bouge de là (naeul)
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bouge de là (naeul) | Sam 11 Juin - 0:43 Citer EditerSupprimer
bouge de là
na eul & ha na
Elle a trop bu Hana, elle le sait, elle le sent, dans chaque particule de son être, dans chaque coin de son cerveau qui hurle sa douleur. Elle a trop bu, mais elle a survécu à une soirée de plus, une journée de plus. Alors elle est contente Hana, c’est une victoire, pas bien grande, mais une victoire quand même, et une victoire dont elle peut être fière. Les yeux toujours fermés, elle s’étire dans son lit, profite des dernières bribes de sommeil, refusant de soulever les paupières, ne voulant pas avoir à se réveiller pour de bon. Elle aime bien quand les journées se terminent Hana, mais elle aime pas quand y en a une autre qui commence. Alors elle savoure une dernière fois, se tourne sur le côté, heurtant une forme chaude. Elle grogne, tend le bras, touche une épaule, un visage. Elle s’arrête un instant, croyant avoir à faire à une Yiming sauvage qui aurait trouvé le chemin jusqu’à son lit. Ou à une Keeyoung qui se serait potentiellement trompé de lit. Ca fait tellement longtemps qu’elle a pas senti un corps chaud contre le sien, Hana, un corps chaud endormi à côté du sien. Alors elle réagit instinctivement, s’éloigne d’un bond, ses lèvres s’ouvrent, laissant échapper un cri étouffé, tandis que ses yeux s’ouvrent immédiatement, ses prunelles observant l’endroit. « Qu’est-ce que tu fous là ? » Elle grogne d’une voix bourrue, toujours naïvement persuadée avoir affaire à Yiming ou Kee. Mais quand elle reconnaît finalement la silhouette, elle se sent immédiatement prise d’un vertige. Et d’une envie de vomir. Elle a trop bu la veille, Hana, elle a aucun souvenir de ce qui s’est passé. Habituellement elle rentre sagement au dortoir, se blottit sous ses draps. Elle fait rien d’autre habituellement. Mais pendant une poignée de seconde, elle se fige, en proie au doute. Elle sait pas c’qu’elle a fait, elle sait plus c’qu’elle a fait, elle espère juste qu’elle a pas fait ça, même si elle en doute fortement. Elle se connaît, suffisamment bien pour savoir qu’elle a pas pu faire ça, le problème c’est qu’elle a aucune idée de si lui l’a fait, ça. Et elle le connaît suffisamment bien lui aussi pour savoir qu’il en est tout à fait capable. « Qu’est-ce que tu fous ici gros con, casse-toi tout de suite ! » Elle grogne, d’une voix rauque, d’une voix agressive, pleine de venin, de haine, de colère. Elle grogne et elle s’éloigne, pour cacher sa frayeur, sa frayeur d’être aussi proche de lui. Il n’a même pas à tendre le bras pour pouvoir l’effleurer. Elle fait la forte extérieurement, Hana, elle fait la lionne en apparence, mais intérieurement elle reste une enfant terrorisée, qui préférerait mourir plutôt que de le laisser la toucher.
