ai mangé à moitié, j'ai laissé l'autre moitié quelque part jsé plus où... Après ça, Jaehwa m'a appelé pour me demander ce que je faisais ce soir, je lui ai dit : « rien » elle m'a répondu : « on peut passer la soirée ensemble alors ? » j'ai répondu : « grave. » Après on a décidé qu'on irait manger dehors. Ensuite le chat du Sushi est sorti se balader dans la salle commune, je l'ai vite remis dans leur chambre pour ne pas qu'ils aient des ennuis et qu'est-ce que je vois pas au sol ? La balle. Je l'ai ramassé pour jouer avec Loki mais il en a eu plus vite marre que moi, donc je suis retourné dans la salle commune et j'ai mis en œuvre mon super jeu trop bien auquel je suis trop mega nul.
Pourquoi je parlais de ça en fait ? Hm... C'est pas grave ! Tout de façon je dois faire mes devoirs, je recommencerai après mais... MAIS OMG UNE INTRUSE ! Je me cache derrière le canapé pour l'observer mais JE RÊVE ! ELLE MANGE NOS COOKIES ! QUE D'HABITUDE C'EST MOI QUI LES MANGE ET PAS LES AUTRES ! Je sors mon portable pour filmer la scène et l'envoyer à la police par la suite. Meuf, tu vas pas nous cambrioler nos granolas bien longtemps, inspecteur Kwansun il va te faire enfermer eheh.
Je murmure pour être sûr qu'elle ne m'entende pas. « Il est onze heures vingt-deux du matin, colonel Suny est aux aguets. L'étrangère a investi les lieux en parsemant des miettes de biscuit partout. Je répète, l'étrangère a mangé des gâteaux sans même laisser un petit mot d'excuse. Elle s'avance telle une personne malveillante jusqu'à la cage de mes bébés. R.A.S pour le moment elle ne fait que rôder autour d'eux... SOS SOS SOS ! La malotrue tente de braquer un Pyobeom ! Je répète à toutes les unités, la meuf me vole mes piafs ! » J'envoie la video à Jae In histoire qu'il me ramène des renforts et saute par-dessus le canapé armé d'un coussin tout rose. « Girl, tu vas gentiment reposer Pépito car je suis armé et je n'aurais aucun scrupule à utiliser de quoi attenter à ta vie. » Je m'avance comme un ninja agile jusqu'à elle en la menaçant de mon arme rembourrée de plumes que je tiens comme si c'était un flingue. « Je rigole pas ! Remets mon bébé dans sa cage ou je t'éclate le siphon avec ma prise de kung fu hyper mortelle, pigé ? Y'a même qu'une fois j'ai failli m'assommer tout seul en essayant de la faire à quelqu'un alors imagine si j'arrive à correctement l'exécuter ! » Elle remet mon bébé piaf dans sa cage, je ferme la porte pour qu'ils soient tous les deux à l'abri, j'ai presque envie de pleurer ! Mes pauvres fils, ils ont dû avoir peur que cette sorcière les emmène loin de moi. Je vérifie qu'ils vont bien avant de lui balancer à la tronche mon truc au couleur de la frat. « Mais tu vas pas bien toi ? D'où on vole les oiseaux des gens ?! Puis t'es qui, décline ton identité avant que j'appelle Ji Hoon. Il va te défoncer ta race avec sa canne bionique, ok ? Alors si tu veux éviter ça, t'as intérêt à t'expliquer rapidos ! » Je croise les bras en prenant un petit air renfrogné. Elle a de la chance d'être tombée sur moi, si ça avait été Jae In elle aurait été ligotée à une chaise à l'heure qu'il est.
Pourquoi je parlais de ça en fait ? Hm... C'est pas grave ! Tout de façon je dois faire mes devoirs, je recommencerai après mais... MAIS OMG UNE INTRUSE ! Je me cache derrière le canapé pour l'observer mais JE RÊVE ! ELLE MANGE NOS COOKIES ! QUE D'HABITUDE C'EST MOI QUI LES MANGE ET PAS LES AUTRES ! Je sors mon portable pour filmer la scène et l'envoyer à la police par la suite. Meuf, tu vas pas nous cambrioler nos granolas bien longtemps, inspecteur Kwansun il va te faire enfermer eheh.
Je murmure pour être sûr qu'elle ne m'entende pas. « Il est onze heures vingt-deux du matin, colonel Suny est aux aguets. L'étrangère a investi les lieux en parsemant des miettes de biscuit partout. Je répète, l'étrangère a mangé des gâteaux sans même laisser un petit mot d'excuse. Elle s'avance telle une personne malveillante jusqu'à la cage de mes bébés. R.A.S pour le moment elle ne fait que rôder autour d'eux... SOS SOS SOS ! La malotrue tente de braquer un Pyobeom ! Je répète à toutes les unités, la meuf me vole mes piafs ! » J'envoie la video à Jae In histoire qu'il me ramène des renforts et saute par-dessus le canapé armé d'un coussin tout rose. « Girl, tu vas gentiment reposer Pépito car je suis armé et je n'aurais aucun scrupule à utiliser de quoi attenter à ta vie. » Je m'avance comme un ninja agile jusqu'à elle en la menaçant de mon arme rembourrée de plumes que je tiens comme si c'était un flingue. « Je rigole pas ! Remets mon bébé dans sa cage ou je t'éclate le siphon avec ma prise de kung fu hyper mortelle, pigé ? Y'a même qu'une fois j'ai failli m'assommer tout seul en essayant de la faire à quelqu'un alors imagine si j'arrive à correctement l'exécuter ! » Elle remet mon bébé piaf dans sa cage, je ferme la porte pour qu'ils soient tous les deux à l'abri, j'ai presque envie de pleurer ! Mes pauvres fils, ils ont dû avoir peur que cette sorcière les emmène loin de moi. Je vérifie qu'ils vont bien avant de lui balancer à la tronche mon truc au couleur de la frat. « Mais tu vas pas bien toi ? D'où on vole les oiseaux des gens ?! Puis t'es qui, décline ton identité avant que j'appelle Ji Hoon. Il va te défoncer ta race avec sa canne bionique, ok ? Alors si tu veux éviter ça, t'as intérêt à t'expliquer rapidos ! » Je croise les bras en prenant un petit air renfrogné. Elle a de la chance d'être tombée sur moi, si ça avait été Jae In elle aurait été ligotée à une chaise à l'heure qu'il est.
