M + B² = Matheux + Boulet (x2)
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M + B² = Matheux + Boulet (x2) | Ven 1 Juil - 3:28 Citer EditerSupprimer
Tenue ♡ Elle n'en croyait toujours pas ses yeux, la miss Baek. Le mail qu'elle avait reçu plus tôt dans la journée, et qu'elle s'était accessoirement entêtée à déchiffrer hargneusement (dans l'espoir vain qu'il ne s'agisse en réalité que d'un mirage, gamine anxieuse et empressée), lui était tombé sur la tête à la manière d'une comète déferlant sur le monde, d'un typhon nippon ravageant une ville toute entière, d'un high kick suprême à la mortal kombat, plus violent encore qu'une dizaine de coups au martinet d'abattus sur la cervelle. Son code source avait été en proie à une dysfonction terrible, pareille à celle qui électrocute son cerveau à chaque commencement d'épreuve plus ou moins importante, lorsque la demoiselle réalise que la partie est perdue d'avance et que son score final lui vaudra les moqueries et paris stupides de ses camarades, camarades prévoyant parfois l'estimation de ses résultats aux contrôles. Aujourd'hui, la touriste abonnée aux absences plongeait dans le même état de bouleversement (c'était dire — elle paniquait, exécrait les responsables de cette nouvelle ; avait enfilé ses chaussettes à l'envers, avait même relu encore et encore le fruit de toute sa contrariété immédiate...). Un mail, voilà pourquoi. Un mail maudit, un mail du jugement dernier, un mail tout droit venu du diabolique deep web : elle le savait. Et pourtant, si un jour on lui avait dit que le personnel de l'Académie Yonsei régissait un lieu aussi effrayant que le deep web, la soi disant cancre se serait sûrement sauvée depuis belle lurette, suffisamment renseignée sur tout ce trafic pour percevoir l’ambiguïté de la chose.
Mais non, il ne s'agissait en rien de tout cela. Il n'y avait pas d'histoire de deep web, ni de jugement dernier et encore moins de mortal kombat, puisque la jeune fille avait fait l'effort de tirer une croix sur les jeux vidéo pour aujourd'hui. Non, simplement une énième folie de ses parents, chers et tendres parents en qui elle refusait dorénavant de faire confiance, bien trop trahie, dépassée et dépitée de ne pas avoir été prévenue à l'avance. Le fait était qu'elle avait été inscrit bien malgré elle aux fameux cours de soutien de la Yonsei, mis en place uniquement dans le but de subvenir aux cruels besoins de révisions des élèves, toujours afin d'aider dans le programme et de mettre à l'honneur quelques très bons élèves de la promo aidant essentiellement ceux dans le besoin. En soit, l'idée n'était pas mauvaise. D'un point de vue réaliste, la solidarité du geste enchantait Mi Yeon, éveillait en elle ses instincts enthousiastes et zélés, de quoi en temps normal lui redonner la pêche et l'envie de s'investir à fond dans cette initiative prise par ses parents. Seulement, le simple fait de devoir se faire assister la révulse constamment, et le voici, le fond du problème. Elle n'a jamais recherché de l'aide de qui que ce soit car cette idée de se montrer faible et complètement nullarde droit dans les yeux de quelqu'un d'autre l'effraie, la pousserait même presque à faire demi-tour de là où elle est, actuellement. Car oui, finalement, la miss a décidé après coup de s'y rendre, à ce fameux lieu de rendez-vous où son prof particulier l'attend. Elle y est allée avec la pensée optimiste et ardente que ça ne sera pas aussi pire que ce que l'on pourrait imaginer, que derrière le nom de la personne inscrit noir sur blanc sur son mail (avec son adresse et son numéro de téléphone en plus, si ça c'est pas beau pour le repérage) se cacherait quelqu'un de compréhensif et de patient pour l'empressée et l'agitée qu'elle était, qu'elle demeurait et qui pouvait exaspérer autant qu'elle pouvait toucher. Elle y croyait, l'espérait de tout son cœur ; alors Mi Yeon, elle y va, elle fonce, ne se pose pas de question, claque son passif tank, pull le boss et, euh... Non.
Yang Seo Jun, qu'il s'appelait. Elle n'a jamais eu connaissance de ce nom les rares fois où elle pénétrait dans l'Académie, mais peut-être a-t-elle déjà vu son visage (qui sait). Pour le moment, elle cherche simplement avec minutie et résolution l'adresse indiquée sur le mail envoyé par le site scolaire de la Yonsei, qu'elle avait au passage pris le temps de griffonner sur un papier de bonbon qui traînait là. Aish, elle en a déjà mal au ventre. Elle ne sait pas quoi penser, ne sait pas si c'est une bonne idée de se lancer dans des révisions alors que son retard est évident, que sa vie n'est et ne sera jamais consacrée à un domaine aussi compliqué que l'algèbre. Pourtant, elle persiste. Elle veut au moins essayer, pour ses parents, pour ses proches, pour elle. Alors lorsqu'elle croit reconnaître le couloir du fameux point de RDV avec ce mystérieux Seo Jun, elle toque à la porte la plus proche, se raclant la gorge timidement et d'un air presque perdu. Perplexe. Dans quoi je me suis embarquée ? J'espère que c'est pas un mec du genre Jeong Hee, tout mais pas ça, pitié pitié pitié... « Bonjour, je suis Mi Yeon, l'élève du mail que vous avez du recevoir vous aussi. Si vous êtes bien Yang Seo Jun-ssi, je viens pour les révisions de Mathématique comme convenu, je suis en 4ème Année et je... Et voilà. » ... Bravo Mi Yeon, tu veux une médaille d'or pour la démonstration la plus réussie du ridicule dans toute sa splendeur ? Elle se présente alors ainsi, toute seule derrière le bois de la porte, s'inclinant même pour la forme si jamais quelqu'un venait à l'observer de loin. C'est vraiment, vraiment, VRAIMENT awkward... Il faut que j'assure pour la suite.
