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Self-control - jinette
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Self-control - jinette | Jeu 21 Avr - 22:44
Ca devait à peine faire une semaine que j’avais débarquée dans la ville de Séoul. Un pays asiatique, c’était une première pour moi, et je devais admettre que j’avais un peu de mal avec cette culture si différente de la mienne, malgré le fait qu’elle faisait partie de mes origines. J’avais été élevé à l’Américaine ou à l’occidentale si vous préférez. En temps normal, j’étais quelqu’un qui était très à cheval sur la politesse. Pourtant, dans ce pays aux coutumes étranges, j’étais des plus maladroits. Un véritable éléphant au milieu d’une boutique de porcelaine. Je ne comptais plus les fois où j’avais du offusquer quelqu’un au cours de ces derniers jours. Dans le bus, dans le métro, dans un magasin … Heureusement, j’avais eu la chance de tomber sur une vieille connaissance qui me rendait bien service en m’ayant proposé de m’héberger pour un petit temps. J’espère libérer son salon assez vite, mais je n’avais aucune idée de combien de temps j’allais rester ici. Ca pouvait être un mois comme un an. Il suffisait que je trouve une bonne raison de rester et qui serait plus fort que mon destin d’aventurier. Même ma famille ou mon ex fiancée n’avait pu me retenir, j’avais donc des doutes sur la raison qui serait plus forte que tout cela réuni. C’était dans l’idée de ne pas être un poids financier en plus pour la belle qui acceptait de m’héberger que j’avais décidé de gagner un peu d’argent pour survenir à mes propres dépenses, et pourquoi pas faire les courses de temps à autre. Deux jours plus tôt, j’avais placardé un peu partout dans la ville des affiches faites à la main décrivant une activité qui purifiait le corps et l’esprit. Je cite : l’auto-défense. J’avais remarqué que les jeunes femmes se faisaient bien trop volé leur sac à main dans la rue sans avoir le courage ni l’expérience de se défendre contre son agresseur. Bien entendu, ca valait aussi pour les hommes. J’avais donc décidé d’aider la communauté en mettant au service mes compétences d’ex-militaire. J’étais confiant. Je n’attendais pas une foule entière débarquée, mais quelques personnes seraient pas mal. Etant donné que je n’avais pas d’argent pour louer une sale, j’avais donné rendez-vous à mes futurs élèves dans le parc, près du grand lac. Une chance : il faisait bon.
J’attendais appuyer contre la rambarde où deux canards batifolaient, les bras croisés, à l’affut de la moindre venue. A mon grand damne, personne ne montrait le bout de son nez alors que le cours aurait dû commencer il y a une quinzaine de minutes. Je grimaçais, contrarié. Le prix demandé n’était pourtant pas si exorbitant. Quand je voyais le prix des salles de sport à côté, c’était de l’arnaque. Celui qui se faisait pigeonner, c’était plutôt moi. j’’étais sur le point d’accepter la défaite quand j’aperçus deux jeunes femmes arrivées. Je me redressais, m’approchant d’elles, un sourire séduisant au coin des lèvres. « Je suis ravie que vous aillez pu venir. Je suis Nobu, le prof de self-défense. » Dis-je dans un anglais distingue. Une des jeunes femmes me regardaient en fronçant les sourcils. Avais-je dis quelque chose de vexant. Je réfléchis une seconde…. !! J’avais oublié qu’ici, c’était la Corée et non l’Amérique. Je me mordis la lèvre inférieure avant d’essayer d’articuler dans un coréen approximatif et très primaire ce que j’avais dit en anglais. J’espérais sincèrement ne pas avoir dit une connerie, car la barrière de la langue allait poser un réel problème. Je ris, un peu nerveux pour cacher mon malaise naissant.
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Ca devait à peine faire une semaine que j’avais débarquée dans la ville de Séoul. Un pays asiatique, c’était une première pour moi, et je devais admettre que j’avais un peu de mal avec cette culture si différente de la mienne, malgré le fait qu’elle faisait partie de mes origines. J’avais été élevé à l’Américaine ou à l’occidentale si vous préférez. En temps normal, j’étais quelqu’un qui était très à cheval sur la politesse. Pourtant, dans ce pays aux coutumes étranges, j’étais des plus maladroits. Un véritable éléphant au milieu d’une boutique de porcelaine. Je ne comptais plus les fois où j’avais du offusquer quelqu’un au cours de ces derniers jours. Dans le bus, dans le métro, dans un magasin … Heureusement, j’avais eu la chance de tomber sur une vieille connaissance qui me rendait bien service en m’ayant proposé de m’héberger pour un petit temps. J’espère libérer son salon assez vite, mais je n’avais aucune idée de combien de temps j’allais rester ici. Ca pouvait être un mois comme un an. Il suffisait que je trouve une bonne raison de rester et qui serait plus fort que mon destin d’aventurier. Même ma famille ou mon ex fiancée n’avait pu me retenir, j’avais donc des doutes sur la raison qui serait plus forte que tout cela réuni. C’était dans l’idée de ne pas être un poids financier en plus pour la belle qui acceptait de m’héberger que j’avais décidé de gagner un peu d’argent pour survenir à mes propres dépenses, et pourquoi pas faire les courses de temps à autre. Deux jours plus tôt, j’avais placardé un peu partout dans la ville des affiches faites à la main décrivant une activité qui purifiait le corps et l’esprit. Je cite : l’auto-défense. J’avais remarqué que les jeunes femmes se faisaient bien trop volé leur sac à main dans la rue sans avoir le courage ni l’expérience de se défendre contre son agresseur. Bien entendu, ca valait aussi pour les hommes. J’avais donc décidé d’aider la communauté en mettant au service mes compétences d’ex-militaire. J’étais confiant. Je n’attendais pas une foule entière débarquée, mais quelques personnes seraient pas mal. Etant donné que je n’avais pas d’argent pour louer une sale, j’avais donné rendez-vous à mes futurs élèves dans le parc, près du grand lac. Une chance : il faisait bon.
