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MEE&JUN ● Présumé innocent, no matter what.
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MEE&JUN ● Présumé innocent, no matter what. | Ven 1 Avr - 15:13
Mon casque sur les oreilles, les mains dans les poches, et ma casquette vissée à l’envers sur la tête je donne un énième coup de pied pour faire avancer ma planche plus vite. Je me retiens à un poteau pour me stopper dans ma course et fixe le feu des piétons rouge le regard vague. Putain dégage de là, personne ne sait que tu étais là ! Alors casse-toi, casse-toi et je m’occupe de tout ! La voix d’In Su résonne encore et encore dans mes oreilles. C’est con quand on croit que le passé peut s’oublier, qu’on peut le fuir. On pense qu’avec le temps qui passe tout s’oublie. Quelle connerie. Le passé nous rattrape toujours … Je l’avoue j’ai paniqué pour moi quand j’ai appris que In Su avait été arrêté pour l’incendie … Mais il m’avait toujours promis de me couvrir, et il me l’avait répété quand j’étais allé le voir. Pense à toi. A ta vie maintenant. Et si tu peux aider Mee Yung à la boutique s’il te plait … Il n’avait pas eu à insister, dès l’instant qu’il me l’avait demandé j’avais accepté. Il me couvrait, il m’avait toujours prit sous son aile et sortie de mes galères plus que je ne pourrais le remercier … alors c’était la moindre des choses que de le remercier de cette façon … j’avais peur de mal faire mais il m’avait assuré que Mee Yung m’apprendrait tout. Et me voilà à venir bosser dans sa boutique tous les jours, manquant les cours de ce début d’année pour aider un ami … Je n’allais qu’aux plus importants, tentant de m’arranger avec la jeune fille pour qu’on puisse ouvrir le plus longtemps possible … In Su m’avait même laissé le droit de grapher sur ses planches comme il connaissait mon amour pour ce genre de pratique. Il m’avait même conseillé comme si cette table de prison ne nous séparait pas. Mais je crois que ça le rassurait de parler de ça. Je crois que ça l’aidait à penser à autre chose que de s’accroche à sa boutique à travers nous … Je repris ma route et arriva rapidement à la boutique. Glissant de mon skate je tire sur le rideau pour l’ouvrir et ouvre la boutique. Je suis en charge de sa boutique … et je n’ai jamais été aussi stressé de toute ma vie. Je ferme les yeux et souffle. Sur le sol une liasse de papiers de commandes et de pré avis s’entasse et je ne comprends absolument rien de ce que je lis … Inquiet de mal faire, je m’assois au comptoir et m’aide d’internet pour tenter de comprendre à quoi corresponde ces papiers et fouille dans les dossiers sous la comptoir pour répondre aux avis de commande en ajustant mes lunettes sur mon nez … « C’est quoi ce merdier putain … »
WIN OR LOOSE YOU GONNA BE ALRIGHT
feat. IM MEE YUNG & RYU JUN
Mon casque sur les oreilles, les mains dans les poches, et ma casquette vissée à l’envers sur la tête je donne un énième coup de pied pour faire avancer ma planche plus vite. Je me retiens à un poteau pour me stopper dans ma course et fixe le feu des piétons rouge le regard vague. Putain dégage de là, personne ne sait que tu étais là ! Alors casse-toi, casse-toi et je m’occupe de tout ! La voix d’In Su résonne encore et encore dans mes oreilles. C’est con quand on croit que le passé peut s’oublier, qu’on peut le fuir. On pense qu’avec le temps qui passe tout s’oublie. Quelle connerie. Le passé nous rattrape toujours … Je l’avoue j’ai paniqué pour moi quand j’ai appris que In Su avait été arrêté pour l’incendie … Mais il m’avait toujours promis de me couvrir, et il me l’avait répété quand j’étais allé le voir. Pense à toi. A ta vie maintenant. Et si tu peux aider Mee Yung à la boutique s’il te plait … Il n’avait pas eu à insister, dès l’instant qu’il me l’avait demandé j’avais accepté. Il me couvrait, il m’avait toujours prit sous son aile et sortie de mes galères plus que je ne pourrais le remercier … alors c’était la moindre des choses que de le remercier de cette façon … j’avais peur de mal faire mais il m’avait assuré que Mee Yung m’apprendrait tout. Et me voilà à venir bosser dans sa boutique tous les jours, manquant les cours de ce début d’année pour aider un ami … Je n’allais qu’aux plus importants, tentant de m’arranger avec la jeune fille pour qu’on puisse ouvrir le plus longtemps possible … In Su m’avait même laissé le droit de grapher sur ses planches comme il connaissait mon amour pour ce genre de pratique. Il m’avait même conseillé comme si cette table de prison ne nous séparait pas. Mais je crois que ça le rassurait de parler de ça. Je crois que ça l’aidait à penser à autre chose que de s’accroche à sa boutique à travers nous … Je repris ma route et arriva rapidement à la boutique. Glissant de mon skate je tire sur le rideau pour l’ouvrir et ouvre la boutique. Je suis en charge de sa boutique … et je n’ai jamais été aussi stressé de toute ma vie. Je ferme les yeux et souffle. Sur le sol une liasse de papiers de commandes et de pré avis s’entasse et je ne comprends absolument rien de ce que je lis … Inquiet de mal faire, je m’assois au comptoir et m’aide d’internet pour tenter de comprendre à quoi corresponde ces papiers et fouille dans les dossiers sous la comptoir pour répondre aux avis de commande en ajustant mes lunettes sur mon nez … « C’est quoi ce merdier putain … » Invité
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Re: MEE&JUN ● Présumé innocent, no matter what. | Sam 2 Avr - 19:02
J’aime beaucoup In Su. C’est un patron vraiment cool et quelqu’un de super sympa. Du coup, quand j’ai appris que ce dernier avait été incarcéré, je n’ai vraiment pas voulu y croire, au début. Ça me semblait tellement… improbable. Je ne le connais pas des masses, c’est vrai, mais il m’a toujours paru être quelqu’un de gentil, adorable. Alors, certes, je me doutais bien que ce n’était pas non plus un ange. Personne ne l’est, pas même moi malgré ce que les gens ont tendance à croire. Mais, pour moi, ce n’était pas l’un de ces jeunes un peu trop fifous qui aiment se la jouer un peu caïd de temps en temps en faisant des conneries. Et pourtant… Il y a quelques jours, j’ai reçu un appel de ce dernier. Il se trouvait en prison et voulait que je vienne le voir. Je vous avoue, j’ai quelque peu hésité. Faut dire qu’apprendre que votre patron est un criminel, ça l’a fout un peu mal. Du coup, je n’avais pas forcément envie de me retrouver confrontée à ce dernier. Mais, finalement, et après mure réflexion, j’ai fini par y aller. Parce que, au risque de me répéter, je ne pouvais pas croire qu’In Su soit quelqu’un de méchant. C’était inconcevable pour moi et je me devais donc de lui laisser le bénéfice du doute. C’est ainsi que je finis par apprendre que ce dernier se retrouvait en prison aujourd’hui pour une connerie qu’il avait commis - ou en tout cas qu'on pensait qu'il avait commis - il y a plusieurs années. Une erreur de jeunesse… Et on en faisait tous. Pour cette raison, je l’ai écouté jusqu’au bout et le jeune homme m’a fait une demande qui m’a pour le moins… surprise. En effet. Après m’avoir dit qu’il méritait de se retrouver là et m’avoir avoué qu’il regrettait d'avoir agi en lâche, ce dernier me demanda quelque chose de plutôt inattendu. Il voulait que je m’occupe de la boutique en son absence. Que je prenne sa place le temps que toute cette histoire se règle. Et, je ne sais pas pour quelle raison exactement - certainement cette reconnaissance que j’avais envers lui pour m’avoir offert un boulot alors que j’étais totalement inculte en matière de skate à l’époque – j’ai fini par accepter. Oui, j’ai accepté de l’aider à tout faire pour que sa boutique ne coule pas. Me voilà donc sur mon vélo, à pédaler vers le SB Ride, pour entamer une nouvelle journée de travail aux côtés de Ryu Jun. D’ailleurs, une fois sur place et alors que je viens de rentrer dans la boutique, je trouve ce dernier accoudé au comptoir, vraisemblablement plongé dans ce qui ressemble à des bons de commandes. Je m’avance alors doucement vers lui et laisse échapper un « Tu as besoin d’aide, Jun ? » légèrement hésitante, mais toujours sur ce ton bienveillant qui me caractérise la plupart du temps.