Mais une minute passe. Puis deux. Et la demoiselle devient rouge comme une pivoine, subitement, de devoir trop attendre et de ne pas pouvoir exprimer ce qui la tracasse. Une veine pulse contre sa tempe mais elle s'efforce de se calmer, soupirant un grand coup en constatant l'absence du propriétaire des lieux. Allez, un peu d'espoir.
« Hé... » Elle toque, déterminée. « Tout va bien ? Ne me dites pas que je parle toute seule, sinon... »
Question rhétorique. En quelque sorte.
Mais non, il ne s'agissait en rien de tout cela. Il n'y avait pas d'histoire de deep web, ni de jugement dernier et encore moins de mortal kombat, puisque la jeune fille avait fait l'effort de tirer une croix sur les jeux vidéo pour aujourd'hui. Non, simplement une énième folie de ses parents, chers et tendres parents en qui elle refusait dorénavant de faire confiance, bien trop trahie, dépassée et dépitée de ne pas avoir été prévenue à l'avance. Le fait était qu'elle avait été inscrit bien malgré elle aux fameux cours de soutien de la Yonsei, mis en place uniquement dans le but de subvenir aux cruels besoins de révisions des élèves, toujours afin d'aider dans le programme et de mettre à l'honneur quelques très bons élèves de la promo aidant essentiellement ceux dans le besoin. En soit, l'idée n'était pas mauvaise. D'un point de vue réaliste, la solidarité du geste enchantait Mi Yeon, éveillait en elle ses instincts enthousiastes et zélés, de quoi en temps normal lui redonner la pêche et l'envie de s'investir à fond dans cette initiative prise par ses parents. Seulement, le simple fait de devoir se faire assister la révulse constamment, et le voici, le fond du problème. Elle n'a jamais recherché de l'aide de qui que ce soit car cette idée de se montrer faible et complètement nullarde droit dans les yeux de quelqu'un d'autre l'effraie, la pousserait même presque à faire demi-tour de là où elle est, actuellement. Car oui, finalement, la miss a décidé après coup de s'y rendre, à ce fameux lieu de rendez-vous où son prof particulier l'attend. Elle y est allée avec la pensée optimiste et ardente que ça ne sera pas aussi pire que ce que l'on pourrait imaginer, que derrière le nom de la personne inscrit noir sur blanc sur son mail (avec son adresse et son numéro de téléphone en plus, si ça c'est pas beau pour le repérage) se cacherait quelqu'un de compréhensif et de patient pour l'empressée et l'agitée qu'elle était, qu'elle demeurait et qui pouvait exaspérer autant qu'elle pouvait toucher. Elle y croyait, l'espérait de tout son cœur ; alors Mi Yeon, elle y va, elle fonce, ne se pose pas de question, claque son passif tank, pull le boss et, euh... Non.
Yang Seo Jun, qu'il s'appelait. Elle n'a jamais eu connaissance de ce nom les rares fois où elle pénétrait dans l'Académie, mais peut-être a-t-elle déjà vu son visage (qui sait). Pour le moment, elle cherche simplement avec minutie et résolution l'adresse indiquée sur le mail envoyé par le site scolaire de la Yonsei, qu'elle avait au passage pris le temps de griffonner sur un papier de bonbon qui traînait là. Aish, elle en a déjà mal au ventre. Elle ne sait pas quoi penser, ne sait pas si c'est une bonne idée de se lancer dans des révisions alors que son retard est évident, que sa vie n'est et ne sera jamais consacrée à un domaine aussi compliqué que l'algèbre. Pourtant, elle persiste. Elle veut au moins essayer, pour ses parents, pour ses proches, pour elle. Alors lorsqu'elle croit reconnaître le couloir du fameux point de RDV avec ce mystérieux Seo Jun, elle toque à la porte la plus proche, se raclant la gorge timidement et d'un air presque perdu. Perplexe. Dans quoi je me suis embarquée ? J'espère que c'est pas un mec du genre Jeong Hee, tout mais pas ça, pitié pitié pitié... « Bonjour, je suis Mi Yeon, l'élève du mail que vous avez du recevoir vous aussi. Si vous êtes bien Yang Seo Jun-ssi, je viens pour les révisions de Mathématique comme convenu, je suis en 4ème Année et je... Et voilà. » ... Bravo Mi Yeon, tu veux une médaille d'or pour la démonstration la plus réussie du ridicule dans toute sa splendeur ? Elle se présente alors ainsi, toute seule derrière le bois de la porte, s'inclinant même pour la forme si jamais quelqu'un venait à l'observer de loin. C'est vraiment, vraiment, VRAIMENT awkward... Il faut que j'assure pour la suite.
Mais une minute passe. Puis deux. Et la demoiselle devient rouge comme une pivoine, subitement, de devoir trop attendre et de ne pas pouvoir exprimer ce qui la tracasse. Une veine pulse contre sa tempe mais elle s'efforce de se calmer, soupirant un grand coup en constatant l'absence du propriétaire des lieux. Allez, un peu d'espoir.
« Hé... » Elle toque, déterminée. « Tout va bien ? Ne me dites pas que je parle toute seule, sinon... »
Question rhétorique. En quelque sorte.
