tell me things that you've done (kan)
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tell me things that you've done (kan) | Mar 5 Avr - 0:04 Citer EditerSupprimer
tell me things that you've doneju kan & armani freya
I've been seeing all, I've been seeing your soul. Give me things that I wanted to know, tell me things that you've done. (music) ✻✻✻ Ca l’avait rongée, rongée et encore rongée, tellement qu’elle avait l’âme pourrie, malgré les changements, l’identité différente et l’envie de renouveau. Elle avait menti, menti et encore menti, tellement qu’elle s’était elle-même plongée dans une spirale infernale et qu’elle avait perdu In Ha avant même de l’avoir réellement eu. A présent elle était là, le coeur battant au rythme des basses (comme au bon vieux temps), le coeur englué, aussi, bloqué au beau milieu de sa gorge (comme au bon vieux temps), et elle se pourrissait les organes à coup de fumées pseudo poétiques, dont les volutes étaient plus macabres et encrassées que salvatrices. A présent elle avait les yeux plongés dans ceux de Kan, personnification malsaine de ses rechutes épisodiques, peau blafarde qu’ils partageaient et substance maladive dans les veines. Ca la rendait malade, un peu, beaucoup, de passer à côté de tout le monde et de tout, mais dans cette salle du Kurss elle était certaine de ne pas être la seule en piteux état.
Poker, et on se déshabille quand on perd ; poker, et on empoche quand on gagne. Elle avait déjà perdu sa jupe, un truc mignon avec des fleurs qui contrastait avec sa bouche désespérée et ses yeux malheureux (mais Dieu que c’était plus simple, de perdre ça plutôt qu’In Ha). Elle avait encore son haut, comme en dentelle, comme émietté, et Kan avait eu très envie qu’elle l’enlève au départ, mais maintenant il était trop énervé. Tricheur, avait dit un enragé à l’adresse du patron du Kurss, dont le jeu avait été irréprochable. Et le ton montait, montait, tellement qu’elle en souriait, aux anges, de nouveau à sa place au milieu de la débauche et de la violence. C’était bizarre, quand même, cette tendance qu’elle avait, a toujours replonger dès lors que Nina, Chung Su ou même Tasyr ne se trouvaient plus dans les parages (et In Ha, oh, In Ha). Ca s’envenimait, ça s’engueulait, et elle avait balancé en italien qu’il fallait arrêter, mais sans grande conviction, tout en enroulant l’une de ses boucles rouges autour d’un doigt. Puis Kan avait soudainement bondi, et frappé, et tous les autres s’étaient éloignés d’un seul mouvement, mais pas elle, elle qui était restée pour prêter main forte sans trop savoir pourquoi. Peut-être qu’elle l’aimait bien, peut-être qu’elle en avait envie, que ça lui manquait, ou qu’elle avait peur pour lui sans trop le connaitre, parce que c’était sa nature de s’inquiéter pour les autres. Peut-être bien que c’était un réflexe, aussi, une habitude, quelque chose de si ancré en elle qu’elle ne pouvait pas s’en débarrasser et qu’elle se sentait obligée, chaque fois que l’occasion se présentait, de se jeter au milieu du chaos. Alors ils s’y étaient mis à deux, et l’inconnu avait plié, n’ayant aucune chance, mais ils avaient continué, et finalement elle avait pris une chaise et l’avait encastrée dans un crâne.
Alors un long silence s’en était suivi, et elle avait lancé un regard paniqué à Kan tandis que le cors tombait inerte sur le sol du Kurss.✻✻✻ CODES © LITTLE WOLF.
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Re: tell me things that you've done (kan) | Mar 7 Juin - 11:12 Citer EditerSupprimer
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I've been seeing all, I've been seeing your soul. Give me things that I wanted to know, tell me things that you've done. (music) ✻✻✻ Kan dans son royaume, kan à l'ombre du rideau noir et à la lumière de la lampe au dessus de la table ronde. Oh, le roi des cons, qui est revenu régner sur son empire d'argent sale et de sourire mauvais, oh le roi des cons de retour. Clope du bout des doigts, verre devant lui, cartes en main, oh ce bonheur simple et malsain que de plumer des cons, de voir se déshabiller des femmes, de sentir la tension dans la petite pièce, Kan adore ça. Et Bobae qui de temps en temps passe par là pour resservir leur verres, et liwei qui veille dans un coin, déconcentrant en toute innocence les clients en face du patron. Ah qu'il aime ses conneries, le chien des rues, le bouffon, le roi des cons.
Le garçon relève les yeux d'abord sur la rousse aux rouge à lèvre sauvage mais aux yeux si sombres, l'observe, cherche son jeu, sourit en coin avant de tourner les yeux vers les trois autres adversaires. Ils se font plumer. C'est un fait. Un con de plus à faire le beau à penser pouvoir tout rafler sans perdre un habit. Kan avec son torse nu et Freya en culotte sont la preuve que même les meilleurs peuvent avoir un mauvais jeu de temps en temps. Mais quand un des trois vautours se voit devoir enlever un nouveau vêtement, la colère rugit et les insultes sifflent. Kan éclate d'un rire mauvais alors que ses yeux couleur violence se fixent sur l'homme en face de lui. « Alors quoi, t'as perdu tes couilles ? » Le ton montait et Kan, bien trop amusé, ne comptait pas calmer la situation. Li wei, commençant à être habituée, était passée de l'autre côté et avait fermé la porte sur le rideau pour étouffer les bruits, restant sagement à l'extérieur en signifiant surement d'un regard à bobae que ça tournait mal. Mais Kan avait bien trop envie de se battre pour rester calme. Ce besoin compulsif de frapper, de sentir le sang sur ses poings, de sentir les os et la peau sous la sienne, de sentir la douleur s'extirper de ses adversaires. Mais aussi de se sentir vivre, de sentir sa vie qui pourrait s'échapper de ses doigts à chaque instant, de sentir la haine qui éclate qui crie ua monde entier, qui les défonce.