J’attendais appuyer contre la rambarde où deux canards batifolaient, les bras croisés, à l’affut de la moindre venue. A mon grand damne, personne ne montrait le bout de son nez alors que le cours aurait dû commencer il y a une quinzaine de minutes. Je grimaçais, contrarié. Le prix demandé n’était pourtant pas si exorbitant. Quand je voyais le prix des salles de sport à côté, c’était de l’arnaque. Celui qui se faisait pigeonner, c’était plutôt moi. j’’étais sur le point d’accepter la défaite quand j’aperçus deux jeunes femmes arrivées. Je me redressais, m’approchant d’elles, un sourire séduisant au coin des lèvres. « Je suis ravie que vous aillez pu venir. Je suis Nobu, le prof de self-défense. » Dis-je dans un anglais distingue. Une des jeunes femmes me regardaient en fronçant les sourcils. Avais-je dis quelque chose de vexant. Je réfléchis une seconde…. !! J’avais oublié qu’ici, c’était la Corée et non l’Amérique. Je me mordis la lèvre inférieure avant d’essayer d’articuler dans un coréen approximatif et très primaire ce que j’avais dit en anglais. J’espérais sincèrement ne pas avoir dit une connerie, car la barrière de la langue allait poser un réel problème. Je ris, un peu nerveux pour cacher mon malaise naissant.
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Re: Self-control - jinette | Jeu 21 Avr - 23:37
Je ne savais pas a quoi m’attendre. En fait, j’étais dans le flou le plus total. Je sais que j’avais pas mal lutté pour y aller, parce que j’avais toujours pensé qu’être une coureuse rapide était le plus pratique mais… On avait tous plus ou moins eu des échos de ce qui était arrivé à Seonhee, et ça avait suffit mon demi-frère a faire du harcèlement pour que j’apprenne a me défendre toute seule. Il n’avait pas envie d’avoir a me venger. Du coup, contrainte et forcée, j’avais commencé à faire de la propagande pour entraîner quelqu’un avec moi pour ces entraînements, et une pauvre âme s’était proposée, sûrement attirée par la curiosité, ou je ne sais quoi concernant de nouveaux cours. J’étais donc partie de bon matin, enfin non. J’étais encore en retard, sous les yeux effarés de mon accompagnante… Dont j’avais déjà zappé le nom, et il me tardait déjà de retrouver mon lit. Mon état d’éveil ne tenait qu’a Sooyoon qui allait me tuer si je n’y allais pas. Puis bon, même si je n’aimais pas l’avouer j’étais un peu curieuse. A tous les coups j’allais avoir un de ces profs bodybuildé qui allait se mettre a crier comme un dingue de lever la jambe. Oui, j’avais déjà tenté et ca c’était soldé par un lancer de chaussures furieux, et une porte qui claque. Ca n’avait pas fait long feu, et elle avait fini à l’athlétisme.
Mais cette fois, j’avais le pressentiment que Sooyoon ne lâcherait pas le morceau si vite, et que j’allai réellement devoir m’y coller. En chemin, je réfléchissais un peu à ce qui se passait, après tout ca ne pourrait pas me faire de mal n’est ce pas ? Et avant même que j’ai pu me rendre compte de la direction, parce que j’avais bêtement suivi ma comparse du jour, je m’étais retrouvée dans le parc, un air étonné sur le visage. « Whut ? » Je jettais un œil discret, avant de demander « meuf… T’es sure que c’est là ? » oui j’étais larguée, et je n’avais pas vraiment suivi. Avant qu’on ne se retrouve face a quelqu’un que je n’observais pas vraiment. J’étais persuadée que j’aurais largement le temps de détailler mon prof pendant les entraînements, si bien que sa face finirait par me sortir par les yeux. Je soupirais en jetant un regard anxieux a ma comparse qui semblait être prête pour mener la guerre contre les huns. Whuuut, fallait qu’elle se calme, on allait nulle part. Je lui jetais un regard mi effaré, mi interrogatif. Je soupirais. Quand j’entendis une fois masculine dire dans un anglais parfait qu’il était ravi qu’on soit venues et qu’il s’appelait Nobu. Je le fixais sans le voir, je restais distraite, et ma comparse me faisait plus flipper qu’autre chose en fait. Si ca se trouve, elle n’était là que pour me mettre au tapis. J’étais en train de cogiter ça quand il reprit dans un coréen approximatif. Elle risquait un regard vers sa comparse qui fronçait tellement les sourcils qu’on aurait pu croire que c’était une seule et unique barre noire. J’eus un rire avant de lui répondre en anglais « Hi ! Je suis Jina, Enchantée » Bon, j’admettais que ca m’arrangeait même si c’était en anglais, ca me sortait un peu de mon bain 100% coréen, mais il était clair que ca serait plus compliqué pour ma comparse qui elle semblait parler anglais telle une vache espagnole aux vues du baragouinage qu’elle était en train de faire, avant qu’elle n’abandonne en haussant les épaules. Avant de s’excuser platement et de me dire qu’elle n’allait rien comprendre et donc aller dans une salle a côté. Moi l’idée de m’entraîner au parc me plaisait bien, alors j’avais foncé. « Elle ne parle pas bien anglais. Elle pense qu’elle n’arrivera pas à suivre… » Puis d’ajouter « Alors on commence par quoi ?»
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Je ne savais pas a quoi m’attendre. En fait, j’étais dans le flou le plus total. Je sais que j’avais pas mal lutté pour y aller, parce que j’avais toujours pensé qu’être une coureuse rapide était le plus pratique mais… On avait tous plus ou moins eu des échos de ce qui était arrivé à Seonhee, et ça avait suffit mon demi-frère a faire du harcèlement pour que j’apprenne a me défendre toute seule. Il n’avait pas envie d’avoir a me venger. Du coup, contrainte et forcée, j’avais commencé à faire de la propagande pour entraîner quelqu’un avec moi pour ces entraînements, et une pauvre âme s’était proposée, sûrement attirée par la curiosité, ou je ne sais quoi concernant de nouveaux cours. J’étais donc partie de bon matin, enfin non. J’étais encore en retard, sous les yeux effarés de mon accompagnante… Dont j’avais déjà zappé le nom, et il me tardait déjà de retrouver mon lit. Mon état d’éveil ne tenait qu’a Sooyoon qui allait me tuer si je n’y allais pas. Puis bon, même si je n’aimais pas l’avouer j’étais un peu curieuse. A tous les coups j’allais avoir un de ces profs bodybuildé qui allait se mettre a crier comme un dingue de lever la jambe. Oui, j’avais déjà tenté et ca c’était soldé par un lancer de chaussures furieux, et une porte qui claque. Ca n’avait pas fait long feu, et elle avait fini à l’athlétisme.
