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LEE NA WEI + I AM THE ARCHITECT OF MY OWN DESTRUCTION
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LEE NA WEI + I AM THE ARCHITECT OF MY OWN DESTRUCTION | Dim 10 Avr - 6:42 Citer EditerSupprimer
nom : Lee prénom : Na Wei âge : vingt ans date et lieu de naissance : 29 décembre à Daegu ( on peut aussi l'épeler : dégoût, c'est la même ) origines : coréen à 50%, l'autre moitié du pourcentage s'est tiré avant qu'on ait pu lui taper sa bio sur wiki alors contente toi d'ça. Pis t'es qui d'abord, la police ? Allez vtff, j'peux plus voir ta gueule. nationalité : coréenne cursus universitaire : même si j'en ai ptin de rien à branler j'prends des cours du soir en économie et gestion. J'te lâche plus frangine, partout où tu vas, j'irai métier : officiellement je suis co-gérant de la boite de nuit "Epsilon“ ( pour blanchir l'argent, t'as pigé ? ) Officieusement j'suis à la tête d'un réseau de trafiquants de bijoux. orientation sexuelle : De la meuf, y'a pas à chier. classe sociale : Riche à en chialer si on omet le fait que je dépense ma tune dans des paris et autres jeux d'argent dans lesquels tu voudrais pas fourrer ton nez. Ma fortune varie donc d'un mois à un autre. code du règlement : this. tu veux t'investir ? j'veux être citi sivouplé.
J'me réveille dans un taudis, celui qu'est mon esprit. J'ai mal partout, pourquoi ? En me redressant j'pige que la moitié de mon corps touche le sol alors qu'une autre partie s'est raccrochée au lit. Je me laisse tomber par terre non sans gémir, pourquoi j'suis dans un état pareil ?! L'est où Aecha ? « AE ! » Viens m'dire que j'suis un déchet, pis qu'sans toi je serai keudal, rien qu'un stupide gosse pas capable d'faire deux pas sans tomber mais qu'c'est pas grave car toi, toi t'es là pour me relever. « T'es où ptain ?! Rapplique ! » Je me traine jusqu'à sa chambre en butant mon épaule contre le mur, je le longe pour avoir un soutien. « T'fais chier !» J'ouvre sa porte en donnant un coup de pied dedans mais elle est pas là. Y'a pas son bordel non plus. Elle est où Aecha ? J'ouvre son armoire, y'a plus rien. Je regarde ses tiroirs, toujours rien. Je cherche mon portable en tâtonnant les poches de mon pantalon pour la contacter.
Numéro indisponible.
INDISPONIBLE DE QUOI CONNASSE DE BOITE VOCALE ?!!! Je balance le portable contre sa fenêtre, elle se fissure sous le choc. Pourquoi elle s'est barrée ? J'pige pas putain, j'pige pas. J'essaie de récupérer le téléphone mais il est inutilisable, m'en faut un, m'en faut un absolument.... Man', j'vais lui prendre le sien.
Elle est dans le salon en train de regarder une émission qu'elle a dû visionner une bonne dizaine de fois mais c'est à peine si elle s'y intéresse. Je subtilise ce don j'ai besoin pour contacter Niran, mon meilleur ami et compose son numéro. « T'fous quoi là ? » Si j'étais pas aussi hors de moi, j'aurais été surpris qu'elle soit consciente avec tout ce qu'elle a picolé la veille. « Ça te regarde pas. » Elle se lève en me frappant au niveau du torse, c'est plus pour m'intimider que pour me blesser. « Rends-le-moi. » J'lui réponds pas, elle peut crever. J'ai d'autres trucs à faire plus important que d'la gérer elle là.
« Elle est où Aecha ? T'es avec elle ? T'ES AVEC ELLE ?! MAIS RÉPONDS ! » Niran est complètement paniqué, au son d'sa voix je devine qu'il vient d'apprendre tout comme moi que cette connasse s'est tirée, elle nous a abandonné. « Lâche-moi man, putain ! » Elle tire sur mon bras pour que je lui rende ce qui lui appartient, j'essaie de me dégager en lui donnant des coups de coudes mais elle est du genre coriace. « Rendez-vous au QG. On la retrouve et on avisera après. » Je retournerais la ville s'il le faut mais j'veux ma sœur, c'est MA sœur. De quel droit elle se permet d'me laisser ? De quel putain de droit ?!
Ma mère commence à devenir violente, j'vois la colère la possédée au fil des secondes qui défilent. Un second coup plus violent que le précédent m'est asséné. Elle me repousse jusqu'à la sortie mais je trébuche sur la table basse, ma tête se prend le coin du canapé, j'suis sonné mais toujours conscient. Elle s'empare du portable avant de me saisir par le col de mon haut pour me trainer jusqu'à la porte d'entrée. « Reviens plus tant qu'ta pas pigé la leçon ! Ramène ta sœur et fais les courses. » Avant de claquer la porte, elle croit bon de préciser que j'dois lui ramener sa bibine avant dix heures sinon, j'dormirai dehors ce soir.
Qu'elle aille se faire foutre ce soir j'rentrerai pas, ni même les autres soirs. C'est fini, j'en ai marre de me faire traiter comme un chien dès que j'hausse un peu le ton ou que je m'affirme. Elle verra c'que c'est d'être à sa propre charge sans ses gosses pour la materner.
J'me tire, faut que j'aille rejoindre Niran et que j'retrouve cette connasse. L'est putain de susceptible, j'lui ai fait quoi au juste ? Parier son cul ? C'est ça qui l'a mise hors d'elle ? Mais bordel, je l'aurais grave récompensé par la suite, elle sait que je gère avec le fric merde ! J'lui demande une faveur, UNE SEULE, j'demande jamais rien et là, elle s'enfuit. Elle m'abandonne pour une histoire qui aurait dû moi me contrarier, j'en reviens pas. Quand on se retrouvera on se gueulera dessus à défaut de se cogner, car Niran s'ra là pour faire tampon entre nous et comme d'hab on se rabibochera, parce qu'on fait toujours comme ça.