Emi Burton
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Re: C'pas moi, j'étais pas là ! ft. Kwan Sun | Dim 6 Mar - 21:47 Citer EditerSupprimer
Ces petites bêtes me rappelaient avec une grande nostalgie mes années passées à vivre à la réserve. C'était les plus années de ma vie et je serais capable de tout donner pour pouvoir y retourner, ne serait-ce que quelques mois. Speedy me manquait. Je sais qu'il a énormément grandi depuis la dernière fois. Sur les photos que les gardiens continuaient d'envoyer à mon père pour ses recherches, on voyait le beau guépard adulte qu'il était devenu. Il avait 12 ans maintenant et même si je le revoyais, rien ne disait qu'il se souviendrait de moi. J'avais changé aussi. Rien que d'y penser, ça me donne envie de pleurer. La petite perruche dans mes mains me met un peu de baume au cœur, ça fait du bien de retrouver un petit bout de nature dans cet endroit tout gris. Mais bon, c'est pas pour autant que j'étais contente de les voir en cage ! « Si je croise le méchant qui vous a enfermé là dedans ! ». Et j'allais être servi plutôt que prévu.
C'est vrai que j'avais complètement oublié que quelqu'un pouvait débarquer d'un instant à l'autre et que ça pourrait mal tourner. Mais encore une fois, j'avais été imprudente. Pour pas changer hein ! Au son de la voix qui m'agresse, je vous assure que j'ai fait un bond d'un mètre en faisant volte-face à une vitesse folle ! Je sais pas comment j'ai fait pour pas tomber sur le cul ! Il est malade ce gars puis d'où il me menace avec un coussin rose bonbon tout moche là ?! Il avance en me foutant la fanfreluche sous le nez et ça me fait loucher. D'un coup de main, je le repousse en le regardant avec le regard de la mort, comme un fauve près à lui sauter à la gorge. « La politesse, ça vous réussit pas vous les citadins ! Tsss ». Je repose le pauvre petit oiseau dans sa cage à contre-cœur et ce gougeât me pousse avant que je puisse refermer moi-même la porte. En plus, il me balance son truc à la tronche ! NON MAIS OH ! « T'en fais pas, j'allais pas te le manger ton oiseau ! Puis tu devrais avoir honte de les enfermer dans ce truc horrible ! Les animaux, c'est fait pour vivre en liberté, pas dans des petits trucs ! T'aimerais qu'on t'enferme là-dedans toi ?! ».
Puis quand il me parle d'appeler je sais qui, je me dis que ça commence à sentir le roussi. Si jamais ça remonte jusqu'au dirlo, c'est la merde ! J'ai déjà un avertissement pour avoir hurler et arracher le manteau en fourrure d'une meuf sans savoir que c'était une prof, alors si on apprend que je me suis introduite là, Papa allait pas du tout être content ! Je vois qu'une solution ... FAIRE LA MORTE. C'est la meilleure tactique chez les animaux, j'ai déjà vu des suricates le faire. Ça permet de distraire l'ennemi un temps avant de pouvoir se sauver en courant d'un coup. En plus, le gus il a l'air assez à l'ouest, si je me débrouille, il y verra que du feu et pendant qu'il regardera ailleurs, ZOUP, plus de Fuuko !
C'est parti, acte 1 ! « Oh ... je me sens mal ... ». J'agrippe le devant de mon pull, me tordant de -fausse- douleur et en exagérant ma respiration qui se fait laborieuse. « Aaah, je crois que ... je fais une attaque ... ». Je me plie en deux, les larmes venant d'elles-mêmes, ajoutant un plus de réalisme à mon jeu. « Aaaah, au s'cours ! ». Et puis je tombe à terre, avant de me rouler sur le côté, ajoutant quelques petits spasmes, la main toujours cramponnée à ma poitrine et puis, le coup final : dans un dernier souffle rauque, ma tête roule sur le côté et mes bras, flasques comme de la guimauve, retombent sur le côté. Voilà, y'a plus qu'à attendre ! Ptain je savais que j'aurai dû faire comédienne !
Kwan Sun & Fuuko
C'pas moi, j'étais pas là !
C'est vrai que j'avais complètement oublié que quelqu'un pouvait débarquer d'un instant à l'autre et que ça pourrait mal tourner. Mais encore une fois, j'avais été imprudente. Pour pas changer hein ! Au son de la voix qui m'agresse, je vous assure que j'ai fait un bond d'un mètre en faisant volte-face à une vitesse folle ! Je sais pas comment j'ai fait pour pas tomber sur le cul ! Il est malade ce gars puis d'où il me menace avec un coussin rose bonbon tout moche là ?! Il avance en me foutant la fanfreluche sous le nez et ça me fait loucher. D'un coup de main, je le repousse en le regardant avec le regard de la mort, comme un fauve près à lui sauter à la gorge. « La politesse, ça vous réussit pas vous les citadins ! Tsss ». Je repose le pauvre petit oiseau dans sa cage à contre-cœur et ce gougeât me pousse avant que je puisse refermer moi-même la porte. En plus, il me balance son truc à la tronche ! NON MAIS OH ! « T'en fais pas, j'allais pas te le manger ton oiseau ! Puis tu devrais avoir honte de les enfermer dans ce truc horrible ! Les animaux, c'est fait pour vivre en liberté, pas dans des petits trucs ! T'aimerais qu'on t'enferme là-dedans toi ?! ».
Puis quand il me parle d'appeler je sais qui, je me dis que ça commence à sentir le roussi. Si jamais ça remonte jusqu'au dirlo, c'est la merde ! J'ai déjà un avertissement pour avoir hurler et arracher le manteau en fourrure d'une meuf sans savoir que c'était une prof, alors si on apprend que je me suis introduite là, Papa allait pas du tout être content ! Je vois qu'une solution ... FAIRE LA MORTE. C'est la meilleure tactique chez les animaux, j'ai déjà vu des suricates le faire. Ça permet de distraire l'ennemi un temps avant de pouvoir se sauver en courant d'un coup. En plus, le gus il a l'air assez à l'ouest, si je me débrouille, il y verra que du feu et pendant qu'il regardera ailleurs, ZOUP, plus de Fuuko !