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Re: bouge de là (naeul) | Dim 12 Juin - 12:28 Citer EditerSupprimer
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na eul & ha na
Ca avait été une soirée bien arrosé. L’alcool avait coulé à flot, et j’étais le premier à en avoir trop abusé. Pour ne pas changer. J’avais flirté. J’avais fait le beau gosse une soirée de plus en me promettant que je me taperais pas une des jolies sirènes qui se déhanchaient sur la piste de danse. J’avais promis de ne pas succomber à leur chant si attirant et charmeur, mais surtout mortel. Et pourtant, je me retrouvais allongé dans un lit qui n’était pas le mien. Je le savais parce que même si je n’avais pas totalement immergé de mon lourd sommeil avec cette tête de plomb que j’avais, causé par la gueule de bois, un parfum fruité émanait jusqu’à mes narines. Et ca n’avait rien avoir avec mon eau de Cologne virile. Il devait appartenir à une de ces douces créatures qui m’avaient abordé la nuit dernière. Je n’avais pas encore de flashback de la veille en revanche. Ce qui m’étonnait d’autant plus, c’était que je n’avais pas encore mis les voiles. Un fait surprenant quand on savait qu’on ne me verrait plus au saut du lit le lendemain. Je m’arrangeais toujours pour m’éclipser avant pour éviter les explications. Sauf que cette fois, j’étais claqué et le champagne n’avait pas arrangé les choses. Ce liquide était traite. Pire que moi. Je sentis le matelas bouger sous moi, mais je ne fis pas un mouvement, trop flemmard pour ouvrir l’œil. Bof. Une fois n’est pas coutume. Je pouvais bien rester là. Je reprendrais mes vieilles habitudes plus tard. Je fronçais le nez quand je sentis une main me toucher le visage à tâtons, et grognait légèrement de mécontentement. Qu’est ce qu’elle avait à avoir la bougeotte d’un coup ? Elle ne savait juste pas profiter de ma présence honorable auprès d’elle ? Ne comprenait-elle pas la chance qu’elle avait ? Je fins pas me retourner pour avoir un peu la paix, mais elle finit par pousser un cri et prendre une voix menaçante étrangement familière en me demandant ce que je foutais là. J’ouvrais un œil, puis l’autre. Les rayons du soleil qui passaient par la fenêtre pour venir s’écraser sur les draps m’éblouirent. Je frottais mes yeux tel un enfant mécontent tout en me redressant en position assise. « Tu sais pas la fermer ? J’aimerais bien dormir un peu. » me plaignis-je, grognon. Le matin était loin d’être mon moment préféré surtout quand on me sortait de mon sommeil. Face à une réponse aussi hostile, je me décidais à jeter un coup d’œil à la jeune femme enroulé dans un drap, par-dessus mes mèches rebelles. J’écarquillais les yeux en voyant Hana effarée devant moi. Je fronçais les sourcils, regardant autour de moi pour voir l’endroit où je me trouvais. « Qu’est-ce que je fous ici, moi ? » Marmonnais-je plus pour moi que pour elle. Dans le même lit qu’Hana d’autant plus ? On avait quand meme pas ? … Si ? Je ne me souvenais plus de la soirée de la vieille, et vu les faits … Je la détaillais avec un sourire naissant sur les lèvres, me mettant à ricaner. « On dirait bien que tu as fini par céder. » Le réveil n’était pas si mauvais que cela en fin de compte.
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Re: bouge de là (naeul) | Dim 12 Juin - 21:25 Citer EditerSupprimer
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na eul & ha na
Qu’est-ce qu’il fichait ici ? Qu’est-ce qu’il pouvait bien foutre ici ? Comment il avait bien pu atterrir ici ? Mais surtout QU’EST-CE QU’IL FAISAIT LA. Le dos collé au mur, à l’autre bout du lit, Hana lui jetait le regard le plus agressif qu’elle avait en sa possession. Son fameux regard venin, son regard lionne, son regard fusil qui espère tuer d’un seul coup mais qui, malheureusement n’y arrive jamais. Elle l’avait testé à de nombreuses reprises, ce regard, sur Naeul la plupart du temps, d’ailleurs. Et ce jour-là plus que jamais, elle aurait aimé qu’il marche. Parce qu’elle le déteste, ce jeune homme, elle le hait comme elle hait peu, elle qui pourrait déteste tout le temps. Et le fait qu’il ne semble lui non plus pas savoir la raison de sa présence de la fait enrager qu’encore plus. « Oui, qu’est-ce que tu fous ici, c’est bien la question. » Elle parle d’une voix froide, sans s’approcher, sans même se redresser, ne voulant pas risquer de le frôler en bougeant. Elle a la gueule de bois, Hana, elle le sent, pourtant c’est pas à cause de ça qu’elle a envie de vomir. Elle a envie de vomir parce qu’il la dégoûte, parce que rien que de le savoir dans le même lit qu’elle lui donne la nausée. Mais quand il se met à la détailler en ricanant, tout