© charney
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Re: M + B² = Matheux + Boulet (x2) | Ven 1 Juil - 19:24 Citer EditerSupprimer
Tenue ♡ il expire délicatement ses yeux plongés dans ceux de son reflet, une serviette sur la tête tandis qu'il frotte frénétiquement celle-ci contre ses cheveux encore fraîchement mouillés. il a encore du mal à réaliser qu'on lui demande de babysitter une étudiante au dernier moment; comme si le fait d'être majeur de sa promo signifiait qu'il n'avait guère de vie. bon, en soit ce n'était pas totalement faux, il avait une vie relativement solitaire mais cela restait tout de même une vie, il avait un emploi du temps relativement chargé auquel il aimait se tenir. étude, recherche, hacking, codage, mise à jour du prototype de son jeu vidéo et boxe thaï. Boxe thaï dont il avait du raccourcir la durée de l'entraînement de sorte à pouvoir donner un pseudo cours de soutien comme il le lui avait été demandé. parceque oui; jun était incapable de refuser ce genre de requête encore moins lorsqu'elle était faite pas l'un de ses enseignants, personnes pour lesquelles il avait énormément de respect. soupirant bruyamment il range la serviette dans un sac plastique avant de se coiffer de sa casquette à l'envers, ses cheveux à présent secs. l'idée même d'avoir à expliquer des notions qui lui semblaient extrêmement simples avait pour d'hors et déjà pour effet de l'agacer. jun n'était guère un homme patient et son manque d'empathie n'aidait guère à rendre les choses plus aisées. pour faire simple; il avait énormément de mal à comprendre comme un ou une étudiante en mathématique, informatique et techno puisse avoir des difficultés en mathématique. c'était comme être nageur professionnel et ne pas pouvoir effectué un 500 mètre en crawl, être mangeur professionnel d'hambruger et vomir au second; être gardien dans un zoo et tourner le dos à un lion. il trouvait cela incensé. mais encore une fois il en avait conscience, ce qui lui était simple ne l'était pas forcément pour autrui et la moindre des choses étaient de garder cela en mémoire et de ne guère se montrer trop dur; si il y arrivait.
il enfouie délicatement la poche en plastique contenant sa serviette dans son sac à dos avant de quitter les vestiaires du gymnase; se dirigeant d'un pas assuré vers les dortoirs des gumihos. il est en retard; de cinq minutes mais il est en retard chose qui ne lui arrive généralement guère -si on prend la peine de le prévenir à l'avance- Au fond il se demande bien à quoi cette étudiante ressemble. d'après l'email il s'agit d'une jeune femme de quatrième année éprouvant d'énormes difficultés à suivre le programme et dont le prénom est miyeon. il ne restait plus qu'à espérer qu'elle est révisé avant de venir le voir et qu'elle est listé avec précision les éléments du programme qu'elle ne comprenait guère ou pour lesquels elle nécessitait son aide. si il y avait bien une chose (une autre chose) qui agaçait le jeune homme c'était d'avoir l'impression de servir autrui tel que la tête d'ampoule qu'il eût longtemps été au collège puis au lycée.
lunettes de soleil sur le nez et mains dans les poches c'est donc décidé qu'il pénètre dans les dortoirs se dirigeant vers sa chambre avant de se stopper soudainement à la vue d'une jeune femme dont la tenue laisse à désirer. de vieilles converses, un jean à trous et ce long gilet ou écharpe rouge qui traîne limite au sol. well, chacun ses goûts et ses couleurs même si cela ne présageait aux yeux du jeune homme rien de bien bon; il fallait aussi voir le monologue qu'elle addressait à la porte de sa chambre. seojun-ssi; c'était mignon. suffisamment mignon pour lui arracher un sourire sarcastique avant qu'il ne se dirige vers la jeune femme; toujours concentré sur son monologue, surement persuadé qu'il se trouvait à l'intérieur de la chambre. « Tout va bien ? Ne me dites pas que je parle toute seule, sinon... »
« sinon ? » prononce t-il de sa voix grave; retirant ses lunettes de soleil avant de posé son regard sur la jeune demoiselle; un sourcil légèrement arqué. « tu ne devrais pas attendre que quelqu'un ouvre la porte avant de parler ? à moins que tu ne t'attendes à ce que la porte ne te répondes well. » haussant les sourcils; il observe de haut en bas la jeune femme avant de reprendre. « par contre il va falloir que tu te décales si tu veux que j'ouvres la porte de la chambre miyeon-ssi » il addresse un petit sourire moqueur à la jeune femme tout en retirant les clés de la chambre de la poche de son jean; les remuant sous les yeux de la demoiselle. « d'ailleurs j'espère que tu as préparé une liste de ce que tu ne comprends pas dans ton programme et que tu as emmené tes livres; je pense qu'on va en avoir pour un moment. » la dépassant il glisse la clé dans la serrure; la faisant tourner avant de n'ouvrir la porte de celle-ci faisant signe à la jeune femme de rentrer. « je t'en pries; les femmes d'abord. mon bureau se trouve à droite en entrant, je te laisse y prendre place. » juste légérement directif le gumiho; mais que voulez-vous avec lui il fallait que ça file droit.
il enfouie délicatement la poche en plastique contenant sa serviette dans son sac à dos avant de quitter les vestiaires du gymnase; se dirigeant d'un pas assuré vers les dortoirs des gumihos. il est en retard; de cinq minutes mais il est en retard chose qui ne lui arrive généralement guère -si on prend la peine de le prévenir à l'avance- Au fond il se demande bien à quoi cette étudiante ressemble. d'après l'email il s'agit d'une jeune femme de quatrième année éprouvant d'énormes difficultés à suivre le programme et dont le prénom est miyeon. il ne restait plus qu'à espérer qu'elle est révisé avant de venir le voir et qu'elle est listé avec précision les éléments du programme qu'elle ne comprenait guère ou pour lesquels elle nécessitait son aide. si il y avait bien une chose (une autre chose) qui agaçait le jeune homme c'était d'avoir l'impression de servir autrui tel que la tête d'ampoule qu'il eût longtemps été au collège puis au lycée.