C'est parti, acte 1 ! « Oh ... je me sens mal ... ». J'agrippe le devant de mon pull, me tordant de -fausse- douleur et en exagérant ma respiration qui se fait laborieuse. « Aaah, je crois que ... je fais une attaque ... ». Je me plie en deux, les larmes venant d'elles-mêmes, ajoutant un plus de réalisme à mon jeu. « Aaaah, au s'cours ! ». Et puis je tombe à terre, avant de me rouler sur le côté, ajoutant quelques petits spasmes, la main toujours cramponnée à ma poitrine et puis, le coup final : dans un dernier souffle rauque, ma tête roule sur le côté et mes bras, flasques comme de la guimauve, retombent sur le côté. Voilà, y'a plus qu'à attendre ! Ptain je savais que j'aurai dû faire comédienne !
Code by Fremione.
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Re: C'pas moi, j'étais pas là ! ft. Kwan Sun | Mer 25 Mai - 21:48 Citer EditerSupprimer
Wtf are you doing gurl ?!!
Suny & Fuuko
La politesse ça tue pas les citadins ?! Mais elle vient de chez les paysans madame la chapardeuse de piafs pour dire des trucs pareils ?! Parce que j'avoue j'ai pas dit bonjour ni rien mais elle non plus ! Puis d'abord on serre pas la main aux bandits wesh. C'est comme si elle brûlait ma maison et que je devais lui dire : « Bon boulot meuf ! On se voit toujours mardi pour la soirée Kebab hein ? Bises à ta mère et pépé surtout ! » NON MAIS OH ! C'est pire que le manque de gentiment d'être une voleuse professionnelle et qui râle sa vie en plus ! Je serre les poings en les posant ensuite sur mes hanches pour faire le mec vénère ( je me force même à froncer les sourcils parce que je veux qu'elle comprenne que j'golri pas, je suis un homme à oiseaux et je veux le respect ! )
Lorsqu'elle me sort son discours que d'habitude c'est moi qui le dit aux gens ( parce que j'aime les animaux, la nature et que je suis contre le réchauffement climatique. Je cherche d'ailleurs à faire une pétition contre lui parce que c'est pas cool de faire fondre la banquise de Winnie l'ourson des neiges ) bah ça me scie le fion en quatre. Au début je sais pas trop quoi dire parce qu'elle a pas tort mais... « Non j'ai pas honte, puis j'ai déjà fait le test de rentrer dedans et tu sais quoi ?! BAH JE RENTRE, ALORS C'EST HABITABLE POUR UN HUMAIN ! OK ?! Je pourrais même en faire ma seconde demeure de vacance et si moi je peux vivre dans ça, eux ils peuvent encore plus ! Ils font la taille d'une mangue putain ! » Je m'emporte parce qu'en plus de vouloir chourraver mes enfants elle dit que je les maltraite, c'est TROP FAUX ! JE SUIS LA NÉGATION DE CE QU'ELLE DIT, BON DIEU DE BONSOIR ! « Puis ils sont pas tout le temps enfermés, quand je suis là ils sont avec moi. On a même déjeuné mon bol de céréales ensemble dans la chambre ce matin, j'ai des photos pour prouver ! » Je lui sors mon phone. « Là c'est Pepito qui rigole parce que la Brioche je l'ai assommé avec ma cuillère sans faire exprès. Là c'est Pepito qui mange un Chocapic, là c'est la Brioche qui fait un roupillon sur mon bide et là c'est ma meuf qui râle parce qu'elle aime pas être prise en photo. » J'agite mon smartphone sous son nez en faisant la gueule du type qui dit : « Je te l'avais bien dit, petite chenapinette de mes roubignoles ! »
« Avant de parler tu devrais mieux tourner ta langue soixante fois dans ta bouche, capichi ? Puis... » J'allais lui dire que je laisse couler pour cette fois parce que bah elle a pas l'air agressive pour un sous et que j'ai pas envie d'embêter mon monde mais la voilà qui tombe dans les patates. « OH MY GOD, QU'EST-CE QUE JE DOIS FAIRE ?! » Elle suffoque puis elle s'évanouie. PUTAIN MAIS LA PAUVRE !!! « BOUGE PAS JE VAIS TE FAIRE UNE RÉANIMATION CARDIAQUE ! » Je gueule comme si entre-temps elle était devenue sourde mais c'est que je suis dans la paniquance de l'extrême alors fuck ! J'essaie de me souvenir des cours de sauvetage de quand j'avais 16 ans et qu'avec Jaein on avait trouvé ça trop cool de faire les maitres nageurs à la piscine municipale. On s'était dit qu'on choperait de la meuf avec nos beaux maillots rouges sexy mais on a pécho keudal, sauf Jaein mais c'était un ballon gonflable et il l'a reçu dans la tronche. « Ok ok, je me souviens ! » Je l'allonge correctement sur le sol pour me placer ensuite à genoux à côté d'elle. « Bon bon bon, no panique ! Je gère ok ? » Elle m'entend pas mais moi je m'entends, ça m'auto rassure. Je positionne mes mains l'une sur l'autre au milieu de son thorax tout en tendant les bras et de là j'appuie de tout mon poids en comptant trente pressions avant de faire une pause de quelques secondes mais elle se réveille bien avant, C'EST LE MIRACLE DU PETIT JESUS ! « Tu vas bien ? J'AI SAUVÉ UNE VIE, OH PUTAIN ! QUAND JE VAIS RACONTER ÇA À JAEHWA MÊME PAS ELLE VA ME CROIRE ! » Je suis tellement content qu'elle soit revenue d'entre les morts-vivants que je lui fais un big câlin de la tendresse émotive. « Pwa meuf, tu m'as tellement fait peuuuuuur ! Faut t'emmener à l'hôpital, peut-être c'est grave on sait pas ! Imagine tu marches et tu refais une attaque terroriste du cœur ! Je vais t'accompagner là-bas, t'inquiète. » Je l'aide doucement à se relever. « T'as besoin que je te porte ? Ouais je vais le faire, je veux pas que tu te casses un truc encore ! » Je la prends dans mes bras comme une princesse et marche jusqu'à la sortie mais le truc c'est que je fais tellement vite qu'elle se prend la porte en plein dans le citron. « MERDE MERDE ! ME FAIS PAS UN AVC ! L'hôpital c'est pas tout près ! » Pour ne pas réitérer ma connerie, je passe la porte en me mettant de profil. « Faut pas que tu perdes connaissance ! Compte jusqu'à 5 pour voir. Si tu sais plus faire, t'es un peu dans la merde mais le médecin il va guérir les neurones que t'as perdu si jamais. Ok ? Alors zenifie toi ma poule. » PARCE QUE MOI J'SUIS TOUT SAUF OKLM DE LA ZENITUDE, MAIS JE VAIS TE SAUVER L'INCONNUE, TKT !