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RYU JUN & IM MEE YUNG
J’aime beaucoup In Su. C’est un patron vraiment cool et quelqu’un de super sympa. Du coup, quand j’ai appris que ce dernier avait été incarcéré, je n’ai vraiment pas voulu y croire, au début. Ça me semblait tellement… improbable. Je ne le connais pas des masses, c’est vrai, mais il m’a toujours paru être quelqu’un de gentil, adorable. Alors, certes, je me doutais bien que ce n’était pas non plus un ange. Personne ne l’est, pas même moi malgré ce que les gens ont tendance à croire. Mais, pour moi, ce n’était pas l’un de ces jeunes un peu trop fifous qui aiment se la jouer un peu caïd de temps en temps en faisant des conneries. Et pourtant… Il y a quelques jours, j’ai reçu un appel de ce dernier. Il se trouvait en prison et voulait que je vienne le voir. Je vous avoue, j’ai quelque peu hésité. Faut dire qu’apprendre que votre patron est un criminel, ça l’a fout un peu mal. Du coup, je n’avais pas forcément envie de me retrouver confrontée à ce dernier. Mais, finalement, et après mure réflexion, j’ai fini par y aller. Parce que, au risque de me répéter, je ne pouvais pas croire qu’In Su soit quelqu’un de méchant. C’était inconcevable pour moi et je me devais donc de lui laisser le bénéfice du doute. C’est ainsi que je finis par apprendre que ce dernier se retrouvait en prison aujourd’hui pour une connerie qu’il avait commis - ou en tout cas qu'on pensait qu'il avait commis - il y a plusieurs années. Une erreur de jeunesse… Et on en faisait tous. Pour cette raison, je l’ai écouté jusqu’au bout et le jeune homme m’a fait une demande qui m’a pour le moins… surprise. En effet. Après m’avoir dit qu’il méritait de se retrouver là et m’avoir avoué qu’il regrettait d'avoir agi en lâche, ce dernier me demanda quelque chose de plutôt inattendu. Il voulait que je m’occupe de la boutique en son absence. Que je prenne sa place le temps que toute cette histoire se règle. Et, je ne sais pas pour quelle raison exactement - certainement cette reconnaissance que j’avais envers lui pour m’avoir offert un boulot alors que j’étais totalement inculte en matière de skate à l’époque – j’ai fini par accepter. Oui, j’ai accepté de l’aider à tout faire pour que sa boutique ne coule pas. Me voilà donc sur mon vélo, à pédaler vers le SB Ride, pour entamer une nouvelle journée de travail aux côtés de Ryu Jun. D’ailleurs, une fois sur place et alors que je viens de rentrer dans la boutique, je trouve ce dernier accoudé au comptoir, vraisemblablement plongé dans ce qui ressemble à des bons de commandes. Je m’avance alors doucement vers lui et laisse échapper un « Tu as besoin d’aide, Jun ? » légèrement hésitante, mais toujours sur ce ton bienveillant qui me caractérise la plupart du temps. © kerushirei
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Re: MEE&JUN ● Présumé innocent, no matter what. | Dim 3 Avr - 16:18
Non je n’ai pas besoin d’aide, tout du moins c’est ce que j’aurais aimé lui dire, mais face à ces papiers … j’ai l’impression de ce me sentir con. J’ai passé deux ans en STAPS sans savoir quoi foutre de ma vie, depuis que j’avais repris ma vie en main je stagnais sur mes études. Je n’arrivais pas à me projeter dans l’avenir alors je faisais tout et n’importe quoi boulot, comme cursus, je me cherchais encore avec la pression de ne pas réussir à me poser en voyant mes 25 se profiler doucement à l’horizon. J’avais finalement réussi à m’inscrire en informatique, reprenant tout à 0 sans être sûr de réussir à me plaire dans cette filière aussi … Et cette histoire avec In Su me collait des insomnies et des angoisses que j’avais du mal à gérer. J’avais l’esprit tellement encombré que la moindre petite chose facile me paraissait insurmontable. Je relève mon visage vers elle « Salut … » soupirais-je avant de lui tendre le papier. « J’essaye de valider ces bons de commandes mais l’ordinateur refuse en me disant que le code a déjà été validé mais … si on a reçu ces bons de commandes c’est qu’on doit s’en charger non ? » Ou alors … ce sont juste des reçu pour stipuler que la commande est bien passé … ? Ou alors … ah mais ce sont nos commandes à nous ça non … « Ah mais ce sont nos commandes qu’ils ont juste validé ?! » demandais-je d’un air surement très con. « Putain j’arriverais jamais à comprendre comment ca se gère ce truc … » Et par ce truc j’entendais la boutique. Grattant ma nuque j’attrapais la caisse à dossier et la posa sur la table. « Bien apprend moi tout sunbae. » riais-je doucement en sachant pertinemment que la jeune fille était plus jeune que moi. Regardant l’heure il nous restait 30 minutes avant l’ouverture de la boutique, je pouvais en apprendre des choses en trente minutes. Zieutant le profil de la demoiselle je me demandais bien ce qui l’avait poussé à accepter à la faire rester. C’était une affaire voué à couler sans son principal dirigeant. La mauvaise pub que nous allions recevoir et le manque d’investissement seraient surement pour nous les deux pires choses à gérer … alors pourquoi est-ce qu’elle s’embarque dans ce genre d’histoire. J’aurais été le premier à fuir si je n’avais pas eu ce sentiment de culpabilité qui m’oppressait. Ça faisait quelques temps que je n’avais plus eut de nouvelle de In Su. Ce n’est qu’il y a un an qu’il m’est tombé dessus à la sortie de la fac, sans vraiment le faire exprès. On a bu un verre. On a discuté. De tout et de rien, surtout de rien et depuis … je suis resté en contact avec lui. Parfois. Pas souvent. Ce secret entre nous est une chose qui pèse un peu trop sur nos épaules mais jusqu’à aujourd’hui on pensait qu’on pourrait passer au-dessus. On avait tort.
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Non je n’ai pas besoin d’aide, tout du moins c’est ce que j’aurais aimé lui dire, mais face à ces papiers … j’ai l’impression de ce me sentir con. J’ai passé deux ans en STAPS sans savoir quoi foutre de ma vie, depuis que j’avais repris ma vie en main je stagnais sur mes études. Je n’arrivais pas à me projeter dans l’avenir alors je faisais tout et n’importe quoi boulot, comme cursus, je me cherchais encore avec la pression de ne pas réussir à me poser en voyant mes 25 se profiler doucement à l’horizon. J’avais finalement réussi à m’inscrire en informatique, reprenant tout à 0 sans être sûr de réussir à me plaire dans cette filière aussi … Et cette histoire avec In Su me collait des insomnies et des angoisses que j’avais du mal à gérer. J’avais l’esprit tellement encombré que la moindre petite chose facile me paraissait insurmontable. Je relève mon visage vers elle « Salut … » soupirais-je avant de lui tendre le papier. « J’essaye de valider ces bons de commandes mais l’ordinateur refuse en me disant que le code a déjà été validé mais … si on a reçu ces bons de commandes c’est qu’on doit s’en charger non ? » Ou alors … ce sont juste des reçu pour stipuler que la commande est bien passé … ? Ou alors … ah mais ce sont nos commandes à nous ça non … « Ah mais ce sont nos commandes qu’ils ont juste validé ?! » demandais-je d’un air surement très con. « Putain j’arriverais jamais à comprendre comment ca se gère ce truc … » Et par ce truc j’entendais la boutique. Grattant ma nuque j’attrapais la caisse à dossier et la posa sur la table. « Bien apprend moi tout sunbae. » riais-je doucement en sachant pertinemment que la jeune fille était plus jeune que moi. Regardant l’heure il nous restait 30 minutes avant l’ouverture de la boutique, je pouvais en apprendre des choses en trente minutes. Zieutant le profil de la demoiselle je me demandais bien ce qui l’avait poussé à accepter à la faire rester. C’était une affaire voué à couler sans son principal dirigeant. La mauvaise pub que nous allions recevoir et le manque d’investissement seraient surement pour nous les deux pires choses à gérer … alors pourquoi est-ce qu’elle s’embarque dans ce genre d’histoire. J’aurais été le premier à fuir si je n’avais pas eu ce sentiment de culpabilité qui m’oppressait. Ça faisait quelques temps que je n’avais plus eut de nouvelle de In Su. Ce n’est qu’il y a un an qu’il m’est tombé dessus à la sortie de la fac, sans vraiment le faire exprès. On a bu un verre. On a discuté. De tout et de rien, surtout de rien et depuis … je suis resté en contact avec lui. Parfois. Pas souvent. Ce secret entre nous est une chose qui pèse un peu trop sur nos épaules mais jusqu’à aujourd’hui on pensait qu’on pourrait passer au-dessus. On avait tort.Invité