lunettes de soleil sur le nez et mains dans les poches c'est donc décidé qu'il pénètre dans les dortoirs se dirigeant vers sa chambre avant de se stopper soudainement à la vue d'une jeune femme dont la tenue laisse à désirer. de vieilles converses, un jean à trous et ce long gilet ou écharpe rouge qui traîne limite au sol. well, chacun ses goûts et ses couleurs même si cela ne présageait aux yeux du jeune homme rien de bien bon; il fallait aussi voir le monologue qu'elle addressait à la porte de sa chambre. seojun-ssi; c'était mignon. suffisamment mignon pour lui arracher un sourire sarcastique avant qu'il ne se dirige vers la jeune femme; toujours concentré sur son monologue, surement persuadé qu'il se trouvait à l'intérieur de la chambre. « Tout va bien ? Ne me dites pas que je parle toute seule, sinon... »
« sinon ? » prononce t-il de sa voix grave; retirant ses lunettes de soleil avant de posé son regard sur la jeune demoiselle; un sourcil légèrement arqué. « tu ne devrais pas attendre que quelqu'un ouvre la porte avant de parler ? à moins que tu ne t'attendes à ce que la porte ne te répondes well. » haussant les sourcils; il observe de haut en bas la jeune femme avant de reprendre. « par contre il va falloir que tu te décales si tu veux que j'ouvres la porte de la chambre miyeon-ssi » il addresse un petit sourire moqueur à la jeune femme tout en retirant les clés de la chambre de la poche de son jean; les remuant sous les yeux de la demoiselle. « d'ailleurs j'espère que tu as préparé une liste de ce que tu ne comprends pas dans ton programme et que tu as emmené tes livres; je pense qu'on va en avoir pour un moment. » la dépassant il glisse la clé dans la serrure; la faisant tourner avant de n'ouvrir la porte de celle-ci faisant signe à la jeune femme de rentrer. « je t'en pries; les femmes d'abord. mon bureau se trouve à droite en entrant, je te laisse y prendre place. » juste légérement directif le gumiho; mais que voulez-vous avec lui il fallait que ça file droit.
© charney
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Re: M + B² = Matheux + Boulet (x2) | Sam 2 Juil - 8:50 Citer EditerSupprimer
Tenue ♡ Sur le coup, elle ne s'y était pas attendu. Patienter bien sagement n'était pas de l'ordre de ses habitudes, ne pas paniquer en premier lieu et avant toute chose non plus : elle avait trouvé le moyen de parler toute seule devant le bois stoïque d'une porte, de se demander si elle ne devait pas ficher le camp d'ici le plus tôt possible, tant qu'elle y était (pour ensuite aller prétexter à papa et maman que Seo Jun-ssi n'a malheureusement pas pu répondre présent à l'appel ; mais ça encore, la demoiselle ne s'en sentait pas réellement capable) et s'était même mise à se triturer les doigts d'impatience, de doute, d'anxiété de ne pas voir le concerné de toute son attention pointer le bout de son nez. Dans l'ensemble, un joyeux condensé d'émotions fortes en l'espace de seulement quelques minutes (ce que la jeune fille semble à vrai dire endurer au quotidien et dans n'importe quelle situation), le tout jusqu'à ce qu'une voix à l'accent cultivé et très légèrement grave ne la sorte de son cocon de doutes et d'illusions, dans le plus grand et inattendu des dépourvus. Elle ne s'y était définitivement pas attendu, la miss Mi Yeon, étourdie et trop peu douée pour pouvoir se débrouiller dans ses propres révisions, impatiente et quelque part légèrement inquiète de la non-présence de ce Yang Seo Jun. Pourtant, présentement, elle ne réalise que trop tard qu'elle sursaute dans une exclamation de surprise, se retournant vivement sur le côté afin de voir plus en détails le médiateur de sa frousse soudaine. Se peut-il qu'elle ait réellement conversé dans le vide, en fin de compte ?
Lorsque Mi Yeon fait cependant volte-face, sa réaction ne se fait pas attendre. Le timbre implacable de cette voix qui la juge d'un air formel et presque sarcastique lui arrache une expression de stupeur, qu'elle cache sans attendre d'une main contre sa bouche. Expression et yeux écarquillés qui se voient d'ailleurs renforcés, lorsqu'elle est obligée de lever naïvement la tête pour croiser ce regard ferme, et dont les sourcils sont railleusement rehaussés : broutille ayant pour effet de lui peindre une moue faussement butée sur le visage. Il doit faire deux têtes de plus qu'elle, semble rentrer d'une séance fatigante de sport à la vue de ses habits et, en se rendant compte qu'elle doit probablement déranger à l'heure qu'il est, Mi Yeon baisse presque aussi vite la tête qu'elle ne l'a levée, rougissant de gêne subite (ajouté à cela le fait qu'elle ait été prise la main dans le sac, que l'homme qui lui fait face a tout à fait raison bien malgré elle et que, quelque part, elle ne doit pas avoir l'air idiote, avec cette tête de tomate ambulante).