Lorsqu'elle me sort son discours que d'habitude c'est moi qui le dit aux gens ( parce que j'aime les animaux, la nature et que je suis contre le réchauffement climatique. Je cherche d'ailleurs à faire une pétition contre lui parce que c'est pas cool de faire fondre la banquise de Winnie l'ourson des neiges ) bah ça me scie le fion en quatre. Au début je sais pas trop quoi dire parce qu'elle a pas tort mais... « Non j'ai pas honte, puis j'ai déjà fait le test de rentrer dedans et tu sais quoi ?! BAH JE RENTRE, ALORS C'EST HABITABLE POUR UN HUMAIN ! OK ?! Je pourrais même en faire ma seconde demeure de vacance et si moi je peux vivre dans ça, eux ils peuvent encore plus ! Ils font la taille d'une mangue putain ! » Je m'emporte parce qu'en plus de vouloir chourraver mes enfants elle dit que je les maltraite, c'est TROP FAUX ! JE SUIS LA NÉGATION DE CE QU'ELLE DIT, BON DIEU DE BONSOIR ! « Puis ils sont pas tout le temps enfermés, quand je suis là ils sont avec moi. On a même déjeuné mon bol de céréales ensemble dans la chambre ce matin, j'ai des photos pour prouver ! » Je lui sors mon phone. « Là c'est Pepito qui rigole parce que la Brioche je l'ai assommé avec ma cuillère sans faire exprès. Là c'est Pepito qui mange un Chocapic, là c'est la Brioche qui fait un roupillon sur mon bide et là c'est ma meuf qui râle parce qu'elle aime pas être prise en photo. » J'agite mon smartphone sous son nez en faisant la gueule du type qui dit : « Je te l'avais bien dit, petite chenapinette de mes roubignoles ! »
« Avant de parler tu devrais mieux tourner ta langue soixante fois dans ta bouche, capichi ? Puis... » J'allais lui dire que je laisse couler pour cette fois parce que bah elle a pas l'air agressive pour un sous et que j'ai pas envie d'embêter mon monde mais la voilà qui tombe dans les patates. « OH MY GOD, QU'EST-CE QUE JE DOIS FAIRE ?! » Elle suffoque puis elle s'évanouie. PUTAIN MAIS LA PAUVRE !!! « BOUGE PAS JE VAIS TE FAIRE UNE RÉANIMATION CARDIAQUE ! » Je gueule comme si entre-temps elle était devenue sourde mais c'est que je suis dans la paniquance de l'extrême alors fuck ! J'essaie de me souvenir des cours de sauvetage de quand j'avais 16 ans et qu'avec Jaein on avait trouvé ça trop cool de faire les maitres nageurs à la piscine municipale. On s'était dit qu'on choperait de la meuf avec nos beaux maillots rouges sexy mais on a pécho keudal, sauf Jaein mais c'était un ballon gonflable et il l'a reçu dans la tronche. « Ok ok, je me souviens ! » Je l'allonge correctement sur le sol pour me placer ensuite à genoux à côté d'elle. « Bon bon bon, no panique ! Je gère ok ? » Elle m'entend pas mais moi je m'entends, ça m'auto rassure. Je positionne mes mains l'une sur l'autre au milieu de son thorax tout en tendant les bras et de là j'appuie de tout mon poids en comptant trente pressions avant de faire une pause de quelques secondes mais elle se réveille bien avant, C'EST LE MIRACLE DU PETIT JESUS ! « Tu vas bien ? J'AI SAUVÉ UNE VIE, OH PUTAIN ! QUAND JE VAIS RACONTER ÇA À JAEHWA MÊME PAS ELLE VA ME CROIRE ! » Je suis tellement content qu'elle soit revenue d'entre les morts-vivants que je lui fais un big câlin de la tendresse émotive. « Pwa meuf, tu m'as tellement fait peuuuuuur ! Faut t'emmener à l'hôpital, peut-être c'est grave on sait pas ! Imagine tu marches et tu refais une attaque terroriste du cœur ! Je vais t'accompagner là-bas, t'inquiète. » Je l'aide doucement à se relever. « T'as besoin que je te porte ? Ouais je vais le faire, je veux pas que tu te casses un truc encore ! » Je la prends dans mes bras comme une princesse et marche jusqu'à la sortie mais le truc c'est que je fais tellement vite qu'elle se prend la porte en plein dans le citron. « MERDE MERDE ! ME FAIS PAS UN AVC ! L'hôpital c'est pas tout près ! » Pour ne pas réitérer ma connerie, je passe la porte en me mettant de profil. « Faut pas que tu perdes connaissance ! Compte jusqu'à 5 pour voir. Si tu sais plus faire, t'es un peu dans la merde mais le médecin il va guérir les neurones que t'as perdu si jamais. Ok ? Alors zenifie toi ma poule. » PARCE QUE MOI J'SUIS TOUT SAUF OKLM DE LA ZENITUDE, MAIS JE VAIS TE SAUVER L'INCONNUE, TKT !