(…)
Ça fait quatre jours, j'ai jamais été séparé d'elle aussi longtemps. J'ai retourné Séoul pour la retrouver mais rien, aucune trace. Niran m'a aidé dans mes recherches mais il a été aussi inutile que moi, inutile. Depuis qu'elle est partie j'suis pas retourné à la maison, j'en suis incapable alors j'me laisse dépérir entre les quatre murs vétustes qui nous servent de refuge, au gang, à Niran pis à moi. D'ailleurs il est resté avec moi lui, Niran...
« Tu tiens le coup ? » J'ouvre les yeux sur lui, on est allongé sur le même canapé ( on dort comme ça d'puis que j'ai quitté l'appartement. ) J'ai la tête à l'opposé de la sienne alors quand il me pose sa question, j'lui fous un coup de talon dans l'épaule. Il gémit pour la forme en se la massant, je porte un regard impénétrable pour moi comme pour lui sur sa personne, m'avachissant davantage. « Pas envie d'en parler. » Il pose sa tempe contre le dossier du meuble, il semble préoccupé. J'devine qu'il est à la recherche de mots clés qui seraient susceptibles de m'ouvrir à lui, sa concentration marque ses traits. Ses sourcils sont légèrement froncés et ses dents mâchonnent l'intérieur de sa lèvre inférieure. Quand il pense avoir trouvé, ça se devine aussi très facilement ( ce mec est un livre ouvert ) car il prend soin de prendre un air détaché comme si la phase « réflexion » n'avait jamais existé. « Si tu devais dessiner ce que tu ressens, je verrais quoi sur le papier ? »
Une page blanche pendant un temps puis des gribouillis qui ne forment rien jusqu'à finalement distinguer des contours capables d'être reconnu comme quelque chose de concret. On ne sait pas trop encore ce que c'est sensé représenté, ça prend forme doucement, on attend que j'offre un résultat logique pour un oeil humain et j'y parviens, mon poignet tremble donnant un aspect encore plus décharné au dessin. Deux silhouettes ( du moins ça y ressemble ) finissent par se détacher au milieu des quelques traits bâclés. Une est plus nette que l'autre, il n'y a aucune distinction physique. Est-ce deux hommes, deux femmes, un homme et une femme ? Ce sont deux corps identiques si omet le fait qu'un est comme sur le point de se désagréger alors que l'autre se nourrit des morceaux qui s'échappent de son sosie en perdition. Une chaine les relie, elle est plus prononcée du côté de celui qui semble disparaître, l'autre essaie visiblement de s'en débarrasser sans y parvenir.
Ils sont enchainés à jamais.
On me bouscule, j'me retourne en pestant un soupir agacé à l'adresse du crétin qui a été l'auteur de ce heurt. « Tu peux répéter ? » Lui et ses trois amis font demi-tour pour m'encercler. J'me démonte pas et prends une grande inspiration en rejouant la scène avec exagération, ce qui a le don de les irriter. « Tu cherches quoi au juste, à t'faire démonter la gueule ? » J'me raidis et baisse le regard, le mec qui m'a provoqué le premier se détache de ses potes pour me bousculer, je recule de deux pas en me raccrochant à la sangle de mon sac. Laisse-moi tranquille bordel, pitié. « Regarde-moi quand j'te cause, fais pas ta tapette ! » Je l'écoute pas, il continue de me faire reculer en me repoussant. « Oh tu m'écoutes ? » La situation le fait monter en pression alors pour me le faire comprendre il m'arrache mon sac et en vide tout son contenu au sol. « BORDEL, FAIS C'QUE J'TE DIS ! » Mes yeux rencontrent les siens et c'est l'affront ultime.
J'ai le regard qui parle, il dit du mal, il est mauvais. Même quand j'pense rien, quand j'suis neutre dans l'dedans, mes orbes persistent à être fourbes. C'est comme s'ils étaient une partie indépendante de moi qui n'existe que pour le chaos et qui pour survivre ne peut se repaitre de rien d'autre que d'anarchie... Une faim creuse qui même assouvie n'est jamais totalement repue. Ces yeux-là veulent la reconnaissance de l'enfer jusqu'à en déposséder son créateur, c'est ça qu'ils veulent. Être maitres d'une apocalypse à tort ou à raison mais moi dans tout ça, j'ai un mot à dire ? Non, j'ai ce regard, j'dois vivre avec et l'assumer.
Ces mecs savent pas que j'regarde le monde avec cette lueur assassine au fond d'la rétine, ils savent pas que j'y peux rien. Tout ce qu'ils voient eux c'est de l'insolence, du mépris, de la provocation, un truc sombre qui demande à ce qu'on l'anime. Ils croient lire un « je vous emmerde » alors que j'ai peur, j'ai la frayeur en cape et elle m'étrangle, me broie les os du cou. On m'accule jusqu'aux casiers, à la façon dont ils remontent leurs manches j'pige que je vais passer un mauvais quart d'heure.
Premier coup.
Respire, ça va passer.
Deuxième coup.
Mes poumons brûlent, mes côtes se rompent. Du sang tache ma bouche, ça dégouline comme un excédent de peinture sur un pinceau.
Vingtième coup.
Le sol est plus chaleureux que jamais et le monde sous mes paupières est l'endroit le plus doux de l'univers.
Suffisait de fermer les yeux...
J'monte dans la camionnette, les mains encore tremblantes alors que tous les autres m'regardent avec le visage blême. Niran est le seul a osé m'demander : « Qu'est-ce qui s'est passé là-bas ? » J'réponds pas, j'attends que l'adrénaline s'casse, qu'elle diminue jusqu'à ce qu'elle descende à – 0. « J'sais pas. » Vraiment, j'sais plus. J'regarde celui qui était v'nu me chercher, il doit savoir lui ! Mais il baisse les yeux, comme pour éviter d'avoir à l'ouvrir. Mon corps se met à se balancer contre les parois d'la caisse, j'avais à peine réalisé qu'elle s'était mise en route....
