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Young Samuel • Rock'n'Gold
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Young Samuel • Rock'n'Gold | Mar 10 Mai - 22:37 Citer EditerSupprimer
nom : Young, enfin, c'est son nom d'adoption. prénom : Samuel, il sait qu'il a gardé son prénom de naissance, il en est content. âge : 28 piges. date et lieu de naissance : 13 Décembre à San Francisco. origines : Sud-Coréennes. nationalité : Américain. cursus universitaire : Aucun. métier : Dessinateur/Assistant de gestion dans un tattoo shop, et tatoueur illégal. orientation sexuelle : Bi, mais il a une profonde colère pour les femmes. classe sociale : Pauvre, il galère à mort. code du règlement : jevousaimefortetj'aimeolaf. tu veux t'investir ? Les citizens ♥
Young Samuel
only the good die young
Passionné (★★★✰✰) | Chieur (★★★✰✰) | Battant (★★★✰✰) | Solitaire (★★★✰✰) | Gourmand (★★★✰✰) |
Connard (★★★★✰) | Discret (★★★✰✰) | Impulsif (★★★✰✰) | Endurant (★★★✰✰) | Destructeur (★★★✰✰) |
Rumour has it... On dit qu'il se drogue (Vrai et faux, c'est un ex-drogué, mais maintenant, il avale sa trithérapie tous les jours) • On dit qu'il est homosexuel (Faux, il ne supporte juste plus les femmes, mais il se considère toujours comme bi) • On dit qu'il a fait de la prison (faux) • On dit qu'il est là en situation irrégulière (faux) • On dit qu'il battait sa femme (faux) • On dit qu'il vient d'une famille riche (Vrai) • On dit qu'il a été adopté (Vrai) • On dit qu'il ne sait pas bien écrire en coréen (Vrai, il fait encore des fautes) • On dit qu'il aurait pu devenir un artiste connu (Vrai, au lycée, il avait été repéré pour son art, mais il était en période de révolte et ne voulait rien de tout ça) • On dit qu'il est sans famille (Faux, il a ses jumelles et surtout, son propre frère jumeau à rechercher) • On dit que son père est connu dans le monde (Vrai, il dirige une concession automobile connue, mais Sam n'en fait jamais référence) • On dit qu'il est violent (Vrai, il se sert de ses poings relativement facilement, bien qu'il se soit calmé) Survole l'avatar, petit coquin. | My character « Comment est-ce que vous vous décririez ? » Il regarde le psy et soupire un peu, vraiment, ces séances sont d'une débilité profonde. Mais le centre AIDS qui le suit oblige chaque patient à avoir un rendez-vous par an, pour s'assurer que ça va. Ouais, c'est sûr, ils crèvent tous à p'tit feu et attendent le jour où LE résultat sanguin arrivera pour tout détruire dans leur vie, mais ouais, au fond, ils vont bien hein. « J'en sais rien. » « Un petit effort, sinon, je vais finir par croire que vous êtes en dépression. » Il fixe le bonhomme, le trouvant hautain avec son petit costume et ses lunettes rondes. « Je suis impatient. J'aime pas devoir attendre. Quand mes filles s'en vont chaque dimanche soir, j'attends que le mois passe avec l'impatience d'un gamin voulant ouvrir ses cadeaux de noël. » Il se frotte le nez. « Je suis con. J'ai jamais fait de grandes études, je comprends pas pleins de choses, j'fais encore des fautes en coréen parce que même au bout de 8 ans, j'ai que de l'anglais en tête. » Il torture un peu ses doigts. « J'ai un caractère fort, parce que sinon, j'serai déjà parterre. » Il soupire. « C'est vraiment nécessaire ? » « Oui. » Il grogne et réfléchit en tapotant sa cuisse de ses doigts. « Je… J'étais super sociable avant, maintenant je suis devenu un ours solitaire parce que je déteste le regard que les gens me portent lorsqu'ils comprennent. Avant, j'avais tendance à cacher ma maladie, maintenant, quand quelqu'un s'approche de trop, je la balance comme une arme de protection massive. » Il sourit un peu. « J'me plais dans mon boulot. J'aime vraiment ça. C'est créatif et intéressant et mon boss est devenu un véritable ami. » « Vous avez des contacts avec votre famille. » « Vous le savez. » « Je ne parle pas de vos filles, mais de votre famille. » Il secoue la tête. « J'ai