Emi Burton
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Re: C'pas moi, j'étais pas là ! ft. Kwan Sun | Lun 6 Juin - 12:33 Citer EditerSupprimer
Ce mec est complètement taré. Il doit lui manquer plus d’une case à c’compte-là. P’tète même qu’il a plus qu’une partie d’sa cervelle et qu’c’est pour ça qu’il dit des trucs complètements déjantés. Le pire c’est quand il m’dit qu’il est déjà rentré dans la cage de ses oiseaux. J’regarde la cage, elle est pas vraiment grande et lui il pas vraiment petit. Comment il a fait ? J’penche la tête sur l’côté pour imaginer comment qu’il aurait pu s’plier pour faire rentrer tout son corps là-dedans. Puis quand j’arrive à visualiser la chose, j’retiens un rire. Il va croire qu’j’me fous d’sa gueule (c’qui est le cas) et ça risque de pas arranger mon cas. V’là qui m’fourre son téléphone sous l’pif pour me montrer des photos de ses perruches et là il m’dit qu’c’est une photo d’sa meuf. J’lui dit que j’m’en fous ou il risque d’le prendre mal ? Sans offense mais il pourrait m’avoir montré une photo d’son keum ou d’son cul que ça m’aurait fait le même effet. J’voulais juste faire coucou à ces petites bébêtes toutes colorées et pis c’est tout. Là j’suis prise en otage par un pshychokwak. Du coup, la seule échappatoire possible c’est … la mort. Tragique.
J’m’écroule au sol comme un pro, à croire que j’ai fait ça toute ma vie. Hahahaha mon plan marche à merveille ! J’aurai dû faire du théâtre et devenir actrice. Regardez-moi ça, c’est du talent gâché, j’savais que l’anthropologie c’était pas ma voie. Toutes ses années passées dans la jungle avec des animaux sauvages et des tribus, ça m’avait biaisé dans mon choix d’études. Rahlala, si ça s’trouve, j’aurai fait la une des affiches de toutes les cinémas du monde, foulé les plus grands festivals comme celui de Cannes avec son célèbre tapis rouge et les vedettes avec leurs robes hors de prix mais qui, j’avoue, m’ont toujours fait rêver. On dirait pas, j’sais. C’pas parce que j’aime pas les froufrous et porter des robes à fleurs que j’rêve pas un jour d’porter une robe de princesse. Nanmé bonjour les clichés ! Enfin j’peux parler. C’gars là, direct quand j’l’ai vu, j’ai pensé qu’il avait un grain dans la caboche. Et – MAIS IL FAIT QUOI LA ? J’sens ses mains sur ma poitrine et il commence à faire des pressions dessus. Oh damn … Okay, c’est salutaire de sa part, il cherche à m’sauver et pas à m’laisser crever comme une pauv’ merde. J’lui accorde ça, c’est un bon samaritain. Mais s’il continue, il va juste me péter des côtés et m’écrabouiller les poumons. Mais j’peux pas faire genre j’ressuscite miraculeusement comme Jésus. J’le laisse croire qu’il m’sauve la vie. Le gus, il est grave en panique, si j’étais vraiment en train d’crever bah j’aurai eu le temps d’rendre visite au grand manitou plusieurs fois. On aurait même pu s’prendre un thé et des gâteaux. Ah. J’ai faim.
Bon là j’en peux plus, il va m’tuer à force d’appuyer comme un malade. J’suis d’jà bonne pour avoir des bleus sur le thorax et vu comment il a appuyé comme un gros bourrin, il a dû m’aplatir des nichons ce con. DEJA QU’ILS SONT PAS BIEN GROS ! J’lui ferai un procès et il devra m’payer des implants mammaires. J’demanderai du C au moins, c’est l’minimum quand même ! Bon là ça suffit. J’inspire comme si j’remontais à la surface après une noyade et j’tousse comme une ouf. Le mec, on dirait qu’il a vu le miracle d’la vie mais j’lui dirai pas le contraire parce que sinon ça va être encre plus le bordel et j’crois que ça suffit pour une vie là. Aie, j’ai mal aux nénés. « O-où suis-je ? ». Acte 2 : La victime et son sauveur. J’la joue genre j’suis amnésique, j’me souviens plus du pourquoi du comment ni du comment du pourquoi. Lui aussi on dirait qu’il fait reset, il m’prend dans ses bras tellement il est content que j’sois pas morte. S’il m’a pas tué taleur, là il va bien réussir à m’étouffer. J’lui tapote le dos pour qu’il me lâche avant qu’j’explose comme une montgolfière. Il finit par m’relever et il m’dit qu’il doit m’emmener à l’hosto. N TO THE NO. « M-merci mais .. wow ! J’vais beaucoup mieux maintenant, pas besoin de m’emmener chez l’toubib, j’te jure ! ». Mais l’mec il m’écoute pas, il pense qu’j’suis une donzelle en détresse. J’ai même pas l’temps d’réagir qui porte comme une princesse genre j’vous déclare mari et femme. Wait boy ! « J’te jure que j’ai pas besoin qu’tu me portes ni qu’on aille m’faire un ketchup j’te jure ! Alors tu peux m’repo – ».
BAM ! Ça raisonne partout dans ma caboche genre un tsunami dans tout mon crâne. Oh grand-père, c’est toi ? J’secoue la tête mais c’est pire que s’prendre un cocotier sur la cocotte-minute. Puis j’sens un truc qui dégouline de mon pif. J’m’essuie du bout des doigts et quand j’vois qu’ils sont tout rouge, y’a les rouages qui fonctionnent plus. J’comprends même pas c’qu’il me baragouine puis y’a un moment y’a la lumière qui s’rallume. « JE SAIGNE DU PIF BORDEL ». Oh ça y est, c’est cassé, j’vais devoir l’refaire et j’vais m’retrouver avec un nez comme toutes les autres meufs, tout refait tout moche tout droit, EN PLASTOC ! J’veux paaaaaaaaaas ! J’agrippe son col et j’le regarde dans les deux yeux avec les deux miens pour qu’il comprenne qu’j’rigole pas du tout. « Si j’perds mon nez j’te vole le tien alors fais vite ! ». Pour appuyer mes menaces, j’choppe son nez entre mes doigts et j’tire dessus. « ET ME DIS PAS D’ME ZENIFIER SINON J’T’ASSOMME AVEC UNE POKEBALL ! ».