Mais cette fois, j’avais le pressentiment que Sooyoon ne lâcherait pas le morceau si vite, et que j’allai réellement devoir m’y coller. En chemin, je réfléchissais un peu à ce qui se passait, après tout ca ne pourrait pas me faire de mal n’est ce pas ? Et avant même que j’ai pu me rendre compte de la direction, parce que j’avais bêtement suivi ma comparse du jour, je m’étais retrouvée dans le parc, un air étonné sur le visage. « Whut ? » Je jettais un œil discret, avant de demander « meuf… T’es sure que c’est là ? » oui j’étais larguée, et je n’avais pas vraiment suivi. Avant qu’on ne se retrouve face a quelqu’un que je n’observais pas vraiment. J’étais persuadée que j’aurais largement le temps de détailler mon prof pendant les entraînements, si bien que sa face finirait par me sortir par les yeux. Je soupirais en jetant un regard anxieux a ma comparse qui semblait être prête pour mener la guerre contre les huns. Whuuut, fallait qu’elle se calme, on allait nulle part. Je lui jetais un regard mi effaré, mi interrogatif. Je soupirais. Quand j’entendis une fois masculine dire dans un anglais parfait qu’il était ravi qu’on soit venues et qu’il s’appelait Nobu. Je le fixais sans le voir, je restais distraite, et ma comparse me faisait plus flipper qu’autre chose en fait. Si ca se trouve, elle n’était là que pour me mettre au tapis. J’étais en train de cogiter ça quand il reprit dans un coréen approximatif. Elle risquait un regard vers sa comparse qui fronçait tellement les sourcils qu’on aurait pu croire que c’était une seule et unique barre noire. J’eus un rire avant de lui répondre en anglais « Hi ! Je suis Jina, Enchantée » Bon, j’admettais que ca m’arrangeait même si c’était en anglais, ca me sortait un peu de mon bain 100% coréen, mais il était clair que ca serait plus compliqué pour ma comparse qui elle semblait parler anglais telle une vache espagnole aux vues du baragouinage qu’elle était en train de faire, avant qu’elle n’abandonne en haussant les épaules. Avant de s’excuser platement et de me dire qu’elle n’allait rien comprendre et donc aller dans une salle a côté. Moi l’idée de m’entraîner au parc me plaisait bien, alors j’avais foncé. « Elle ne parle pas bien anglais. Elle pense qu’elle n’arrivera pas à suivre… » Puis d’ajouter « Alors on commence par quoi ?»
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Re: Self-control - jinette | Sam 23 Avr - 19:41
Les deux seuls à avoir répondu à mon annonce étaient deux jeunes femmes. Peut-être étaient-elles à la recherche de sensation forte ou simplement voulaient-elles vraiment apprendre un nouveau sport. Ce qui m’enthousiasmait d’autant plus, mais qu’elles soient la pour l’une ou l’autre façon, je m’en fichais bien. J’avais juste besoin de gagner un peu d’argent, et malgré ma droitesse et mon sens de la justice, j’avais appris avec le temps, à faire avec les moyens du bord. Donc la façon de le gagner, tant qu’il ne portait préjudice à personne me convenait parfaitement. J’avais essayé de communiquer avec mon coréen approximatif pour ne pas dire complètement mauvais, de me présenter. C’était la seule chose que je pouvais plus ou moins dire. Ce qui ne parut pas convaincre une de mes futures élèves qui fronçait les sourcils au point que son front risque d’être marqué de rides plus tard. Je fus soulagé quand sa compagne me répondit dans ma langue natale avec le sourire. Elle n’avait aucun accent en parlant et si elle n’avait pas la tête d’une coréenne, j’aurais pu affirmer qu’elle était américaine pure souche tout comme moi. J’avais déjà dans l’espoir de pouvoir parler avec au moins une personne sans trop de problème. Elle pourrait facilement faire la traduction de ce que j’enseignement à son amie. Et si elle ne comprenait toujours pas, en plus de le lui montrer le geste, je pourrais la guider aisément. Pourtant, à ma grande surprise, elle préférait abandonner avant même de commencer. Son niveau de volonté et de combativité à faire face au problème était plus que minime. J’avouerais être un peu déçu. Et puis, mon salaire venait de se diviser en deux. Je grimaçais en une moue un peu boudeuse avant de reprendre mon sourire pour reporter mon attention sur la prénommée Jina alors que l’autre jeune femme s’éloignait en second plan. Je secouais les épaules. « Il y avait mille et une façon de se comprendre malgré la barrière de la langue. Mais elle a préféré jeter l’éponge avant même d’essayer… c’est son choix. » J’espérais juste que le fait d’être seul à un cours avec un parfait inconnu n’allait pas faire fuir la sango également. Mais son ton enjoué en me demandant quand on commençait, me fit sourire et me convainc du contraire. Décidemment, elle me plaisait bien celle-là. « J’aime votre enthousiasme ! Je vous propose de nous mettre dans un endroit calme du parc pour ne pas être dérangé par ceux qui viennent ici simplement pour se promener. » Je pointais du doigt un endroit sous un grand arbre qui avait l’air tranquille, un peu plus loin sur la gauche du lac. Je m’y dirigeais déjà alors que je lançais : « J’espère que vous retrouvez seule avec moi ne vous effraie pas. » Ce n’était pas comme si j’étais un psychopathe ou autre, mais elle, elle n’en savait encore rien.