Un silence pesant, vil, strident, puissant, dévastateur.
Un silence qui me met en état de léthargie.
Mes organes gèlent de l'intérieur, mon souffle forme de la buée alors que nous sommes en août, y se passe quoi putain ?! Mes pieds, mes pieds sont ancrés au sol, encerclés par de gros blocs de glace. Mon corps entier est emprisonné par des mains faites d'eau qui peu à peu m'étouffent en se solidifiant jusqu'à faire éclater mes poumons, faire fendre mon cœur et m'laisser croupir dans cette prison givrée. Le dessin de mes affres prend forme ainsi dans ma tête tourmentée. J'ai tué un homme, j'avais le flingue, il avait l'sien. Des balles ont été tirés, il a été touché, pas moi. Fin de l'histoire.
(…)
« T'étais où encore ? » Un œil sur son réveil m'indique qu'il est quatre heures du matin, soit le genre d'heure où on doit soumettre une explication qu'on le veuille ou non. « D'min, saoule pas. » Je pose ma tête contre son bras alors qu'elle remonte la couverture sur elle de façon à m'pousser un peu, je reprends ma place initiale en faisant semblant de dormir. « J'sais pas dans quoi tu t'es fourré mais... » J'prends sa main dans la mienne et ça la fait taire, on a plus fait ça depuis nos huit ans et la dernière fois que j'ai dormi avec elle ça remonte à nos douze ans alors évidemment elle s'pose des questions, j'agis pas normalement mais j'ai pas envie de faire semblant, pas c'soir. Demain j'serai plus fort, promis et cette histoire sera derrière moi, derrière nous, elle nous laissera en paix Ae alors dors tranquille...
(…)
Quand on lui demande de faire son discours, j'ai les tripes qui s'barrent, le visage figé, les doigts crispés sur mon bracelet en argent. J'le fais tourner autour de mon poignet en fixant ma sœur monologuer son chagrin à l'assemblée, elle est tellement abattue et vidée qu'elle arrive même pas à finir son discours. Elle descend de l'estrade en chancelant, Niran lui court limite après pour l'aider à la maintenir debout. Tout l'monde chiale sa vie autour de moi, on dirait qu'ils ont perdu un frère mais c'est mon frère à moi qui est au fond d'un trou alors pourquoi j'pleure pas ? Pourquoi j'arrive pas à leur faire comprendre à tous que j'suis qu'une loque, que Hyun Ki même si j'pouvais à peine me l'encadrer, je l'aimais ! J'voulais pas qui lui arrive ça, j'voulais pas bordel !
Ae cha revient auprès de moi, Niran sur sa droite. J'entends pas de sanglots de sa part mais sa tristesse ricoche sur tous ceux qui ont le malheur de poser les yeux sur elle. Tous les trois, on fixe notre regard sur du rien pendant que des mecs recouvrent le cercueil de Hyun Ki de terre et d'autres déchets qu'il mérite pas de recevoir à la gueule. D'ici mon ouïe détecte les petits cailloux qui abîment le bois qui le protège, je me surprends à prier qu'ils ne réussissent pas à l'atteindre, il a assez donné dans cette vie pour qu'on l'fasse pas chier dans l'autre. À ce moment j'sens un truc me serrer la main, je lorgne ma sœur qui, les joues pleines de larmes s'entête à garder une posture droite en fixant le vide. J'baisse les yeux avant de l'imiter et de serrer mes doigts autour des siens.
Si tu savais Ae, tu me broierais les os, tu m'enterrerais vivant, tu m'donnerais un avant-goût de l'enfer avant d'me battre jusqu'à ce que j'cède à la mort. Tu vengerai ton frère, le vrai, celui qui a toujours été le plus juste, le plus brave, le plus digne de toi. Celui a qui tu vouais un amour démesuré, il a tellement eu d'amour ce type qu'y en avait même plus eu pour moi à la fin. J'en ai souffert au point de nourrir une jalousie malsaine à son égard, j'avais quoi de moins que lui ?! Pourquoi tout l'monde lui vouait un culte ?! On avait le même nom, la même histoire, le même ADN et les gens le préféraient lui à moi. Y'a qu'à regarder, ça pullule d'âmes en détresses, ils le regrettent tous, tous. Même ceux qu'il avait seulement croisé au cours de sa vie, ils étaient là, tout le monde l'était car c'était Hyun Ki.
À mon enterrement y'aura qui tu crois... ?
Pas grand monde,
même moi j'me déplacerai pas pour moi.
Sur sa plaque à lui sont inscrits ces mots : « Lee Hyun Ki, 1993-2013. Frère aimant, ami dévoué, il restera à jamais gravé dans nos mémoires et nos cœurs, qu'il repose en paix. »
La mienne ressemblerait plus à ça : « Lee Na Wei, 1995- ?. »
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j'le mérite pas, j'mérite pas.
Un meurtrier ne mérite pas les louages d'un héros, ce que lui était, ce que moi je ne serai jamais.
Quelqu'un de bien.