Il s’met à détaler comme un lapin en direction de l’hosto. Heureusement qu’c’est pas loin ! Enfin pour lui ça doit l’être, j’suis pas non plus un poids plume ! Mais tant pis, ça lui apprendra à m’détruire le nez ! Ca fait mal en plus putain ! J’commence à pleurer à cause de la douleur, le nez c’est méga sensible ! Une fois, j’suis mangé un arbre comme une demeuré, j’courais après un bébé singe et BAM, dans l’cul Lulu. Enfin, dans la tronche surtout. Mais ça faisait super mal de ouf ! Et voilà, rebelote. On débarque aux urgences en mode film catastrophique, il gueule qu’j’vais m’vider de mon sang du coup j’gueule plus fort que lui : « MAIS ARRÊTE J’VAIS PAS MOURIR ! ». Un médecin accourt vers nous et il nous dit qu’c’est pas un endroit pour s’amuser ici. J’retire ma main d’mon visage et j’le regarde avec un air méchant : « J’ai l’air de jouer selon vous ? J’me suis pas tartiner la tronche d’ketchup juste pour faire mumuse putain ! ». Là il comprendre qu’c’est du vrai sang et il nous dit d’attendre dans la salle avec les autres. Et bah, on va en avoir pour la journée …
Kwan Sun & Fuuko
C'pas moi, j'étais pas là !
J’m’écroule au sol comme un pro, à croire que j’ai fait ça toute ma vie. Hahahaha mon plan marche à merveille ! J’aurai dû faire du théâtre et devenir actrice. Regardez-moi ça, c’est du talent gâché, j’savais que l’anthropologie c’était pas ma voie. Toutes ses années passées dans la jungle avec des animaux sauvages et des tribus, ça m’avait biaisé dans mon choix d’études. Rahlala, si ça s’trouve, j’aurai fait la une des affiches de toutes les cinémas du monde, foulé les plus grands festivals comme celui de Cannes avec son célèbre tapis rouge et les vedettes avec leurs robes hors de prix mais qui, j’avoue, m’ont toujours fait rêver. On dirait pas, j’sais. C’pas parce que j’aime pas les froufrous et porter des robes à fleurs que j’rêve pas un jour d’porter une robe de princesse. Nanmé bonjour les clichés ! Enfin j’peux parler. C’gars là, direct quand j’l’ai vu, j’ai pensé qu’il avait un grain dans la caboche. Et – MAIS IL FAIT QUOI LA ? J’sens ses mains sur ma poitrine et il commence à faire des pressions dessus. Oh damn … Okay, c’est salutaire de sa part, il cherche à m’sauver et pas à m’laisser crever comme une pauv’ merde. J’lui accorde ça, c’est un bon samaritain. Mais s’il continue, il va juste me péter des côtés et m’écrabouiller les poumons. Mais j’peux pas faire genre j’ressuscite miraculeusement comme Jésus. J’le laisse croire qu’il m’sauve la vie. Le gus, il est grave en panique, si j’étais vraiment en train d’crever bah j’aurai eu le temps d’rendre visite au grand manitou plusieurs fois. On aurait même pu s’prendre un thé et des gâteaux. Ah. J’ai faim.
Bon là j’en peux plus, il va m’tuer à force d’appuyer comme un malade. J’suis d’jà bonne pour avoir des bleus sur le thorax et vu comment il a appuyé comme un gros bourrin, il a dû m’aplatir des nichons ce con. DEJA QU’ILS SONT PAS BIEN GROS ! J’lui ferai un procès et il devra m’payer des implants mammaires. J’demanderai du C au moins, c’est l’minimum quand même ! Bon là ça suffit. J’inspire comme si j’remontais à la surface après une noyade et j’tousse comme une ouf. Le mec, on dirait qu’il a vu le miracle d’la vie mais j’lui dirai pas le contraire parce que sinon ça va être encre plus le bordel et j’crois que ça suffit pour une vie là. Aie, j’ai mal aux nénés. « O-où suis-je ? ». Acte 2 : La victime et son sauveur. J’la joue genre j’suis amnésique, j’me souviens plus du pourquoi du comment ni du comment du pourquoi. Lui aussi on dirait qu’il fait reset, il m’prend dans ses bras tellement il est content que j’sois pas morte. S’il m’a pas tué taleur, là il va bien réussir à m’étouffer. J’lui tapote le dos pour qu’il me lâche avant qu’j’explose comme une montgolfière. Il finit par m’relever et il m’dit qu’il doit m’emmener à l’hosto. N TO THE NO. « M-merci mais .. wow ! J’vais beaucoup mieux maintenant, pas besoin de m’emmener chez l’toubib, j’te jure ! ». Mais l’mec il m’écoute pas, il pense qu’j’suis une donzelle en détresse. J’ai même pas l’temps d’réagir qui porte comme une princesse genre j’vous déclare mari et femme. Wait boy ! « J’te jure que j’ai pas besoin qu’tu me portes ni qu’on aille m’faire un ketchup j’te jure ! Alors tu peux m’repo – ».
BAM ! Ça raisonne partout dans ma caboche genre un tsunami dans tout mon crâne. Oh grand-père, c’est toi ? J’secoue la tête mais c’est pire que s’prendre un cocotier sur la cocotte-minute. Puis j’sens un truc qui dégouline de mon pif. J’m’essuie du bout des doigts et quand j’vois qu’ils sont tout rouge, y’a les rouages qui fonctionnent plus. J’comprends même pas c’qu’il me baragouine puis y’a un moment y’a la lumière qui s’rallume. « JE SAIGNE DU PIF BORDEL ». Oh ça y est, c’est cassé, j’vais devoir l’refaire et j’vais m’retrouver avec un nez comme toutes les autres meufs, tout refait tout moche tout droit, EN PLASTOC ! J’veux paaaaaaaaaas ! J’agrippe son col et j’le regarde dans les deux yeux avec les deux miens pour qu’il comprenne qu’j’rigole pas du tout. « Si j’perds mon nez j’te vole le tien alors fais vite ! ». Pour appuyer mes menaces, j’choppe son nez entre mes doigts et j’tire dessus. « ET ME DIS PAS D’ME ZENIFIER SINON J’T’ASSOMME AVEC UNE POKEBALL ! ».