Presque aussitôt néanmoins, elle se redresse. Allez, ne te laisse pas abattre Mi Yeon ! « Je ne m'attendais pas à ce que la porte me réponde, je ne vois absolument pas de quoi vous parlez. » Elle hausse les sourcils elle aussi, recopiant l'expression abrutie de celui qui semblerait devoir superviser ses journées de révisions. Formidable. « Et puis... » Mi Yeon croise les bras d'un air presque boudeur, dévisageant son interlocuteur la surplombant avec aisance à côté de sa taille ridicule. « Et puis ce n'est pas de ma faute, voilà tout ! J'ai toqué, mais personne ne répondait, alors j'ai juste voulu témoigner de ma présence pour ne pas vous faire de frayeur si jamais ! Je vous jure que je ne suis pas folle. » Elle fait de grands gestes pour se justifier, lève même les mains en signe de reddition. Le fait qu'il l'observe de haut en bas ainsi la pousse étrangement à être sur la défensive. Son professeur s'annonçait d'ores et déjà génial, quoi qu'un peu étrange, et même si Mi Yeon s'efforce de ne pas y prêter une totale attention pour le moment, elle jurerait avoir déjà vu les traits de ce drôle de personnage quelque part. Lorsqu'il lui fait clairement comprendre qu'elle empiète sur le chemin qui le conduirait à la porte maudite, elle hoquette de surprise et change pourtant fissa d'attitude. « E-Euh oui, je me décale, je me décale ! » La demoiselle s'empresse dans un réflexe calculé de dégager le passage, son regard s'accrochant presque aussitôt à la paire de clés qui allait lui révéler l'espace personnel de son prof' particulier. Cette rencontre est définitivement maladroite. Trop maladroite. Mais ça l'amuse au fond, Mi Yeon, et même si le visage du fameux Seo Jun persiste à lui dire quelque chose, l'attitude qu'il semble dégager au premier coup d’œil lui rappelle typiquement celle d'un élève prodige, minutieux et très ferme dans ce qu'il entreprend de dire ou de faire. Elle allait en baver. « Bien sûr Seo Jun-ssi, je ne suis pas non plus tête en l'air à ce point ! » Si, même beaucoup trop en ce qui concerne l'école. L'élève cancre répond à la question presque autoritaire de son bourreau, celui-ci se hâtant dans le même temps de glisser la clé dans la serrure de la porte qui conduit au dortoir. En patientant, elle jette même un regard observateur dans le fond de son sac en toile, vérifiant avec minutie qu'il ne lui manque rien pour aujourd'hui. « Je n'ai pas apporté tous mes livres parce que j'ai pensé qu'on n'attaquerait pas tout le programme dès le premier jour, mais par contre j'ai bel et bien fait une liste oui et... » Mi Yeon se stoppe, fronce les sourcils. Ah, c'est comme ça ! « Aish, quoi ? Comment ça en avoir pour un moment ?! C'est pas vrai du tout, d'abord ! » Elle roule un instant des yeux, réprimant bien malgré elle un sourire désespéré. L'avait-il cerné en si peu de temps ? Sa timidité ne fait pourtant qu'accroître son manque d'envie de l'admettre.
Lorsque Mi Yeon fait cependant volte-face, sa réaction ne se fait pas attendre. Le timbre implacable de cette voix qui la juge d'un air formel et presque sarcastique lui arrache une expression de stupeur, qu'elle cache sans attendre d'une main contre sa bouche. Expression et yeux écarquillés qui se voient d'ailleurs renforcés, lorsqu'elle est obligée de lever naïvement la tête pour croiser ce regard ferme, et dont les sourcils sont railleusement rehaussés : broutille ayant pour effet de lui peindre une moue faussement butée sur le visage. Il doit faire deux têtes de plus qu'elle, semble rentrer d'une séance fatigante de sport à la vue de ses habits et, en se rendant compte qu'elle doit probablement déranger à l'heure qu'il est, Mi Yeon baisse presque aussi vite la tête qu'elle ne l'a levée, rougissant de gêne subite (ajouté à cela le fait qu'elle ait été prise la main dans le sac, que l'homme qui lui fait face a tout à fait raison bien malgré elle et que, quelque part, elle ne doit pas avoir l'air idiote, avec cette tête de tomate ambulante).
Presque aussitôt néanmoins, elle se redresse. Allez, ne te laisse pas abattre Mi Yeon ! « Je ne m'attendais pas à ce que la porte me réponde, je ne vois absolument pas de quoi vous parlez. » Elle hausse les sourcils elle aussi, recopiant l'expression abrutie de celui qui semblerait devoir superviser ses journées de révisions. Formidable. « Et puis... » Mi Yeon croise les bras d'un air presque boudeur, dévisageant son interlocuteur la surplombant avec aisance à côté de sa taille ridicule. « Et puis ce n'est pas de ma faute, voilà tout ! J'ai toqué, mais personne ne répondait, alors j'ai juste voulu témoigner de ma présence pour ne pas vous faire de frayeur si jamais ! Je vous jure que je ne suis pas folle. » Elle fait de grands gestes pour se justifier, lève même les mains en signe de reddition. Le fait qu'il l'observe de haut en bas ainsi la pousse étrangement à être sur la défensive. Son professeur s'annonçait d'ores et déjà génial, quoi qu'un peu étrange, et même si Mi Yeon s'efforce de ne pas y prêter une totale attention pour le moment, elle jurerait avoir déjà vu les traits de ce drôle de personnage quelque part. Lorsqu'il lui fait clairement comprendre qu'elle empiète sur le chemin qui le conduirait à la porte maudite, elle hoquette de surprise et change pourtant fissa d'attitude. « E-Euh oui, je me décale, je me décale ! » La demoiselle s'empresse dans un réflexe calculé de dégager le passage, son regard s'accrochant presque aussitôt à la paire de clés qui allait lui révéler l'espace personnel de son prof' particulier. Cette rencontre est définitivement maladroite. Trop maladroite. Mais ça l'amuse au fond, Mi Yeon, et même si le visage du fameux Seo Jun persiste à lui dire quelque chose, l'attitude qu'il semble dégager au premier coup d’œil lui rappelle typiquement celle d'un élève prodige, minutieux et très ferme dans ce qu'il entreprend de dire ou de faire. Elle allait en baver. « Bien sûr Seo Jun-ssi, je ne suis pas non plus tête en l'air à ce point ! » Si, même beaucoup trop en ce qui concerne l'école. L'élève cancre répond à la question presque autoritaire de son bourreau, celui-ci se hâtant dans le même temps de glisser la clé dans la serrure de la porte qui conduit au dortoir. En patientant, elle jette même un regard observateur dans le fond de son sac en toile, vérifiant avec minutie qu'il ne lui manque rien pour aujourd'hui. « Je n'ai pas apporté tous mes livres parce que j'ai pensé qu'on n'attaquerait pas tout le programme dès le premier jour, mais par contre j'ai bel et bien fait une liste oui et... » Mi Yeon se stoppe, fronce les sourcils. Ah, c'est comme ça ! « Aish, quoi ? Comment ça en avoir pour un moment ?! C'est pas vrai du tout, d'abord ! » Elle roule un instant des yeux, réprimant bien malgré elle un sourire désespéré. L'avait-il cerné en si peu de temps ? Sa timidité ne fait pourtant qu'accroître son manque d'envie de l'admettre.
