Butterfly ♚ Kyuwei
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Butterfly ♚ Kyuwei | Sam 21 Mai 2016 - 21:52 Citer EditerSupprimer
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Il avance, déterminé mais calme. Moon Kyu rabat sa capuche sur ses cheveux trop longs retombant sur ses yeux vides avant d'enfoncer ses mains dans ses poches, donnant un coup d'épaule vers le haut pour faire remonter la hanse de son sac à dos qui glisse de son épaule trop étroite. La nuit est déjà bien avancée, les ruelles sont sombres et vides, comme oubliées. Il n'y fait pas attention, son regard reste rivé sur le sol crasseux et encore humide de l'averse précédente. Il ne fait pas non plus attention aux personnes qu'il croise, se déplace comme un fantôme dont seuls les murs sales se souviendront de son passage. Une rechute, encore une. Depuis quelques jours, ses démons ont repris le dessus et le poussent à faire des choses qu'ils regrettera sûrement plus tard. Il veut s'en sortir pourtant, mais c'est difficile, si compliqué d'y arriver. Alors parfois il abandonne sa lutte. un jour de plus, un de moins, peu importe. Le gamin progresse entre les maisons, les rues, s'approche des quartiers qu'il ne fréquente habituellement pas. Ceux qui sont beaux, éclairés et riches, avec des grandes maisons, des jardins fleuris et plus d'argent qu'il n'en faut. Il n'est pas à sa place ici, pas dans son élément. Pourtant ce soir c'est précisément à cet endroit qu'il va rester. Il lève ses orbes charbon sur les murs lisses et clairs comme s'il cherchait quelque chose, sa main droite toujours dans sa poche trouve le bouton sur son téléphone augmentant le son de la musique qui résonne dans son casque si fort qu'elle fait presque trembler son corps. Il s'arrête devant une large bâtisse, scrute un instant le portail surmonté de caméras qui ne suffiront pas à l'arrêter dans son projet. Toujours aussi calme, il laisse tomber son sac au sol avant de l'ouvrir pour sortir plusieurs bombes de peinture. Moon Kyu en veut au monde entier. Il a, inconsciemment, fait une liste de toutes les personnes qu'il juge coupables de ce qu'il est devenu. Parce qu'avant il s'en moquait bien, mais maintenant tout a changé. Jay est là, son soleil, son univers, et il s'en veut d'être ainsi face à lui.
Alors il veut faire payer tous ceux qui l'ont poussé, ceux qui l'ont fait tomber au fond du trou. Et le propriétaire de cette maison trop luxueuse et impersonnelle est l'un d'entre eux. Un client régulier de l'enfant lorsqu'il vendait encore son corps. et il ne veut pas se souvenir de ça, il ne veut pas revoir certaines images, entendre certaines paroles plus tranchantes que n'importe quelle lame résonner dans sa tête. Décidé, il empoigne un spray noir, le secoue rapidement et remonte son masque sur ses lèvres abîmées et son nez et avec des gestes habiles, il recouvre la façade de pigment sombre. Les traits sont anguleux, secs froids. Il se perd dans sa folie créative le visage toujours dénué de toute expression, son regard ébène suivant chaque mouvement de sa main habile. Le dessin se forme rapidement, l'ensemble forme un sombre papillon ravagé, aux ailes trouvées, brûlées, déchiquetées. L'être éphémère qui s'éteint dès l'instant où il peut enfin toucher l'infini. Kyu veut être un papillon. S'épanouir, toucher le ciel et crever à l'apogée. Et ainsi renfermé dans sa bulle uniquement composée de la musique qui cogne contre ses tympans et de la peinture qui recouvre le mur, il ne se rend pas compte, il ne voit pas qu'il n'est pas seul. Ce n'est que lorsque des lumières clignotantes rouges et bleues se reflètent contre le béton qu'il prend conscience que, peut-être, il aurait dû être plus attentif. Mais c'est trop tard, il a seulement le temps de relever la tête que déjà son corps maigre et abîmé se retrouve plaqué contre son propre dessin. Il tente en vain de se débattre, de fuir mais ses poignets sont déjà entravés et il est tiré jusqu'au véhicule de police. Game over. Il se maudit, se déteste, se voue une haine sans nom, sans limites. Il est allé trop loin, est tombé trop bas alors qu'il devait remonter la pente. Et il se renferme sur lui-même, n'ouvre pas un seul instant la bouche, ne dit pas un mot, même une fois interrogé au poste. Pas même lorsqu'ils le poussent dans une cellule qui devrait, selon eux, aider sa langue à se délier. Il se contente de rester assis, dos contre le mur, ne relevant la tête que lorsqu'il entend une voix familière. Sa mâchoire se crispe, ses poings se serrent avant que l'indifférence ne reprenne le dessus lorsque Dewei est dirigé ailleurs.
Alors il veut faire payer tous ceux qui l'ont poussé, ceux qui l'ont fait tomber au fond du trou. Et le propriétaire de cette maison trop luxueuse et impersonnelle est l'un d'entre eux. Un client régulier de l'enfant lorsqu'il vendait encore son corps. et il ne veut pas se souvenir de ça, il ne veut pas revoir certaines images, entendre certaines paroles plus tranchantes que n'importe quelle lame résonner dans sa tête. Décidé, il empoigne un spray noir, le secoue rapidement et remonte son masque sur ses lèvres abîmées et son nez et avec des gestes habiles, il recouvre la façade de pigment sombre. Les traits sont anguleux, secs froids. Il se perd dans sa folie créative le visage toujours dénué de toute expression, son regard ébène suivant chaque mouvement de sa main habile. Le dessin se forme rapidement, l'ensemble forme un sombre papillon ravagé, aux ailes trouvées, brûlées, déchiquetées. L'être éphémère qui s'éteint dès l'instant où il peut enfin toucher l'infini. Kyu veut être un papillon. S'épanouir, toucher le ciel et crever à l'apogée. Et ainsi renfermé dans sa bulle uniquement composée de la musique qui cogne contre ses tympans et de la peinture qui recouvre le mur, il ne se rend pas compte, il ne voit pas qu'il n'est pas seul. Ce n'est que lorsque des lumières clignotantes rouges et bleues se reflètent contre le béton qu'il prend conscience que, peut-être, il aurait dû être plus attentif. Mais c'est trop tard, il a seulement le temps de relever la tête que déjà son corps maigre et abîmé se retrouve plaqué contre son propre dessin. Il tente en vain de se débattre, de fuir mais ses poignets sont déjà entravés et il est tiré jusqu'au véhicule de police. Game over. Il se maudit, se déteste, se voue une haine sans nom, sans limites. Il est allé trop loin, est tombé trop bas alors qu'il devait remonter la pente. Et il se renferme sur lui-même, n'ouvre pas un seul instant la bouche, ne dit pas un mot, même une fois interrogé au poste. Pas même lorsqu'ils le poussent dans une cellule qui devrait, selon eux, aider sa langue à se délier. Il se contente de rester assis, dos contre le mur, ne relevant la tête que lorsqu'il entend une voix familière. Sa mâchoire se crispe, ses poings se serrent avant que l'indifférence ne reprenne le dessus lorsque Dewei est dirigé ailleurs.