toujours été une déception ambulante. Mon père voulait me rendre pour m'échanger, c'est courant aux USA vous savez, mais ma mère voulait assumer. Non, fallait pas penser ça des Young voyons. » Il hausse une épaule. « Franchement, j'vais bien hein ! J'fous personne en danger, mes gamines vont bien, j'ai un bon boulot. J'vais bien. » Ouais. Comme on peut aller dans ce genre de situation. Mais il n'ira pas se plaindre, parce que malgré les galères, il a un boulot, un appart, ses bébés. Alors ouais. C'est difficile, c'est une chienne de vie qui nous baise jusqu'à la moelle mais, malgré tout, ça vaut la peine de rester debout. Facts : Il a été adopté à l'âge de 4 ans après une année passée en orphelinat loin de son frère jumeau. Il a commencé à développer des insomnies depuis qu'on l'a séparé de son frère, incapable de dormir plus de 6h en étant gamin, il a vite rendu ses parents adoptifs chèvres qui ont pris une nounou pour s'occuper de lui à plein temps. Il n'a jamais apprécié cette « nanny » trop autoritaire et chiante, mais adorait sa nièce qui venait la remplaçait lorsqu'elle partait en vacance. Elle avait 10 ans de plus que lui et elle a été sa première fois lorsqu'il avait 14 ans. Quand on y pense, c'est sûrement pris pour de la pédophilie, mais lui, il en était amoureux depuis ses 11 ans • Il a eu une période drogue, alcool, sexe et rock'n'roll. Ça a duré de ses 16 à ses 22 ans environ. Il s'est calmé lorsqu'il a dû épouser sa copine, alors enceinte. Il ne l'a pas fait pour elle, mais parce qu'elle avait un polichinelle dans le tiroir et qu'il fallait assumer • Il ne s'est jamais, jamais vu papa, jamais, mais lorsque Jia et Hana sont nées, ce n'était pas prévu. Personne n'avait remarqué la présence d'Hana, toute petite crevette minuscule, bien cachée derrière sa sœur. Fausses jumelles, et pourtant, elles se tenaient la main au moment de sortir du ventre de leur mère par césarienne • Hana est restée un mois à l'hôpital et sa mère s'en était un peu détachée, se concentrant uniquement sur Jia pendant plusieurs semaines alors que lui, passait son temps à l'hosto dès qu'il le pouvait, il a un lien très fort avec sa puce, même s'il aime les deux • Il se ronge les ongles, c'est un truc de gosse qui ne l'a jamais quitté • Il déteste les films policiers et n'en regarde jamais, pas par trouille non, c'est juste que ça lui rappelle de trop mauvais souvenirs • Il sait tirer avec une arme à feu et en possède une chez lui, bien à l'abri des petites mais à portée de mains au cas où • Il est né à San Francisco et il y est resté jusqu'à ses 20 ans • Il parle et pense principalement en anglais, mais il est bon en coréen à l'oral, ça cafouille toujours à l'écrit parce qu'il ne veut pas faire d'effort • Il n'a jamais été vraiment très sportif, mais depuis qu'il est un moine, il court régulièrement pour éviter les tensions et nage, ça fait travailler les muscles et le corps • Il se considère comme pauvre et bouffe des ramens et du riz la plupart du temps, sauf quand les filles sont là • Il n'a qu'une chambre dans son appartement et n'y met jamais les pieds. C'est devenu une chambre de princesse pour les demoiselles, il se contente du canapé/lit dans le salon • Il est venu en Corée du Sud pour retrouver son frère jumeau. Il a aucune piste, rien, mais il a cet instinct lui disant qu'il devait être là et qu'il doit y rester • Il était accro aux jeux d'argent à une époque, mais il s'est calmé • Quand une fille le drague, il dit clairement qu'il a le sida (et non le VIH) pour lui foutre la trouille • Il a un chat, compagnon acheté pour les filles mais qui lui tient compagnie du coup, Moz. |
This is my story
There is no "happily ever after"