Lee Na Wei
Silence is the most powerful scream
INTELLIGENT (★★★✰✰) | MANIPULATEUR (★★★★★) | SENTIMENTAL (★✰✰✰✰) | PARANOÏAQUE (★★★✰✰) | PATIENT (★★✰✰✰) |
IMPULSIF (★★✰✰✰) | OBSTINÉ (★★★★✰) | COLERIQUE (★★★★✰) | DÉPRESSIF (★★★✰✰) | JALOUX (★★★★✰) |
Rumour has it... Il serait claustrophobe ( v : alors qu'il essayait de relever un défi à l'âge de sept ans avec des « amis » d'école, il est resté bloqué toute une nuit dans une voiture à la casse. Les autres enfants ont paniqué et se sont enfuis de peur de subir les répercussions de leur bêtise. ) Survole l'avatar, petit coquin. | My character Alexithymia n. inability to describe emotions verbally J'sais pas. J'saurais pas mettre des mots sur ce que j'suis ou ce que j'suis censé être, c'est le taf de Aecha d'faire des longues phrases tissées sur des sentiments qu'on serait pas capable de révéler autrement que par écrit. J'suis pas aussi doué qu'elle dans ce genre d'exercice mais je l'envie pas, j'aime pas le fait que les gens devinent c'que j'ai dans la tête. C'est mes idées, mes rêves, mes démons, ça m'appartient. Plus j'suis insondable, plus j'suis en sécurité. Pis, même si j'voulais qu'on me décode j'pourrais pas, j'saurais pas comment m'y prendre. J'suis à l'aise avec très peu de monde, vraiment très peu. Même ma propre présence me dérange, je me supporte pas. Comment on fait pour vivre avec soi quand on n'a aucune empathie pour ce qu'on est ? J'dirais pas que j'suis un incompris de la vie, que personne ne m'aime, que j'suis une victime, j'en suis tout sauf une. Tout ce qui m'est arrivé jusqu'à aujourd'hui je l'ai voulu, les retours catastrophiques ne sont que les conséquences de mes actes. J'en avais conscience, des fois pas. J'ai juste fait les choses car... C'est pas qu'elles me semblaient justes ou non... J'sais même pas pourquoi j'ai agi de la sorte et que je continue de le faire. J'ai des pulsions, ça s'imbrique dans ma tête jusqu'à former un plan, je le mets à exécution pis c'est le destin qui décide si c'était une mission suicide ou non. J'suis à peine maitre de moi-même, c'est comme s'il y'avait une force étrangère dans mon être et qu'elle décidait à ma place. J'ai pas de sentiment particulier à son égard, avant j'étais son pantin maintenant on coopère s'tout. C'est fatigant de lutter, vous savez pas c'que sait. J'ai appris l'art de la manipulation grâce à elle, cette vile force s'est révélée une alliée au fil du temps, aujourd'hui plus que jamais. J'ai besoin de mentir, tromper, duper pour survivre, dans mon milieu être quelqu'un de bien c'est être un type qui vivra pas plus de deux jours. C'est un peu le hasard qui m'a foutu là-dedans, même si je n'ai jamais essayé de le contrebalancer... J'aurais pu devenir une meilleure personne si la vie avait été plus cool avec moi mais elle l'a jamais été et quand elle l'est, j'arrive même pas à le voir. J'ai tellement vécu dans le noir que la lumière me crame la rétine. Après suis-je aussi froid et odieux que j'en ai l'air ? Je l'ignore. J'cherche pas les conflits volontairement, ils viennent à moi c'est différent. J'aime être effacé sans pour autant haïr l'espèce humaine, j'me fonds au décor juste assez pour ne pas être catégorisé d'asocial. J'ai dû mal à exprimer c'que je ressens alors je le tais ou j'le dessine, pour moi, juste pour moi. J'suis pas démonstratif du tout, pas tolérant non plus, j'ai le sang froid mais il bouillonne, t'vois ce que je veux dire ? J'peux péter un plomb sans même que tu l'vois venir... Quand tu t'en apercevras, là t'auras compris. Avec du retard j'te l'accorde mais ça te sautera forcément à la gueule un jour, sois patient(e). J'suis violent, dangereux. J'suis calme, inoffensif. J'suis un tas d'adjectifs contradictoires : lunatique. C'est peut-être celui qui me définit le mieux ou alors : mauvais. Mauvais t'en penses quoi ? J'peux te faire du mal sans que ça me touche en retour, sans forcément que tu l'aies mérité. Soit parce que ça sert mon intérêt ou celui de quelqu'un qui est plus important qu'toi, du moins pour moi. Ce qui m'fait penser... Suis-je capable d'aimer ? Oui. Suis-je capable de le montrer, de le comprendre ? Non. J'suis infidèle sur tous les plans, j'me trompe même tout seul. J'fais des fois des trucs capables de m'nuire en essayant de détruire quelqu'un d'autre mais c'pas grave ça car si t'as tout pigé, d'puis le début j'dis que moi plus que quiconque j'mérite pas un bon traitement. Si j'tombe ça m'importe peu, si le monde tombe, ça m'importe peu. Ça fait quoi de ressentir un truc dis-moi ? Ça me changerait t'crois ? Au fond... Jm'en fous. J'ai pas envie d'être sauvé, j'ai pas envie qu'on m'aide. Laissez-moi être l'architecte de ma propre destruction. |
This is my story
I am the architect of my own destruction
Première partie
Where are you now ?
Il y'a 5 mois...
Where are you now ?
Il y'a 5 mois...
J'me réveille dans un taudis, celui qu'est mon esprit. J'ai mal partout, pourquoi ? En me redressant j'pige que la moitié de mon corps touche le sol alors qu'une autre partie s'est raccrochée au lit. Je me laisse tomber par terre non sans gémir, pourquoi j'suis dans un état pareil ?! L'est où Aecha ? « AE ! » Viens m'dire que j'suis un déchet, pis qu'sans toi je serai keudal, rien qu'un stupide gosse pas capable d'faire deux pas sans tomber mais qu'c'est pas grave car toi, toi t'es là pour me relever. « T'es où ptain ?! Rapplique ! » Je me traine jusqu'à sa chambre en butant mon épaule contre le mur, je le longe pour avoir un soutien. « T'fais chier !» J'ouvre sa porte en donnant un coup de pied dedans mais elle est pas là. Y'a pas son bordel non plus. Elle est où Aecha ? J'ouvre son armoire, y'a plus rien. Je regarde ses tiroirs, toujours rien. Je cherche mon portable en tâtonnant les poches de mon pantalon pour la contacter.