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Re: Butterfly ♚ Kyuwei | Mar 31 Mai 2016 - 18:10 Citer EditerSupprimer
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Les mains attachées dans son dos, la tête faussement baissée pour ne pas attirer l'attention sur lui, il avançait d'un pas qui se voulait pressé, tirer faiblement par un policier en service. Au fond de lui, Dewei rigolait à pleins poumon face à la supercherie qui se déroulait, il savait que dans peu de temps il serait libre de ses actions, du moins un minimum. Il passa devant plusieurs cellules sans oser lever les yeux, puis son regard fût attiré un court instant sur l'une des cage de fer et il cru reconnaître l'un des enfermés. Sans vraiment s'en formaliser le chinois continua de marcher et son chemin se termina lorsqu'il eut passer les portes d'un bureau. Relavant ses pupilles il tomba nez à nez avec celui qu'il savait être le « boss » ici et simplement il alla s’installer devant lui. « Vous ne pouvez pas me retirer les menottes ? J'vais pas m'enfuir vous savez bien. » Pour simple réponse il reçu un bref rire, suivi d'une joli non prononcé sèchement. Il soupira, se laissant aller au fond de la chaise peu confortable, la tête en arrière, les traits fatigué. « Qu'est ce que t'as fais cette fois ? Ça faisait un moment que je ne t'avais pas vu traîner dans les parages. » Tout en haussant les épaules, il se remit correctement, étendant ses jambes un peu plus sous le bureau, comme à la maison. « J'étais pas à Séoul c'est pour ça, ni même en Corée d'ailleurs ! J'ai pris des vacances qui se sont légèrement éternisées. » lança-t-il en souriant malicieusement. Dewei était tranquille, bien qu'au poste de police, il parlait aisément sans vraiment penser à ses mots. Le commissariat, il le connaissait comme sa poche pour l'avoir fréquenté régulièrement à une époque. Au début il se faisait traiter comme tout un chacun, au fond d'un trou pour la nuit et sortie le lendemain si bonne conduite il y'avait eut. Puis avec le temps, des petits avantages c'étaient greffés, comme de la nourriture et des coups de téléphone, pour finir par passer quelques temps dans le bureau du colonel avant d'être relâcher simplement avec quelques petites remontrances à la clé. Il était connu comme le loup blanc, aux yeux des hommes ce n'était qu'un simple gamin perdu comme tant d'autre, sauf que sa bonne gueule devait leur revenir. Chance pour lui. « J'suis juste allé m'acheter à fumer, j'ai croisé vos hommes et voilà. Pourtant je leur ai expliqué que c'était pas grand chose, ils en ont rien eut à faire et m'ont embarqué. J'suis sûr que c'est vous, j'devais vous manquer depuis le temps alors vous leur avait juste ordonné de m'attraper le jour ou ils croiseraient mon chemin. J'ai raison ? » Et sur ces paroles, les deux hommes avaient ri de bon cœur, comme deux vieilles connaissances prenant le thé après de longs mois d'absence.
« J'ai besoin d'aller pisser chef. Vous voulez bien me détacher maintenant ? » L'homme en uniforme avait soupiré, puis c'était levé sous le regard rieur du chinois. Lorsque ses mains furent libre, il massa ses poignets énergiquement, admirant les cercles rougeâtres inscrit sur sa peau. Ca faisait longtemps se fit-il la réflexion avant de se mettre sur ses pieds et de se rendre vers la porte. « Pas 15 ans hn. » « chef oui chef ! » et il sorti du bureau, aussi vite qu'il n'en était entré. Bien entendu, il n'alla pas aux toilettes, regardant tout autour de lui pour être sûr que personne ne traînait dans le coin, il alla au niveau des cellules. Sa curiosité avait été piquée en passant tout à l'heure, il avait besoin d'en avoir le cœur net. Et c'est simplement qu'il se pavana dans l'allée, regardant avec insistance chaque pseudo prisonnier d'un soir et au bout d'un moment il se figea, et son sourire moqueur s'étira. Il n'avait donc pas fabulé. Moon Kyu enfermé comme un clébard abandonné. Il racla sa gorge pour attirer son attention, et s'avança prés des barreaux, une mine suffisante et satisfaite encré sur son visage de connard. « Notons que cette fois, j'y suis pour rien. » Un rire lui échappa et il balaya ses cheveux vers l'arrière. « T'as même pas besoin des autres pour te foutre dans la merde, c'est tristesse ta vie quand même. »
« J'ai besoin d'aller pisser chef. Vous voulez bien me détacher maintenant ? » L'homme en uniforme avait soupiré, puis c'était levé sous le regard rieur du chinois. Lorsque ses mains furent libre, il massa ses poignets énergiquement, admirant les cercles rougeâtres inscrit sur sa peau. Ca faisait longtemps se fit-il la réflexion avant de se mettre sur ses pieds et de se rendre vers la porte. « Pas 15 ans hn. » « chef oui chef ! » et il sorti du bureau, aussi vite qu'il n'en était entré. Bien entendu, il n'alla pas aux toilettes, regardant tout autour de lui pour être sûr que personne ne traînait dans le coin, il alla au niveau des cellules. Sa curiosité avait été piquée en passant tout à l'heure, il avait besoin d'en avoir le cœur net. Et c'est simplement qu'il se pavana dans l'allée, regardant avec insistance chaque pseudo prisonnier d'un soir et au bout d'un moment il se figea, et son sourire moqueur s'étira. Il n'avait donc pas fabulé. Moon Kyu enfermé comme un clébard abandonné. Il racla sa gorge pour attirer son attention, et s'avança prés des barreaux, une mine suffisante et satisfaite encré sur son visage de connard. « Notons que cette fois, j'y suis pour rien. » Un rire lui échappa et il balaya ses cheveux vers l'arrière. « T'as même pas besoin des autres pour te foutre dans la merde, c'est tristesse ta vie quand même. »
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Re: Butterfly ♚ Kyuwei | Mer 1 Juin 2016 - 22:02 Citer EditerSupprimer
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Ils n'ont pas tardé à arriver, les remords. Il se sont rapidement imposés, les regrets. Et il y a cette voix dans sa tête qui ne cesse de lui faire des reproches, sa conscience qui enfin reprend le dessus et le blâme pour ses piètres décisions. Il s'en rend compte maintenant, son passé, il ne peux pas le changer et s'il veut tant que ça être assez bien pour son Jay, c'est sur le présent qu'il doit se concentrer. Mais s'en rendre compte maintenant, c'est s'en rendre compte trop tard. Et une myriade de craintes l'envahissent alors. Et si ils le renvoyaient en détention ? Et si ils l'expulsaient de Corée ? Il dit vouloir changer, affirme être prêt à tout et pourtant il lui est impossible de se débarrasser de ses vieux démons. Peut-être que dans le fond c'est ainsi, qu'on ne peut pas changer. Sans doute alors que Moon Kyu restera toujours ce même gamin odieux au regard brisé, au regard haineux. Qu'il ne deviendra jamais quelqu'un de bien, d'assez bien pour mériter quoi que ce soit. Il n'en sait rien et ça lui fait peur. Parce qu'il veut y croire, il veut s'accrocher à cet infime espoir chancelant, il n'a juste pas la force suffisante pour y parvenir. L'australien est en quelque sorte comme un camé dépendant de sa propre destruction, et s'en détacher est bien plus difficile qu'il aurait pu l'imaginer. Après tout c'est vrai, il est bien facile de se laisser couler, et ô combien compliqué de remonter à la surface. Il pensait naïvement y arriver, espérait secrètement que ça suffirait. Pourtant ce soir il a laissé ses idées noires l'envelopper, l'aveugler assez pour le pousser à chercher encore les ennuis dans un désir bancal de vengeance inutile. Pitoyable.