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Les deux seuls à avoir répondu à mon annonce étaient deux jeunes femmes. Peut-être étaient-elles à la recherche de sensation forte ou simplement voulaient-elles vraiment apprendre un nouveau sport. Ce qui m’enthousiasmait d’autant plus, mais qu’elles soient la pour l’une ou l’autre façon, je m’en fichais bien. J’avais juste besoin de gagner un peu d’argent, et malgré ma droitesse et mon sens de la justice, j’avais appris avec le temps, à faire avec les moyens du bord. Donc la façon de le gagner, tant qu’il ne portait préjudice à personne me convenait parfaitement. J’avais essayé de communiquer avec mon coréen approximatif pour ne pas dire complètement mauvais, de me présenter. C’était la seule chose que je pouvais plus ou moins dire. Ce qui ne parut pas convaincre une de mes futures élèves qui fronçait les sourcils au point que son front risque d’être marqué de rides plus tard. Je fus soulagé quand sa compagne me répondit dans ma langue natale avec le sourire. Elle n’avait aucun accent en parlant et si elle n’avait pas la tête d’une coréenne, j’aurais pu affirmer qu’elle était américaine pure souche tout comme moi. J’avais déjà dans l’espoir de pouvoir parler avec au moins une personne sans trop de problème. Elle pourrait facilement faire la traduction de ce que j’enseignement à son amie. Et si elle ne comprenait toujours pas, en plus de le lui montrer le geste, je pourrais la guider aisément. Pourtant, à ma grande surprise, elle préférait abandonner avant même de commencer. Son niveau de volonté et de combativité à faire face au problème était plus que minime. J’avouerais être un peu déçu. Et puis, mon salaire venait de se diviser en deux. Je grimaçais en une moue un peu boudeuse avant de reprendre mon sourire pour reporter mon attention sur la prénommée Jina alors que l’autre jeune femme s’éloignait en second plan. Je secouais les épaules. « Il y avait mille et une façon de se comprendre malgré la barrière de la langue. Mais elle a préféré jeter l’éponge avant même d’essayer… c’est son choix. » J’espérais juste que le fait d’être seul à un cours avec un parfait inconnu n’allait pas faire fuir la sango également. Mais son ton enjoué en me demandant quand on commençait, me fit sourire et me convainc du contraire. Décidemment, elle me plaisait bien celle-là. « J’aime votre enthousiasme ! Je vous propose de nous mettre dans un endroit calme du parc pour ne pas être dérangé par ceux qui viennent ici simplement pour se promener. » Je pointais du doigt un endroit sous un grand arbre qui avait l’air tranquille, un peu plus loin sur la gauche du lac. Je m’y dirigeais déjà alors que je lançais : « J’espère que vous retrouvez seule avec moi ne vous effraie pas. » Ce n’était pas comme si j’étais un psychopathe ou autre, mais elle, elle n’en savait encore rien.
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Re: Self-control - jinette | Dim 1 Mai - 17:25
Well, elle la regardait partir à moitié étonnée, cette fille, elle la trouvait un tantinet ennuyante. Elle esquissait un sourire en entendant le prof ajouter qu’il trouvait son niveau de combattivité faible. Ce n’était pas faux. M’enfin, elle ne savait pas non plus comment elle aurait réagit dans ce genre de situation… Elle se contentait de lui demander d’un ton amusé par quoi on commençait, ce qui semblait lui plaire plutôt deux fois qu’une. Il proposait un endroit plus calme du parc, elle le fixait perplexe, avant de regarder autour d’elle. Des promeneurs, des enfants, c’était aussi vrai que ca détonnerait un peu. Elle ne savait pas exactement ou il allait l’embarquer, mais soit. Au pire des cas, l’autre savait ou elle était, et elle le rapporterait. Ou du moins elle l’espérait grandement, avant de l’entendre ajouter qu’il espérait qu’elle n’avait pas peur de se retrouver seule avec lui. Elle éclatait de rire à cette idée. Si à chaque fois qu’elle était allée quelque part avec des inconnus, que ce soit a des rendez vous, ou juste pour du travail, elle avait été effrayée, elle ne serait pas allée loin. « Pas le moins du monde, puis dans le pire des cas, la personne avec qui j’étais sait que je suis restée avec vous. » Elle le suivait, avant de demander d’un ton curieux « Pardonnez ma curiosité, mais vous venez d’où ? » Elle se doutait que ce n’était pas un coréen, il avait un nom japonais, mais elle parlait des Etats Unis. C’était rare des gens qui parlaient aussi bien anglais, et très souvent, il s’agissait de bi nationaux, ou d’expatriés. Elle avait étudié a Columbia, sa mère vivait là bas, elle rentrait dans la première catégorie, mais elle se demandait ce qu’il faisait là. Elle le suivait jusqu’au coin plus calme, mais qui donnait sur le lac, et ou le soleil filtrait entre les arbres. C’était sympa comme quoi, elle avait beau vivre à côté, elle n’avait jamais mis les pieds au parc, c’était une bonne surprise, mais elle n’était pas là pour visiter le parc… Non, elle n’était là que grâce au forcing de son demi-frère qui n’avait pas envie de la voir finir à l’hôpital car agressée ou pire encore. Et même si ca l’enquiquinait, elle l’avait fait. Parce qu’elle savait aussi que ca pouvait lui être vachement utile à l’avenir. « Dites, il faut une base spécifique pour le self défense ? » Non parce qu’elle courait beaucoup, mais la souplesse, ce n’était vraiment pas son truc. Elle l’avait assez éprouvé avec Booja en danse. Elle avait failli la tuer un nombre incalculable de fois, quand elle ne s’était pas mis a rire de ses tentatives de danses. Donc bon… Tant qu’a faire, autant faire bien dès le début. Puis bon, elle était joueuse. Si elle voyait que ca ne marchait pas, elle allait s’acharner.
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Well, elle la regardait partir à moitié étonnée, cette fille, elle la trouvait un tantinet ennuyante. Elle esquissait un sourire en entendant le prof ajouter qu’il trouvait son niveau de combattivité faible. Ce n’était pas faux. M’enfin, elle ne savait pas non plus comment elle aurait réagit dans ce genre de situation… Elle se contentait de lui demander d’un ton amusé par quoi on commençait, ce qui semblait lui plaire plutôt deux fois qu’une. Il proposait un endroit plus calme du parc, elle le fixait perplexe, avant de regarder autour d’elle. Des promeneurs, des enfants, c’était aussi vrai que ca détonnerait un peu. Elle ne savait pas exactement ou il allait l’embarquer, mais soit. Au pire des cas, l’autre savait ou elle était, et elle le rapporterait. Ou du moins elle l’espérait grandement, avant de l’entendre ajouter qu’il espérait qu’elle n’avait pas peur de se retrouver seule avec lui. Elle éclatait de rire à cette idée. Si à chaque fois qu’elle était allée quelque part avec des inconnus, que ce soit a des rendez vous, ou juste pour du travail, elle avait été effrayée, elle ne serait pas allée loin. « Pas le moins du monde, puis dans le pire des cas, la personne avec qui j’étais sait que je suis restée avec vous. » Elle le suivait, avant de demander d’un ton curieux « Pardonnez ma curiosité, mais vous venez d’où ? » Elle se doutait que ce n’était pas un coréen, il avait un nom japonais, mais elle parlait des Etats Unis. C’était rare des gens qui parlaient aussi bien anglais, et très souvent, il s’agissait de bi nationaux, ou d’expatriés. Elle avait étudié a Columbia, sa mère vivait là bas, elle rentrait dans la première catégorie, mais elle se demandait ce qu’il faisait là. Elle le suivait jusqu’au coin plus calme, mais qui donnait sur le lac, et ou le soleil filtrait entre les arbres. C’était sympa comme quoi, elle avait beau vivre à côté, elle n’avait jamais mis les pieds au parc, c’était une bonne surprise, mais elle n’était pas là pour visiter le parc… Non, elle n’était là que grâce au forcing de son demi-frère qui n’avait pas envie de la voir finir à l’hôpital car agressée ou pire encore. Et même si ca l’enquiquinait, elle l’avait fait. Parce qu’elle savait aussi que ca pouvait lui être vachement utile à l’avenir. « Dites, il faut une base spécifique pour le self défense ? » Non parce qu’elle courait beaucoup, mais la souplesse, ce n’était vraiment pas son truc. Elle l’avait assez éprouvé avec Booja en danse. Elle avait failli la tuer un nombre incalculable de fois, quand elle ne s’était pas mis a rire de ses tentatives de danses. Donc bon… Tant qu’a faire, autant faire bien dès le début. Puis bon, elle était joueuse. Si elle voyait que ca ne marchait pas, elle allait s’acharner.