Numéro indisponible.
INDISPONIBLE DE QUOI CONNASSE DE BOITE VOCALE ?!!! Je balance le portable contre sa fenêtre, elle se fissure sous le choc. Pourquoi elle s'est barrée ? J'pige pas putain, j'pige pas. J'essaie de récupérer le téléphone mais il est inutilisable, m'en faut un, m'en faut un absolument.... Man', j'vais lui prendre le sien.
Elle est dans le salon en train de regarder une émission qu'elle a dû visionner une bonne dizaine de fois mais c'est à peine si elle s'y intéresse. Je subtilise ce don j'ai besoin pour contacter Niran, mon meilleur ami et compose son numéro. « T'fous quoi là ? » Si j'étais pas aussi hors de moi, j'aurais été surpris qu'elle soit consciente avec tout ce qu'elle a picolé la veille. « Ça te regarde pas. » Elle se lève en me frappant au niveau du torse, c'est plus pour m'intimider que pour me blesser. « Rends-le-moi. » J'lui réponds pas, elle peut crever. J'ai d'autres trucs à faire plus important que d'la gérer elle là.
« Elle est où Aecha ? T'es avec elle ? T'ES AVEC ELLE ?! MAIS RÉPONDS ! » Niran est complètement paniqué, au son d'sa voix je devine qu'il vient d'apprendre tout comme moi que cette connasse s'est tirée, elle nous a abandonné. « Lâche-moi man, putain ! » Elle tire sur mon bras pour que je lui rende ce qui lui appartient, j'essaie de me dégager en lui donnant des coups de coudes mais elle est du genre coriace. « Rendez-vous au QG. On la retrouve et on avisera après. » Je retournerais la ville s'il le faut mais j'veux ma sœur, c'est MA sœur. De quel droit elle se permet d'me laisser ? De quel putain de droit ?!
Ma mère commence à devenir violente, j'vois la colère la possédée au fil des secondes qui défilent. Un second coup plus violent que le précédent m'est asséné. Elle me repousse jusqu'à la sortie mais je trébuche sur la table basse, ma tête se prend le coin du canapé, j'suis sonné mais toujours conscient. Elle s'empare du portable avant de me saisir par le col de mon haut pour me trainer jusqu'à la porte d'entrée. « Reviens plus tant qu'ta pas pigé la leçon ! Ramène ta sœur et fais les courses. » Avant de claquer la porte, elle croit bon de préciser que j'dois lui ramener sa bibine avant dix heures sinon, j'dormirai dehors ce soir.
Qu'elle aille se faire foutre ce soir j'rentrerai pas, ni même les autres soirs. C'est fini, j'en ai marre de me faire traiter comme un chien dès que j'hausse un peu le ton ou que je m'affirme. Elle verra c'que c'est d'être à sa propre charge sans ses gosses pour la materner.
J'me tire, faut que j'aille rejoindre Niran et que j'retrouve cette connasse. L'est putain de susceptible, j'lui ai fait quoi au juste ? Parier son cul ? C'est ça qui l'a mise hors d'elle ? Mais bordel, je l'aurais grave récompensé par la suite, elle sait que je gère avec le fric merde ! J'lui demande une faveur, UNE SEULE, j'demande jamais rien et là, elle s'enfuit. Elle m'abandonne pour une histoire qui aurait dû moi me contrarier, j'en reviens pas. Quand on se retrouvera on se gueulera dessus à défaut de se cogner, car Niran s'ra là pour faire tampon entre nous et comme d'hab on se rabibochera, parce qu'on fait toujours comme ça.
(…)
Ça fait quatre jours, j'ai jamais été séparé d'elle aussi longtemps. J'ai retourné Séoul pour la retrouver mais rien, aucune trace. Niran m'a aidé dans mes recherches mais il a été aussi inutile que moi, inutile. Depuis qu'elle est partie j'suis pas retourné à la maison, j'en suis incapable alors j'me laisse dépérir entre les quatre murs vétustes qui nous servent de refuge, au gang, à Niran pis à moi. D'ailleurs il est resté avec moi lui, Niran...
« Tu tiens le coup ? » J'ouvre les yeux sur lui, on est allongé sur le même canapé ( on dort comme ça d'puis que j'ai quitté l'appartement. ) J'ai la tête à l'opposé de la sienne alors quand il me pose sa question, j'lui fous un coup de talon dans l'épaule. Il gémit pour la forme en se la massant, je porte un regard impénétrable pour moi comme pour lui sur sa personne, m'avachissant davantage. « Pas envie d'en parler. » Il pose sa tempe contre le dossier du meuble, il semble préoccupé. J'devine qu'il est à la recherche de mots clés qui seraient susceptibles de m'ouvrir à lui, sa concentration marque ses traits. Ses sourcils sont légèrement froncés et ses dents mâchonnent l'intérieur de sa lèvre inférieure. Quand il pense avoir trouvé, ça se devine aussi très facilement ( ce mec est un livre ouvert ) car il prend soin de prendre un air détaché comme si la phase « réflexion » n'avait jamais existé. « Si tu devais dessiner ce que tu ressens, je verrais quoi sur le papier ? »
Une page blanche pendant un temps puis des gribouillis qui ne forment rien jusqu'à finalement distinguer des contours capables d'être reconnu comme quelque chose de concret. On ne sait pas trop encore ce que c'est sensé représenté, ça prend forme doucement, on attend que j'offre un résultat logique pour un oeil humain et j'y parviens, mon poignet tremble donnant un aspect encore plus décharné au dessin. Deux silhouettes ( du moins ça y ressemble ) finissent par se détacher au milieu des quelques traits bâclés. Une est plus nette que l'autre, il n'y a aucune distinction physique. Est-ce deux hommes, deux femmes, un homme et une femme ? Ce sont deux corps identiques si omet le fait qu'un est comme sur le point de se désagréger alors que l'autre se nourrit des morceaux qui s'échappent de son sosie en perdition. Une chaine les relie, elle est plus prononcée du côté de celui qui semble disparaître, l'autre essaie visiblement de s'en débarrasser sans y parvenir.