Et il voudrait se jurer une fois de plus que ça n'arrivera plus, mais ce ne serait qu'un mensonge de plus puisqu'au fond de lui il sait parfaitement que s'il devait s'en sortir, il n'y arriverait certainement pas si simplement. Puis il est tiré hors de ses pensées sombres lorsqu'on attire son attention, le poussant à relever son regard charbon vers la source de ce bruit, raidissant instantanément tous ses muscles crispés. S'il y a bien une personne capable de faire ressortir le pire de Moon Kyu, c'est bien le chinois pour lequel sa haine semble sans fin. Il n'a pas oublié, et n'oubliera probablement jamais les deux mois d'enfer qu'il a subi par sa faute, et sait qu'à tout moment sa colère pourrait exploser pour un mot, un regard de travers. Alors ses poings se serrent comme par automatisme et son regard se déporte de nouveau sur le sol face à lui. Il ne veut pas l'affronter, il regrette déjà assez amèrement son erreur de ce soir et se refuse à en faire une nouvelle. L'adrénaline envahit pourtant son corps, mais il reste immobile, arborant une apparence calme qu'il n'a pourtant jamais réussi à conserver face à Dewei. « J'fais ça tout seul comme un grand, pourquoi t'as eu b'soin de quelqu'un toi ? » Son ton est étonnamment plat, il ne lui accorde pas la moindre forme d'importance, ne relève même pas ta tête vers lui. Il pense alors à son soleil et soupire lourdement, bien décidé à garder son calme cette fois. « Laisse moi tranquille, j'fais plus ça, j'veux plus me battre. » Et si ça ne tenait qu'à lui, ses paroles auraient été bien plus acerbes, trahissant sans peine sa haine viscérale. Mais pas aujourd'hui. Il veut la brûler sa rage, l'éliminer définitivement, s'en débarrasser pour de bon. Il veut s'en sortir.
Et il voudrait se jurer une fois de plus que ça n'arrivera plus, mais ce ne serait qu'un mensonge de plus puisqu'au fond de lui il sait parfaitement que s'il devait s'en sortir, il n'y arriverait certainement pas si simplement. Puis il est tiré hors de ses pensées sombres lorsqu'on attire son attention, le poussant à relever son regard charbon vers la source de ce bruit, raidissant instantanément tous ses muscles crispés. S'il y a bien une personne capable de faire ressortir le pire de Moon Kyu, c'est bien le chinois pour lequel sa haine semble sans fin. Il n'a pas oublié, et n'oubliera probablement jamais les deux mois d'enfer qu'il a subi par sa faute, et sait qu'à tout moment sa colère pourrait exploser pour un mot, un regard de travers. Alors ses poings se serrent comme par automatisme et son regard se déporte de nouveau sur le sol face à lui. Il ne veut pas l'affronter, il regrette déjà assez amèrement son erreur de ce soir et se refuse à en faire une nouvelle. L'adrénaline envahit pourtant son corps, mais il reste immobile, arborant une apparence calme qu'il n'a pourtant jamais réussi à conserver face à Dewei. « J'fais ça tout seul comme un grand, pourquoi t'as eu b'soin de quelqu'un toi ? » Son ton est étonnamment plat, il ne lui accorde pas la moindre forme d'importance, ne relève même pas ta tête vers lui. Il pense alors à son soleil et soupire lourdement, bien décidé à garder son calme cette fois. « Laisse moi tranquille, j'fais plus ça, j'veux plus me battre. » Et si ça ne tenait qu'à lui, ses paroles auraient été bien plus acerbes, trahissant sans peine sa haine viscérale. Mais pas aujourd'hui. Il veut la brûler sa rage, l'éliminer définitivement, s'en débarrasser pour de bon. Il veut s'en sortir.