disparaît, ne laissant la place qu’à une haine profonde, et une colère encore plus profonde. Elle serre le poing, à deux doigts de lui envoyer en pleine face, mais se retient parce qu’elle sait que ça ne servira à rien, elle sait qu’il est plus fort qu’elle. Et puis elle ne veut même pas le toucher pour le frapper. « Céder ? Qui a cédé ? Non seulement il s’est rien passé, mais c’est clairement pas moi qui t’ai invité, je sais pas comment t’as réussi à rentrer mais j’te jure que tu vas bien gentiment te casser d’ici si tu veux pas que j’appelle la police. » Elle bluffe, elle ment, avec facilité, son visage restant de marbre, tout en dardant ses prunelles rendues sombres par la colère sur ce visage qu’elle exècre tant. Elle l’exècre, pas parce qu’il lui rappelle le sien à lui, elle l’exècre parce qu’elle sait ce qu’il se cache derrière, elle connaît le monstre qui arbore ce masque. Elle y a eu affaire tant de fois, à une abomination dans son genre, qu’elle est presque capable de les reconnaître en ne les croisant qu’une fois. Et elle veut lui faire payer, à Naeul, ce qu’il lui a fait, lui, elle veut lui montrer qu’à trop jouer on finit par se brûler les ailes. Mais c’est surtout pour elle qu’elle fait tout ça. Parce qu’elle en a tant rêvé de sa vengeance, parce qu’elle a trouvé le moyen de l’accomplir en s’en prenant à lui. « Et si on avait passé la nuit ensemble, crois-moi, tu t’en souviendrais. » Elle se relève finalement, prend soin de l’éviter, sans en donner l’air, pour finalement esquisser quelques pas dans la chambre. Elle s’éloigne, discrètement, avec subtilité. Elle veut pas lui faire croire qu’il gagne, elle veut pas lui faire croire qu’elle fuit, alors elle se retourne, l’affronte du regard, puis montre la porte. Elle le veut dehors, elle supporte même plus de respirer le même air que lui.
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Re: bouge de là (naeul) | Ven 22 Juil - 4:12 Citer EditerSupprimer
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na eul & ha na
Son regard revolver. Son regard de tueuse. Ooouuuh que j’aimais le voir baigner son visage emplis de haine à mon égard. C’était peut-être un peu tordu, mais à défaut de ne pas parvenir à la foutre dans mon pieu, je savais que ce regard, il m’était uniquement destiné. Je l’en trouvais plus qu’attirante. Un fruit défendu qui n’attendait qu’à être cueilli. J’aimais voir sa rage briller au fond de ses pupilles. Elle avait envie de me broyer les os, de me noyer au fond d’un lac ou de me faucher avec une voiture. Je ressentais ses mauvaises ondes jusqu’ici, et mes provocations ne faisaient que pousser le vice un peu plus loin. Sa haine ne faisait que renforcer mon envie de la posséder toute entière. Je ne peux m’empêcher d’éclater de rire face à cette scène peu cocasse. La vie est parfois une vilaine chipie qui aimait jouer avec les sentiments des gens, qu’ils soient sains ou non. Je l’observais alors qu’elle tentait de me menacer de ses piètres paroles, qu’elle comme moi savions, en l’air. Je levais un sourcil amusé en la voyant tout de même avoir cette fierté qu’avait toutes ces femmes sur d’elle et leur féminité. En silence, je l’observais se lever en prenant soin de ne me pas me toucher et de me montrer la porte. Je souris doucement. Je me redressais des draps alors que je n’étais vêtu que d’un simple boxer, me dirigeant droit vers elle à pas de loup, un brin prédateur. Me plantant vers elle, j’attrapais son menton du bout de mes doigts pour rapprocher son visage du mien, le stoppant à quelques centimètres seulement. Je savais que sa réaction allait être imminente, et qu’elle n’allait pas tarder. Je savais que je prenais des risques. Je savais que je devais faire vite. « Je serais toi, je me venterais pas autant. » commençais-je, ponctuant ma phrase par un rire ironique. « Si tu te fais tant désirer, c’est peut-être parce que tu n’as pas grand-chose à offrir au fond. » je ricanais de plus belle, juste pour la provoquer un peu plus et voir cette lueur de haine qui anime son regard me transpercer. « Et si on commençait par gouter à ses lèvres ? » proposais-je en zieutant vers sa bouche pulpeuses et rougit par le sommeil. Je resserrais ma prise sur son visage pour l’empêcher de me repousser et lui volait un baiser. Chaste, chaud et humide. Un premier et sans doute pas le dernier. J’y comptais bien. Je la relâchais en m’éloignant sans tarder pour éviter une gifle qui se perdrait, retournant me loger sur le lit. « Dommage pour toi, mais je ne compte pas m’en allait toute de suite, ton lit est bien trop confortable. » Je m’étendis sur celui-ci, m’étirant de ton mon long tel un chat au soleil pour prendre mes aises.