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Re: MEE&JUN ● Présumé innocent, no matter what. | Dim 10 Avr - 3:03
Je ne sais pas trop comment m’y prendre avec Jun. Il est gentil, ce n’est pas ça le problème. Mais il y a quelque chose qui coince. Je n’arrive pas trop à la cerner. Il est… bizarre. Pas bizarre dans le genre « oh tiens, un extraterrestre ! » mais bizarre dans le genre super mystérieux, un petit peu louche et un peu intimidant aussi. Du coup, même si officiellement je suis sa supérieure, bah… Je sais pas trop comment m’adresser à lui. En plus, j’suis pas habitué à me mettre en avant, à donner des directives ou ce genre de choses. Sans compter qu’il est plus vieux que moi. Enfin, c’est ce que j’ai cru comprendre quand In Su m’a rapidement parlé de lui, lorsqu’il m’a dit qu’il viendrait me filer un coup de main à la boutique. Tout ça gratuitement, en plus… Chose qui le rend encore plus louche, soit dit en passant. Car qui accepterait de travailler autant sans être payé en retour, après tout ? Même moi qui suis du genre super généreuse, je ne pense pas que je le ferais. Alors, certes, on pourrait me retourner presque la même question, à savoir, pourquoi je m’embarque dans un tel projet alors que ce sera dur. Très dur… Mais si je le fais c’est parce que j’apprécie In Su. Parce que je veux croire en le fait qu’il s’en veuille et, surtout, parce qu’au risque de me répéter, je lui suis très reconnaissante de s’être montré aussi bienveillant envers moi. D’ailleurs, maintenant que j’y pense, peut-être que Jun se sent redevable envers In Su pour quelque chose que ce dernier aurait fait pour lui. Ce qui expliquerait beaucoup de choses, du coup… Toutefois, je ne me vois pas le questionner à ce propos. Pas tout de suite, en tout cas. Ça ne fait que quelques jours qu’on travaille ensemble et il ne me connait pas non plus. Donc il y a très peu de chances qu’il accepte de se confier à moi. Surtout que ça a pas l’air d’être son genre de se confier. Du coup, j’me contente du strict minimum avec lui. « Salut ! », « Ça va ? », « A demain ! » ou « Tu as besoin d’aide ? » comme c’est le cas à présent. Et oui… Apparemment, il a besoin d’aide. Je jette donc un rapide coup d’œil au papier qu’il vient de me tendre et arque un sourcil, avant d’esquisser un faible sourire timide lorsqu’il s’aperçoit finalement lui-même de son erreur. « Oui, ce sont juste les confirmations pour des commandes qu’a passé In Su avant de… Avant de partir. » Je sais qu’il est au courant. Tout le monde l’est, d’ailleurs. Mais ça me fait un peu bizarre de dire qu’In Su se trouve en prison… « Désolé, c’est de ma faute. Je les ai mises ici car je comptais faire un petit tri aujourd’hui mais j’ai oublié de te laisser un mot pour te prévenir… » Je lui adresse un sourire désolé puis finalement je repose la feuille, avant de me débarrasser de mon sac à main que je pose rapidement derrière le comptoir, sur le sol. Je me redresse ensuite et laisse échapper un rire aux paroles de Jun. Je regarde ensuite rapidement dans la caisse qu’il vient de poser devant nous et en sors plusieurs feuilles, certaines de couleur différente. « Alors, alors… » J’étale les feuilles devant Jun puis je lui en montre quelques unes ressemblant à celle avec laquelle il galérait quelques secondes auparavant. « Celles-ci, ce sont toutes des confirmations de commande, comme tu as pu le voir… Elles nous servent juste de preuves pour dire qu’on a bien commandé chez l’un de nos fournisseurs et que ce dernier a bien reçu le paiement. En cas de litiges, si un article arrive cassé, abimé ou s’il manque quelque chose lors de la livraison, c’est avec ces feuilles qu’on pourra prouver notre bonne foi. Ensuite… » J’en prends une autre, de couleur verte claire. « Ça c’est un bon de livraison… Pareil que les confirmations de commandes, on les garde précieusement. Et c’est justement ce code là… » Je lui montre le code en question, sur la feuille, avant d’ajouter : « … que tu devras valider informatiquement. Mais seulement si tu as reçu tous les articles commandés. C’est comme cela qu’on confirme au fournisseur qu’on a tout bien reçu. » J’lui souris et reprends : « Il y a aussi les avoirs que nous font certains fournisseurs. Là, c’est juste ce qu’ils nous doivent suite à des litiges mais comme on garde toujours les mêmes fournisseurs, la plupart du temps, ils ne nous remboursent pas et se contentent de déduire la somme due sur la prochaine commande qu’on passe chez eux. Donc ça, on les garde juste au cas où ils oublieraient de déduire ce qu’ils nous doivent, histoire de les rappeler à l’ordre, t’vois ? » Je regarde les dernières feuilles restantes. « Sinon… Bah, ça, ce sont des copies des factures que l’on fait aux clients et pareil… On les garde précieusement ! » Je fouille une nouvelle fois dans la caisse. « Aish… C’est vraiment le bazar, là-dedans ! » J’fais mine de réfléchir en levant la tête de la caisse et regarde Jun, avant de dire : « J’crois que j’ai vu des classeurs dans l’arrière-boutique. J’vais les chercher comme ça on pourra trier les papiers et attribuer un classeur pour chaque type de papier. Ce sera plus facile pour nous ensuite. Je reviens ! » Je file rapidement vers l’arrière-boutique dans laquelle je dois déplacer quelques cartons presque vides pour pouvoir atteindre une étagère sur laquelle j’attrape quatre gros classeurs. Je retourne ensuite auprès de Jun et laisse échapper un « Voila ! » en déposant les quatre classeurs sur le comptoir, faisant alors voler toute la poussière qui se trouvait dessus… A croire qu’ils étaient sur cette étagère depuis des siècles…
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RYU JUN & IM MEE YUNG
Je ne sais pas trop comment m’y prendre avec Jun. Il est gentil, ce n’est pas ça le problème. Mais il y a quelque chose qui coince. Je n’arrive pas trop à la cerner. Il est… bizarre. Pas bizarre dans le genre « oh tiens, un extraterrestre ! » mais bizarre dans le genre super mystérieux, un petit peu louche et un peu intimidant aussi. Du coup, même si officiellement je suis sa supérieure, bah… Je sais pas trop comment m’adresser à lui. En plus, j’suis pas habitué à me mettre en avant, à donner des directives ou ce genre de choses. Sans compter qu’il est plus vieux que moi. Enfin, c’est ce que j’ai cru comprendre quand In Su m’a rapidement parlé de lui, lorsqu’il m’a dit qu’il viendrait me filer un coup de main à la boutique. Tout ça gratuitement, en plus… Chose qui le rend encore plus louche, soit dit en passant. Car qui accepterait de travailler autant sans être payé en retour, après tout ? Même moi qui suis du genre super généreuse, je ne pense pas que je le ferais. Alors, certes, on pourrait me retourner presque la même question, à savoir, pourquoi je m’embarque dans un tel projet alors que ce sera dur. Très dur… Mais si je le fais c’est parce que j’apprécie In Su. Parce que je veux croire en le fait qu’il s’en veuille et, surtout, parce qu’au risque de me répéter, je lui suis très reconnaissante de s’être montré aussi bienveillant envers moi. D’ailleurs, maintenant que j’y pense, peut-être que Jun se sent redevable envers In Su pour quelque chose que ce dernier aurait fait pour lui. Ce qui expliquerait beaucoup de choses, du coup… Toutefois, je ne me vois pas le questionner à ce propos. Pas tout de suite, en tout cas. Ça ne fait que quelques jours qu’on travaille ensemble et il ne me connait pas non plus. Donc il y a très peu de chances qu’il accepte de se confier à moi. Surtout que ça a pas l’air d’être son genre de se confier. Du coup, j’me contente du strict minimum avec lui. « Salut ! », « Ça va ? », « A demain ! » ou « Tu as besoin d’aide ? » comme c’est le cas à présent. Et oui… Apparemment, il a besoin d’aide. Je jette donc un rapide coup d’œil au papier qu’il vient de me tendre et arque un sourcil, avant d’esquisser un faible sourire timide lorsqu’il s’aperçoit finalement lui-même de son erreur. « Oui, ce sont juste les confirmations pour des commandes qu’a passé In Su avant de… Avant de partir. » Je sais qu’il est au courant. Tout le monde l’est, d’ailleurs. Mais ça me fait un peu bizarre de dire qu’In Su se trouve en prison… « Désolé, c’est de ma faute. Je les ai mises ici car je comptais