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Re: Butterfly ♚ Kyuwei | Dim 5 Juin 2016 - 19:27 Citer EditerSupprimer
Dans la vie on est amené à faire des choix, à prendre des chemins qui régiront notre existence, qui l'a rendront belle ou au contraire feront d'elle un désastre sans nom. Dewei il a pas eut cette chance, on ne lui a jamais donné d’opportunité, toute sa vie n'était qu'un choix unique, un choix qu'on l'a forcé à faire alors qu'il n'était qu'un bébé, alors que sa mère l'avait abandonné sans amour sans repères. C'est pas de sa faute, c'est toujours celle des autres, mais le chinois a malgré lui toujours emprunté les chemins sombres, ceux qui pourrissent et nous poussent au vice. Ceux qui sont néfastes et nous terrassent. Il aurait pu devenir un gars bien, un gars respectueux et faire de grandes choses. Il est loin d'être con le Dewei, vraiment, pourtant aujourd'hui, son histoire n'est que trop entachée, c'est rayé, il manque des pages, un vrai brouillon où ses actions n'ont pas été les meilleures. Il c'est bien trop souvent foutu dans la merde, il a bien trop souvent provoqué tous les cieux. A trop vouloir vivre dangereusement on termine par se brûler. Et il c'est brûlé, il en a presque crevé, ça l'a bouffé, ça l'a détruit, mais le pire dans cette affaire est qu'il n'a jamais rien regretté. Jamais, parce qu'il n'a toujours connu que ça, les tréfonds d'une vie désabusée, d'une vie d'abus et de folie déplacée. Il pensait profiter, il pensait n'être qu'un jeune parmi tous les autres, mais aujourd'hui, alors qu'il n'est plus un enfant, Dewei se rend compte doucement qu'effectivement oui, sa jeunesse extrême n'était pas des plus banales. Tout le monde ne vol pas, tout le monde ne tombe pas dans la drogue et l'alcool, tout le monde ne quitte pas sa maison pour aller vivre sous les ponts, tout le monde ne tombe pas amoureux pour finir au fond du trou … Quoi que. Et malgré sa lucidité, son faible mépris envers lui-même, il ne parvient toujours pas à ressentir le moindre regret. Parce qu'il a peur de l'inconnu, parce que finalement, ça vie aurait pu être bien meilleure si les choses c'étaient passées différemment, tout comme elle aurait pu être bien pire.
A quoi bon vouloir changer son passé, lorsque le futur nous ouvre ses bras. Encore faut-il vouloir changer sois-même, encore faut-il vouloir accepter de dire qu'on a merdé quelque part et qu'on regrette d'avoir été jeune et con.
Ses mains accrochées aux barreaux, sa tête faiblement penchée sur le côté, Dewei le juge avec une pointe de ressentiment, toujours accroché à ses lèvres ce sourire moqueur qu'il adore lui renvoyer par pure provocation. Encore une fois il tient le bon rôle, du côté de la liberté, là ou l'on peut respirer aisément, parler sans se retenir, du côté ou ça va merci. Il le regarde sans scier au fond de sa cage, enfermé comme une bête de foire, c'est son spectacle de la soirée, il donnerait une pièce plus tard, pour le divertissement. Il se moque le Dewei, au fond de lui il rit aux éclats. Mais par la même occasion, il en oublie que lui aussi il devrait être dans une des nombreuses cellules vides, à pourrir une nuit entière. Lui aussi il devrait être la cible des moqueries, lui aussi il devrait se sentir humilié. Mais non, il est de l'autre côté alors il n'y songe même pas un instant. On a pas tous la chance d'être dans les bonnes grâces du commissaire. Mais il fallait voir comment il en était arrivé là, il fallait voir ses trop fréquents allés et retours, il fallait le voir aussi son casier judiciaire bien trop remplis pour une jeune de 22 ans. Alors certes ce soir, il se trouve du bon côté du couloir, mais tôt ou tard ce ne sera plus le cas et peut-être que là, ce sera Moon Kyu qui le trouvera, qui le pointera du doigt et qui rigolera de lui. La roue tourne, les choses changent.
« J'ai jamais eu besoin de personne tu sais, j'sais pas, j'suis juste un peu déçu de ne pas être à l'origine de ton cauchemar encore aujourd'hui. » Ses mots sont balancé naturellement, comme s'il parlait de tout et de rien, sa voix est calme pourtant il déverse son venin, parce qu'il aime bien trop ça, le mettre en rogne, pour simplement passer son chemin en feintant de ne pas l'avoir vu. « T'es fatigué Moon Kyu ? Bah alors, elle est passée où ta rage ? » Il se recule un peu, croisant ses bras contre son buste, tandis qu'il détourne un instant le regard vérifiant autour de lui qu'aucune ronde ne soit entrain de s'effectuer. « J'veux plus me battre non plus tu sais, mais c'est plus fort que moi. J'peux juste pas te laisser faire ta vie dans un coin, tu me rappel trop de mauvais souvenirs, tu me renvoies trop son image en pleine gueule alors j'peux juste pas. » Son sourire est carnassier, son sourire est bien trop mauvais et il détourne son corps pour s'en aller. « Je crois que j'en aurais jamais vraiment fini avec toi, alors même si t'en a marre Moon Kyu, prends sur toi. Tout sera terminé quand je l'aurais décidé, c'est tout. » Et sur ces paroles il recommence à marcher, s'en allant et laissant son martyre sans possibilité de rétorquer.
Sa place de loup alpha il l'a gagné à l'aide de ses poings, il ne compte la céder à personne et comme un dictateur, il en abuse. Pourtant quelque part, au fond de lui Dewei en a marre, marre d'être un salop, mais c'est trop lui pour qu'il n'arrête, ça coule dans ses veines, sa suinte par sa peau. Seul les abrutis ne changent pas d'avis, il doit être sacrément con finalement.
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Dans la vie on est amené à faire des choix, à prendre des chemins qui régiront notre existence, qui l'a rendront belle ou au contraire feront d'elle un désastre sans nom. Dewei il a pas eut cette chance, on ne lui a jamais donné d’opportunité, toute sa vie n'était qu'un choix unique, un choix qu'on l'a forcé à faire alors qu'il n'était qu'un bébé, alors que sa mère l'avait abandonné sans amour sans repères. C'est pas de sa faute, c'est toujours celle des autres, mais le chinois a malgré lui toujours emprunté les chemins sombres, ceux qui pourrissent et nous poussent au vice. Ceux qui sont néfastes et nous terrassent. Il aurait pu devenir un gars bien, un gars respectueux et faire de grandes choses. Il est loin d'être con le Dewei, vraiment, pourtant aujourd'hui, son histoire n'est que trop entachée, c'est rayé, il manque des pages, un vrai brouillon où ses actions n'ont pas été les meilleures. Il c'est bien trop souvent foutu dans la merde, il a bien trop souvent provoqué tous les cieux. A trop vouloir vivre dangereusement on termine par se brûler. Et il c'est brûlé, il en a presque crevé, ça l'a bouffé, ça l'a détruit, mais le pire dans cette affaire est qu'il n'a jamais rien regretté. Jamais, parce qu'il n'a toujours connu que ça, les tréfonds d'une vie désabusée, d'une vie d'abus et de folie déplacée. Il pensait profiter, il pensait n'être qu'un jeune parmi tous les autres, mais aujourd'hui, alors qu'il n'est plus un enfant, Dewei se rend compte doucement qu'effectivement oui, sa jeunesse extrême n'était pas des plus banales. Tout le monde ne vol pas, tout le monde ne tombe pas dans la drogue et l'alcool, tout le monde ne quitte pas sa maison pour aller vivre sous les ponts, tout le monde ne tombe pas amoureux pour finir au fond du trou … Quoi que. Et malgré sa lucidité, son faible mépris envers lui-même, il ne parvient toujours pas à ressentir le moindre regret. Parce qu'il a peur de l'inconnu, parce que finalement, ça vie aurait pu être bien meilleure si les choses c'étaient passées différemment, tout comme elle aurait pu être bien pire.