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Re: Self-control - jinette | Mar 3 Mai - 14:41
J’entendis son rire résonner derrière moi alors que je marchais vers l’endroit calme que j’avais repéré. Au moins, elle avait de l’humour. C’était bien plus intéressant qu’une femme timide et qui ne pipait mot. J’allais pouvoir au moins rester moi-même avec ma jovialité quotidienne et mon humour à deux balles qui ne faisait souvent rire que moi. Je ne devrais pas faire attention au moindre mot que j’allais prononcer. Et puis, si elle parlait bien l’anglais, elle comprendrait les subtilités de la langue. Elle avait du cran également. Je connaissais peu de femme qui accepterait de s’aventurer seule avec un homme qu’elles connaissaient à peine. Je m’arrêtais pour lui lancer un petit regard e biais, ajoutant sérieusement : « Qui vous dit qu’elle vous retrouvera ? Et surtout, qu’elle arrivera à me retrouver ? » Je laissais planer le doute un instant avant d’éclater de rire devant ma connerie. Ce genre de blague m’avait déjà valu un arrêt au poste de police. Les français aimaient guère ce genre de taquinerie venant d’un étranger. J’étais loin de me douter qu’elle allait appeler la police. J’espérais juste qu’il n’allait pas m’arriver la même chose ici. J’avais eu de la chance la première fois. Ils m’avaient relâché pour fautes de preuve et de témoignage, mais qu’ils m’avaient à l’œil. Ce que je craignais, ce n’était d’y retourner, mais qu’on fasse le lien entre moi et mon passé. Je ralentis ma marche pour me mettre à son niveau, pour parler plus aisément. « Des Etats-Unis. » répondis-je simplement avant d’ajouter. « Et vous ? Vous n’avez aucun accent quand vous parlez l’anglais. Ce n’est pas en restant dans un pays où on parle le coréen que ca arrive. Vous avez du grandir dans un pays anglophone, je me trompe ? » Je me croyais où exactement ? Me voilà entrain de me taper la causette comme si je me trouvais dans un salon de thé, alors que nous étions là pour travailler de nos corps. Une fois arrivée a destination, je me plantais au milieu de la parcelle. « Quand c’est pratique à haut niveau, oui. Ca s’entretient comme n’importe qu’elle autre sport. Mais vu que l’on va commencer par le début, on va y aller progressivement. » J’avais souris comme pour la rassurer. Juste avant de passer en mode sergent. Les bonnes vieilles habitudes hein ? « On va commencer par quelques échauffements pour les muscles. Ca serait dommage de se claquer quelque chose dès la première leçon. » Je lui montrais un échauffement au niveau du coup, tournant en cercle, des poignets et des bras, pour finir par sautiller sur place. « On va faire une première série de 10 de chaque avant d’accélérer le mouvement. Puis, je vous montrerais les premiers gestes à apprendre. » Ma voix était plus dure, rien avoir avec la douce voix il y a quelques minutes. Mes vieilles époques de l’armée me rattrapaient malgré moi. Comme de vieilles habitudes qu’on n’oubliait pas. Ca n’allait pas être de tout repos.
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J’entendis son rire résonner derrière moi alors que je marchais vers l’endroit calme que j’avais repéré. Au moins, elle avait de l’humour. C’était bien plus intéressant qu’une femme timide et qui ne pipait mot. J’allais pouvoir au moins rester moi-même avec ma jovialité quotidienne et mon humour à deux balles qui ne faisait souvent rire que moi. Je ne devrais pas faire attention au moindre mot que j’allais prononcer. Et puis, si elle parlait bien l’anglais, elle comprendrait les subtilités de la langue. Elle avait du cran également. Je connaissais peu de femme qui accepterait de s’aventurer seule avec un homme qu’elles connaissaient à peine. Je m’arrêtais pour lui lancer un petit regard e biais, ajoutant sérieusement : « Qui vous dit qu’elle vous retrouvera ? Et surtout, qu’elle arrivera à me retrouver ? » Je laissais planer le doute un instant avant d’éclater de rire devant ma connerie. Ce genre de blague m’avait déjà valu un arrêt au poste de police. Les français aimaient guère ce genre de taquinerie venant d’un étranger. J’étais loin de me douter qu’elle allait appeler la police. J’espérais juste qu’il n’allait pas m’arriver la même chose ici. J’avais eu de la chance la première fois. Ils m’avaient relâché pour fautes de preuve et de témoignage, mais qu’ils m’avaient à l’œil. Ce que je craignais, ce n’était d’y retourner, mais qu’on fasse le lien entre moi et mon passé. Je ralentis ma marche pour me mettre à son niveau, pour parler plus aisément. « Des Etats-Unis. » répondis-je simplement avant d’ajouter. « Et vous ? Vous n’avez aucun accent quand vous parlez l’anglais. Ce n’est pas en restant dans un pays où on parle le coréen que ca arrive. Vous avez du grandir dans un pays anglophone, je me trompe ? » Je me croyais où exactement ? Me voilà entrain de me taper la causette comme si je me trouvais dans un salon de thé, alors que nous étions là pour travailler de nos corps. Une fois arrivée a destination, je me plantais au milieu de la parcelle. « Quand c’est pratique à haut niveau, oui. Ca s’entretient comme n’importe qu’elle autre sport. Mais vu que l’on va commencer par le début, on va y aller progressivement. » J’avais souris comme pour la rassurer. Juste avant de passer en mode sergent. Les bonnes vieilles habitudes hein ? « On va commencer par quelques échauffements pour les muscles. Ca serait dommage de se claquer quelque chose dès la première leçon. » Je lui montrais un échauffement au niveau du coup, tournant en cercle, des poignets et des bras, pour finir par sautiller sur place. « On va faire une première série de 10 de chaque avant d’accélérer le mouvement. Puis, je vous montrerais les premiers gestes à apprendre. » Ma voix était plus dure, rien avoir avec la douce voix il y a quelques minutes. Mes vieilles époques de l’armée me rattrapaient malgré moi. Comme de vieilles habitudes qu’on n’oubliait pas. Ca n’allait pas être de tout repos.