faire un petit tri aujourd’hui mais j’ai oublié de te laisser un mot pour te prévenir… » Je lui adresse un sourire désolé puis finalement je repose la feuille, avant de me débarrasser de mon sac à main que je pose rapidement derrière le comptoir, sur le sol. Je me redresse ensuite et laisse échapper un rire aux paroles de Jun. Je regarde ensuite rapidement dans la caisse qu’il vient de poser devant nous et en sors plusieurs feuilles, certaines de couleur différente. « Alors, alors… » J’étale les feuilles devant Jun puis je lui en montre quelques unes ressemblant à celle avec laquelle il galérait quelques secondes auparavant. « Celles-ci, ce sont toutes des confirmations de commande, comme tu as pu le voir… Elles nous servent juste de preuves pour dire qu’on a bien commandé chez l’un de nos fournisseurs et que ce dernier a bien reçu le paiement. En cas de litiges, si un article arrive cassé, abimé ou s’il manque quelque chose lors de la livraison, c’est avec ces feuilles qu’on pourra prouver notre bonne foi. Ensuite… » J’en prends une autre, de couleur verte claire. « Ça c’est un bon de livraison… Pareil que les confirmations de commandes, on les garde précieusement. Et c’est justement ce code là… » Je lui montre le code en question, sur la feuille, avant d’ajouter : « … que tu devras valider informatiquement. Mais seulement si tu as reçu tous les articles commandés. C’est comme cela qu’on confirme au fournisseur qu’on a tout bien reçu. » J’lui souris et reprends : « Il y a aussi les avoirs que nous font certains fournisseurs. Là, c’est juste ce qu’ils nous doivent suite à des litiges mais comme on garde toujours les mêmes fournisseurs, la plupart du temps, ils ne nous remboursent pas et se contentent de déduire la somme due sur la prochaine commande qu’on passe chez eux. Donc ça, on les garde juste au cas où ils oublieraient de déduire ce qu’ils nous doivent, histoire de les rappeler à l’ordre, t’vois ? » Je regarde les dernières feuilles restantes. « Sinon… Bah, ça, ce sont des copies des factures que l’on fait aux clients et pareil… On les garde précieusement ! » Je fouille une nouvelle fois dans la caisse. « Aish… C’est vraiment le bazar, là-dedans ! » J’fais mine de réfléchir en levant la tête de la caisse et regarde Jun, avant de dire : « J’crois que j’ai vu des classeurs dans l’arrière-boutique. J’vais les chercher comme ça on pourra trier les papiers et attribuer un classeur pour chaque type de papier. Ce sera plus facile pour nous ensuite. Je reviens ! » Je file rapidement vers l’arrière-boutique dans laquelle je dois déplacer quelques cartons presque vides pour pouvoir atteindre une étagère sur laquelle j’attrape quatre gros classeurs. Je retourne ensuite auprès de Jun et laisse échapper un « Voila ! » en déposant les quatre classeurs sur le comptoir, faisant alors voler toute la poussière qui se trouvait dessus… A croire qu’ils étaient sur cette étagère depuis des siècles…© kerushirei
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Re: MEE&JUN ● Présumé innocent, no matter what. | Lun 11 Avr - 2:22
Sérieusement ? Il aurait pu me prévenir que c’était compliqué que de gérer sa boutique, mais je me sentais con à ne pas comprendre ce système de fiche rose, vertes, blanches, à remplir, à classer, à garder … Je crois qu’il me fallait juste un temps d’adaptation … Mais j’avais tellement peur de faire des conneries, je ne me sentais pas à la hauteur … Je veux dire … J’ai rien fait de concret dans ma vie. J’ai rien fait de concret dans ma vie. J’ai pas les qualités qu’il faut pour tenir un commerce … mais je jouais aussi au vendeur quand j’étais petit … alors avec l’expérience de Mee Yung je pourrais surement l’aider autrement qu’en faisant le boulet à ne pas savoir quelle fiche lire à quel moment … c’est vrai que c’est sacrement le bordel dans cette caisse. Je l’écoute attentivement et fronce les sourcils en pinçant mes lèvres. Je n’ai pas envie qu’elle me prenne pour un abruti non plus. L’idée de tout classer me parait être une bonne idée ! Au moins j’y verrais plus claire si j’avais tout bien organisé sous les yeux. Pendant qu’elle part j’attrape rapidement une feuille et note au brouillon tout ce qu’elle m’a dit. Je sors ma langue pour taquiner la commissure de mes lèvres à me concentrer ainsi. Je prends des exemples avec les feuilles de commandes et lui demanderait de tout confirmer quand elle reviendra. D’ailleurs la voilà avec de gros classeur. Je souris de cette initiative et l’encourage « Qu’est-ce que je ferais sans tes merveilleuses idées Mee Yung » je lui ébouriffe légèrement les cheveux avant de me lever. J’attrape une sucette dans le pot marqué In Su sous le bureau et lui en tend une. « Tiens princesse, tu l’as mérité. » je soulevais ma casquette et passa une main dans mes cheveux pour les plaquer en arrière avant d’ajuster mes lunettes sur mon nez. Debout je pourrais mieux classer ses papiers. « Bon déjà je propose qu’on sépare chaque bon par couleur. On les classera ensuite par date. » Quand je voulais je pouvais faire preuves d’organisation. J’attrapais des post-it aussi et en colla trois sur le comptoir après avoir fait de la place. « Les commandes passés, les bon de réceptions et les achats des clients. Et … » j’attrape un courrier et le lit rapidement « Et un quatrième pour les litiges ouverts. Faudra voir s’il y en a encore en cours. » Je lui souris malicieusement. Attrapant un chiffon pour nettoyer les classeurs je les disposais devant nous et attrapa un paquet de feuille que je commence à trier. Mordillant ma lèvre en la zieutant en coin « Pourquoi tu l’aides In Su ? » demandais-je à brûle pour point sans filtre.
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Sérieusement ? Il aurait pu me prévenir que c’était compliqué que de gérer sa boutique, mais je me sentais con à ne pas comprendre ce système de fiche rose, vertes, blanches, à remplir, à classer, à garder … Je crois qu’il me fallait juste un temps d’adaptation … Mais j’avais tellement peur de faire des conneries, je ne me sentais pas à la hauteur … Je veux dire … J’ai rien fait de concret dans ma vie. J’ai rien fait de concret dans ma vie. J’ai pas les qualités qu’il faut pour tenir un commerce … mais je jouais aussi au vendeur quand j’étais petit … alors avec l’expérience de Mee Yung je pourrais surement l’aider autrement qu’en faisant le boulet à ne pas savoir quelle fiche lire à quel moment … c’est vrai que c’est sacrement le bordel dans cette caisse. Je l’écoute attentivement et fronce les sourcils en pinçant mes lèvres. Je n’ai pas envie qu’elle me prenne pour un abruti non plus. L’idée de tout classer me parait être une bonne idée ! Au moins j’y verrais plus claire si j’avais tout bien organisé sous les yeux. Pendant qu’elle part j’attrape rapidement une feuille et note au brouillon tout ce qu’elle m’a dit. Je sors ma langue pour taquiner la commissure de mes lèvres à me concentrer ainsi. Je prends des exemples avec les feuilles de commandes et lui demanderait de tout confirmer quand elle reviendra. D’ailleurs la voilà avec de gros classeur. Je souris de cette initiative et l’encourage « Qu’est-ce que je ferais sans tes merveilleuses idées Mee Yung » je lui ébouriffe légèrement les cheveux avant de me lever. J’attrape une sucette dans le pot marqué In Su sous le bureau et lui en tend une. « Tiens princesse, tu l’as mérité. » je soulevais ma casquette et passa une main dans mes cheveux pour les plaquer en arrière avant d’ajuster mes lunettes sur mon nez. Debout je pourrais mieux classer ses papiers. « Bon déjà je propose qu’on sépare chaque bon par couleur. On les classera ensuite par date. » Quand je voulais je pouvais faire preuves d’organisation. J’attrapais des post-it aussi et en colla trois sur le comptoir après avoir fait de la place. « Les commandes passés, les bon de réceptions et les achats des clients. Et … » j’attrape un courrier et le lit rapidement « Et un quatrième pour les litiges ouverts. Faudra voir s’il y en a encore en cours. » Je lui souris malicieusement. Attrapant un chiffon pour nettoyer les classeurs je les disposais devant nous et attrapa un paquet de feuille que je commence à trier. Mordillant ma lèvre en la zieutant en coin « Pourquoi tu l’aides In Su ? » demandais-je à brûle pour point sans filtre.Invité
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Re: MEE&JUN ● Présumé innocent, no matter what. | Mer 27 Avr - 22:50