A quoi bon vouloir changer son passé, lorsque le futur nous ouvre ses bras. Encore faut-il vouloir changer sois-même, encore faut-il vouloir accepter de dire qu'on a merdé quelque part et qu'on regrette d'avoir été jeune et con.
Ses mains accrochées aux barreaux, sa tête faiblement penchée sur le côté, Dewei le juge avec une pointe de ressentiment, toujours accroché à ses lèvres ce sourire moqueur qu'il adore lui renvoyer par pure provocation. Encore une fois il tient le bon rôle, du côté de la liberté, là ou l'on peut respirer aisément, parler sans se retenir, du côté ou ça va merci. Il le regarde sans scier au fond de sa cage, enfermé comme une bête de foire, c'est son spectacle de la soirée, il donnerait une pièce plus tard, pour le divertissement. Il se moque le Dewei, au fond de lui il rit aux éclats. Mais par la même occasion, il en oublie que lui aussi il devrait être dans une des nombreuses cellules vides, à pourrir une nuit entière. Lui aussi il devrait être la cible des moqueries, lui aussi il devrait se sentir humilié. Mais non, il est de l'autre côté alors il n'y songe même pas un instant. On a pas tous la chance d'être dans les bonnes grâces du commissaire. Mais il fallait voir comment il en était arrivé là, il fallait voir ses trop fréquents allés et retours, il fallait le voir aussi son casier judiciaire bien trop remplis pour une jeune de 22 ans. Alors certes ce soir, il se trouve du bon côté du couloir, mais tôt ou tard ce ne sera plus le cas et peut-être que là, ce sera Moon Kyu qui le trouvera, qui le pointera du doigt et qui rigolera de lui. La roue tourne, les choses changent.
« J'ai jamais eu besoin de personne tu sais, j'sais pas, j'suis juste un peu déçu de ne pas être à l'origine de ton cauchemar encore aujourd'hui. » Ses mots sont balancé naturellement, comme s'il parlait de tout et de rien, sa voix est calme pourtant il déverse son venin, parce qu'il aime bien trop ça, le mettre en rogne, pour simplement passer son chemin en feintant de ne pas l'avoir vu. « T'es fatigué Moon Kyu ? Bah alors, elle est passée où ta rage ? » Il se recule un peu, croisant ses bras contre son buste, tandis qu'il détourne un instant le regard vérifiant autour de lui qu'aucune ronde ne soit entrain de s'effectuer. « J'veux plus me battre non plus tu sais, mais c'est plus fort que moi. J'peux juste pas te laisser faire ta vie dans un coin, tu me rappel trop de mauvais souvenirs, tu me renvoies trop son image en pleine gueule alors j'peux juste pas. » Son sourire est carnassier, son sourire est bien trop mauvais et il détourne son corps pour s'en aller. « Je crois que j'en aurais jamais vraiment fini avec toi, alors même si t'en a marre Moon Kyu, prends sur toi. Tout sera terminé quand je l'aurais décidé, c'est tout. » Et sur ces paroles il recommence à marcher, s'en allant et laissant son martyre sans possibilité de rétorquer.
Sa place de loup alpha il l'a gagné à l'aide de ses poings, il ne compte la céder à personne et comme un dictateur, il en abuse. Pourtant quelque part, au fond de lui Dewei en a marre, marre d'être un salop, mais c'est trop lui pour qu'il n'arrête, ça coule dans ses veines, sa suinte par sa peau. Seul les abrutis ne changent pas d'avis, il doit être sacrément con finalement.
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Re: Butterfly ♚ Kyuwei | Lun 6 Juin 2016 - 16:09 Citer EditerSupprimer
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C'est ironique, à quel point quelqu'un qui ne croit plus en rien a encore cet espoir un peu trop fou de pouvoir s'en sortir. S'en est presque risible de le voir tenter de chasser son passé, d'effacer les deux dernières années de sa vie comme si c'était possible. Plus absurde encore, ce changement brutal, ce désir d'aller mieux a fleuri simplement avec le retour de Jayden dans sa vie. Comme si c'était l'unique chose à laquelle il s'accrochait encore, l'ultime moyen de le sortir du gouffre dans lequel il est tombé. C'est bien trop maladroit, trop insensé pourtant Moon Kyu y croit, il y a cette minuscule et fébrile flamme qui perce l'obscurité de son regard trop sombre, et il s'y accroche comme jamais, aussi fort que possible mais pour l'instant ses démons sont encore trop puissants et continuent de diriger son semblant de vie. Il a pris trop de mauvaises habitudes, il a même fini par se plaire dans ce cercle vicieux d'autodestruction et en sortir est bien plus compliqué que ce qu'il n'a osé penser. Parce qu'il a des millions de raisons de se laisser couler, et une seule et unique, aussi forte soit-elle qui le pousserait à s'en sortir. Il est resté trop longtemps enfermé dans sa forteresse, s'est trop souvent réfugié dans sa propre souffrance pour échapper à ses craintes, pour fuir ce monde qui le terrorise. C'est gravé dans sa peau pâle, ancré jusqu'au plus profond de son âme brûlée, il y a toujours ce venin, ce poison qui bousille ses veines. Il a été ravagé par la vie, le gamin. Elle ne lui a laissé aucun instant de répit, ne l'a jamais épargné, elle l'a épuisé et repoussé jusque dans ses derniers retranchements, l'a réduit à l'état d'animal sauvage et blessé qui montre les crocs pour masquer sa peur. Et malgré tout ça, il a encore l'audace de croire que tout ira mieux, que tout ira bien, un jour. Mais pas aujourd'hui. Pas maintenant, alors qu'il est de nouveau prisonnier de ses erreurs, enfermé dans sa culpabilité. Pas tout de suite alors que les regrets le bouffent, que sa véritable nature menace d'exploser. Certainement pas immédiatement, alors que Dewei se tient face à lui.