En pénétrant dans le dortoir rival, après invitation distinguée de son pseudo professeur, Mi Yeon s'autorise à soupirer un grand coup. S'attelant à vouloir faire bien pour les conséquences d'un ridicule mail qui l'avait foudroyé en un temps record, elle suit les instructions du fameux Seo Jun et s'autorise à prendre place dans le bureau de son camarade de promo. En plus de paraître gentleman, sombrement sarcastique et suffisamment observateur pour qu'elle puisse se sentir vulnérable, l'aspect qu'il renvoie une fois de plus au vu de son bureau parfaitement bien rangé et en ordre semble la prendre de court. Mi Yeon se sent tout à coup admirative de cet élève qui au final, va devoir donner de son temps pour la plouc en mathématiques qu'elle est et qu'elle essaie vainement de ne plus être. L'idée de déranger et de paraître incompétente l'ennuie. Elle y songe presque machinalement et dans un calme inhabituel, alors qu'elle se défait prestement de son blouson et pose l'intégralité des affaires que contient son sac sur le meuble brillant et sans poussière de Seo Jun. Quand l'espèce de surdoué décrit brièvement dans son mail daigne la rejoindre, elle lui lance un bref regard, presque pour l'analyser. Puis ses yeux rechutent sur la feuille de papier qu'elle tient entre ses mains lorsqu'elle croise son regard pesant. Le retard est important, selon la longueur de son relevé. « J'ai réuni à peu près tout ce sur quoi j'avais du mal, je ne sais pas si vous êtes à ce point plus avancé que moi sur tout le programme... Mais dans le mail, vous êtes surtout décrit comme un élève brillant et reconnu dans l'Académie. Ça devrait aller. » Elle rit un instant. « J'espère qu'ils ne vous exploitent pas, quand-même ? Parce que très franchement, les maths, c'est à n'en rien comprendre... » Puis se reprend, se raclant la gorge impatiemment. « Bon, alors ! Théorème de la valeur intermédiaire, probabilités, fonctions exponentielles... Calculs intégrales, suites arithmétiques, trigonométrie... Yah ! Sérieusement ? ... Équations, aires et volumes... » Elle a du mal à faire face à un inconnu pour lui révéler tous ses points faibles, la petite Mi Yeon. Mais le regard qu'elle gratifie à ce monsieur Yang lui fait part de toute son incompréhension pour cette matière ridicule qu'est les Mathématiques. Et elle lui fait clairement comprendre qu'avec elle, rattraper plusieurs années d'échec, ça va pas être de la tarte. D'ailleurs, elle ignore la raison du pourquoi mais se tend ostensiblement à devoir le dévisager. Quelque chose la dévore depuis tout à l'heure mais elle ne sait pas quoi, et avant de commencer la séance, une question franchit la barrière de ses lèvres, alors qu'elle élève la voix et plisse les yeux dans la direction de son aîné. « Dites-moi Seo Jun-ssi... Je peux me tromper mais... J'ai l'impression qu'on s'est déjà vu quelque part, vous et moi. » Elle ouvre un bouquin à une page au hasard, scrutant l'homme beaucoup trop grand pour son pauvre nanisme. « Aish ! Et ne vous avisez pas de me faire comprendre que j'hallucine ! Je suis sûre que vous êtes une espèce de surdoué ou quelque chose du genre. À vrai dire, je ne sais même pas pourquoi je suis là, avec vous, les livres à la main alors que tout ça ne rime parfaitement à rien. Mais si vous êtes celui auquel je pense, et bien je... » La demoiselle s'arrête, interloquée. Yang Seo Jun, c'est bien ce type super fort dans le cursus qui, en plus d'avoir des résultats carrément pas croyables, réussit à se passionner de tout cet univers bien trop compliqué qu'est l'algèbre et ses joies imprévues ? Elle écarquille les yeux. Elle qui ne comprend absolument rien aux maths, elle vient de saisir quelque chose. C'est ce type qu'elle pense candidement conciliant, patient et solidaire qu'elle admire en réalité au sein de l'Académie. Ce type qui va bouleverser la vision première qu'elle a de lui.