« C'est positif. » Il fixe longuement le médecin face à lui qui semble le regarder avec un dédain particulier, lui annonçant comme si ce n'était rien. Après tout, c'est juste de sa faute non ? Pourquoi avoir une once de pitié ? Il se passe une main dans ses cheveux un peu longs et laisse son dos reposer contre le dossier de la chaise en plastique immonde et froide. On est en été, mais il a l'impression d'être complètement gelé. Il déglutit lourdement, inspire un grand coup et finalement, éclate de rire avant de se mettre à pleurer comme un enfant apeuré, effrayé, mais qui en plus, n'a aucune main à tenir, rien. Il inspire profondément et ravale ses larmes malgré ses yeux rouges, et son nez qui en dégoulinerait presque. Il se sent pathétique. Réellement pathétique. « Et faut faire quoi ? » « Assumer ? Vous avez deux petites filles. » En plus de le prendre pour un connard, il le prend pour un mauvais père. Parfait. S'il n'avait pas besoin de lui, il lui aurait envoyé son poing à la gueule tant il était en colère. Mais surtout énervé contre lui-même. « Un traitement ? » « ça coûte cher. » « Je sais, mais j'vais pas me laisser crever sans me battre... » Non, jamais, sinon, il serait mort avec sa mère à trois ans. « Tenez, c'est un centre spécialisé, ils sauront mieux vous aider. » Il prend la brochure et regarde les images longuement avant de se lever. Il avance vers la sortie. « Prévenez votre femme, elle doit faire un test aussi. » Il reste dos au médecin, incapable de savoir quoi dire, quoi faire. Il s'en veut. « Merci Docteur. » Il ouvre la porte et sort de là rapidement.
Dehors, il pleut. C'est un de ses sales temps bien trop lourd où l'orage a décidé d'éclater après des jours caniculaires à s'étouffer avec sa propre salive tant elle était brûlante. La pluie lui est salutaire pour une fois à vrai dire, parce qu'elle empêche sans doute les autres de voir ses larmes qui continuent d'affluer. C'est un coup de masse. Il pensait pas que ça arriverait comme ça en fait. Il se protège, ouais, mais c'est vrai que quelque fois, il a pas fait gaffe, mais c'était jamais avec des gens trop bizarres ou semblant malades, comme quoi, faut pas se fier aux apparences. Pi, y'a aussi la coke, et la dope qu'il s'est injecté. P't'être que le soir là, quelqu'un lui avait piqué sa seringue, il a pas fait gaffe. Il aurait dû ? Il sait plus. Il essaie de se souvenir, mais nan, il y arrive pas. Il sait plus. Il entre dans l'immeuble un peu huppée qu'ils louent dans Insadong parce qu'elle le voulait là et pas ailleurs. Il entre le code d'accès pour pouvoir pousser la porte un peu lourde de l'appartement et entrer dedans. Les puces lui sautent dessus directement et il les attrape avant de les bisouter avant de les reposer pour ne pas les mouiller. Du haut de leur 14 mois, elles ne sont pas bien hautes et encore fragiles. Il va se doucher, se changer. Il s'occupe de les faire dîner et les couche avant de manger un truc pendant que sa femme papote au téléphone avec une amie. Encore et toujours. Il a l'habitude.
Lorsqu'elle raccroche enfin, il s'approche d'elle et vient s'asseoir à ses côtés. « On doit parler. » « J'ai pas envie. » « On doit parler. » Il la retient lorsqu'elle se lève et la met face à lui alors qu'il se redresse. Il se prend une gifle monumentale. « Tu me trompes c'est ça ? T'avais dit que t'arrêtais ! » C'est vrai, avant le mariage, il lui avait promis… « J'ai… Je suis… » Il soupire. « J'ai le VIH... » Il la regarde. Elle le frappe encore, et encore, et encore avant de se reculer et de le regarder comme s'il était un gros tas de merde putride. « Dégage d'ici ! PARS ! DEGAGE !! » « Tu peux pas me virer, c'est moi qui paye tout ici, et y'a les filles. » Elle se met à rire. « Parce que tu crois que ton employeur va te garder ? Et que tu vas continuer d'approcher tes filles ? Mais va te faire foutre ? Tu veux mourir ? PAS D'ICI !!! » Elle hurle et lui jette des choses à la figure, inconsciente du danger qu'elle peut provoquer. Il en a marre, prend un sac, des affaires, de l'argent, une veste et part rapidement sans savoir vraiment où aller. Le vrai combat de sa vie, il l'a commencé à cet instant.