Et il aimerait tant, oh oui il crève d'envie de pouvoir un jour se tenir face à lui sans que ses paroles ne déclenchent un ouragan dans son esprit, il rêve de le regarder dans les yeux avec ce sourire qui voudrait dire tu m'atteindras plus, j'ai gagné. Parce que leur conflit ne se terminera jamais avec les poings comme ils en ont l'habitude, le gagnant sera celui qui se sortira de là une bonne fois pour toutes. Alors ce soir, il reste calme. Il n'a jamais su garder son sang froid face à lui, mais les choses ont changé, vont changer. Cette fois, Moon Kyu a une raison qui le pousse à ne pas céder alors il continue de fixer le sol, de ne lui porter aucune attention si ce n'est quelques mots échoués sur un ton plat et neutre. Il sait que le chinois tente de lui faire perdre le contrôle, et il ne compte pas lui offrir ce privilège. « T'es bien prétentieux de croire que j'ai b'soin de toi pour vivre un cauchemar. » Mensonges sans doute, car il est vrai que Dewei représente une part majeure de cet enfer dans lequel l'australien est bloqué, mais ça il ne le lui dira jamais. « Y'a plus de rage. » même dans sa voix, il n'y en a plus. Et il l'écoute, toujours aussi calmement, la mâchoire cependant serrée, crispant ses joues bleues et écorchées. Son vis à vis l'accuse, affirme qu'il ne pourra pas s'arrêter car il identifie au travers du blondinet son meilleur ami Tasyr, et l'envie de se tourner face à lui pour lui avouer dans un sourire que ce dernier est revenu vers lui lui traverse un instant l'esprit. Le scorpion s'est servi du syrien pour l'atteindre la dernière fois en lui crachant au visage que même lui le fuyait, pourtant aujourd'hui, son ami est de retour et il voudrait s'en vanter. Mais il ne fait rien pour ne pas déclarer une nouvelle guerre. Il l'écoute simplement, encaisse chaque parole assassine qui lui tord l'estomac. Il a raison. Le gosse ne s'en sortira pas, parce que ça ne dépend pas que de lui. Même en faisant tous les efforts possibles, le reste du monde s'appliquera toujours à le maintenir au fond du gouffre. Et tant que Dewei ne lâchera pas prise, il n'ira jamais vraiment bien. « Arrête, s'te plait. » Ce sont des mots soufflés, murmurés, des mots suppliants mais qui ne parviendront probablement jamais aux oreilles de son interlocuteur qui s'en va déjà, après avoir réussi une fois de plus à affaiblir plus encore le faible Moon Kyu.
Et il aimerait tant, oh oui il crève d'envie de pouvoir un jour se tenir face à lui sans que ses paroles ne déclenchent un ouragan dans son esprit, il rêve de le regarder dans les yeux avec ce sourire qui voudrait dire tu m'atteindras plus, j'ai gagné. Parce que leur conflit ne se terminera jamais avec les poings comme ils en ont l'habitude, le gagnant sera celui qui se sortira de là une bonne fois pour toutes. Alors ce soir, il reste calme. Il n'a jamais su garder son sang froid face à lui, mais les choses ont changé, vont changer. Cette fois, Moon Kyu a une raison qui le pousse à ne pas céder alors il continue de fixer le sol, de ne lui porter aucune attention si ce n'est quelques mots échoués sur un ton plat et neutre. Il sait que le chinois tente de lui faire perdre le contrôle, et il ne compte pas lui offrir ce privilège. « T'es bien prétentieux de croire que j'ai b'soin de toi pour vivre un cauchemar. » Mensonges sans doute, car il est vrai que Dewei représente une part majeure de cet enfer dans lequel l'australien est bloqué, mais ça il ne le lui dira jamais. « Y'a plus de rage. » même dans sa voix, il n'y en a plus. Et il l'écoute, toujours aussi calmement, la mâchoire cependant serrée, crispant ses joues bleues et écorchées. Son vis à vis l'accuse, affirme qu'il ne pourra pas s'arrêter car il identifie au travers du blondinet son meilleur ami Tasyr, et l'envie de se tourner face à lui pour lui avouer dans un sourire que ce dernier est revenu vers lui lui traverse un instant l'esprit. Le scorpion s'est servi du syrien pour l'atteindre la dernière fois en lui crachant au visage que même lui le fuyait, pourtant aujourd'hui, son ami est de retour et il voudrait s'en vanter. Mais il ne fait rien pour ne pas déclarer une nouvelle guerre. Il l'écoute simplement, encaisse chaque parole assassine qui lui tord l'estomac. Il a raison. Le gosse ne s'en sortira pas, parce que ça ne dépend pas que de lui. Même en faisant tous les efforts possibles, le reste du monde s'appliquera toujours à le maintenir au fond du gouffre. Et tant que Dewei ne lâchera pas prise, il n'ira jamais vraiment bien. « Arrête, s'te plait. » Ce sont des mots soufflés, murmurés, des mots suppliants mais qui ne parviendront probablement jamais aux oreilles de son interlocuteur qui s'en va déjà, après avoir réussi une fois de plus à affaiblir plus encore le faible Moon Kyu.
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Re: Butterfly ♚ Kyuwei | Jeu 16 Juin 2016 - 13:24 Citer EditerSupprimer
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Il avait la bonne position le Dewei ce soir, du côté des hommes libres, du côté de ceux qui pouvaient continuer de faire ce que bon leur semblait. Alors il en jouait, parce qu'il n'était qu'un simple connard fini, toujours ok pour rabaisser les autres, surtout ceux se trouvant dans son collimateur. Et il avait sourit comme un salop, lorsqu'il l'avait vu enfermé derrière cette cage d'acier, Moon Kyu, celui a qui il faisait bien trop de crasses probablement, celui a qui il vouait une haine sans merci, sans même plus savoir pourquoi, juste par pur plaisir de le voir s'évanouir encore un peu plus dans les méandres de sa vie merdique. « T'as besoin de moi Moon Kyu, tu le sais, et dans le fond t'aime ça. » Il avait haussé les épaules, tout en souriant faiblement, sans détourner le regard. C'était devenu une sorte d'habitude pour le chinois, peut-être qu'il avait aussi un peu déversé son manque de Tasyr sur son meilleur ami, probablement même. « Peut-être qu'il n'y a plus de rage oui, mais il y a le reste, et c'est suffisant pour moi. » Il était ainsi, a ne jamais faire les choses à moitié, à ne jamais vraiment laisser de côtés ses bouc émissaires bien trop faible pour oser se défendre face à ce monstre profitant des faiblesses des gens. Mais finalement, comment était-il censé faire autrement, il ne connaissait que ça, l'animosité et la haine démesuré. Seul quelque rare personnes pouvait le canaliser, seul lui avait su le tenir en laisse en moment pour qu'il en oublie tout le reste.