Il s’met à détaler comme un lapin en direction de l’hosto. Heureusement qu’c’est pas loin ! Enfin pour lui ça doit l’être, j’suis pas non plus un poids plume ! Mais tant pis, ça lui apprendra à m’détruire le nez ! Ca fait mal en plus putain ! J’commence à pleurer à cause de la douleur, le nez c’est méga sensible ! Une fois, j’suis mangé un arbre comme une demeuré, j’courais après un bébé singe et BAM, dans l’cul Lulu. Enfin, dans la tronche surtout. Mais ça faisait super mal de ouf ! Et voilà, rebelote. On débarque aux urgences en mode film catastrophique, il gueule qu’j’vais m’vider de mon sang du coup j’gueule plus fort que lui : « MAIS ARRÊTE J’VAIS PAS MOURIR ! ». Un médecin accourt vers nous et il nous dit qu’c’est pas un endroit pour s’amuser ici. J’retire ma main d’mon visage et j’le regarde avec un air méchant : « J’ai l’air de jouer selon vous ? J’me suis pas tartiner la tronche d’ketchup juste pour faire mumuse putain ! ». Là il comprendre qu’c’est du vrai sang et il nous dit d’attendre dans la salle avec les autres. Et bah, on va en avoir pour la journée …
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Re: C'pas moi, j'étais pas là ! ft. Kwan Sun | Sam 12 Nov - 16:44 Citer EditerSupprimer
Wtf are you doing gurl ?!!
Suny & Fuuko
« Si j’perds mon nez j’te vole le tien alors fais vite ! » Je rigole comme un débile parce que je l'imagine me faire le truc que ma mamie me faisait. « Je t'ai volé ton nez. » Elle le cachait dans sa paume et moi ça me faisait marrer pendant des heures alors que ma grande sœur elle, avait plutôt pitié de moi ( j'ai toujours pas compris pourquoi d'ailleurs, c'était trop fun cette blague ! ) « Mais si t'inquiète, faut juste inspirer et expirer. Regarde fais comme moi. » Je gonfle un max mes joues avant de lui souffler dessus, elle peut profiter de ma trop top haleine de frites et de glace à la vanille. J'te jure essaie, petite recette perso concoctée par le maitre. Si tu veux plus d'infos... Ok ok, je vais te dire tous mes secrets. Déjà tu choisis une bonne patate, toute belle, toute ferme ensuite tu l'épluches. Moi pour faire passer le temps je m'entraîne à faire le moonwalk en même temps, jor, je suis multi-fonction comme un couteau suisse ! J'épluche et j'apprends, voilà, petit conseil de broh. Ensuite tu prends de l'huile toute neuve et tu fous les patates que t'as découpé en mini frites dedans. Si tu veux éviter de sentir le graillon mets un imper', j'te jure ça marche ! Mais faut mettre la capuche avec. Après tu peux voler la glace dans le frigo des pyo et quand c'est prêt tu dégustes en t'embrassant les doigts like a pro, comme mama le faisait ! « Hein ? » Comment on a atterri à l'hôpital déjà ? Ah oui c'est vrai, ma copine sans blaze. « En fait c'est quoi ton nom ? Moi c'est Kwansun. J'ai redoublé mon année de langue mais en vrai j'aimais pas ça, j'ai voulu essayer pour pécho les meufs dans plusieurs langues mais bon ça a pas été top niveau efficacité. Sinon je sais dire des trucs quand même, ça m'a servi un peu heu... I'am very swag and wtf maaaaan ?! Des trucs du style, ça me sera utile à l'avenir. Et toi t'étudies quoi ? Putain ça pisse bien le sang ton nez, retire ta main pour voir s'il est tout cabossé ou pas. » Elle dégage ses doigts et en voyant sa commotion nasale je suis dans le déni. C'est trop laid, j'ai envie de me taper la tête contre un mur pour que cette image se barre de mon cerveau. « Ah ouais... Bon c'est pas... Ça va... JE SAIS PAS MENTIR :bago: ! Meuf ton pif on dirait qu'il a vécu un tremblement de terre et qui s'est salement pris des murs, sauf que la vérité c'était une porte. » Je lui file un mouchoir en tissu pour éviter que le sang dégueule sur ses fringues. « C'était à ma mamie il porte bonheur d'habitude, là y'a eu une couille... Mais je serai là, je te tiendrai fort la main si tu veux. Oh ! » Je sors une patte de lapin de sous mon haut ( c'est un collier tavu ) bon c'est un peu le cadavre d'une peluche mais ça doit fonctionner pareil. Je frictionne le jouet contre ses cheveux tout en marmonnant des trucs vaudous pour lui faire partir le mal. « Sur ma vie que normalement tu vas être posey et plus trop souffrir now. Oh monsieur en blouse blanche ma copine elle peut passer au bistouri ? C'est son tour ? » Le médecin acquiesce et lui demande de le suivre. « Je vais t'aider à marcher jusqu'à la salle d'opération. J'ai une cousine qui s'est fait refaire le nez, c'était vachement beau. Si tu veux qu'il soit pareil qu'avant je vais aller sur ton gns et leur montrer comment il était. Tu veux que j'appelle ta mifa pour qu'elle vienne ? Moi je bougerais pas tant que je suis pas sûr que ça va aller mieux, promis. »
Emi Burton
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Re: C'pas moi, j'étais pas là ! ft. Kwan Sun | Dim 15 Jan - 19:11 Citer EditerSupprimer