Le juge fait claquer son petit marteau stupide sur son bureau avant de faire se lever tout le monde. Il regarde son avocat, pas vraiment certain de son utilité, mais c'était le seul qu'il pouvait se payer pour réussir à se défendre un peu dans ce monde dégueulasse. « Le tribunal accorde la garde totale de Young Jia et Young Hana à la plaignante. Le père se voit octroyer un droit de voir les enfants durant tout un weekend du vendredi 20h au dimanche 20h, avec la présence d'un travailleur social au moment d'avoir les enfants et de les rendre pour s'assurer que les petites vont bien. Le weekend sera le premier de chaque mois. De ce fait, le tribunal accorde un visa de long-séjour à Mr Young malgré sa maladie, jusqu'à la majorité de ses filles pour qu'ils ne soient pas séparés. » Il sert ses poings, ses dents qu'on pourrait presque entendre grincer. C'est injuste, complètement, il a toujours été un bon père. « Cependant, vous n'aurez pas le droit d'avoir vos filles avec vous tant que vous n'aurez pas trouver un appartement capable de bien les accueillir et un travail pour assumer ! Vous devrez aussi une pension de soutien à votre ex-femme pour chaque enfant. » Il frappe encore son petit marteau sur le bois lustré, se levant sans se retourner. Comme si tout ça était normal. Il a tellement envie d'hurler.
Il sort et voit les petites dans le couloir avec leur grand-mère maternelle, alors il avance, elle commence à l'insulter, il se tourne vers sa femme et la supplie du regard. « S'il te plaît… juste un câlin... » Elle ronchonne, mais son avocat qui semble être devenu son nouveau mec lui fait signe d'accepter. Il dépose un genou à terre et enlace ses bébés longuement, le coeur au bord des lèvres. Il les embrasse sur la tête, chuchotant à leurs oreilles. « M'oubliez pas… D'accord… ? » Il les bisoute, sourit un peu et on met fin à ce câlin alors qu'Hana se met à pleurer lorsqu'on la sépare des bras de son père. Il les regarde et leur offre un sourire magique, presque radieux alors qu'il a les yeux pleins d'eau. C'est sans doute à partir de ce moment précis qu'il s'est mis à détester les femmes…
Quatre années que tout a foutu l'camp environ. Il fixe le mur dans la petite sale de repos du salon de tatouage où il bosse avant de regarder un bracelet rouge en latex qu'il a constamment à son poignet depuis environ trois ans. Sa première année de séropositif fut une horreur total. Il n'en a fait qu'à sa tête, couchant encore régulièrement, ne disant rien à ses partenaires, rien à personne, sauf ses futurs employeurs parce qu'il était obligé. Au bout de trois mois seulement, il avait pu décrocher un boulot pour finir par le perdre en ayant une plainte au cul après qu'une fille ait gueulé contre lui pour ne pas lui avoir dit pour sa maladie. Il a tous les torts, elle a tous les droits. C'est la dernière femelle sur laquelle il a osé poser le regard et une phalange à vrai dire. Cette connerie aurait pu lui coûter sa place de père, sa vie ici, sa carte de résidence. Mais le pédopsy a penché en sa faveur en mettant en avant qu'il manquerait trop à ses filles. Sauvé par le gong comme on dit. Après encore six mois de galère, un tatoueur s'était arrêté à sa hauteur lorsqu'il dessinait dans un parc contre de l'argent, lui trouvant un talent dans ce qu'il inventait. Après une discussion autour d'un café, le voilà récompensait d'un nouveau travail, et surtout, un réel ami.