Toutes ces informations d’un coup, je sais que ça peut être difficile à assimiler. Mais on a notre temps, je ne veux pas le presser. Puis, je sais qu’il finira par y arriver. Moi aussi, au début, quand j’ai commencé à travailler pour In Su, je ne connaissais rien à la vente, et encore moins à tout ce qui touche à la gestion d’une entreprise. J’ai appris sur le tas, en lui posant des questions ou en l’observant à l’œuvre. De toute façon, mettre en pratique est le meilleur moyen d’apprendre parce qu’au final, même si je ne suis pas des cours de management ou de commerce, je suis à présent certaine d’avoir autant d’aptitudes dans ce domaine qu’est la vente qu’une personne qui sortirait tout fraichement d’un cursus économie et gestion. Il suffit d’en vouloir et d’être assez motivé. Et de la motivation, j’en déborde. De même pour Jun qui semble vraiment vouloir aider In Su. Je ne m’inquiète donc vraiment pas pour lui. Toutefois, je juge quand même bon de lui faire part de mon envie de trier un peu tout ça, histoire que ce soit plus facile pour nous, et je suis contente de le voir accueillir cette idée avec enthousiasme, lorsque finalement je reviens avec mes gros classeurs. Pour tout vous dire, j’avais peur qu’il prenne la mouche devant l’ampleur du travail mais force est de constater que je le juge peut-être un peu trop rapidement. Il n’est pas si bizarre que ça, au final. D’ailleurs, je ne peux m’empêcher de laisser échapper un faible rire quand celui-ci vient m’ébouriffer les cheveux et baisse finalement légèrement la tête, les joues quelque peu rouges suite au surnom qu’il m’attribue, lorsqu’il m’offre une sucette. « Merci… » Je viens me placer de nouveau à ses côtés, ouvre la sucette et la cale dans ma bouche, acquiesçant à ses propositions. Imitant ensuite Jun, je m’empare également d’un tas de feuilles et commence à le trier, totalement concentrée. Cependant, au bout de quelques minutes, le jeune homme décide de briser le silence. M’interrompant alors dans mes gestes, je relève la tête et le regarde, quelque peu surprise, avant de finalement reporter mon attention sur les papiers. « Hm… Et bien je… » J’hésite, cherchant tout bonnement mes mots, mais finis par dire, sans pour autant arrêter de trier les feuilles : « Au début, moi aussi je n’y connaissais rien en vente. Ni même en skate, d’ailleurs. Je n’ai pas fait d’études de commerce et mon vocabulaire dans le domaine du skateboard était quasi inexistant, pour ne pas dire totalement. Mais j’avais besoin d’un boulot assez stable. Je multipliais les petits jobs par ci par là et avec les études à côté, ce n’était vraiment pas facile. Du coup, j’ai postulé pour être vendeuse ici mais je t’avoue que je ne pensais vraiment pas être retenue. Sauf que In Su m’a filé le job, et ce, même en sachant parfaitement que je ne connaissais rien. Il m’a ensuite appris pas mal de choses, durant tous ces mois que j’ai passé à ses côtés, ici… Et pour ces raisons, je lui en suis très reconnaissante… » Une nouvelle fois, j’hésite. Puis, finalement, je juge bon d’ajouter : « Puis, In Su est quelqu’un de gentil. J’suis convaincue que malgré tout ça, ça reste quelqu’un de bien. Alors, j’ai envie de l’aider… » J’arrête finalement de trier et regarde Jun, avant de lui demander : « Et toi ? Pourquoi tu l’aides ? »
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RYU JUN & IM MEE YUNG
Toutes ces informations d’un coup, je sais que ça peut être difficile à assimiler. Mais on a notre temps, je ne veux pas le presser. Puis, je sais qu’il finira par y arriver. Moi aussi, au début, quand j’ai commencé à travailler pour In Su, je ne connaissais rien à la vente, et encore moins à tout ce qui touche à la gestion d’une entreprise. J’ai appris sur le tas, en lui posant des questions ou en l’observant à l’œuvre. De toute façon, mettre en pratique est le meilleur moyen d’apprendre parce qu’au final, même si je ne suis pas des cours de management ou de commerce, je suis à présent certaine d’avoir autant d’aptitudes dans ce domaine qu’est la vente qu’une personne qui sortirait tout fraichement d’un cursus économie et gestion. Il suffit d’en vouloir et d’être assez motivé. Et de la motivation, j’en déborde. De même pour Jun qui semble vraiment vouloir aider In Su. Je ne m’inquiète donc vraiment pas pour lui. Toutefois, je juge quand même bon de lui faire part de mon envie de trier un peu tout ça, histoire que ce soit plus facile pour nous, et je suis contente de le voir accueillir cette idée avec enthousiasme, lorsque finalement je reviens avec mes gros classeurs. Pour tout vous dire, j’avais peur qu’il prenne la mouche devant l’ampleur du travail mais force est de constater que je le juge peut-être un peu trop rapidement. Il n’est pas si bizarre que ça, au final. D’ailleurs, je ne peux m’empêcher de laisser échapper un faible rire quand celui-ci vient m’ébouriffer les cheveux et baisse finalement légèrement la tête, les joues quelque peu rouges suite au surnom qu’il m’attribue, lorsqu’il m’offre une sucette. « Merci… » Je viens me placer de nouveau à ses côtés, ouvre la sucette et la cale dans ma bouche, acquiesçant à ses propositions. Imitant ensuite Jun, je m’empare également d’un tas de feuilles et commence à le trier, totalement concentrée. Cependant, au bout de quelques minutes, le jeune homme décide de briser le silence. M’interrompant alors dans mes gestes, je relève la tête et le regarde, quelque peu surprise, avant de finalement reporter mon attention sur les papiers. « Hm… Et bien je… » J’hésite, cherchant tout bonnement mes mots, mais finis par dire, sans pour autant arrêter de trier les feuilles : « Au début, moi aussi je n’y connaissais rien en vente. Ni même en skate, d’ailleurs. Je n’ai pas fait d’études de commerce et mon vocabulaire dans le domaine du skateboard était quasi inexistant, pour ne pas dire totalement. Mais j’avais besoin d’un boulot assez stable. Je multipliais les petits jobs par ci par là et avec les études à côté, ce n’était vraiment pas facile. Du coup, j’ai postulé pour être vendeuse ici mais je t’avoue que je ne pensais vraiment pas être retenue. Sauf que In Su m’a filé le job, et ce, même en sachant parfaitement que je ne connaissais rien. Il m’a ensuite appris pas mal de choses, durant tous ces mois que j’ai passé à ses côtés, ici… Et pour ces raisons, je lui en suis très reconnaissante… » Une nouvelle fois, j’hésite. Puis, finalement, je juge bon d’ajouter : « Puis, In Su est quelqu’un de gentil. J’suis convaincue que malgré tout ça, ça reste quelqu’un de bien. Alors, j’ai envie de l’aider… » J’arrête finalement de trier et regarde Jun, avant de lui demander : « Et toi ? Pourquoi tu l’aides ? » © kerushirei
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Re: MEE&JUN ● Présumé innocent, no matter what. | Dim 23 Oct - 17:17
« Parce qu’il a été là quand j’ai eu besoin de lui … un peu comme toi mais avec une histoire différente » Soufflais-je un peu gênée toute fois. Je fixe les bons de commandes devant moi avant d’ajouter « Je voulais l’aider, parce que comme tu dis je suis persuadée qu’il n’a rien à voir avec ça … enfin peut être que si un peu on sait mais je le vois pas meurtrier en tout cas … » Je renifle en tripotant les bons de commandes sans savoir comment In Su pouvait vivre cette vie en taule. C’était quand même carrément glauque cette histoire et IN Su ce n’était pas le genre de mec taillé pour aller en taule avec les vrais criminels et les vrais coupable … C’était plus le genre brebis perdue qui se faisait bouffer au moindre regard … J’avais peur pour lui, je dois l’avouer, mais en voyant le visage si innocent et adorable de Mee Yung je ne pus m’empêcher de penser que dans le fond il avait de la chance d’avoir des amis, et en tout cas des gens prêt à l’aider ainsi … « Mais ça me met grave la pression de reprendre son entreprise en fait … parce que je me rends compte que son histoire va durer des mois et des mois … comment on est supposé tenir la boutique à flot alors qu’on y connait presque rien, enfin de bonnes bases mais rien de plus … c’est carrément flippant. » Je retiens un petit rire gêné en repoussant le classeur devant moi. « Au moins t’es là, ça me rassure parce qu’avec moi il aurait mis la clé sous la porte depuis bien longtemps … Je risque de faire encore le boulet quelques fois mais je te promets que je vais apprendre vite ! Et je t’apprendrais ce que je sais, parce que niveau skate je me démerde pas trop mal. » Tentais-je de dire en jouant les coqs. C’était totalement ridicule oui vous pouvez le dire. Je prends la bouteille de coca que j’avais mis à mes pieds et en bois une gorgée avant d’ajouter « T’as l’air de bien l’apprécier In Su, c’est cool qu’il puisse compter sur des gens comme toi. Au moins on va suivre les directives qu’il a pu nous faire passer et le reste du temps on va improviser. Je suis le roi d l’improvisation il faut dire, on devrait s’en tirer pas trop mal ! » Je souris amusé avant de me redresser « Hé au fait ! Viens voir ! On a reçu les nouvelles planches ! Faut que tu vois ça et que tu testes ca surtout ! » Je l’entraine en attrapant sa maine t la guide jusqu’à plusieurs planches de skate encore enroulé dans le papier bulle. Il faudra surtout les monter puisqu’on a les roues d’un côté, les vis de l’autre et les planches qui trônent au milieu. « Laisse moi cinq minutes et je te montre ça ! En attendant enfile un casque on va tester les planches dans le mini skate park à l’arrière ! »