Si on m’avait dit que mon expédition s’finirait à l’hosto avec un type que j’connais pas du tout, bah j’y aurai pas cru. Même si ça devrait pas m’étonner plus que ça en fin de compte. J’suis une habituée des situations bizarres et qu’on dit qu’arrivent que dans les films. Bah ma vie c’est pas un film, ça pourrait mais ça l’est pas. Puis ma mère a assez fait de documentaires sur nous comme ça, pas besoin d’en faire un remake à la Spielberg ! Puis t’façon, y’aurait jamais d’actrice assez bien pour jouer mon rôle. Bref, comme quoi, ça arrive pas que sur les grands écrans parce que ça m’arrive à moi ! Karma is a bitch, parait-il et si j’m’en sortais pas trop mal jusque là, maintenant c’est plus pareil. J’sens plus mon nez et j’suis sûre que le sang a repeint toutes mes fringues. Quand on arrive à l’hosto, j’ai peur qu’on soit obligé de m’refaire le pif ou pire encore, qu’on me l’ampute ! Quand j’pense à ça, j’ai les larmes qui montent (ou alors c’est la douleur) : « J’VEUX PAS RESSEMBLER A VOLDEMORT OU A UN SPHINX ! ». J’crois que ça fait peur à tous les gosses qui sont assis à côté de nous parce que ça fait comme avec les dominos : quand t’en pousses un, ça fait dégringoler tout le reste. Bah là c’est pareil : j’pleure et tous les autres mioches pleurent avec moi. C’est comme la chorale mais le genre qui fait super mal aux oreilles. J’engueulais le médecin y’a même pas deux seconde et là j’me retrouve comme un gosse qui a perdu sa mère dans les magasins. En plus j’ai mal au nez ! J’essaie d’me calmer et d’écouter le garçon bizarre parce que ça s’fait pas si j’lui réponds pas et maman, elle m’a toujours dit qu’il fallait répondre aux gens, même si c’était pour le dire « merde ». « J’m’appelle Fuuko et c-c’est un joli prénom que t’as ! Et c’est bien les langues but your english is a little … well it’s good enough ! Moi j’suis en master, en ethnologie, c’pour étudier les gens, enfin, les pratiques socio-culturelles. Ça a l’air chiant comme ça mais en vrai, c’est trop cool ! Ça m’permet d’aller genre partout dans le pays pour aller rencontrer les gens pis c’est juste trop super quand ils te racontent des histoires sur leurs ancêtres ! Bon par contre, pour emballer les garçons ça marche pas des masses, c’est pas c’qui y’a de plus glamour mais c’est trop passionnant ! ». Puis c’est là qui m’dit que mon nez c’est un robinet d’sang alors j’le laisse regarder pour qu’il m’dise si c’est pas trop moche. A sa tronche, j’vois bien que c’est horrible et qu’mon pif doit ressembler à une patate. « Il est encore là au moins hein ? ». J’prends le mouchoir qu’il m’donne et le porte à mes narines. « Dis, j’ai du sang sur mes fringues ? » que j’lui demande avec une voix de canard. Non parce que c’est super chiant à enlever ! Une fois ma mère en a eu tellement marre que j’me casse la gueule tout le temps qu’elle m’a fait laver à la main mes pantalons pour que j’comprenne comment c’était la galère ! Parce que même la machine, elle y arrivait pas ! Bon bah, j’aurai d’la lessive à faire en rentrant. Si j’fais les yeux doux à mon frangin, ptete qu’il l’fera pour moi !
V’là qu’le doc arrive et qu’il m’dit que c’est mon tour. « Nan mes parents sont pas en ville et si c’est mon frère qui débarque, il s’rait capable de faire un procès à la porte ! Mais si tu veux bien rester … tu veux bien dis ? ». Il m’dit que oui alors j’suis la blouse blanche dans une salle.
J’ressemble à un boxeur qui sort d’un combat. J’ai la gueule violette, le nez tout gonflé. On dirait une patate. Et penser à ça, ça m’donne faim. J’ai toujours faim de toute façon. Alors quand j’arrive vers Kwan Sun, la paperasse signée, j’lui dis : « Ça t’dit d’manger ? J’ai grave la dalle, j’ai l’impression qu’mon estomac il est en train de disparaître tellement il est tout … on dirait un vieux bout d’papier qu’on froisse entre ses mains ! J’ai envie d’manger des frites ! Oh et d’la pizza ! Tu crois qu’c’est bon des frites sur une pizza ? Avec du peppéroni et des poivrons ! Mais j’ai aussi envie de bacon. J’te jure, j’avalerai un éléphant ! ». Mais y’a une question qui m’turlupine alors j’me tourne vers le doc qui remplit des papiers à l’accueil. « Eh monsieur, j’peux manger c’que j’veux hein ? ». Il m’confirme que oui alors j’ai le sourire qui s’étire jusqu’à que ce soit mon nez qui m’tire de trop. « Aaaaie ! Fuck ! ». J’louche pour regarder mais rien qu’ça, ça m’fait mal. « Bon tu viens ? On va mangeeeer ! ».
Kwan Sun & Fuuko
C'pas moi, j'étais pas là !
V’là qu’le doc arrive et qu’il m’dit que c’est mon tour. « Nan mes parents sont pas en ville et si c’est mon frère qui débarque, il s’rait capable de faire un procès à la porte ! Mais si tu veux bien rester … tu veux bien dis ? ». Il m’dit que oui alors j’suis la blouse blanche dans une salle.
[…]
J’ressemble à un boxeur qui sort d’un combat. J’ai la gueule violette, le nez tout gonflé. On dirait une patate. Et penser à ça, ça m’donne faim. J’ai toujours faim de toute façon. Alors quand j’arrive vers Kwan Sun, la paperasse signée, j’lui dis : « Ça t’dit d’manger ? J’ai grave la dalle, j’ai l’impression qu’mon estomac il est en train de disparaître tellement il est tout … on dirait un vieux bout d’papier qu’on froisse entre ses mains ! J’ai envie d’manger des frites ! Oh et d’la pizza ! Tu crois qu’c’est bon des frites sur une pizza ? Avec du peppéroni et des poivrons ! Mais j’ai aussi envie de bacon. J’te jure, j’avalerai un éléphant ! ». Mais y’a une question qui m’turlupine alors j’me tourne vers le doc qui remplit des papiers à l’accueil. « Eh monsieur, j’peux manger c’que j’veux hein ? ». Il m’confirme que oui alors j’ai le sourire qui s’étire jusqu’à que ce soit mon nez qui m’tire de trop. « Aaaaie ! Fuck ! ». J’louche pour regarder mais rien qu’ça, ça m’fait mal. « Bon tu viens ? On va mangeeeer ! ».
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