Autant de mois, d'années, à vivre et faire attention. Il joue avec le bracelet. Beaucoup prennent ça pour un truc fétiche, rien d'important, mais les médecins reconnaissent ce genre de petits objets. Il sait que s'il a un accident ou autre, au moins, grâce à ça et l'inscription dedans, il pourra être soigné correctement, et mis à l'écart des autres. Il se mord la lèvre, soupire un peu, boit un café sûrement trop sucré et repose sa tête contre le mur frais. Ses yeux se ferment, des fois, il se demande pourquoi il tient encore. La réponse est simple, elle vient rapidement, comme un éclair dans le coeur. Ses filles, et lui.
Oui, lui. Cet homme pour qui il est venu là lorsqu'il avait 20 ans. Cet homme qu'il n'a encore jamais trouvé en 8 ans parce qu'il n'a juste aucune piste. Il ne sait même pas vraiment s'il est en Corée, c'est son instinct qui lui a dit de venir sur Séoul. Parce qu'il avait besoin d'être là. Il ne saurait pas l'expliquer à vrai dire. Il en avait juste besoin. Vraiment besoin. Et Il ne veut pas partir. Il a déjà passé des années à fouiller San Francisco et y faire des mauvaises rencontres l'ayant entraînées dans les drogues et autres alcools bien trop enivrants. Alors non, ce n'est pas là-bas. Sans doute ici, il ne sait pas. C'est leurs racines après tout non ? « Jax… Fils de connard, t'es où hein ? » Il soupire encore et secoue la tête avant de croiser ses bras, puis de sourire lorsqu'on vient le chercher parce qu'il doit retourner bosser. Chienne de vie, elle l'aura baisé jusqu'au bout.
Dehors, il pleut. C'est un de ses sales temps bien trop lourd où l'orage a décidé d'éclater après des jours caniculaires à s'étouffer avec sa propre salive tant elle était brûlante. La pluie lui est salutaire pour une fois à vrai dire, parce qu'elle empêche sans doute les autres de voir ses larmes qui continuent d'affluer. C'est un coup de masse. Il pensait pas que ça arriverait comme ça en fait. Il se protège, ouais, mais c'est vrai que quelque fois, il a pas fait gaffe, mais c'était jamais avec des gens trop bizarres ou semblant malades, comme quoi, faut pas se fier aux apparences. Pi, y'a aussi la coke, et la dope qu'il s'est injecté. P't'être que le soir là, quelqu'un lui avait piqué sa seringue, il a pas fait gaffe. Il aurait dû ? Il sait plus. Il essaie de se souvenir, mais nan, il y arrive pas. Il sait plus. Il entre dans l'immeuble un peu huppée qu'ils louent dans Insadong parce qu'elle le voulait là et pas ailleurs. Il entre le code d'accès pour pouvoir pousser la porte un peu lourde de l'appartement et entrer dedans. Les puces lui sautent dessus directement et il les attrape avant de les bisouter avant de les reposer pour ne pas les mouiller. Du haut de leur 14 mois, elles ne sont pas bien hautes et encore fragiles. Il va se doucher, se changer. Il s'occupe de les faire dîner et les couche avant de manger un truc pendant que sa femme papote au téléphone avec une amie. Encore et toujours. Il a l'habitude.
Lorsqu'elle raccroche enfin, il s'approche d'elle et vient s'asseoir à ses côtés. « On doit parler. » « J'ai pas envie. » « On doit parler. » Il la retient lorsqu'elle se lève et la met face à lui alors qu'il se redresse. Il se prend une gifle monumentale. « Tu me trompes c'est ça ? T'avais dit que t'arrêtais ! » C'est vrai, avant le mariage, il lui avait promis… « J'ai… Je suis… » Il soupire. « J'ai le VIH... » Il la regarde. Elle le frappe encore, et encore, et encore avant de se reculer et de le regarder comme s'il était un gros tas de merde putride. « Dégage d'ici ! PARS ! DEGAGE !! » « Tu peux pas me virer, c'est moi qui paye tout ici, et y'a les filles. » Elle se met à rire. « Parce que tu crois que ton employeur va te garder ? Et que tu vas continuer d'approcher tes filles ? Mais va te faire foutre ? Tu veux mourir ? PAS D'ICI !!! » Elle hurle et lui jette des choses à la figure, inconsciente du danger qu'elle peut provoquer. Il en a marre, prend un sac, des affaires, de l'argent, une veste et part rapidement sans savoir vraiment où aller. Le vrai combat de sa vie, il l'a commencé à cet instant.