Et il s'en alla, sans même le regarder une ultime fois, le laisser croupir dans sa cellule dégueulasse alors que lui regagnait le bureau du commandant. Il frappa à la porte et poussa la porte, un sourire malicieux pendu sur ses lèvres. « J'ai un marché à vous proposer. » Et il claqua derrière lui, les enfermant tous les deux. Il mènerait le jeu une nouvelle fois et avec les autorités à présent.
Assis devant le poste de police, sur une marche, une clope à la bouche et ses affaires sous le bras, Dewei attendait depuis 5 petites minutes. Comme bien souvent, il c'était fait relâcher après quelque temps passé à discuter avec le grand chef. Et puis finalement ce soir, il n'avait rien fait de bien méchant, il avait même pu repartir avec sa consommation, si ce n'était pas merveilleux. Mais le plus fantastique restait l'après, l'énorme supercherie qu'il avait mis en place, en y pensant seulement, il souriait, bien trop fière de lui.
Il avait poussait la porte du bureau et c'était adossé à cette dernière, un sourire carnassier pendu à sa bouche rosée. « J'ai un marché à vous proposer. » Il aimait bien trop le danger, repousser les limites pour savoir jusqu'où il pouvait aller. Alors il avait avancé jusqu'au bureau, bien trop sûr de lui malgré sa position palpable d'infériorité. « Vous voyez qui c'est Moon Kyu, Aley Moon Kyu n'est ce pas ? Il est enfermé ce soir. » Son regard était fixé dans celui interrogateur du commandant. « Vous pensez qu'il y a moyen de le libérer ? » Et il essuya un rire merveilleux, tournant presque au cynique, puis un 'non' sec avait suivit. « Vous êtes sûr ? Je pense qu'on peu s'arranger non ? » Et sans crainte, de l'une de ses poches il avait sorti une liasse de billets, bien trop impressionnante pour qu'il ne l'ait gagné légalement. Merci les soirées poker. L'homme en uniforme avait louché un instant sur l'argent puis sur Dewei et peu de temps après, un policier fût envoyé à la cellule de Moon Kyu. Tous des corrompus.
Alors il attendait, que l'autre ne sorte. Il attendait pour lui prouver que ouais, il avait besoin de lui, quoi qu'il n'en pense, quoi qu'il n'en dise. Ca allait être merveilleux, Dewei avait simplement hâte de voir sa tronche se décomposer lorsqu'il comprendrait. Un spectacle grandiose, ouais.
Et il s'en alla, sans même le regarder une ultime fois, le laisser croupir dans sa cellule dégueulasse alors que lui regagnait le bureau du commandant. Il frappa à la porte et poussa la porte, un sourire malicieux pendu sur ses lèvres. « J'ai un marché à vous proposer. » Et il claqua derrière lui, les enfermant tous les deux. Il mènerait le jeu une nouvelle fois et avec les autorités à présent.
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Assis devant le poste de police, sur une marche, une clope à la bouche et ses affaires sous le bras, Dewei attendait depuis 5 petites minutes. Comme bien souvent, il c'était fait relâcher après quelque temps passé à discuter avec le grand chef. Et puis finalement ce soir, il n'avait rien fait de bien méchant, il avait même pu repartir avec sa consommation, si ce n'était pas merveilleux. Mais le plus fantastique restait l'après, l'énorme supercherie qu'il avait mis en place, en y pensant seulement, il souriait, bien trop fière de lui.
Il avait poussait la porte du bureau et c'était adossé à cette dernière, un sourire carnassier pendu à sa bouche rosée. « J'ai un marché à vous proposer. » Il aimait bien trop le danger, repousser les limites pour savoir jusqu'où il pouvait aller. Alors il avait avancé jusqu'au bureau, bien trop sûr de lui malgré sa position palpable d'infériorité. « Vous voyez qui c'est Moon Kyu, Aley Moon Kyu n'est ce pas ? Il est enfermé ce soir. » Son regard était fixé dans celui interrogateur du commandant. « Vous pensez qu'il y a moyen de le libérer ? » Et il essuya un rire merveilleux, tournant presque au cynique, puis un 'non' sec avait suivit. « Vous êtes sûr ? Je pense qu'on peu s'arranger non ? » Et sans crainte, de l'une de ses poches il avait sorti une liasse de billets, bien trop impressionnante pour qu'il ne l'ait gagné légalement. Merci les soirées poker. L'homme en uniforme avait louché un instant sur l'argent puis sur Dewei et peu de temps après, un policier fût envoyé à la cellule de Moon Kyu. Tous des corrompus.
Alors il attendait, que l'autre ne sorte. Il attendait pour lui prouver que ouais, il avait besoin de lui, quoi qu'il n'en pense, quoi qu'il n'en dise. Ca allait être merveilleux, Dewei avait simplement hâte de voir sa tronche se décomposer lorsqu'il comprendrait. Un spectacle grandiose, ouais.
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Re: Butterfly ♚ Kyuwei | Dim 3 Juil 2016 - 17:56 Citer EditerSupprimer
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Il se pose trop souvent des questions qui n'obtiendront jamais de réponses, des interrogations basées sur des hypothèses nombreuses et irréelles. Et si sa mère ne l'avait pas confié à sa tante ? Et si la maladie ne l'avait jamais touché ? Et si seulement il entrait dans les codes de cette société trop intolérante ? Tout serait différent, tout serait sans doute mieux, mais ce n'est pas sa réalité. Sa vie il la subit, trop faible et peureux pour oser l'affronter. Il ne se rend même pas compte qu'inconsciemment il est celui qui je menotte au fond de ce gouffre, il ne réalise pas qu'il a peur d'aller mieux, peur de l'inconnu. Il est habitué à l'obscurité, il ne s'en soucie même plus en fait alors que la lumière l'éblouit, l'aveugle et il se retrouve à la fuir. Il a besoin d'aide mais dès lors que quelqu'un lui tend la main pour le relever, il s'éloigne ou la mord parce qu'il n'accepte pas d'admettre qu'il a besoin de cet univers qu'il déteste tant. Il n'arrive plus à faire confiance, Kyu. Il n'arrive plus à se laisser guider par cette minuscule lueur d'espoir qui diminue jours après jours. Il le sait pourtant, s'il la perd, tout est fini. Il se raccroche à cet espoir désespéré qui repose en Jay, Jay et sa magie, et sa façon de rendre tout plus lumineux, et son aptitude à guérir tous les maux d'un simple sourire. Jay encore et toujours. Et l'Australien grogne, secoué par l'idée qu'un jour Dewei ne se serve de lui pour l'atteindre. Il grogne mais n'aboie pas, mais n'attaque pas. Il refuse de lui donner raison, de le laisser gagner encore. Il ne veut pas perdre certes, mais il ne veut avant tout pas se battre, tout simplement. Il est fatigué de toute cette violence physique, épuisé par cette guerre froide qu'ils entretiennent depuis le retour du plus âgé, comme si ce dernier était toujours dissimulé dans son ombre et qu'à la moindre faiblesse il lui sauterait à la gorge. Il veut juste qu'on lui foute la paix, qu'on le laisse enfin savourer ce bonheur qu'il poursuit depuis si longtemps. Qu'on le laisse vivre, respirer. Alors il ne répond plus aux paroles du chinois, refuse même de le croire. Non c'est faux, il n'a pas besoin de lui, à une époque peut-être, quand il voulait sombrer, mais plus maintenant tout ça c'est terminé. Il n'a plus besoin de la douleur pour survivre, et c'est ainsi qu'il comprend qu'il a devancé son ennemi. Lui a encore besoin de tout ça, de prendre des risques, de se mettre en danger parce qu'il ne trouve rien de plus fort que la souffrance pour le maintenir en vie. Mais Kyu lui il a trouvé.