© charney
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Re: M + B² = Matheux + Boulet (x2) | Mer 6 Juil - 16:45 Citer EditerSupprimer
Tenue ♡ “La difficulté avec la tolérance, vient de ce qu’elle parait tout à la fois nécessaire et impossible.” son incapacité à se sociabiliser, ou plutôt à ne guère vouloir se mêler à la société venait de son absence de tolérance. cette quasi incapacité de pouvoir concevoir qu'autrui était à l'extrême opposé de lui et que ce qui, à ses yeux relevait de la logique ne l'était pas forcément pour autrui. il en avait conscience, et tentait d'y remédier. mais cela n'avait rien d'aisée pour cette homme si perfectionniste, et quand bien même cette jeune demoiselle semblait juste maladroite et quelque peu tête en l'air, il ne pouvait s'empêcher d'y voir une personne qui ne prenait guère ses études au sérieux et dont la place qu'elle occupait au sein de l'académie aurait probablement ravis un autre élève; plus motivé et plus sérieux. A aucun moment il ne cherchait à percevoir d'autres possibilités derrière les échecs récurrents et les difficultés de la demoiselle; à aucun moment il ne venait à s'imaginer qu'elle pouvait éventuellement avoir plus de mal à retenir les formules et ce, quand bien même elle réviserait. trop catégorique; trop critique. ce n'était qu'une petite poignée des défaults du jeune homme, mais déjà beaucoup à supporter lorsque l'on ne le connaissait guère.
pourtant et contrairement à ce que nombreux pensaient, jun n'était pas un homme "sans coeur" et dénué d'émotion. L'attitude de la demoiselle ne le laissait guère de marbre, malgrè son attitude maladroite et quelque peu enfantine, il devait bien l'avouer elle le faisait intérieurement rire quand bien même il ne comptait guère le lui montrait; la raison de leur rencontre étant avant tout ce cours de soutien et non savoir si oui ou non les caractéristiques de la demoiselle étaient risibles ou non. " oui, oui on va en avoir pour un moment; d'ailleurs mon petit doigts me dit que j'ai bien fait de libérer ma soirée. " ses dents se refermant sur sa lèvre inférieure qu'il mordille légèrement, il relève un sourcil; son regard posé sur la demoiselle qu'il suit au sein de sa chambre. il aurait aimé pouvoir la recevoir dans un lieu neutre afin de lui offrir le soutien dont elle avait besoin; chose qu'il comptait d'ailleurs faire lors de leur second rendez-vous. cette chambre n'avait rien de bien confortable, de un parcequ'il s'agissait d'une chambre de quatre, ce qui signifiait que ses colocataires étaient libres d'interférer à n'importe quel moment, de deux parceque l'endroit était relativement étroit et enfin de trois parce qu'il détestait que l'on touche à ses affaires ou que l'on puisse s'intéresser à ce qu'il qualifiait de "jardin secret" entre autre son pc et tout les gadgets informatiques qui étaient méticuleusement rangés sur son bureau. " je t'en pries assis toi miyeon. " lui faisant place de prendre place sur la chaise de bureau, il se détourne, se dirigeant vers le bureau d'un de ses colocataires dont il emrpunte la chaise; ramenant celle-ci à côté de la demoiselle. " ton progrés ne dépend malheureusement pas de moi, même avec le meilleur enseignant qu'il soit, si tu n'y mets pas du tien on risque d'avoir énormément de mal à progresser, donc je compte sur toi petite. " en soit il ne savait guère ce que ce mail mentionnait sur lui et il s'en moquait royalement; tout ce qu'il désirait c'est qu'elle ai pleinement conscience que sa réussite reposait entièrement sur elle et non sur lui. ses notions, ses formules, ils les connaissaient toutes et n'avaient guère besoin de les apprendre de nouveau; tout dépend d'elle et de sa motivation à travailler durement et à mémoriser des centaines de formules qui ne font pour le moment aucun sens aux yeux de la demoiselle. " les mathématiques sont pourtant très simple à comprendre lorsque l'on prend le temps d'étudier chaque formules, facteurs ... disons que ma mission va être de rendre cela plaisant et donc compréhensible. je ne vois pas l'intérêt d'apprendre pour apprendre, retenir une formule sans en comprendre le sens est une perte de temps. et nous ne voulons pas perdre notre temps right ? " prenant place sur la chaise; il se rapproche du bureau, s'emparant d'un crayon de papier puis de la liste de la jeune étudiante sur laquelle il gribouille quelques caractères incompréhensibles. ses yeux divaguent sur la liste, et il ne peut s'empêcher de soupirer les yeux quelques peu écarquillé, étonné par certaines des leçons que la jeune femme ne semble guère maîtriser. " attends, t'as fait comment pour passer en quatrième année ? Calculs intégrales, suites arithmétiques, trigonométrie, équations, aires et volumes ? T'es pas censé apprendre ça au lycée ? à moins que ça soit en première année ? " portant son index à sa lèvre inférieure, il fait mine de réfléchir quelque peu perturbé par les lacunes de la jeune étudiante. quel âge avait-il lorsqu'il avait appris ses formules; ses notions ? une quinzaine d'année; moins ? cela lui semblait tellement déroutant qu'il ne savait plus par où commencer. ce n'était même plus un programme à revoir mais quatre années universitaire.
" déjà vu ? " il plisse les yeux; tournant la tête vers la demoiselle, tandis qu'il joue avec le crayon de papier qu'il fait pivoter dans sa main droite; le regard quelque peu agard. " je ne suis pas sur de te suivre. et je suis très mauvais lorsqu'il s'agit de me rappeler d'autrui; un comble pour l'espèce de surdoué que je suis; comme tu le dis si bien. par contre si il y a bien une chose que je peux t'affirmer c'est que cela ne rime pas à rien. tu as énormément de lacunes et j'ai du mal à imaginer que tu puisses obtenir ta licence sans même connaître ses notions. donc je suis désolé de t'annoncer ça mais ce n'est pas un programme qu'on va devoir travailler mais quatre années de spé math à bosser. j'partirais pour 4 soirs voir 5 soirs par semaine. considères toi chanceuse je fais ça gratuitement, je déteste faire les choses à moitié et se voir une heure par semaine serait une réelle perte de temps. " faisant craquer sa nuque, il soupire légèrement avant de quitter sa chaise; se dirigeant vers sa bouilloire, poser au pied de son lit. " premièrement; café ou thé ? on risque d'en avoir besoin " hochant lentement la tête en direction de la jeune femme, il enclenche la bouilloire; le bruit de l'eau commençant à chauffer se faisant entendre tandis qu'il ouvre une petite boite emplie de sacher; s'emparant de quelqu'uns d'entre eux qu'il secoue devant la jeune coréenne.