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Le juge fait claquer son petit marteau stupide sur son bureau avant de faire se lever tout le monde. Il regarde son avocat, pas vraiment certain de son utilité, mais c'était le seul qu'il pouvait se payer pour réussir à se défendre un peu dans ce monde dégueulasse. « Le tribunal accorde la garde totale de Young Jia et Young Hana à la plaignante. Le père se voit octroyer un droit de voir les enfants durant tout un weekend du vendredi 20h au dimanche 20h, avec la présence d'un travailleur social au moment d'avoir les enfants et de les rendre pour s'assurer que les petites vont bien. Le weekend sera le premier de chaque mois. De ce fait, le tribunal accorde un visa de long-séjour à Mr Young malgré sa maladie, jusqu'à la majorité de ses filles pour qu'ils ne soient pas séparés. » Il sert ses poings, ses dents qu'on pourrait presque entendre grincer. C'est injuste, complètement, il a toujours été un bon père. « Cependant, vous n'aurez pas le droit d'avoir vos filles avec vous tant que vous n'aurez pas trouver un appartement capable de bien les accueillir et un travail pour assumer ! Vous devrez aussi une pension de soutien à votre ex-femme pour chaque enfant. » Il frappe encore son petit marteau sur le bois lustré, se levant sans se retourner. Comme si tout ça était normal. Il a tellement envie d'hurler.
Il sort et voit les petites dans le couloir avec leur grand-mère maternelle, alors il avance, elle commence à l'insulter, il se tourne vers sa femme et la supplie du regard. « S'il te plaît… juste un câlin... » Elle ronchonne, mais son avocat qui semble être devenu son nouveau mec lui fait signe d'accepter. Il dépose un genou à terre et enlace ses bébés longuement, le coeur au bord des lèvres. Il les embrasse sur la tête, chuchotant à leurs oreilles. « M'oubliez pas… D'accord… ? » Il les bisoute, sourit un peu et on met fin à ce câlin alors qu'Hana se met à pleurer lorsqu'on la sépare des bras de son père. Il les regarde et leur offre un sourire magique, presque radieux alors qu'il a les yeux pleins d'eau. C'est sans doute à partir de ce moment précis qu'il s'est mis à détester les femmes…
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Quatre années que tout a foutu l'camp environ. Il fixe le mur dans la petite sale de repos du salon de tatouage où il bosse avant de regarder un bracelet rouge en latex qu'il a constamment à son poignet depuis environ trois ans. Sa première année de séropositif fut une horreur total. Il n'en a fait qu'à sa tête, couchant encore régulièrement, ne disant rien à ses partenaires, rien à personne, sauf ses futurs employeurs parce qu'il était obligé. Au bout de trois mois seulement, il avait pu décrocher un boulot pour finir par le perdre en ayant une plainte au cul après qu'une fille ait gueulé contre lui pour ne pas lui avoir dit pour sa maladie. Il a tous les torts, elle a tous les droits. C'est la dernière femelle sur laquelle il a osé poser le regard et une phalange à vrai dire. Cette connerie aurait pu lui coûter sa place de père, sa vie ici, sa carte de résidence. Mais le pédopsy a penché en sa faveur en mettant en avant qu'il manquerait trop à ses filles. Sauvé par le gong comme on dit. Après encore six mois de galère, un tatoueur s'était arrêté à sa hauteur lorsqu'il dessinait dans un parc contre de l'argent, lui trouvant un talent dans ce qu'il inventait. Après une discussion autour d'un café, le voilà récompensait d'un nouveau travail, et surtout, un réel ami.