Alors Kan frappe, ne s'en prive pas, bondit avec un rictus sauvage, frappe. Fort. Parce qu'il à appris à maitriser sa force pour qu'elle fasse mal. Et est ravie de savoir la fauve près de lui, de sentir leur énergie, leur pulsions, leur besoin incessant de se sentir en danger, en vie, en mal, comme un besoin viscéral et pas gérable. Et tout dérape, et tout s'éclate, même les chaises sur les crânes. Le patron passe ses deux mains dans ses cheveux trop long qu'il plaque en arrière en reniflant, soupirant longuement. Le garçon s'approcha du corps, poussant du pied un morceau de la chaise pour venir taper du bout du pied dans l'épaule du petit con. Il se laisse tomber accroupis pour venir toucher les veines de son cou, et sentir sa respiration. Il se relève et se retourne vers freya pour plonger son regard dans le siens « c'est bon il est pas mort, tranquille. » lâcha t-il, paraissant plus calme que ce qu'il n'était en réalité. Kan quitta la pièce pour revenir quelques instants plus tard avec un grand verre d'eau qu'il laissa tomber sur le visage du bousillé. Qui tousse, et gémit, et tousse et gémit encore. Kan ricane. On pourrait le croire fou. « c'est bon t'es calmé ? » qu'il dit vers l'intéressé. Il se redresse pour regarder les deux autres dans le coin de la pièce « Ici, on triche pas, personne, jamais. On respecte les règles ou on se tire. Alors maintenant, cassez vous. »✻✻✻ CODES © LITTLE WOLF.
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Re: tell me things that you've done (kan) | Lun 29 Aoû - 1:19 Citer EditerSupprimer
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« C’est bon, il est pas mort, tranquille. » Freya darde ses yeux sur le patron du Kurss, sans réellement parvenir à se calmer comme il le demande. Lentement, doucement, elle commence à prendre la mesure de ce qu’elle vient de faire : replonger, inexorablement, redevenir cette exacte personne qui l’a menée au suicide. Reeva n’est pas un modèle à suivre, Reeva n’est plus là pour témoigner des horreurs qu’elle a pu faire.
Tout va bien, Freya. Tout va bien.
Un instant, la rousse se détourne, passe ses mains tremblantes sur son visage froissé, fixe la porte que Li Wei vient tout juste de fermer. Derrière elle, Kan est accroupi à côté du blessé, à côté des débris de mobilier, chaise explosée en mille morceaux. Il n’est pas mort, qu’il a dit. Alors elle se reprend en main, regarde l’eau glisser sur la peau de l’endormi. Elle a espoir qu’il revienne à la vie, qu’il revienne au monde, que ses paupières s’ouvrent de nouveau et qu’il file sans demander son reste. Le voilà qui tousse, et l’italienne se baisse pour l’aider à se redresser.
« Alors maintenant, cassez vous. » Pas de demande amicale, rien qu’un ordre, et la pièce se vide en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Adieu poker, adieu soirée, adieu rires tendus puis alcoolisés. Les bruits de pas se font lointains, puis silencieux. Seuls restent Kan, Freya et leur victime, tout juste remise, encore pantelante. « Tu tiens le coup ? » qu’elle lui demande, du regret dans la voix, les lèvres désolées. Il ne répond pas, se relève en chancelant, prend ses affaires et se tire.
Bon, adieu.
La porte claque une nouvelle fois, et ils ne sont que deux. Un coup d’oeil lancé à la ronde lui apprend ce qu’elle sait déjà : la pièce est dans un sale état. Elle prend le temps de contempler les dégâts, s’assoit à moitié sur la table encore debout, tire une nouvelle latte sur une cigarette qui a miraculeusement résisté à la cohue. Pas encore éteinte, pas en pleine forme non plus. « Ça faisait un bail » fait-elle remarquer, avant de faire craquer sa nuque récalcitrante. « Un bail que j’avais pas craqué comme ça. » Un bail passé à lutter contre sa propre nature. Comme il est difficile, quand on est un pourri, de prétendre être quelqu’un de bien.
Mais le pire, c’est d’être entre les deux. Mauvaise un jour, généreuse l’autre. Inquiète, Freya pose des yeux protecteurs sur Kan, avant de finalement demander : « Ça va ? » Pas trop de blessures, pas trop de bleus ? Elle en aura, surement, qui apparaitront au fil de la nuit, et le lendemain elle pourra rentrer l’âme en peine, à l’aube, à l’heure où les gens honnêtes se lèvent pour aller travailler, elle pourra se fixer un instant de le miroir, incertaine, solitaire et la joue bleuie.✻✻✻ CODES © LITTLE WOLF.
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