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Re: Self-control - jinette | Mer 4 Mai - 23:12
Quand il demandait s’ils allaient la retrouver, elle prit un air songeur. Peut être son frère bougerait ciel et terre, et la fille serait obligée de parler. Personne ne résistait a Sooyoon, quelles que soient les situations, il avait ce truc pour obtenir ce qu’il voulait. Mais il éclatait de rire, elle le fixait un instant sans parler. C’était inhabituel les profs de sports qui faisaient ce genre d’humour, ils avaient généralement trop peur de perdre leur clientèle ou préféraient jouer les jolis cœurs, ce qui personnellement avait tendance a lui donner l’envie de vomir. Elle lui adressait un grand sourire amusé. Puis il expliquait venir des états unis. Sans blague. Mais c’était grand les états unis hein, mais bizarrement, elle ne le voyait pas venir du fin fond de l’alaska. Elle eut un rire en l’entendant dire qu’elle avait du grandir dans un pays anglophone. Elle secouait la tête à la négative. « Nope, j’ai grandi ici. Ma mère est américaine par contre… » Elle n’avait pas réussi a cacher sa froideur en parlant de sa mère, même si au final c’était plutôt un beau cadeau qu’elle lui avait fait, de lui faire parler anglais. Un cadeau parfois empoisonné. Puis elle reprit « Mais j’ai un peu vécu aux Etats Unis, pour mes études… » Perdu monsieur, mais c’était pas grave, elle était sure qu’elle allait perdre aussi en s’entraînant. Elle se sentit avoir mal aux muscles rien qu’en l’entendant dire qu’ils allaient commencer lentement mais qu’a force ca demandait de la pratique. Il avait beau sourire, elle redoutait un peu, malgré tout le courage dont elle pouvait faire preuve. Il commençait a lui montrer l’entraînement, en faisant un enchaînement qu’elle allait devoir répéter. Oh oh. Une série de 10 de chaque, c’était largement jouable, avant d’accélérer pour les prochaines, D’accord, elle pouvait le faire. Elle avait entendu son ton qui ne tolérerait surement aucune excuse. C’était plus le ton amusé, mais plus celui d’un chef. Elle s’executait, c’était très maladroit, mais elle allait s’accrocher, ca changerait de la course a pied tout ça, elle avait besoin d’une résistance autre que ses jambes et elle allait s’appliquer avec soin, elle n’avait aucune envie de se blesser ou d’atterrir a l’hôpital. Elle s’exécutait dans un silence religieux, se demandant ou tout cela allait la mener. Tout en demandant « Mais ca va pas faire mal de se prendre le sol ici ? » C’était une question, parce que les bleus ca ne lui faisait pas vraiment peur, mais avoir du mal a marcher, ca ne lui disait rien de bon. Elle se demandait dans quel état elle allait rentrer. Elle risquait un regard vers son professeur du jour. Tout commençant a l’observer, grand, brun, on ne pouvait pas dire qu’il détonnait sur le décor. Elle terminait sa série avec un petit sourire, pour le moment ca allait. Restait a voir sur la durée, qui aurait raison de l’autre le premier. « Vous êtes prof depuis longtemps ? » On disait que la curiosité était un vilain défaut parfois, mais il ne semblait pas bien vieux, au contraire.
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Quand il demandait s’ils allaient la retrouver, elle prit un air songeur. Peut être son frère bougerait ciel et terre, et la fille serait obligée de parler. Personne ne résistait a Sooyoon, quelles que soient les situations, il avait ce truc pour obtenir ce qu’il voulait. Mais il éclatait de rire, elle le fixait un instant sans parler. C’était inhabituel les profs de sports qui faisaient ce genre d’humour, ils avaient généralement trop peur de perdre leur clientèle ou préféraient jouer les jolis cœurs, ce qui personnellement avait tendance a lui donner l’envie de vomir. Elle lui adressait un grand sourire amusé. Puis il expliquait venir des états unis. Sans blague. Mais c’était grand les états unis hein, mais bizarrement, elle ne le voyait pas venir du fin fond de l’alaska. Elle eut un rire en l’entendant dire qu’elle avait du grandir dans un pays anglophone. Elle secouait la tête à la négative. « Nope, j’ai grandi ici. Ma mère est américaine par contre… » Elle n’avait pas réussi a cacher sa froideur en parlant de sa mère, même si au final c’était plutôt un beau cadeau qu’elle lui avait fait, de lui faire parler anglais. Un cadeau parfois empoisonné. Puis elle reprit « Mais j’ai un peu vécu aux Etats Unis, pour mes études… » Perdu monsieur, mais c’était pas grave, elle était sure qu’elle allait perdre aussi en s’entraînant. Elle se sentit avoir mal aux muscles rien qu’en l’entendant dire qu’ils allaient commencer lentement mais qu’a force ca demandait de la pratique. Il avait beau sourire, elle redoutait un peu, malgré tout le courage dont elle pouvait faire preuve. Il commençait a lui montrer l’entraînement, en faisant un enchaînement qu’elle allait devoir répéter. Oh oh. Une série de 10 de chaque, c’était largement jouable, avant d’accélérer pour les prochaines, D’accord, elle pouvait le faire. Elle avait entendu son ton qui ne tolérerait surement aucune excuse. C’était plus le ton amusé, mais plus celui d’un chef. Elle s’executait, c’était très maladroit, mais elle allait s’accrocher, ca changerait de la course a pied tout ça, elle avait besoin d’une résistance autre que ses jambes et elle allait s’appliquer avec soin, elle n’avait aucune envie de se blesser ou d’atterrir a l’hôpital. Elle s’exécutait dans un silence religieux, se demandant ou tout cela allait la mener. Tout en demandant « Mais ca va pas faire mal de se prendre le sol ici ? » C’était une question, parce que les bleus ca ne lui faisait pas vraiment peur, mais avoir du mal a marcher, ca ne lui disait rien de bon. Elle se demandait dans quel état elle allait rentrer. Elle risquait un regard vers son professeur du jour. Tout commençant a l’observer, grand, brun, on ne pouvait pas dire qu’il détonnait sur le décor. Elle terminait sa série avec un petit sourire, pour le moment ca allait. Restait a voir sur la durée, qui aurait raison de l’autre le premier. « Vous êtes prof depuis longtemps ? » On disait que la curiosité était un vilain défaut parfois, mais il ne semblait pas bien vieux, au contraire.