C'est maladroit, incertain et malhabile mais il a quand même envie de s'en sortir et a trouvé en son Soleil l'échappatoire de cet enfer. Alors ça l'encourage à se taire, inutile de se rabaisser à son niveau, il n'à qu'à penser que le blond va toujours aussi mal si ça lui chante, il comprendra le jour où il le verra sourire pour de bon à la vie, un jour peut-être. En attendant il le laisse s'en aller, ferme à nouveau les yeux, l'arrière de sa tête appuyé contre le mur. Il ne sait plus quoi penser car après tout s'il était réellement loin devant lui sur la route pour remonter la pente, il ne serait pas dans cette cellule ce soir, il ne sait. La panthère se maudit intérieurement, compte les secondes, les minutes de silence trop angoissant. Il a l'impression d'étouffer, autant à cause des barreaux métalliques que dans sa tête. Ses pensées l'emprisonnent plus que toute cette ferraille et il se sent mal. Le bruit d'une clef insérée dans un verrou grinçant chasse finalement ses idées noires et son regard-charbon se dirige vers la source de ce bruit. Là, un agent lui lance un simple « Allez dégage. » en ouvrant la grille en grand et il ne comprend pas Kyu, Ils l'ont déjà gardé plusieurs jours pour moins que ça, alors pourquoi le libérer si soudainement malgré toutes les preuves qu'ils ont ? Il fronce les sourcils et abandonne ses réflexions, peu importe la raison après tout, tant qu'il est libre. Il se redresse alors, va récupérer ses affaires et sors en gratifiant d'un doigt d'honneur l'agent à l'entrée qui s'est permis une remarque frôlant l'injure. Déjà dans le couloir ses mains fouillaient nerveusement ses poches à la recherche d'une cigarette qui détendra ses nerfs crispés et il en allume une dès l'instant où il se retrouve dehors, tirant presque précipitamment une latte pour cracher la fumée au ciel qui semble se moquer de lui. Il lui faut quelques instants pour le remarquer et dès l'instant où ses iris s'échouent sur sa silhouette un nouveau grognement lui échappe. Jamais trop loin. Il sait qu'il devrait s'en aller sans même lui accorder un regard de plus, mais c'est plus fort que lui, il faut que ses jambes s'immobilisent, que sa mâchoire et ses poings se serrent, que la rage noie ses yeux. « Les types comme toi ça devrait pourrir au fond du trou, t'en a sucé combien pour sortir ? » Son ton est neutre, quoique légèrement ironique sur la fin de sa phrase. Parce que quoi qu'il fasse il ne peut pas échapper à sa propre haine.
C'est maladroit, incertain et malhabile mais il a quand même envie de s'en sortir et a trouvé en son Soleil l'échappatoire de cet enfer. Alors ça l'encourage à se taire, inutile de se rabaisser à son niveau, il n'à qu'à penser que le blond va toujours aussi mal si ça lui chante, il comprendra le jour où il le verra sourire pour de bon à la vie, un jour peut-être. En attendant il le laisse s'en aller, ferme à nouveau les yeux, l'arrière de sa tête appuyé contre le mur. Il ne sait plus quoi penser car après tout s'il était réellement loin devant lui sur la route pour remonter la pente, il ne serait pas dans cette cellule ce soir, il ne sait. La panthère se maudit intérieurement, compte les secondes, les minutes de silence trop angoissant. Il a l'impression d'étouffer, autant à cause des barreaux métalliques que dans sa tête. Ses pensées l'emprisonnent plus que toute cette ferraille et il se sent mal. Le bruit d'une clef insérée dans un verrou grinçant chasse finalement ses idées noires et son regard-charbon se dirige vers la source de ce bruit. Là, un agent lui lance un simple « Allez dégage. » en ouvrant la grille en grand et il ne comprend pas Kyu, Ils l'ont déjà gardé plusieurs jours pour moins que ça, alors pourquoi le libérer si soudainement malgré toutes les preuves qu'ils ont ? Il fronce les sourcils et abandonne ses réflexions, peu importe la raison après tout, tant qu'il est libre. Il se redresse alors, va récupérer ses affaires et sors en gratifiant d'un doigt d'honneur l'agent à l'entrée qui s'est permis une remarque frôlant l'injure. Déjà dans le couloir ses mains fouillaient nerveusement ses poches à la recherche d'une cigarette qui détendra ses nerfs crispés et il en allume une dès l'instant où il se retrouve dehors, tirant presque précipitamment une latte pour cracher la fumée au ciel qui semble se moquer de lui. Il lui faut quelques instants pour le remarquer et dès l'instant où ses iris s'échouent sur sa silhouette un nouveau grognement lui échappe. Jamais trop loin. Il sait qu'il devrait s'en aller sans même lui accorder un regard de plus, mais c'est plus fort que lui, il faut que ses jambes s'immobilisent, que sa mâchoire et ses poings se serrent, que la rage noie ses yeux. « Les types comme toi ça devrait pourrir au fond du trou, t'en a sucé combien pour sortir ? » Son ton est neutre, quoique légèrement ironique sur la fin de sa phrase. Parce que quoi qu'il fasse il ne peut pas échapper à sa propre haine.
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