Ils sont enchainés à jamais.
Deuxième partie
You want a martyr, I'll be one.
Au collège...
You want a martyr, I'll be one.
Au collège...
On me bouscule, j'me retourne en pestant un soupir agacé à l'adresse du crétin qui a été l'auteur de ce heurt. « Tu peux répéter ? » Lui et ses trois amis font demi-tour pour m'encercler. J'me démonte pas et prends une grande inspiration en rejouant la scène avec exagération, ce qui a le don de les irriter. « Tu cherches quoi au juste, à t'faire démonter la gueule ? » J'me raidis et baisse le regard, le mec qui m'a provoqué le premier se détache de ses potes pour me bousculer, je recule de deux pas en me raccrochant à la sangle de mon sac. Laisse-moi tranquille bordel, pitié. « Regarde-moi quand j'te cause, fais pas ta tapette ! » Je l'écoute pas, il continue de me faire reculer en me repoussant. « Oh tu m'écoutes ? » La situation le fait monter en pression alors pour me le faire comprendre il m'arrache mon sac et en vide tout son contenu au sol. « BORDEL, FAIS C'QUE J'TE DIS ! » Mes yeux rencontrent les siens et c'est l'affront ultime.
J'ai le regard qui parle, il dit du mal, il est mauvais. Même quand j'pense rien, quand j'suis neutre dans l'dedans, mes orbes persistent à être fourbes. C'est comme s'ils étaient une partie indépendante de moi qui n'existe que pour le chaos et qui pour survivre ne peut se repaitre de rien d'autre que d'anarchie... Une faim creuse qui même assouvie n'est jamais totalement repue. Ces yeux-là veulent la reconnaissance de l'enfer jusqu'à en déposséder son créateur, c'est ça qu'ils veulent. Être maitres d'une apocalypse à tort ou à raison mais moi dans tout ça, j'ai un mot à dire ? Non, j'ai ce regard, j'dois vivre avec et l'assumer.
Ces mecs savent pas que j'regarde le monde avec cette lueur assassine au fond d'la rétine, ils savent pas que j'y peux rien. Tout ce qu'ils voient eux c'est de l'insolence, du mépris, de la provocation, un truc sombre qui demande à ce qu'on l'anime. Ils croient lire un « je vous emmerde » alors que j'ai peur, j'ai la frayeur en cape et elle m'étrangle, me broie les os du cou. On m'accule jusqu'aux casiers, à la façon dont ils remontent leurs manches j'pige que je vais passer un mauvais quart d'heure.
Premier coup.
Respire, ça va passer.
Deuxième coup.
Mes poumons brûlent, mes côtes se rompent. Du sang tache ma bouche, ça dégouline comme un excédent de peinture sur un pinceau.
Vingtième coup.
Le sol est plus chaleureux que jamais et le monde sous mes paupières est l'endroit le plus doux de l'univers.
Suffisait de fermer les yeux...
Troisième partie
I'm a Killer
06/08/2013...
I'm a Killer
06/08/2013...
J'monte dans la camionnette, les mains encore tremblantes alors que tous les autres m'regardent avec le visage blême. Niran est le seul a osé m'demander : « Qu'est-ce qui s'est passé là-bas ? » J'réponds pas, j'attends que l'adrénaline s'casse, qu'elle diminue jusqu'à ce qu'elle descende à – 0. « J'sais pas. » Vraiment, j'sais plus. J'regarde celui qui était v'nu me chercher, il doit savoir lui ! Mais il baisse les yeux, comme pour éviter d'avoir à l'ouvrir. Mon corps se met à se balancer contre les parois d'la caisse, j'avais à peine réalisé qu'elle s'était mise en route....
Un silence pesant, vil, strident, puissant, dévastateur.
Un silence qui me met en état de léthargie.
Mes organes gèlent de l'intérieur, mon souffle forme de la buée alors que nous sommes en août, y se passe quoi putain ?! Mes pieds, mes pieds sont ancrés au sol, encerclés par de gros blocs de glace. Mon corps entier est emprisonné par des mains faites d'eau qui peu à peu m'étouffent en se solidifiant jusqu'à faire éclater mes poumons, faire fendre mon cœur et m'laisser croupir dans cette prison givrée. Le dessin de mes affres prend forme ainsi dans ma tête tourmentée. J'ai tué un homme, j'avais le flingue, il avait l'sien. Des balles ont été tirés, il a été touché, pas moi. Fin de l'histoire.
(…)
« T'étais où encore ? » Un œil sur son réveil m'indique qu'il est quatre heures du matin, soit le genre d'heure où on doit soumettre une explication qu'on le veuille ou non. « D'min, saoule pas. » Je pose ma tête contre son bras alors qu'elle remonte la couverture sur elle de façon à m'pousser un peu, je reprends ma place initiale en faisant semblant de dormir. « J'sais pas dans quoi tu t'es fourré mais... » J'prends sa main dans la mienne et ça la fait taire, on a plus fait ça depuis nos huit ans et la dernière fois que j'ai dormi avec elle ça remonte à nos douze ans alors évidemment elle s'pose des questions, j'agis pas normalement mais j'ai pas envie de faire semblant, pas c'soir. Demain j'serai plus fort, promis et cette histoire sera derrière moi, derrière nous, elle nous laissera en paix Ae alors dors tranquille...