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« Parce qu’il a été là quand j’ai eu besoin de lui … un peu comme toi mais avec une histoire différente » Soufflais-je un peu gênée toute fois. Je fixe les bons de commandes devant moi avant d’ajouter « Je voulais l’aider, parce que comme tu dis je suis persuadée qu’il n’a rien à voir avec ça … enfin peut être que si un peu on sait mais je le vois pas meurtrier en tout cas … » Je renifle en tripotant les bons de commandes sans savoir comment In Su pouvait vivre cette vie en taule. C’était quand même carrément glauque cette histoire et IN Su ce n’était pas le genre de mec taillé pour aller en taule avec les vrais criminels et les vrais coupable … C’était plus le genre brebis perdue qui se faisait bouffer au moindre regard … J’avais peur pour lui, je dois l’avouer, mais en voyant le visage si innocent et adorable de Mee Yung je ne pus m’empêcher de penser que dans le fond il avait de la chance d’avoir des amis, et en tout cas des gens prêt à l’aider ainsi … « Mais ça me met grave la pression de reprendre son entreprise en fait … parce que je me rends compte que son histoire va durer des mois et des mois … comment on est supposé tenir la boutique à flot alors qu’on y connait presque rien, enfin de bonnes bases mais rien de plus … c’est carrément flippant. » Je retiens un petit rire gêné en repoussant le classeur devant moi. « Au moins t’es là, ça me rassure parce qu’avec moi il aurait mis la clé sous la porte depuis bien longtemps … Je risque de faire encore le boulet quelques fois mais je te promets que je vais apprendre vite ! Et je t’apprendrais ce que je sais, parce que niveau skate je me démerde pas trop mal. » Tentais-je de dire en jouant les coqs. C’était totalement ridicule oui vous pouvez le dire. Je prends la bouteille de coca que j’avais mis à mes pieds et en bois une gorgée avant d’ajouter « T’as l’air de bien l’apprécier In Su, c’est cool qu’il puisse compter sur des gens comme toi. Au moins on va suivre les directives qu’il a pu nous faire passer et le reste du temps on va improviser. Je suis le roi d l’improvisation il faut dire, on devrait s’en tirer pas trop mal ! » Je souris amusé avant de me redresser « Hé au fait ! Viens voir ! On a reçu les nouvelles planches ! Faut que tu vois ça et que tu testes ca surtout ! » Je l’entraine en attrapant sa maine t la guide jusqu’à plusieurs planches de skate encore enroulé dans le papier bulle. Il faudra surtout les monter puisqu’on a les roues d’un côté, les vis de l’autre et les planches qui trônent au milieu. « Laisse moi cinq minutes et je te montre ça ! En attendant enfile un casque on va tester les planches dans le mini skate park à l’arrière ! »Invité
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Re: MEE&JUN ● Présumé innocent, no matter what. | Dim 22 Jan - 17:47
Alors comme ça, lui aussi se sent redevable envers In Su ? J’aimerais bien savoir pourquoi… Pourtant, et malgré la curiosité qui grandit en moi, au fur et à mesure que le jeune homme parle, je me contente d’acquiescer à ses paroles, m’abstenant de lui poser plus de questions. Et Dieu seul sait à quel point c’est difficile pour une personne curieuse comme moi. Mais nous ne nous connaissons pas tellement (pour ne pas dire pas du tout) et je doute qu’il soit du genre à balancer des détails sur sa vie privée, comme ça, aux personnes qu’il ne connait que depuis quelques jours. Continuant donc de ranger, j’hoche la tête et lui adresse un sourire quand il me dit que lui non plus ne pense pas que notre patron soit un meurtrier. Ce serait idiot de croire une telle chose, après tout… Alors certes, je sais que parfois il ne faut pas se fier aux apparences. De nombreux cas et enquêtes policières ont d’ailleurs montré et prouvé que des personnes bien sous tous rapports et ayant une vie totalement bien rangée se sont avérées être des tueurs. Mais je ne pense pas que ce soit le cas d’In Su. Je ne peux pas le concevoir. Et lorsque je suis allée le voir en prison, ce jour où il m’a demandé de l’aider, de m’occuper de la boutique le temps qu’il sorte, il n’avait absolument rien d’un meurtrier ayant sa place dans cet endroit. Ça m’a d’ailleurs beaucoup peiné de voir l’état dans lequel il était. Je ne peux d’ailleurs m’empêcher de me mordiller légèrement la lèvre inférieure, à cette pensée, mais suis finalement ramenée à la réalité quand Jun reprend la parole. Et une expression que je tente de rendre la plus confiante possible, je m’exclame : « C’est vrai, ça ne va pas être de tout repos. Mais je suis certaine qu’on va y arriver… In Su ne nous aurait pas demandé notre aide s’il ne nous jugeait pas capable d’y arriver, tu n’crois pas ? » Mon sourire s’agrandit, alors que je vois le jeune homme repousser le classeur qu’il était en train de trier, et un rire s’échappe de ma bouche, à ses paroles. « Ne t’inquiète pas. C’est en faisant des erreurs qu’on apprend. A mes débuts ici, crois-moi, j’avais tout du parfait boulet, moi aussi ! » Et c’est encore un peu le cas, parfois. Y’a pas pire catastrophe ambulante que moi… « Par contre, je serais ravie que tu m’apprennes deux trois trucs concernant le skate ! » Parce que malgré les connaissances que j’ai pu acquérir dans ce domaine grâce à In Su, je ne suis pas encore une pro et il m’arrive parfois de sécher complètement lorsqu’un client me pose des questions un peu trop… techniques… Mais passons. Refermant moi aussi mon classeur, je laisse échapper un faible soupir, satisfaite, et c’est à ce moment-là que le jeune homme, un peu trop enthousiaste, m’apprend que nous avons reçu de nouvelles planches. « Hein ?! Mais on ne devait les recevoir que dans une semaine, normalement ! » Arborant une expression surprise, je me laisse entrainer par ce dernier et, en effet, il se trouve que nous avons bien reçu les nouvelles planches. « Et ben… Pour une fois, ils ont été rapides… » Haussant les épaules, j’hoche affirmativement la tête quand Jun me dit d’aller m’équiper et m’éclipse rapidement dans l’arrière-boutique pour y récupérer un casque que nous utilisons pour les essais. Je revêtis également des protèges genoux parce que mieux vaut prévenir que guérir, surtout en ce qui me concerne, et j’attrape un second casque, avant de retourner auprès de Jun qui continue de monter les planches. « C’est bon ! Je suis parée ! » Lui souriant, j’attends qu’il finisse et lui lance le second casque. « Toi aussi, tu devrais porter ça ! » Je récupère ensuite l’une des planches qu’il a fini de monter et ajoute : « Allez, allez, plus vite que ça ! Faut qu’on se dépêche de les tester pour pouvoir les mettre en vente rapidement ! Le temps, c’est de l’argent ! On ne te l’a jamais appris ?! » En réalité, j’suis pressée d’exécuter quelques figures, je l’avoue. C’est l’une des choses que je préfère dans le fait de travailler ici. Surtout que, depuis quelques temps, j’ai de moins en moins la possibilité de me rendre au skate park pour m’entrainer, avec le boulot que j’accumule entre les cours et mes nouvelles fonctions en tant que gérante temporaire du Sb Ride. Alors pouvoir grimper sur une planche entre deux triages de factures, ça me tente tout particulièrement, vous voyez ?!