Autant de mois, d'années, à vivre et faire attention. Il joue avec le bracelet. Beaucoup prennent ça pour un truc fétiche, rien d'important, mais les médecins reconnaissent ce genre de petits objets. Il sait que s'il a un accident ou autre, au moins, grâce à ça et l'inscription dedans, il pourra être soigné correctement, et mis à l'écart des autres. Il se mord la lèvre, soupire un peu, boit un café sûrement trop sucré et repose sa tête contre le mur frais. Ses yeux se ferment, des fois, il se demande pourquoi il tient encore. La réponse est simple, elle vient rapidement, comme un éclair dans le coeur. Ses filles, et lui.
Oui, lui. Cet homme pour qui il est venu là lorsqu'il avait 20 ans. Cet homme qu'il n'a encore jamais trouvé en 8 ans parce qu'il n'a juste aucune piste. Il ne sait même pas vraiment s'il est en Corée, c'est son instinct qui lui a dit de venir sur Séoul. Parce qu'il avait besoin d'être là. Il ne saurait pas l'expliquer à vrai dire. Il en avait juste besoin. Vraiment besoin. Et Il ne veut pas partir. Il a déjà passé des années à fouiller San Francisco et y faire des mauvaises rencontres l'ayant entraînées dans les drogues et autres alcools bien trop enivrants. Alors non, ce n'est pas là-bas. Sans doute ici, il ne sait pas. C'est leurs racines après tout non ? « Jax… Fils de connard, t'es où hein ? » Il soupire encore et secoue la tête avant de croiser ses bras, puis de sourire lorsqu'on vient le chercher parce qu'il doit retourner bosser. Chienne de vie, elle l'aura baisé jusqu'au bout.
About me
Je suis...
Saku's
Tout est déjà dit chez les 3 autres idiots ! J'vous aime !
Célébrité prise
- Code:
[url=http://www.shaketheworld.net/u824][b]▲[/b][/url]▼ <taken><upper>BANG YONGGUK ( YONGGUK, BAP)</upper></taken> ✎ <lower>young samuel</lower>
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Re: Young Samuel • Rock'n'Gold | Mar 10 Mai - 22:46 Citer EditerSupprimer
Rooooh Yongguk tu parles à mon coeur là omg hahaha
Rebienvenue avec ce perso, tu rejoins les faibles du QC 8D
J'allais te dire courage pour ta fiche mais elle est fini hahahaha il a l'air sympa ce Samuel :D
Rebienvenue avec ce perso, tu rejoins les faibles du QC 8D
J'allais te dire courage pour ta fiche mais elle est fini hahahaha il a l'air sympa ce Samuel :D
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Re: Young Samuel • Rock'n'Gold | Mar 10 Mai - 22:47 Citer EditerSupprimer
J'adore ton bonhomme Saku
Recoucou par ici, je te fais de gros bisous
Recoucou par ici, je te fais de gros bisous
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Re: Young Samuel • Rock'n'Gold | Mar 10 Mai - 22:52 Citer EditerSupprimer
Merci Nuna !
Merci Tragie
Yibo : ouais hein
Merci Tragie
Yibo : ouais hein
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Re: Young Samuel • Rock'n'Gold | Mar 10 Mai - 23:01 Citer EditerSupprimer
PTN MAIS ALORS TOI LAISSE MOI TE DIRE QUE JE VIENS DE DÉVORER TA FICHE ET J'AI KIFFÉ DE FOU réserve moi un lien
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Re: Young Samuel • Rock'n'Gold | Mar 10 Mai - 23:03 Citer EditerSupprimer
Freya : oh ça c'est un putain de beau compliment ** Volontiers Darling !
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Re: Young Samuel • Rock'n'Gold | Mar 10 Mai - 23:18 Citer EditerSupprimer
c'est c'est du rapide moi je dis rebienvenue parmi nous avec ce bg et ses adorables jumelles
et surtout ce sourire a tomber
et surtout ce sourire a tomber
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Re: Young Samuel • Rock'n'Gold | Mer 11 Mai - 0:43 Citer EditerSupprimer
re
*bave sur la fiche abondamment*
*bave sur la fiche abondamment*
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