(…)
Quand on lui demande de faire son discours, j'ai les tripes qui s'barrent, le visage figé, les doigts crispés sur mon bracelet en argent. J'le fais tourner autour de mon poignet en fixant ma sœur monologuer son chagrin à l'assemblée, elle est tellement abattue et vidée qu'elle arrive même pas à finir son discours. Elle descend de l'estrade en chancelant, Niran lui court limite après pour l'aider à la maintenir debout. Tout l'monde chiale sa vie autour de moi, on dirait qu'ils ont perdu un frère mais c'est mon frère à moi qui est au fond d'un trou alors pourquoi j'pleure pas ? Pourquoi j'arrive pas à leur faire comprendre à tous que j'suis qu'une loque, que Hyun Ki même si j'pouvais à peine me l'encadrer, je l'aimais ! J'voulais pas qui lui arrive ça, j'voulais pas bordel !
Ae cha revient auprès de moi, Niran sur sa droite. J'entends pas de sanglots de sa part mais sa tristesse ricoche sur tous ceux qui ont le malheur de poser les yeux sur elle. Tous les trois, on fixe notre regard sur du rien pendant que des mecs recouvrent le cercueil de Hyun Ki de terre et d'autres déchets qu'il mérite pas de recevoir à la gueule. D'ici mon ouïe détecte les petits cailloux qui abîment le bois qui le protège, je me surprends à prier qu'ils ne réussissent pas à l'atteindre, il a assez donné dans cette vie pour qu'on l'fasse pas chier dans l'autre. À ce moment j'sens un truc me serrer la main, je lorgne ma sœur qui, les joues pleines de larmes s'entête à garder une posture droite en fixant le vide. J'baisse les yeux avant de l'imiter et de serrer mes doigts autour des siens.
Si tu savais Ae, tu me broierais les os, tu m'enterrerais vivant, tu m'donnerais un avant-goût de l'enfer avant d'me battre jusqu'à ce que j'cède à la mort. Tu vengerai ton frère, le vrai, celui qui a toujours été le plus juste, le plus brave, le plus digne de toi. Celui a qui tu vouais un amour démesuré, il a tellement eu d'amour ce type qu'y en avait même plus eu pour moi à la fin. J'en ai souffert au point de nourrir une jalousie malsaine à son égard, j'avais quoi de moins que lui ?! Pourquoi tout l'monde lui vouait un culte ?! On avait le même nom, la même histoire, le même ADN et les gens le préféraient lui à moi. Y'a qu'à regarder, ça pullule d'âmes en détresses, ils le regrettent tous, tous. Même ceux qu'il avait seulement croisé au cours de sa vie, ils étaient là, tout le monde l'était car c'était Hyun Ki.
À mon enterrement y'aura qui tu crois... ?
Pas grand monde,
même moi j'me déplacerai pas pour moi.
Sur sa plaque à lui sont inscrits ces mots : « Lee Hyun Ki, 1993-2013. Frère aimant, ami dévoué, il restera à jamais gravé dans nos mémoires et nos cœurs, qu'il repose en paix. »
La mienne ressemblerait plus à ça : « Lee Na Wei, 1995- ?. »
Aucun commentaire,
aucun public,
j'le mérite pas, j'mérite pas.
Un meurtrier ne mérite pas les louages d'un héros, ce que lui était, ce que moi je ne serai jamais.
Quelqu'un de bien.
About me
Je suis...
Shadow
RE LES KEUPINS Je suis contente de TC avec cet individu mystérieusement jouissif j'espère que vous l'aimerez autant que moi merci à tous pour m'avoir souhaité une rebienvenue d'enfer ! DU LOVE PAR CAMION :bang:
Célébrité prise
- Code:
[url=http://www.shaketheworld.net/u775][b]▲[/b][/url][url=http://www.shaketheworld.net/t7578-lee-na-wei-i-am-the-architect-of-my-own-destruction]▼[/url] <taken><upper>Lee Na Wei ( Lee Taeyong, NCT U)</upper></taken> ✎ <lower>Shadow</lower>
PV pris
- Code:
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Supprimez le code inutile
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Re: LEE NA WEI + I AM THE ARCHITECT OF MY OWN DESTRUCTION | Dim 10 Avr - 6:43 Citer EditerSupprimer
OMG OMG OMG OMG PUTAIN COMMENT T'ES MOCHE MAIS CASSE TOI PUTAIN JE VEUX PAS TE VOIR TA SALE FACE DE TAFIOLE QU'A TROIS POILS SUR LE ZGUEGUE ET QUI FAIT SA KAIRA AVEC SON VIEUX SURVET ADIDAS ACHETÉ CHEZ LE NOICH DU COIN TU CRAINS
Ca c'était le message d'amour maintenant la haine
JE SUIS TELLEMENT DE CHEZ TELLEMENT HEUREUSE QUE TU SOIS MON FRERE POUR LA DEUXIEME FOIS SALE GROGNASSE DE MON COEUR
Même si t'es là pour me foutre la misère et que je sais que tu prendras vachement de plaisir à me faire souffrir parce que t'es une putain de sadique inside, je suis quand même trop trop contente
Je t'aime sale boloss, Na Wei il était fait pour toi et ton esprit dérangé On va encore faire une putain de famille de ouf avec nos deux jumeaux là, ça va tellement dépoter sa mère omg
Je te pète à la face (t'as raison, si le mot "pet" devait disparaitre, je serai super maheureuse maintenant que j'y repense :hansa: ), tu mérites pas mon amour mais je te le donne en masse quand même parce que je suis une meuf généreuse moi
JE T'AIME PETASSE
Et pour conclure, je me contenterai de dire...
FIRST :bago:
#j'écris des p'tits poèmes qui parlent de te faire mourir :)
Ca c'était le message d'amour maintenant la haine
JE SUIS TELLEMENT DE CHEZ TELLEMENT HEUREUSE QUE TU SOIS MON FRERE POUR LA DEUXIEME FOIS SALE GROGNASSE DE MON COEUR
Même si t'es là pour me foutre la misère et que je sais que tu prendras vachement de plaisir à me faire souffrir parce que t'es une putain de sadique inside, je suis quand même trop trop contente
Je t'aime sale boloss, Na Wei il était fait pour toi et ton esprit dérangé On va encore faire une putain de famille de ouf avec nos deux jumeaux là, ça va tellement dépoter sa mère omg
Je te pète à la face (t'as raison, si le mot "pet" devait disparaitre, je serai super maheureuse maintenant que j'y repense :hansa: ), tu mérites pas mon amour mais je te le donne en masse quand même parce que je suis une meuf généreuse moi
JE T'AIME PETASSE
Et pour conclure, je me contenterai de dire...