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Alors comme ça, lui aussi se sent redevable envers In Su ? J’aimerais bien savoir pourquoi… Pourtant, et malgré la curiosité qui grandit en moi, au fur et à mesure que le jeune homme parle, je me contente d’acquiescer à ses paroles, m’abstenant de lui poser plus de questions. Et Dieu seul sait à quel point c’est difficile pour une personne curieuse comme moi. Mais nous ne nous connaissons pas tellement (pour ne pas dire pas du tout) et je doute qu’il soit du genre à balancer des détails sur sa vie privée, comme ça, aux personnes qu’il ne connait que depuis quelques jours. Continuant donc de ranger, j’hoche la tête et lui adresse un sourire quand il me dit que lui non plus ne pense pas que notre patron soit un meurtrier. Ce serait idiot de croire une telle chose, après tout… Alors certes, je sais que parfois il ne faut pas se fier aux apparences. De nombreux cas et enquêtes policières ont d’ailleurs montré et prouvé que des personnes bien sous tous rapports et ayant une vie totalement bien rangée se sont avérées être des tueurs. Mais je ne pense pas que ce soit le cas d’In Su. Je ne peux pas le concevoir. Et lorsque je suis allée le voir en prison, ce jour où il m’a demandé de l’aider, de m’occuper de la boutique le temps qu’il sorte, il n’avait absolument rien d’un meurtrier ayant sa place dans cet endroit. Ça m’a d’ailleurs beaucoup peiné de voir l’état dans lequel il était. Je ne peux d’ailleurs m’empêcher de me mordiller légèrement la lèvre inférieure, à cette pensée, mais suis finalement ramenée à la réalité quand Jun reprend la parole. Et une expression que je tente de rendre la plus confiante possible, je m’exclame : « C’est vrai, ça ne va pas être de tout repos. Mais je suis certaine qu’on va y arriver… In Su ne nous aurait pas demandé notre aide s’il ne nous jugeait pas capable d’y arriver, tu n’crois pas ? » Mon sourire s’agrandit, alors que je vois le jeune homme repousser le classeur qu’il était en train de trier, et un rire s’échappe de ma bouche, à ses paroles. « Ne t’inquiète pas. C’est en faisant des erreurs qu’on apprend. A mes débuts ici, crois-moi, j’avais tout du parfait boulet, moi aussi ! » Et c’est encore un peu le cas, parfois. Y’a pas pire catastrophe ambulante que moi… « Par contre, je serais ravie que tu m’apprennes deux trois trucs concernant le skate ! » Parce que malgré les connaissances que j’ai pu acquérir dans ce domaine grâce à In Su, je ne suis pas encore une pro et il m’arrive parfois de sécher complètement lorsqu’un client me pose des questions un peu trop… techniques… Mais passons. Refermant moi aussi mon classeur, je laisse échapper un faible soupir, satisfaite, et c’est à ce moment-là que le jeune homme, un peu trop enthousiaste, m’apprend que nous avons reçu de nouvelles planches. « Hein ?! Mais on ne devait les recevoir que dans une semaine, normalement ! » Arborant une expression surprise, je me laisse entrainer par ce dernier et, en effet, il se trouve que nous avons bien reçu les nouvelles planches. « Et ben… Pour une fois, ils ont été rapides… » Haussant les épaules, j’hoche affirmativement la tête quand Jun me dit d’aller m’équiper et m’éclipse rapidement dans l’arrière-boutique pour y récupérer un casque que nous utilisons pour les essais. Je revêtis également des protèges genoux parce que mieux vaut prévenir que guérir, surtout en ce qui me concerne, et j’attrape un second casque, avant de retourner auprès de Jun qui continue de monter les planches. « C’est bon ! Je suis parée ! » Lui souriant, j’attends qu’il finisse et lui lance le second casque. « Toi aussi, tu devrais porter ça ! » Je récupère ensuite l’une des planches qu’il a fini de monter et ajoute : « Allez, allez, plus vite que ça ! Faut qu’on se dépêche de les tester pour pouvoir les mettre en vente rapidement ! Le temps, c’est de l’argent ! On ne te l’a jamais appris ?! » En réalité, j’suis pressée d’exécuter quelques figures, je l’avoue. C’est l’une des choses que je préfère dans le fait de travailler ici. Surtout que, depuis quelques temps, j’ai de moins en moins la possibilité de me rendre au skate park pour m’entrainer, avec le boulot que j’accumule entre les cours et mes nouvelles fonctions en tant que gérante temporaire du Sb Ride. Alors pouvoir grimper sur une planche entre deux triages de factures, ça me tente tout particulièrement, vous voyez ?! © kerushirei
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Re: MEE&JUN ● Présumé innocent, no matter what. | Sam 28 Jan - 22:40
« Je t’apprendrais tout ce que je sais ! » Dit-il avec fierté. Parce qu’il en était fier de son faible talent pour le skate. Ce n’était pas un as, ni un roi, mais il se démerdait suffisamment pour le montrer à tout le monde. Il se montre si enjoué face aux nouvelles planches que Mee Yung ne peut qu’être touché par cette légère euphorie. « Moi aussi j’ai été surpris mais je dois avouer que je préfère ce genre de bonne surprise qu’un retard qui nous aurait mis en retard … » Il s’accroupi déjà pour monter deux planches. Il repensait aux parles réconfortante de Mee Yung et sourit en se disant que finalement il avait de la chance de bosser avec elle. Elle semblait aussi positive que lui paumé dans tout ce merdier. Il s’en voulait pour In Su. Il n’était pas directement responsable, mais il avait l’impression de le laisser seul … Jun secoue la tête et mordille sa lèvre à cette pensée. C’était bien pour cette seule raison qu’il allait aider In Su, et parce qu’il avait un certain respect pour lui. In Su lui avait confié qu’il venait d’une famille riche, mais qu’il s’en sortait seul pour ce projet, c’était d’autant plus une pression pour Jun qui se rendait compte que foirer ce commerce, c’était foirer le rêve de In Su. Il préférait ne pas y penser de peur de se mettre une pression qui n’arrangerait en rien son stress évident. La jeune fille revient rapidement avec un casque et de quoi se protéger. Il ne peut s’empêcher de lui jeter un petit sourire moqueur avant de pouffer de rire. « Il te manque des protèges mains ! » il marque une pause faisant mine de réfléchir et lance « Je crois que ma petite sœur peut te prêter les siens hello kitty. » Il raille, parce que ça le fait rire lui ce genre de conneries. Il finit une planche puis s’attaque rapidement à la deuxième. Le bois est magnifique, souple juste ce qu’il faut et les roues d’une gomme à la qualité évidente. Il en fallait pourtant pour impressionner Jun mais ces deux planches là … une vraie merveille ! Il rit à la remarque de Mee Yung et fait mine de l’écouter en se pressant un air penaud sur le visage « Bien madame ! » il vis les dernières roues et attrape le casque qu’elle m’avait donné pour l’enfiler sur ma tête et me redresse rapidement. « C’est bien fermé devant hein ?! » normalement oui, mais il préférait que Mee Yung le rassure en le lui confirmant parce qu’on ne pouvait rien entendre dehors si quelqu’un entrait dans le magasin. Evitons de se faire voler bêtement. Il ouvre la porte arrière et sort dehors avec un grand sourire. « Let’s go ! » par habitude il lance de la musique sur son téléphone et attrape son sac à dos qui trainait par terre pour en sortir son enceinte bose. Ça aussi c’était quelque chose qu’il avait toujours sur lui. « Montre-moi d’abord ce que tu sais faire ! Je serais impressionnée si t’arrives à tenir debout dessus sans tomber ! » La taquinait-il avec un sourire moqueur. Qui aime bien châtie bien pas vrai ?