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Re: Self-control - jinette | Ven 27 Mai - 1:57
Je devais admettre que j’avais un humour des plus douteux, même si ca ne cachait absolument rien de sexuel la dessous. J’étais juste nerveux. Pas nerveux de perdre ma seule élève, mais nerveux d’avoir atterri dans ce pays dont je ne parlais même pas la langue, ne comprenant qu’un mot sur dix sur ce qu’on me disait. Ca me rendait dingue de ne tomber que sur si peu de personne sachant parler l’anglais ou le japonais. Ne pas pouvoir m’exprimer comme je le voulais, c’était sans doute ce qui me dérangeait le plus outre les coutumes étranges qu’ils avaient ici. Alors quand une personne comprenait les mots que je prononçais dans la langue de Shakespeare, j’étais des plus heureux. Et j’en profitais, peut-être un peu trop. « New York. » précisais-je avec un brin de regret dans ma voix en repensant à tout ce que j’avais laissé là-bas sans me retourner, mais chassais ces pensées d’un revers de sourire. Je la regardais presque surpris de l’entendre dire avoir grandi ici. Je pensais sincèrement qu’elle avait vécu à l’étranger tout comme moi, ce qui aurait expliqué son absence d’accent. Je sifflotais d’un air admiratif. « Impressionnant ! » J’étais sincère. Ce n’était pas évident d’apprendre une autre langue sans vivre dans le pays d’origine, et de n’avoir tout de même aucun accent. Je me souvenais comment mon père m’avait fait recommencé mainte et mainte fois la prononciation de chaque mot pour que mon anglais ne se fasse pas ressentir dans mon japonais. J’avais tellement souffert pour apprendre cette langue que j’avais refusé d’en apprendre une autre. Je le regrettais maintenant, mais je faisais avec. Après ce brin de causette, on se mit réellement au travail, commençant plus sérieusement l’entrainement. Je lui montrais un enchainement de petits exercices simples qui nous serviront d’entrainement. Je fis les premiers exercices avec elle pour la mettre en confiance avant de m’arrêter et de la laisser continuer seul. Les mains dans le dos, je l’observais, tournant en rond autour d’elle avant de me placer derrière elle, fixant le moindre de ses gestes. C’était un peu maladroit, mais la volonté et les efforts étaient là. C’était les deux qualités d’un bon élément. A l’armée comme au sport. On devait mordre sur notre chic pour toujours nous dépasser. D’un ton ferme, je répondis simplement : « C’est pour ca qu’on va apprendre à tomber sans se faire mal. Suite à cela, même sur du bitume, tu pourras même te réceptionner en cas de chute sans te faire mal, mais ca demande rigueur et entrainement. » Je passais une main dans sa nuque, lui massant doucement. « Echauffe cet endroit aussi, c’est un des plus important. » Je lui montrait le geste à faire avant de répondre à sa question par un sourire. « j’ai déjà donné cours lors de mon voyage en Europe, mais je n’ai pas le titre de prof en tant que tel. » Mon ex métier y ressemblait, mais ce n’était pas vraiment ca non plus. « Plus haut les bras. » dis-je d’un coup alors que je voyais son attention diminuer. « Mais je sais ce que je fais, si c’est ce dont tu as peur. »
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Je devais admettre que j’avais un humour des plus douteux, même si ca ne cachait absolument rien de sexuel la dessous. J’étais juste nerveux. Pas nerveux de perdre ma seule élève, mais nerveux d’avoir atterri dans ce pays dont je ne parlais même pas la langue, ne comprenant qu’un mot sur dix sur ce qu’on me disait. Ca me rendait dingue de ne tomber que sur si peu de personne sachant parler l’anglais ou le japonais. Ne pas pouvoir m’exprimer comme je le voulais, c’était sans doute ce qui me dérangeait le plus outre les coutumes étranges qu’ils avaient ici. Alors quand une personne comprenait les mots que je prononçais dans la langue de Shakespeare, j’étais des plus heureux. Et j’en profitais, peut-être un peu trop. « New York. » précisais-je avec un brin de regret dans ma voix en repensant à tout ce que j’avais laissé là-bas sans me retourner, mais chassais ces pensées d’un revers de sourire. Je la regardais presque surpris de l’entendre dire avoir grandi ici. Je pensais sincèrement qu’elle avait vécu à l’étranger tout comme moi, ce qui aurait expliqué son absence d’accent. Je sifflotais d’un air admiratif. « Impressionnant ! » J’étais sincère. Ce n’était pas évident d’apprendre une autre langue sans vivre dans le pays d’origine, et de n’avoir tout de même aucun accent. Je me souvenais comment mon père m’avait fait recommencé mainte et mainte fois la prononciation de chaque mot pour que mon anglais ne se fasse pas ressentir dans mon japonais. J’avais tellement souffert pour apprendre cette langue que j’avais refusé d’en apprendre une autre. Je le regrettais maintenant, mais je faisais avec. Après ce brin de causette, on se mit réellement au travail, commençant plus sérieusement l’entrainement. Je lui montrais un enchainement de petits exercices simples qui nous serviront d’entrainement. Je fis les premiers exercices avec elle pour la mettre en confiance avant de m’arrêter et de la laisser continuer seul. Les mains dans le dos, je l’observais, tournant en rond autour d’elle avant de me placer derrière elle, fixant le moindre de ses gestes. C’était un peu maladroit, mais la volonté et les efforts étaient là. C’était les deux qualités d’un bon élément. A l’armée comme au sport. On devait mordre sur notre chic pour toujours nous dépasser. D’un ton ferme, je répondis simplement : « C’est pour ca qu’on va apprendre à tomber sans se faire mal. Suite à cela, même sur du bitume, tu pourras même te réceptionner en cas de chute sans te faire mal, mais ca demande rigueur et entrainement. » Je passais une main dans sa nuque, lui massant doucement. « Echauffe cet endroit aussi, c’est un des plus important. » Je lui montrait le geste à faire avant de répondre à sa question par un sourire. « j’ai déjà donné cours lors de mon voyage en Europe, mais je n’ai pas le titre de prof en tant que tel. » Mon ex métier y ressemblait, mais ce n’était pas vraiment ca non plus. « Plus haut les bras. » dis-je d’un coup alors que je voyais son attention diminuer. « Mais je sais ce que je fais, si c’est ce dont tu as peur. »