pourtant et contrairement à ce que nombreux pensaient, jun n'était pas un homme "sans coeur" et dénué d'émotion. L'attitude de la demoiselle ne le laissait guère de marbre, malgrè son attitude maladroite et quelque peu enfantine, il devait bien l'avouer elle le faisait intérieurement rire quand bien même il ne comptait guère le lui montrait; la raison de leur rencontre étant avant tout ce cours de soutien et non savoir si oui ou non les caractéristiques de la demoiselle étaient risibles ou non. " oui, oui on va en avoir pour un moment; d'ailleurs mon petit doigts me dit que j'ai bien fait de libérer ma soirée. " ses dents se refermant sur sa lèvre inférieure qu'il mordille légèrement, il relève un sourcil; son regard posé sur la demoiselle qu'il suit au sein de sa chambre. il aurait aimé pouvoir la recevoir dans un lieu neutre afin de lui offrir le soutien dont elle avait besoin; chose qu'il comptait d'ailleurs faire lors de leur second rendez-vous. cette chambre n'avait rien de bien confortable, de un parcequ'il s'agissait d'une chambre de quatre, ce qui signifiait que ses colocataires étaient libres d'interférer à n'importe quel moment, de deux parceque l'endroit était relativement étroit et enfin de trois parce qu'il détestait que l'on touche à ses affaires ou que l'on puisse s'intéresser à ce qu'il qualifiait de "jardin secret" entre autre son pc et tout les gadgets informatiques qui étaient méticuleusement rangés sur son bureau. " je t'en pries assis toi miyeon. " lui faisant place de prendre place sur la chaise de bureau, il se détourne, se dirigeant vers le bureau d'un de ses colocataires dont il emrpunte la chaise; ramenant celle-ci à côté de la demoiselle. " ton progrés ne dépend malheureusement pas de moi, même avec le meilleur enseignant qu'il soit, si tu n'y mets pas du tien on risque d'avoir énormément de mal à progresser, donc je compte sur toi petite. " en soit il ne savait guère ce que ce mail mentionnait sur lui et il s'en moquait royalement; tout ce qu'il désirait c'est qu'elle ai pleinement conscience que sa réussite reposait entièrement sur elle et non sur lui. ses notions, ses formules, ils les connaissaient toutes et n'avaient guère besoin de les apprendre de nouveau; tout dépend d'elle et de sa motivation à travailler durement et à mémoriser des centaines de formules qui ne font pour le moment aucun sens aux yeux de la demoiselle. " les mathématiques sont pourtant très simple à comprendre lorsque l'on prend le temps d'étudier chaque formules, facteurs ... disons que ma mission va être de rendre cela plaisant et donc compréhensible. je ne vois pas l'intérêt d'apprendre pour apprendre, retenir une formule sans en comprendre le sens est une perte de temps. et nous ne voulons pas perdre notre temps right ? " prenant place sur la chaise; il se rapproche du bureau, s'emparant d'un crayon de papier puis de la liste de la jeune étudiante sur laquelle il gribouille quelques caractères incompréhensibles. ses yeux divaguent sur la liste, et il ne peut s'empêcher de soupirer les yeux quelques peu écarquillé, étonné par certaines des leçons que la jeune femme ne semble guère maîtriser. " attends, t'as fait comment pour passer en quatrième année ? Calculs intégrales, suites arithmétiques, trigonométrie, équations, aires et volumes ? T'es pas censé apprendre ça au lycée ? à moins que ça soit en première année ? " portant son index à sa lèvre inférieure, il fait mine de réfléchir quelque peu perturbé par les lacunes de la jeune étudiante. quel âge avait-il lorsqu'il avait appris ses formules; ses notions ? une quinzaine d'année; moins ? cela lui semblait tellement déroutant qu'il ne savait plus par où commencer. ce n'était même plus un programme à revoir mais quatre années universitaire.
" déjà vu ? " il plisse les yeux; tournant la tête vers la demoiselle, tandis qu'il joue avec le crayon de papier qu'il fait pivoter dans sa main droite; le regard quelque peu agard. " je ne suis pas sur de te suivre. et je suis très mauvais lorsqu'il s'agit de me rappeler d'autrui; un comble pour l'espèce de surdoué que je suis; comme tu le dis si bien. par contre si il y a bien une chose que je peux t'affirmer c'est que cela ne rime pas à rien. tu as énormément de lacunes et j'ai du mal à imaginer que tu puisses obtenir ta licence sans même connaître ses notions. donc je suis désolé de t'annoncer ça mais ce n'est pas un programme qu'on va devoir travailler mais quatre années de spé math à bosser. j'partirais pour 4 soirs voir 5 soirs par semaine. considères toi chanceuse je fais ça gratuitement, je déteste faire les choses à moitié et se voir une heure par semaine serait une réelle perte de temps. " faisant craquer sa nuque, il soupire légèrement avant de quitter sa chaise; se dirigeant vers sa bouilloire, poser au pied de son lit. " premièrement; café ou thé ? on risque d'en avoir besoin " hochant lentement la tête en direction de la jeune femme, il enclenche la bouilloire; le bruit de l'eau commençant à chauffer se faisant entendre tandis qu'il ouvre une petite boite emplie de sacher; s'emparant de quelqu'uns d'entre eux qu'il secoue devant la jeune coréenne.
© charney
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