FIRST :bago:
#j'écris des p'tits poèmes qui parlent de te faire mourir :)
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Re: LEE NA WEI + I AM THE ARCHITECT OF MY OWN DESTRUCTION | Dim 10 Avr - 6:44 Citer EditerSupprimer
Bonjour :3
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Re: LEE NA WEI + I AM THE ARCHITECT OF MY OWN DESTRUCTION | Dim 10 Avr - 6:44 Citer EditerSupprimer
qdszefrthj
edit :
TANT PIS J'GRAVIRAI LES MARCHES UNE PAR UNE JUSQU'A TON KOKORO, MÊME SI JE DOIS LE FAIRE EN RAMPANT, J'Y ARRIVERAI TU M'ENTENDS
Te voilà coincé encore une fois, si ce n'est même trois d'ailleurs
BREF
JOTEM SALE MIOCHE :bago:
edit :
TANT PIS J'GRAVIRAI LES MARCHES UNE PAR UNE JUSQU'A TON KOKORO, MÊME SI JE DOIS LE FAIRE EN RAMPANT, J'Y ARRIVERAI TU M'ENTENDS
Te voilà coincé encore une fois, si ce n'est même trois d'ailleurs
BREF
JOTEM SALE MIOCHE :bago:
- Spoiler:
- :harhar::harhar::harhar::harhar::harhar::harhar::harhar::harhar::harhar::harhar::harhar::harhar::harhar::harhar::harhar::harhar::harhar::harhar::harhar::harhar::harhar::harhar:
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Re: LEE NA WEI + I AM THE ARCHITECT OF MY OWN DESTRUCTION | Dim 10 Avr - 6:51 Citer EditerSupprimer
viens voir Hyung
Invité
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Re: LEE NA WEI + I AM THE ARCHITECT OF MY OWN DESTRUCTION | Dim 10 Avr - 7:03 Citer EditerSupprimer
Oh mon dieu Taeyong je... je n'arrive plus à respirer
Re-re-bienvenue dans le coin
Courage pour ta fiche, je t'envoie du love
Re-re-bienvenue dans le coin
Courage pour ta fiche, je t'envoie du love
Invité
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Re: LEE NA WEI + I AM THE ARCHITECT OF MY OWN DESTRUCTION | Dim 10 Avr - 7:11 Citer EditerSupprimer
Bon. Ton alien il me fait flipper mais comme je t'apprécie vite fait, je passe quand même, #ÇaC'estDeL'amour
Et je n'ai qu'une chose à dire : Ma bitach de la bitachion senteur pistache, qui se roule dans la gouache et qui secoue sa ganache, sache que je tolère ta présence dans ma vie
Et pour conclure, un léger rappel pour ta mémoire de bouseuse Bitach ça vient de Pistachio qui est un verbe italien, tu pistachio, je bitachio, nous bitachions. Vu qu’on aime les pizza, on a dit que l’italie c’est cool, et donc la pizza était au cinq fromages, on a mangé sous un bananier. La lettre B de bananier et le verbe pistachio, ça fait Bistachio mais ensuite, kyu il a avalé une part de travers du coup quand il m’a appelé Bistachio c’est sorti Bitach.
Je t'attend, avec ma petite laine et ma flûte, du haut de mon ravin
Et je n'ai qu'une chose à dire : Ma bitach de la bitachion senteur pistache, qui se roule dans la gouache et qui secoue sa ganache, sache que je tolère ta présence dans ma vie
Et pour conclure, un léger rappel pour ta mémoire de bouseuse Bitach ça vient de Pistachio qui est un verbe italien, tu pistachio, je bitachio, nous bitachions. Vu qu’on aime les pizza, on a dit que l’italie c’est cool, et donc la pizza était au cinq fromages, on a mangé sous un bananier. La lettre B de bananier et le verbe pistachio, ça fait Bistachio mais ensuite, kyu il a avalé une part de travers du coup quand il m’a appelé Bistachio c’est sorti Bitach.
Je t'attend, avec ma petite laine et ma flûte, du haut de mon ravin
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Re: LEE NA WEI + I AM THE ARCHITECT OF MY OWN DESTRUCTION | Dim 10 Avr - 7:12 Citer EditerSupprimer
meu bebê na minha vida o mais belo da Via Láctea! você me vende o sonho com seu TC! Boa sorte para a sua apresentação! Você é o melhor, o melhor, o meu melhor amigo na minha vida! Finalmente você não está tecnicamente o inimigo do meu melhor amigo, mas isso é querida tudo bem! Eu te amo Eu te amo, eu te amo, eu te amo, eu te amo! !yay: Mais do que qualquer outro lugar na Terra. Meu Siamese me que eu amo! Estou pronto para parar Neymar amoroso só para você meu bebê de mim só para mim. Minha princesa, meu 1,441 meu bálsamo menina, minha vida de mim.
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Re: LEE NA WEI + I AM THE ARCHITECT OF MY OWN DESTRUCTION | Dim 10 Avr - 7:13 Citer EditerSupprimer
- Spoiler:
- Le meilleur pour la fin ... MOI
Tu pues, j't'aime pas rouspette de mes deux. Sois sympa avec Noona
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Re: LEE NA WEI + I AM THE ARCHITECT OF MY OWN DESTRUCTION | Lun 11 Avr - 2:52 Citer EditerSupprimer
Courage pour ta fiche =)
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