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Re: Self-control - jinette | Lun 5 Déc - 17:37
J'étais mal. Très mal. J'avais fais un peu de danse avec les autres, et mon demi m'avait forcée a suivre ces cours de self défense, vu les énergumènes qui trainaient chez les verts,Alors bon, j'avais au moins pu choisir le prof c'était déjà ça. Un anglophone, ca promettait d'être marrant. Il venait de New York. Je n'avais jamais été a New York, j'étais surtout restée sur la côte et la ville ou vivait ma génitrice. Ma souplesse était catastrophique, et j'étais presque sure qu'il allait pouffer de rire au premier mouvement, tellement ma grâce était similaire a celle d'un baleineau échoué. Il trouvait mon anglais impressionnant, ca serait la seule chose qu'il allait trouver impressionnante a part ma connerie, je le promettais sur facture. Bref me voilà qui me met a faire l'enchainement qu'il me montre, j'étais comme un éléphant dans un magasin de porcelaine. Et le voilà qui m'explique que j'allais apprendre a savoir tomber sans me faire mal. Même sur le bitume, je le fixe un moment perplexe, avant de m’exécuter quand il me dit bien échauffer ma nuque. La seule chose a laquelle je pensais c'était la rencontre entre mon postérieur et le bitume et quelque part, ca ne me disait absolument pas. Pas du tout même. J'avais assez de souvenirs de mon age bambinesque, avec ce genre de rencontres. Il expliquait qu'il avait déjà donné des cours en Europe, et qu'il savait ce qu'il faisait. J’acquiesçais de la tête avant de demander « Je vais pouvoir appliquer ca tout le temps, de tomber sans me faire mal ? Genre je trébuche et même pas mal ? » Okay, c'était une vision enfantine de la chose mais j'étais plutôt motivée a l'apprendre avec ma maladresse chronique. Puis bon, j'avais hâte d'apprendre a savoir kicker les gens, que ca allait m'être utile ça. « Après, je fais quoi m'sieur ? » Puis d'observer le sol d'un air toujours perplexe. On verra bien si j'ai mal hein ? « J'vais nécessiter du boulot vu ma souplesse, mais ca devrait aller hein ? » Hinhin, quelque part j'espérais qu'il dise non pour retourner au lit, mais dans un autre sens, j'avais bien envie de kicker quelques postérieurs donc ca allait s'avérer très très drôle. Et me voilà qui continue de m'échauffer tout en soupirant. Ca faisait un moment que je ne m'étais pas échauffée d'habitude je cours a froid... Alors là.... J'étais au taquet. « Dites, j'vais faire du défensif au début ? Ou un mélange des deux ? » Non pas que j'ai besoin de l'offensif hein, mais ca me bottait plus que le défensif qui ne consistait qu'a parer des coups. Et quelque chose me disait que j'allais en bouffer pas mal des coups. C'était prévisible, je me battais comme une sauvage, sans discipline ni rien, et pas très bien non plus, lui était maître en la matière donc....
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J'étais mal. Très mal. J'avais fais un peu de danse avec les autres, et mon demi m'avait forcée a suivre ces cours de self défense, vu les énergumènes qui trainaient chez les verts,Alors bon, j'avais au moins pu choisir le prof c'était déjà ça. Un anglophone, ca promettait d'être marrant. Il venait de New York. Je n'avais jamais été a New York, j'étais surtout restée sur la côte et la ville ou vivait ma génitrice. Ma souplesse était catastrophique, et j'étais presque sure qu'il allait pouffer de rire au premier mouvement, tellement ma grâce était similaire a celle d'un baleineau échoué. Il trouvait mon anglais impressionnant, ca serait la seule chose qu'il allait trouver impressionnante a part ma connerie, je le promettais sur facture. Bref me voilà qui me met a faire l'enchainement qu'il me montre, j'étais comme un éléphant dans un magasin de porcelaine. Et le voilà qui m'explique que j'allais apprendre a savoir tomber sans me faire mal. Même sur le bitume, je le fixe un moment perplexe, avant de m’exécuter quand il me dit bien échauffer ma nuque. La seule chose a laquelle je pensais c'était la rencontre entre mon postérieur et le bitume et quelque part, ca ne me disait absolument pas. Pas du tout même. J'avais assez de souvenirs de mon age bambinesque, avec ce genre de rencontres. Il expliquait qu'il avait déjà donné des cours en Europe, et qu'il savait ce qu'il faisait. J’acquiesçais de la tête avant de demander « Je vais pouvoir appliquer ca tout le temps, de tomber sans me faire mal ? Genre je trébuche et même pas mal ? » Okay, c'était une vision enfantine de la chose mais j'étais plutôt motivée a l'apprendre avec ma maladresse chronique. Puis bon, j'avais hâte d'apprendre a savoir kicker les gens, que ca allait m'être utile ça. « Après, je fais quoi m'sieur ? » Puis d'observer le sol d'un air toujours perplexe. On verra bien si j'ai mal hein ? « J'vais nécessiter du boulot vu ma souplesse, mais ca devrait aller hein ? » Hinhin, quelque part j'espérais qu'il dise non pour retourner au lit, mais dans un autre sens, j'avais bien envie de kicker quelques postérieurs donc ca allait s'avérer très très drôle. Et me voilà qui continue de m'échauffer tout en soupirant. Ca faisait un moment que je ne m'étais pas échauffée d'habitude je cours a froid... Alors là.... J'étais au taquet. « Dites, j'vais faire du défensif au début ? Ou un mélange des deux ? » Non pas que j'ai besoin de l'offensif hein, mais ca me bottait plus que le défensif qui ne consistait qu'a parer des coups. Et quelque chose me disait que j'allais en bouffer pas mal des coups. C'était prévisible, je me battais comme une sauvage, sans discipline ni rien, et pas très bien non plus, lui était maître en la matière donc....
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