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« Je t’apprendrais tout ce que je sais ! » Dit-il avec fierté. Parce qu’il en était fier de son faible talent pour le skate. Ce n’était pas un as, ni un roi, mais il se démerdait suffisamment pour le montrer à tout le monde. Il se montre si enjoué face aux nouvelles planches que Mee Yung ne peut qu’être touché par cette légère euphorie. « Moi aussi j’ai été surpris mais je dois avouer que je préfère ce genre de bonne surprise qu’un retard qui nous aurait mis en retard … » Il s’accroupi déjà pour monter deux planches. Il repensait aux parles réconfortante de Mee Yung et sourit en se disant que finalement il avait de la chance de bosser avec elle. Elle semblait aussi positive que lui paumé dans tout ce merdier. Il s’en voulait pour In Su. Il n’était pas directement responsable, mais il avait l’impression de le laisser seul … Jun secoue la tête et mordille sa lèvre à cette pensée. C’était bien pour cette seule raison qu’il allait aider In Su, et parce qu’il avait un certain respect pour lui. In Su lui avait confié qu’il venait d’une famille riche, mais qu’il s’en sortait seul pour ce projet, c’était d’autant plus une pression pour Jun qui se rendait compte que foirer ce commerce, c’était foirer le rêve de In Su. Il préférait ne pas y penser de peur de se mettre une pression qui n’arrangerait en rien son stress évident. La jeune fille revient rapidement avec un casque et de quoi se protéger. Il ne peut s’empêcher de lui jeter un petit sourire moqueur avant de pouffer de rire. « Il te manque des protèges mains ! » il marque une pause faisant mine de réfléchir et lance « Je crois que ma petite sœur peut te prêter les siens hello kitty. » Il raille, parce que ça le fait rire lui ce genre de conneries. Il finit une planche puis s’attaque rapidement à la deuxième. Le bois est magnifique, souple juste ce qu’il faut et les roues d’une gomme à la qualité évidente. Il en fallait pourtant pour impressionner Jun mais ces deux planches là … une vraie merveille ! Il rit à la remarque de Mee Yung et fait mine de l’écouter en se pressant un air penaud sur le visage « Bien madame ! » il vis les dernières roues et attrape le casque qu’elle m’avait donné pour l’enfiler sur ma tête et me redresse rapidement. « C’est bien fermé devant hein ?! » normalement oui, mais il préférait que Mee Yung le rassure en le lui confirmant parce qu’on ne pouvait rien entendre dehors si quelqu’un entrait dans le magasin. Evitons de se faire voler bêtement. Il ouvre la porte arrière et sort dehors avec un grand sourire. « Let’s go ! » par habitude il lance de la musique sur son téléphone et attrape son sac à dos qui trainait par terre pour en sortir son enceinte bose. Ça aussi c’était quelque chose qu’il avait toujours sur lui. « Montre-moi d’abord ce que tu sais faire ! Je serais impressionnée si t’arrives à tenir debout dessus sans tomber ! » La taquinait-il avec un sourire moqueur. Qui aime bien châtie bien pas vrai ?Invité
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Re: MEE&JUN ● Présumé innocent, no matter what. | Dim 2 Avr - 0:26
La première fois que j’ai vu Jun, je dois bien avouer avoir été quelque peu sceptique et m’être à plusieurs reprises demandée si notre collaboration allait bien se passer. Non pas qu’il m’ait donné l’impression d’être quelqu’un de méchant mais il avait surtout l’air plutôt réservé, mystérieux, voire même légèrement froid. De quoi me rebuter un peu donc... Surtout quand on sait que je suis une personne plutôt spontanée, qui aime aller vers les autres, parler (parfois pour ne rien dire d’ailleurs) et rigoler. Mais force est de constater que je me suis trompée sur toute la ligne puisqu’aujourd’hui c’est à un Jun des plus souriants et enjoués auquel j’ai affaire. Comme quoi se fier aux apparences n’est vraiment pas une chose à faire, ces dernières pouvant s’avérer quelque peu trompeuses. Un sourire prend d’ailleurs possession de mon visage devant l’enthousiasme dont il fait preuve à la seule idée de me montrer les nouvelles planches que nous avons reçu et, le suivant jusqu’à l’arrière-boutique, je suis contente de constater qu’on va pouvoir rapidement les mettre en vente. Mais avant ça, une petite séance de glisse nous attend. M’empressant donc d’enfiler mes protections, je me plante finalement aux côtés de Jun qui termine de monter les planches et gonfle légèrement les joues à ses paroles. « YAH ! Ne te moque pas ! » Je lui donne une faible tape au niveau de l’épaule et laisse échapper un rire, amusée. Il en faut beaucoup plus que ça pour me vexer, faut dire. Mais quand même… « T’oublies que je suis ta patronne et ce n’est pas bien de se moquer de sa patronne ! » Prenant un air faussement hautain, je passe ma main dans mes cheveux, ramenant ces derniers vers l’arrière dans un mouvement digne des plus grandes publicités de shampooing, mais perds rapidement ce semblant de sérieux, riant une nouvelle fois de bon cœur. Impatiente, je demande ensuite au jeune homme de se presser un peu, ce qui a bien évidemment le don de le faire rire. Et à moi aussi. Parce qu’il m’en faut peu. Toutefois, mon air enjoué laisse finalement sa place à une expression un tantinet hésitante quand mon collègue me demande si la porte avant de la boutique est bien fermée. Je réfléchis quelques secondes, tentant de me rappeler les gestes que j’ai eu en arrivant dans la boutique. J’en viens d’ailleurs même à mimer le moment où j’ai tourné la clé dans la serrure, avant de m’exclamer : « Oui, c’est bon ! Tout est fermé ! » Suivant ensuite le jeune homme dans l’arrière-cour, j’attrape l’une des deux planches qu’il me tend et la pose sur le sol. « Ne me sous-estime pas ! J’ai eu un bon professeur ! » Sur ces mots, je lui tire la langue, bien décidée à lui clouer le bec, mais juge toutefois bon de rajouter : « Bon, par contre, ça fait plusieurs semaines que je n’ai pas pu m’entrainer, alors voilà… Sois pas trop méchant avec moi, oki ?! » Je lui adresse ensuite mon plus beau sourire et pose mon pied sur la planche, testant rapidement cette dernière afin d’en apprivoiser l’inclinaison. Puis, finalement, je me lance, parcourant quelques mètres dans un premier temps, à une allure qui pourrait presque rendre jaloux un escargot (parce qu’il faut quand même que je me remette dans le bain hein…), avant de donner une impulsion un peu plus forte. « Alors, alors ?! Qu’est-ce que tu dis de ça, Juniiiiie ?! J’tiens debout dessus et j’suis même pas encore tombée ! Ça t’en bouche un coin, hein ?! » Roulant encore sur plusieurs mètres, je redécouvre presque la sensation de se faire doucement fouetter le visage par le vent et ne peux m’empêcher de laisser échapper un « Elles sont trop cools ! » des plus enthousiastes, en parlant bien évidemment des nouvelles planches que l’on vient de recevoir.
WIN OR LOOSE YOU GONNA BE ALRIGHT
RYU JUN & IM MEE YUNG
La première fois que j’ai vu Jun, je dois bien avouer avoir été quelque peu sceptique et m’être à plusieurs reprises demandée si notre collaboration allait bien se passer. Non pas qu’il m’ait donné l’impression d’être quelqu’un de méchant mais il avait surtout l’air plutôt réservé, mystérieux, voire même légèrement froid. De quoi me rebuter un peu donc... Surtout quand on sait que je suis une personne plutôt spontanée, qui aime aller vers les autres, parler (parfois pour ne rien dire d’ailleurs) et rigoler. Mais force est de constater que je me suis trompée sur toute la ligne puisqu’aujourd’hui c’est à un Jun des plus souriants et enjoués auquel j’ai affaire. Comme quoi se fier aux apparences n’est vraiment pas une chose à faire, ces dernières pouvant s’avérer quelque peu trompeuses. Un sourire prend d’ailleurs possession de mon visage devant l’enthousiasme dont il fait preuve à la seule idée de me montrer les nouvelles planches que nous avons reçu et, le suivant jusqu’à l’arrière-boutique, je suis contente de constater qu’on va pouvoir rapidement les mettre en vente. Mais avant ça, une petite séance de glisse nous attend. M’empressant donc d’enfiler mes protections, je me plante finalement aux côtés de Jun qui termine de monter les planches et gonfle légèrement les joues à ses paroles. « YAH ! Ne te moque pas ! » Je lui donne une faible tape au niveau de l’épaule et laisse échapper un rire, amusée. Il en faut beaucoup plus que ça pour me vexer, faut dire. Mais quand même… « T’oublies que je suis ta patronne et ce n’est pas bien de se moquer de sa patronne ! » Prenant un air faussement hautain, je passe ma main dans mes cheveux, ramenant ces derniers vers l’arrière dans un mouvement digne des plus grandes publicités de shampooing, mais perds rapidement ce semblant de sérieux, riant une nouvelle fois de bon cœur. Impatiente, je demande ensuite au jeune homme de se presser un peu, ce qui a bien évidemment le don de le faire rire. Et à moi aussi. Parce qu’il m’en faut peu. Toutefois, mon air enjoué laisse finalement sa place à une expression un tantinet hésitante quand mon collègue me demande si la porte avant de la boutique est bien fermée. Je réfléchis quelques secondes, tentant de me rappeler les gestes que j’ai eu en arrivant dans la boutique. J’en viens d’ailleurs même à mimer le moment où j’ai tourné la clé dans la serrure, avant de m’exclamer : « Oui, c’est bon ! Tout est fermé ! » Suivant ensuite le jeune homme dans l’arrière-cour, j’attrape l’une des deux planches qu’il me tend et la pose sur le sol. « Ne me sous-estime pas ! J’ai eu un bon professeur ! » Sur ces mots, je lui tire la langue, bien décidée à lui clouer le bec, mais juge toutefois bon de rajouter : « Bon, par contre, ça fait plusieurs semaines que je n’ai pas pu m’entrainer, alors voilà… Sois pas trop méchant avec moi, oki ?! » Je lui adresse ensuite mon plus beau sourire et pose mon pied sur la planche, testant rapidement cette dernière afin d’en apprivoiser l’inclinaison. Puis, finalement, je me lance, parcourant quelques mètres dans un premier temps, à une allure qui pourrait presque rendre jaloux un escargot (parce qu’il faut quand même que je me remette dans le bain hein…), avant de donner une impulsion un peu plus forte. « Alors, alors ?! Qu’est-ce que tu dis de ça, Juniiiiie ?! J’tiens debout dessus et j’suis même pas encore tombée ! Ça t’en bouche un coin, hein ?! » Roulant encore sur plusieurs mètres, je redécouvre presque la sensation de se faire doucement fouetter le visage par le vent et ne peux m’empêcher de laisser échapper un « Elles sont trop cools ! » des plus enthousiastes, en parlant bien évidemment des nouvelles planches que l’on vient de recevoir.© kerushirei
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